Merci pour vos commentaires,
et sans plus tarder, je vous poste la suite !
Bonne lecture ! « Au point où on est, je crois que la seule chose à faire, c'est de reconquérir notre confiance. »
Oohfemmeluxieuse
Chapitre VII :Devant le miroir, Aurore observa sa blessure à l’œil alors que Paul dormit encore, les yeux à points fermés sur le lit à deux places. Elle regarda dans la trousse de secours posée sur la petite étagère à côté de la baignoire s'il n'y avait pas un produit qui pouvait soulager l'atroce gonflement qui rendait sa paupière à mi-close. Elle se trouvait tellement affreuse, tellement minable. Quel genre de femme était-elle ? Elle s'était persuadée qu'elle n'était qu'une bonne à rien. Oui voilà, une bonne à rien. Combien de fois Ludovic lui avait-il répété cela ? Il avait sûrement raison sur ce point : elle n'était rien. Peut-être avait-elle eu une impression d'être quelqu'un avec lui ? Avec cet homme qui ne faisait que la rabaisser, mais comment serait-ce possible ? Elle fouilla encore tout en essayant d'effacer ses idées noires alors que peu à peu le visage de Paul apparut dans son esprit. Paul était le premier homme qui s'inquiétait pour elle depuis fort longtemps. À cette pensée, un sourire se faufila sur ses lèvres. C'était vraiment un garçon mystérieux pensa-t-elle. Même à ses années passées dans sa classe, il était toujours aussi mystérieux et un peu solitaire, malgré ses quelques amis qu'elle ne connaissait guère. Elle s'arrêta dans ses recherches lorsqu'elle entendit du bruit dans la chambre voisine. Un frisson glacial parcourut la moindre parcelle de sa peau en imaginant ce que son fiancé était en train de faire dans la chambre. Il devait être très en colère à cet instant-là. Doutait-il de sa présence derrière le mur ? Peut-être savait-il qu'elle était dans la chambre de Paul. Un autre frisson propagea son corps entier à cette pensée. Une boule d'angoisse se forma au creux de son estomac en réalisant que sa présence dans cet hôtel ne pouvait que mettre Paul en danger. Elle se dirigea rapidement vers la porte afin de l'ouvrir, lorsqu'elle se bouscula durement contre le torse du jeune homme qui venait tout juste de se réveiller, encore l'esprit dans les vapes.
« C'est toi qui fait tout ce boucan ? !»
Aurore avait bien vu qu'il était de mauvaise humeur à cause de son réveil brutal. Sans répondre à sa question elle réussit à se faufiler.
« Écoute Paul, il faut que je partes. »
Le concerné se retourna vers la jeune femme, tout en arquant un sourcil.
« Comment ça, faut que tu pars ?»
Elle tortilla ses mains, mal-à-l'aise face à lui, sans trop savoir pourquoi. Un silence régna après cette question alors que Paul connaissait déjà la réponse.
« Tu vas le rejoindre. Même après ce qu'il t'a fait. »
Aurore baissa sa tête, honteuse, puis se dirigea sans un mot vers la porte alors qu'un vertige lui prit soudainement, ce qui lui obligea à se retenir à la commode. Ayant remarqué le petit malaise, Paul, malgré son orgueil ne put s'empêcher de s'inquiéter pour elle. Mais depuis quand il s'inquiétait pour les autres ? Il soupira grassement tout en rejoignant la chevelue bleue.
« T'as vu dans quel état tu es ?! Tu es toute maigre, c'est quand la dernière fois que tu as mangé ? »
Aurore ne répondit pas. Á vrai dire elle ne savait plus quand est-ce qu'elle avait mangé un vrai repas. Face au silence de la jeune femme, Paul lâcha un énième soupir.
« Cela ne m'étonne pas que tu as eu un vertige. »
Les mots étaient froids. Une froideur qui aurait pu être la même que celle de Ludovic, mais ce n'était pas le cas. Ce n'était pas la même froideur, ni la même tonalité, ni le même caractère finalement. Elle se laissa guider par le jeune homme, alors que ce dernier l'emmena doucement vers le lit.
« Je vais commander un petit déjeuné. Tu en a bien besoin.»
Et depuis quand, il avait l'impression d'être gentil avec quelqu'un ? Depuis quand il se sentait complètement perdu face à elle ? Peut-être depuis si longtemps...
Une douleur s'empara du crâne du jeune homme tandis qu'il parlait à une réceptionniste au téléphone. Après avoir raccroché, il se précipita vers Aurore, qui elle, était toujours sur sa décision, boita vers la sortie.
« Bon sang Paul, laisse-moi partir. »
Le concerné bloquait la route de la jeune fille en s'interposant entre elle et la porte d'entrée.
« Attends de manger un peu avant de décider quoi que ce soit. »
« Je crois que c'est mieux que je m'en vais maintenant. »
Un soupir las sortit des lèvres de Paul. Il avait l'impression de passer son temps à la retenir. En y repensant, c'était le cas. Il soupira de nouveau face à son étrange comportement. Quelques minutes passèrent sans qu'aucun des deux ne dirent un seul mot. Elle avait toujours une tête affreuse remarqua Paul silencieusement. Son compagnon ne l'avait pas du tout raté, loin de là ! Et il avait donné combien de coup pour que son œil soit aussi énorme ? Une seule fois ? Deux ? Plus ? Sûrement à ne plus y compter. En tout cas assez de coups pour la traumatiser.
« Arrête de me dévisager s'il te plaît. C'est assez délicat comme ça. » Força-t-elle de sa peu de voix tout en inclinant un peu sa tête.
Surpris, il ne s'était pas rendu compte qu'il la fixait.
« Je ne te dévisageais pas. »
Nier à bloc c'était plus facile qu'assumer. Alors qu'Aurore allait parler de nouveau, des coups à la porte retentirent, ce qui fit réagir au quart de tour les deux jeunes gens. Les yeux écarquillés, Paul se retourna rapidement vers la porte alors qu'Aurore mit ses lunettes qu'elle avait trouvé dans son sac improvisé tout en se posant tranquillement sur le lit. Paul ouvrit la porte sur un serveur. Celui-ci était habillé d'un pantalon noir et d'une chemise verte accompagné d'un nœud papillon noir. La porte complètement ouverte, il roula le petit chariot où il y avait toutes sortes de viennoiserie ainsi que du café, du thé et du chocolat chaud accompagnés de petits carrés de confitures.
« Voici le petit déjeuné que vous avez demandé. Serait-ce tout ? »
« Euh... oui merci. »
Alors que le serveur se dirigea vers la porte, Paul remarqua qu'Aurore bénéficia de la situation pour déguerpir.
« Oh j'y crois pas, elle ne lâche toujours pas l'affaire ! » Chuchota-t-il à la limite de l’exaspération.
La jeune femme essaya de poursuivre son chemin vers la porte en pensant être discrète, mais fut stopper subitement par une forte main accrochée à son poignet. Dans le cours de l'action, Paul la tira vers lui, en oubliant la douleur que cela pouvait provoquer à Aurore, tandis que la porte se ferma dans un petit claquement grave.
« T'es complètement folle de revenir dans ta chambre ! »
A vue de l'expression de douleur qui s'affichait sur le visage de la jeune femme, Paul retira sa prise sur son poignet, le regard ailleurs.
« Excuse-moi... »
Le silence retomba comme une foudre. Aucun des deux n’osa parler après les excuses du jeune homme. Mal-à-l'aise, ce dernier, se laissa retomber sur la première chaise venue, en sortant un soupir fatigué de sa bouche.
« Puis merde. Fais ce que tu veux, après tout ce n'est pas mes affaires. »
Aurore comprit dans ces mots que Paul avait puisés toutes ses espoirs pour la retenir. Elle mordilla sa lèvre inférieure en pensant qu'elle avait réussi à l'épuiser jusqu'au bout. Cela ne la dérangeait pas de rester ici, dans la chambre du jeune homme, mais elle avait la peur qui l'empêchait de faire ce qu'elle voulait. Elle s'assit sur une chaise en face du chariot, qui était juste à côté du jeune homme, puis remit en place ses grosses lunettes de soleil.
« Écoute, si je décide de partir, ce n'est pas contre toi, ni quoi que ce soit. Je ne veux pas non plus le rejoindre, crois-moi. »
Malgré sa voix fragilisée, Aurore força à peine sur celle-ci, tandis que Paul l'observa tout en l'écoutant attentivement malgré son visage neutre.
« Je crois que Ludovic sait que je suis dans ta chambre. Il serait prêt à tout pour te faire du mal. Et c'est justement pour cela, que je préfère m'éloigner de toi. Je ne veux pas que tu ais des problèmes juste parce que tu as voulu me protéger de lui. »
Elle se releva de la chaise alors qu'un autre vertige lui prit. Elle se retint au mur puis décida finalement de reprendre sa place sur la chaise. Paul commença à verser du jus de fruits dans un verre, alors que les paroles de la fiancée résonnèrent dans sa tête.
« Tiens.» Déclara-t-il tout en dirigeant le verre vers elle. « Je te conseille de prendre ce foutu petit déjeuné, après tu fais ce que tu veux. »
La même froideur. C'était sa façon de parler, c'était tout lui. Depuis le lycée, elle avait souvent entendu parler avec cette froideur. Aurore laissa un petit sourire se former sur ses lèvres, alors que Paul arqua un sourcil en le remarquant.
« Qu'est-ce qui te faire sourire ? »
Non, mais c'est vrai, qu'est-ce qui pouvait la faire sourire alors que la situation était grave, limite dramatique.
« Toi. »
Quoi lui ? Il ne comprenait pas la jeune femme. En quoi il pouvait la faire sourire ? Une incompréhension totale se lisait sur son visage, alors que le sourire de la jeune femme s'agrandissait. Elle but une gorgée du jus de fruits. Que cela faisait du bien de profiter de nouveau à un plaisir simple, tel que boire une boisson qu'on adore.
« Je suis bien avec toi. Je me sens apaisée. »
C'est la première fois qu'une personne lui disait cela ! Une pointe de chaleur vint se chauffer à ses joues, tout en détournant ses yeux vers le balcon n'osant pas rencontrer le regard de la jeune femme. Il n'était pas le genre de personne qui savait apaiser les gens. Elle est bizarre cette fille pensa-t-il. Mais, d'un côté, elle vivait un enfer au quotidien, c'était normal qu'elle se sentait apaisée avec le jeune homme. Dans un autre contexte, on aurait pu croire qu'elle avait décidé de tester une tactique de drague à moitié raté. Il rougit légèrement face à cette pensée, alors qu'il posa son regard ailleurs. Ce dernier ne prit pas vraiment compte ce qu'elle avait dit et décida de se servir alors que son estomac cria famine depuis quelques minutes déjà.
« Oh putain, qu'est-ce que c'est bon ! »
Alors que Paul croqua sa tartine de confiture, il écarquilla ses yeux tout en fixant la jeune femme. Celle-ci sentit son regard et ne pouvait s'empêcher de rougir face à cette réaction. Elle dégusta un bout de brioche tartiné de beurre et de confiture.
« Désolée, ça fait un petit moment que je n'ai pas mangé un si bon petit déjeuné. »
Qu'est-ce qu'il pouvait dire face à cela ? Paul acquiesça simplement alors qu'il croqua une nouvelle fois dans sa tartine. L'image d'une Aurore complètement en larmes revint dans son esprit. Depuis qu'il l'avait ramené dans sa chambre la veille, il ne pouvait repenser à ce que la jeune femme devait vivre depuis qu'elle était avec son fiancé. La scène où il l'avait retrouvé rempli de blessures lui faisait qu'augmenter le mépris qu'il avait envers Ludovic. Ses pensées s'étaient maintenant dirigées vers ce dernier. Son regard posé sur la jeune femme, il essaya de comprendre ce qui poussait un homme à frapper une femme ? Sa conjointe, de surcroît.
Une tasse de café noir à ses lèvres, il dégusta alors que ses yeux se fermèrent lors de quelques secondes. Les enfoirés tel que lui ne devraient même pas exister, se disait-il. Il n'arrivait pas à s'imaginer à sa place, et de tabasser une femme pour un oui ou pour un non. Non, il n'arriverait jamais à comprendre. Il observa de ses orbes noirs, la jeune femme qu'il avait devant lui. Elle semblait découvrir les plaisirs simples. Elle se servit du thé vert tout en sentant l'odeur de cette délicate boisson. Il voyait bien qu'elle profitait de chaque seconde de ce repas matinal qui lui redonnait une illusion de liberté avant la descente aux enfers. Sa grosse tasse à ses lèvres, Aurore remarqua le regard curieux du jeune homme. Elle se demandait pourquoi il la regardait toujours avec insistance, tandis qu'elle reposa sa tasse sur le plateau, qui était sur le chariot.
« Qu'est-ce qui y a ? »
Une nouvelle fois, il prit une gorgée de son café noir avant de répondre un « rien » qui représentait bien le mystère qu'il entretenait. Aurore ne s'étonna guère de sa réponse, alors qu'un autre sourire se faufila sur ses lèvres. Paul se retint de soupirer face à ce sourire qui semblait idiot. Il ne comprenait pas pourquoi elle souriait. Il ne comprenait pas les personnes qui souriaient tout court. Surtout celles qui souriaient tout le temps et pour tout et n'importe quoi, et c'était le cas de la jeune femme.
Quelques coups à la porte brisèrent le silence que les deux jeunes gens appréciaient, tandis que Paul termina de boire son café tout en allant vers la porte. Il aperçut dans le judas, la jeune employée de la veille. Il ouvrit la porte, alors que Flora lui salua courtoisement, puis entra dans la chambre.
« Ah Flora ! »
Aurore se leva alors que la femme de ménage se dirigea vers elle, le sourire aux lèvres, se laissant se serrer fortement dans les bras. En un coup d’œil, Paul compris qu'elles partageaient une grande complicité. Il se questionna sur leur amitié, si cela fit longtemps qu'elles se connaissaient ou si c'était un hasard de rencontre dans l'hôtel. Il soupira discrètement tout en pestant mentalement sur sa curiosité devenue presque maladive. Il se remit à sa place, décidant de reprendre une autre tasse de café, alors que les deux jeunes femmes discutèrent joyeusement. Comment faisaient-elles pour être heureuses dans un moment pareil ? C'est à cette pensée qu'il se rendit compte, et ce depuis longtemps, qu'il n'avait plus connu une complicité comme celle d'Aurore et Flora, avec quelqu'un, autre que son grand frère. Il sentit sa solitude se peser sur ses épaules, alors qu'il essaya d'oublier sa situation en dégustant sa boisson chaude.
Que les filles parlent beaucoup ! Cela fit à peine dix minutes que Flora était là qu'elles avaient déjà parlé de trois sujets différents : les fringues, les études et le boulot. En dix minutes, Paul su que Flora travaillait en tant que femme de ménage dans cet hôtel afin de pouvoir payer ses études ainsi que son loyer, qu'elle aimait le style d'Aurore et qu'elle aimerait avoir des heures supplémentaires pour récolter un plus gros salaire. On en sait des choses en quelques minutes ! Alors que les sujets de conversation défilèrent, Paul entendit le nom du fiancé, ce qui lui rendit plus attentif à la discussion.
« Je ne peux pas partir comme ça. »
« Et pourquoi pas ? Qu'est-ce qui t'en empêche ? »
Un silence régna après cette interrogation, ce qui rendit à Paul et Flora une impatience grandissante, alors qu'Aurore s'assit de nouveau sur sa chaise tout en pivotant sa tête vers le jeune homme puis vers son amie.
« Ludovic a pris mes papiers. Je ne sais pas où il les a mis. »
Après cette révélation, Flora et Paul se regardèrent comme une impression d'avoir la même idée.
« Je peux peut-être les récupérer. »
En entendant ces mots sortirent de la bouche de l'employée, Aurore écarquilla les yeux, surpris et angoissée.
« Non. Hors de question. Ne prends pas le risque, imagine qu'il te retrouve en train de fouiller dans ses affaires...Non. »
Flora s'avança vers elle, puis prit ses mains comme pour la rassurer.
« Tout vas bien se passer. »
Malgré ces mots, Aurore tourna sa tête des deux côtés afin de la faire comprendre qu'elle refusait qu'elle fasse cela.
« Non Flora. Je... La semaine dernière il m'a surpris en train de chercher mes papiers et... non Flora n'y vas pas. » Lui dit-elle effrayée.
Paul et Flora avaient compris à travers ses mots, qu'elle avait reçu des coups par cette personne immonde, qui n'était que d'autre que son fiancé. Flora essaya de convaincre son amie, quant à Paul, il visualisa son arrivé dans l'hôtel et la dispute qu'il avait entendu entre Ludovic et Aurore. Il se rappela que Ludovic avait crié sur sa fiancée, en lui disant qu'il ne fallait pas traîner son nez dans ses affaires. Cela remontait maintenant à une semaine, c'était peut-être à ce moment-là qu'Aurore avait décidé de retrouver ses papiers. Un soupir gras sortit de ses lèvres, ce qui fit pivoter la tête des deux femmes vers lui. Ayant capté l'attention, il profita pour révéler ce qu'il pensait de l'idée de Flora, qui dans le fond était la même idée que lui.
« Écoute, Flora a les clés de ta chambre, elle pourra attendre le moment idéal pour entrer afin de retrouver tes papiers. »
Aurore toujours obstiné, n'était toujours pas d'accord avec eux. Paul savait que derrière ses gros lunettes se cachait un regard apeuré. Il essaya malgré lui de la rassurer.
« Flora est ta dernière chance de pouvoir t'enfuir de ce monstre. Dès que tu as les papiers, si tu veux, je t’emmènerai dans un lieu plus sûr. »
Après ces mots, Aurore semblait pensive. Le silence régna alors que des doutes s'insinuèrent dans la tête des trois jeunes gens. Aurore retira ses lunettes de soleil, et parti comme une fusée dans la salle d'eau, la tête dans la cuvette.
« Aurore ? Qu'est-ce que tu as ? » S'inquiéta Flora tout en se dirigeant vers la porte de la salle de bain.
« Tout vas bien, je crois que j'ai trop mangé. Je n'ai sûrement pas réussit à supporter la digestion.»
La jeune femme acquiesça face à sa réponse. Après s'être nettoyé la bouche, Aurore sortit de la salle de bain, tout en fixant son amie. Elle la prit des mains, puis la serra dans ses bras sous l’incompréhension total de Paul. Après cette étreinte, elle soupira.
« D'accord j'accepte. Mais fait attention à toi. » Dit-elle la regardant dans les yeux.
Flora acquiesça, puis tourna vers le jeune homme.
« Je peux essayer d'y aller ce soir. » Déclara-t-elle déterminé.
Le jeune homme, sans dire un seul mot, acquiesça puis accompagna la femme de ménage à la porte.
« Il ne faut pas qu'elle sorte de ta chambre, et que si elle besoin de quoi que ce soit... »
« Flora. Ne t'inquiète pas. » L’interrompit-il.
Il voyait bien qu'elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour son amie.
« Oui... » Soupira-t-elle. « Espérons que son cauchemar se termine ce soir. »
Paul acquiesça avant de refermer la porte alors que Flora s'en alla, en se dirigeant vers l'ascenseur où était disposé son chariot à linge.