à zut je savais pas,je vais donc faire copier coller.le voilà.
quand je venais la voir,
c'était le grand vacarme;
si elle entendait un bruit,
quelque chose qui l'effrayait,
je la serrais contre mon coeur,
je lui disais : "n'aie pas peur",
et elle ne risquait plus rien, parce que,
j'étais toujours là;
si l'orage grondait,
et que ça n'allait pas,
si elle ruait ou se cabrait,
j'essayais de la calmer,
je lui promettais que la pluie cesserait,
que le soleil brillerait,
et elle n'avait plus peur de rien, parce que
j'étais toujours là, toujours là,
je savais la consoler de tout,
toujours là comme ce beau centre équestre
ou l'on se sentait chez nous;
je me souviens encore,
comme si c'était hier,
je l'avais serrée fort,
et lui avais dit de ma voix claire,
"je ne serai jamais loin de toi,
partout tu me trouveras",
la nuit si je léve la tête,
je vois son étoile du soir,
et elle me dit,
"je serai toujours là",
toujours là, toujours là,
je savais la consoler de tout,
toujours là, comme cette belle jument noire,
qui était mon grand bonheur,
ma Rubis.