* Maître du jeu * -Chapitre 5-

Eh bien, voilà bien une fiction qui se démarque!
L'idée est très originale, la narration superbe, le caractère de Sacha est sublime et l'histoire très prenante!
Je suis cependant laissée sur ma faim...puis-je espérer une suite?

Merci pour ton com !

Pour me justifier, j'ai abandonné l'écriture de mes fics depuis un sacré moment car je n'avais franchement plus d'inspiration ni de motivation. J'ai tenté de la retrouver de ci de là mais rien à faire (et il n'y a pas qu'ici que des fics ont été laissées en suspend) sans compter que plus je me relisais plus je trouvais ça mauvais, et plutôt que de me motiver à m'améliorer ça m'a plombé pendant une longue période.

Alors voilà, un petit mot d'excuses pour ceux qui suivent, et pour vous dire que, ca y est ! Je retrouve enfin le goût à l'écriture et que je vais poursuivre mes fanfics en cours, pour ceux qui auront encore envie de les suivre mon prochain chapitre est écrit et il ne lui reste plus qu'à être corrigé.

Donc, pour bientôt certainement demain

Ca fait double post mais, comme promis, voilà le chapitre suivant pour ceux qui continuent à lire


Chapitre 5 :


Une sonnerie stridente venait siffler à mes tympans et mon coeur s'accélérait, comme effrayé. J'étais à moitié endormie et mes yeux, qui ne parvenaient à s'ouvrir malgré tous mes efforts, m'indiquaient malgré tout à travers leur paupière que la clarté du jour n'avait pas encore fait son apparition... alors m'apparu une évidence... "Non pas encore!" songeais-je plaintive, presque les larmes aux yeux.

J'avais passé la fin de ma première journée à trier une vingtaine de cartons tous remplis de vieilles paperasses, pour retrouver un ancien contrat égaré et voué apparement aux oubliettes puisque je ne l'avais pas retrouvé, et ce, après pourtant quatre bonnes heures de recherches.
Et je ne sais si ce fut pour se venger ou pas de cela, mais je fus réveillé à une heure du matin, après n'avoir pu rejoindre mon lit qu'un tout petit peu avant minuit, tout ça pour apporter un grand verre d'eau sur le pas de la porte du bureau de Monsieur Ketchum.
Je ne prononcais ce nom plus que de façon ironique dans ma tête maintenant "Môsieur Ketchum", avec même une pointe d'amertume. Surtout après ses réveils successifs à un peu plus de trois heures du matin, et cinq heures ! Et ce, pour me demander la première fois d'aller réveiller Aurore parce que lui n'y parvenait pas lui-même par interphone, ce qui m'avait valu les foudres de celle-ci, qui apparement, ravie de pouvoir se défouler pour une fois d'être éveillée en pleine nuit, s'en était prise à moi. Et à cinq heure, ce fut par Jacky que je fus réveillée , pour que je lui remette les clées de ma voiture dont il avait un besoin soi-disant urgent à cette heure-là.

Bon sang ! Mais ne dormaient-ils pas la nuit dans cette maison !??? Etait-ce contre nature chez eux ça aussi ?

Je paniquais au son de ce bruit strident et répétitif qui était sans doute une autre contrainte à réaliser dans l'urgence. Merde alors ! Il faisait encore nuit. Quelle heure pouvait-il bien être cette fois ? Et qu'est-ce qu'on me voulait encore !?
Il serait impossible pour moi de tenir à ce rythme plus de deux jours ! Sérieusement je n'étais même pas là depuis vingt quatre heure et j'avais déjà l'impression d'être à bout de mes réserves. Je comprenais mieux maintenant les médisances de mes hôtes la veille. Ils devaient se douter que je n'aurai pas la carrure. Et là je commençais réellement à leur donner raison.

J'appuyais à tâton sur mon chevet jusqu'à trouver le bouton qui me permettrait de décrocher et de repondre au microphone.
Je le trouvais maladroitement, mais alors que je l'actionnais frénétiquement rien ne se produisit et cette sonnerie de malheur contina à retentir. Pu...réééé !
Contrainte, je dû ouvrir les yeux pour regarder ce que je foutais, et réalisais en émergeant doucement que ce n'était pas le microphone qui bipait de façon énervante mais mon téléphone portable, le téléphone pro évidemment.
La tête dans le vrac et avec la voix d'un ours qui sort de son hibernation je répondis à l'appel :

_ Allo?

_ Williams, sortez du lit il est déjà six heures !! Vous n'avez pas fini votre travail ! Je dois absolument retrouver ce contrat !

Bordel ! C'était Ketchum qui me sortait de mon sommeil avec une voix, certes agréable, mais tellement autoritaire qu'elle en était finalement très déplaisante.
_ Mais monsieur j'ai fouillé tous les cartons de la réserve de votre bureau hier et je n'ai rien trouvé je vous assure !" dis-je la voix rauque de sommeil.

_ Ne vous en faites pas pour ça ! Il y a deux autres réserves tout aussi complètes ! Vous finirez bien par trouver ...

Quoi !? Je... j'allais mourir.

_ Je ne traînerai pas à votre place ! Je le veux avant midi ! clotura-t-il de façon tranchante.

Puis il raccrocha, me laissant complètement ahurie au téléphone. La tête disjonctée par seulement quelques heures de sommeil et une frustration de colère inexprimée au fond de la gorge.

Je détestais Ketchum !!! Je la haïssais !!!

Je fus contrainte de me lever, avec l'envie de pleurer dûe au manque de sommeil, puis d'enfiler mes affaires qu'heureusement, malgré la fatigue, j'avais pris le temps de préparer avant de me coucher. Puis, je fonçais vers mon labeur.

Ce ne fut que quelques bonnes heures plus tard qu'on frappa à la porte de cette immense pièce poussiéreuse au milieu de laquelle j'étais assise au sol, au milieu de toutes ces piles de boîtes contenant de vieilles affaires et de multiples paperasses.
On frappait aux portes ici ? Tout n'était-il pas permis ? pensais-je avec sarcasme.

_ Oui ? demandais-je d'une petite voix.

L'immense et lourde porte en bois massif s'ouvrit et je vis la petite tête de Flora, me semblait-il, apparaître dans l'embrasure.

_ Je t'apporte ton repas, me dit-elle en entrant avec un petit plateau dans les mains.

Cette marque d'attention me toucha. Ca faisait des heures que j'étais là, à éternuer au milieu de cette poussière, crevée, enragée, et que je me sentais sur le point de pleurer, me demandant vraiment où j'était tombée et si une seule personne ici avait ne serait-ce qu'une once d'humanité ou d'empathie.

_ Merci, dis-je timidement. Mais il est quelle heure?

Elle posa le petit plateau sur le bord d'une table recouverte et protégée par un drap blanc et regarda sa montre.

_ Il est treize heures.

Puis elle me gratifia d'un petit sourire timide, mais moi j'étais choquée de toutes ces heures que je n'avais pas vu défiler.

_ Mince, ça fait autant de temps que je suis ici !? Ketchum va me tuer...

_ Tu as trouvé ce que tu cherchais ?

_ Non toujours pas, et j'ai pourtant pas mal fouillé déjà. A part de vieilles factures et de vieux plan d'archi, et notices en tout genre je n'ai pas trouvé grand chose.

_ Monsieur Ketchum est assez exigeant c'est vrai, mais bon, si nous voulons conserver notre job on n'a pas le choix. Après tout c'est porte ouverte à beaucoup d'autres possibilités ensuite, dit-elle évasive pour se convaincre elle-même plus que pour me convaincre moi je cru.

_ Tu es ici depuis longtemps ? osais-je lui demander.

Elle sortit de son semi-état pensif et sa petite mine amicale disparut puis elle reprit un air détaché.

_ Trop longtemps. Monsieur te fait savoir, il m'a dit de transmettre, que tu avais jusqu'à quatorze heure dernier délai et qu'au delà de ce délai tu devrais prendre tes affaires et t'en aller si ... tu n'es pas fichue de faire ton travail correctement.

Malgré cet aspect froid qu'elle affichait, elle ne me semblait vraiment pas avoir un mauvais fond. Son hésitation et sa petite gêne à faire passer le message en étant les témoins. Je ne prétendais pas être une experte pour juger les gens sur de premières impressions,mais j'aimais me fier à mon instinct, et la concernant, celui-ci me disait qu'elle n'était pas de nature si austère que le reste du personnel ici. Quelque part au milieu de toute cette confusion ça me réconfortait.
Elle quitta la pièce sans un mot de plus et je me dépêchais d'avaler le club sandwich et les fruits frais qu'elle m'avait apporté en continuant de fouiner partout, tentant d'adopter une façon de procéder plus méthodique mais là, je ne voyais pas comment je pouvais mieux faire...
Incroyable ! J'étais ici telle ue bête de travaille, épuisée, fâchée et frustrée, mais paradoxalement je tenais à conserver ce job qui, comme elle venait de le faire remarquer, m'ouvrirait bien d'autres portes, était raisonnablement payé et surtout, me permettait de rester proche de mon frère.

Le stress s'emparait de moi et j'avais l'intime conviction que ça allait être mon quotidien, de l'angoisse, du manque de sommeil.
Une petite voix dans ma tête ricanait en fanfaronnant "tu as signé, c'est pour en chier" , je l'ignorais avec une amertume bien mal dissimulée en fouinant dans de drôles de contrats bien étranges sur lesquels je ne m'attardais pas, ceux-ci étant rangés dans des enveloppes anotées "confidentiel".

La suite, super!!

Je plains Ondine....la pauvre est surmené!

Là encore, j'adore la narration!
Simple, agréable à lire, et on ressent super bien les sentiments et impressions d'Ondine!! (Surtout sa fatigue )

Flora est finalement plus sympathique qu'elle ne le paraissait....une amitié naissante entre elle et Ondine?

Il y a encore beaucoup de zone d'ombres et pleins de mystère....
On est toujours aussi frustré à la fin du chapitre!
Enveloppe confidentielles, hein?

Et dis-moi Ondine, alors comme ça la voix de ton patron est agréable...?

J'espère que la suite viendra rapidement!
En tout cas, je suis bien contente que tu ais retrouvé ton inspi et je t'encourage à continuer!

Merci pour ton com qui me fait très plaisir

Oui l'inspi est de retour j'en suis contente. Et je regarde le nombre de visionnages sur ma fic et je vois qu'elle est pas mal parcourue donc rien que ça, m'encourage à poursuivre

Me voilà avec le chapitre suivant ! Chapitre peut-être un peu étrange mais cependant j'espère que vous ferez une bonne lecture




Je me dépêchais de me laver les mains avant d'aller me mettre à table avec Flora, Aurore et Jacky. Chacun de nos moments passés autour de cette table pour manger était contraignant voire déplaisant depuis les quatres premiers jours que j'étais là.
Quatre jours seulement, et j'avais déjà failli me faire virer deux fois, la première quand je n'eu pas réussi à trouver ce fichu contrat, deux jours auparavant, avant quinze heure, c'est à dire une heure après l'heure limite donné par le grand gourou. Et une autre fois quand j'avais ramené le démolosse du maître en retard du parc. Nan mais ! Si celui-ci n'était pas si désobéissant, j'aurai réussi à le faire entrer dans sa fichue ball plus tôt dis donc ! Mais évidemment, c'est petite Ondine qui avait prit ! Blablabla " c'est votre travail vous êtes payée pour le faire" m'avait pesté dessus Jacky en m'ordonnant de quitter les lieux car il avait décidé de me renvoyer. Décision qui avait apparemment changé entre temps puisque j'étais toujours là, il s'était ravisé un quart d'heure plus tard en me disant de rester finalement.

Et donc depuis j'essayais de faire au mieux pour que tout se passe bien mais ça n'était pas simple. J'était épuisée, physiquement mais pas seulement.
Je n'avais pas re apperçu Ketchum une seule fois depuis ma première entrevue avec lui. Il donnait toujours ses instructions par téléphone ou microphone, ou bien par le biais de la première personne qu'il croisait mais moi, je ne l'avais pas revu en chair et en os depuis.
En même temps, ce manoir était si immense, qu'une bonne dizaine de famille de dracolosse pourraient y cohabiter sans jamais se croiser.
Cela dit, à force d'y avoir déjà fait un million de pas par jour pour y accomplir toute sortes de tâches, je le connaissais à présent quasiment par coeur.

J'arrivais à table alors qu'ils y étaient déjà tous les trois assis, je les saluai poliement en leur souhaitant un bon appetit, Flora me répondit, tandis qu'Aurore se contenta d'un signe de tête et Jacky, d'un soupir. Agréable n'est-ce pas. Mais comme c'était ainsi depuis mon arrivée je ne m'en formalisai plus et me contentai de sourire à la petite brune qui me faisait face et qui hésitait toujours à me le rendre.

Jessie, la cuisinnière, arriva et nous apporta nos repas à table. Chacun ses tâches ici. Aurore Flora et moi étions les bonnes à tout faire mais il semblerait que nous avions droit à ce seul privilège d'être servies à table. Ce que je trouvais juste et sympathique finalement. Un peu de douceur dans ce manoir de brutes.

_ Merci Jessie, dis-je quand elle déposa mon plateau devant moi.

_ Bon appétit Ondine, me répondit-elle gentiment.

Je me moquais que les familiarités ne soient pas de mise et que personne d'autre ne daigne adresser un mot à cette cuisinière, par principe ou que sais-je, moi je lui avait adressé la parole dés le premier jour et j'entendais bien continuer. C'était une jeune femme d'à peu près mon âge, ou peut-être un peu plus, sympathique, seule en cuisine toute la sainte journée et qui méritait bien un peu de sympathie et de politesse. Cet endroit était encore plus austère qu'un mausolée.

_ Vous allez bien aujourd'hui ? lui lançais-je, sincère de le savoir.

_ Bien merci, et toi ? Et tu peux me tutoyer je te l'ai déjà dit, répondit-elle en riant.

_ Je sais bien oui je l'oublie. Toutes ces formalités d'ici me font perdre la tête hihi. Passe une bonne journée, tentais-je d'abréger de façon tout de même cordiale.

_ Toi aussi.

Puis elle s'en retourna dans sa cuisine. Je ne relevais pas la tête vers mes compagnons de table qui comme à chaque repas devaient me toiser encore d'oser être si sociable. C'était quelque chose d'étrange seulement ici et ça en était aussi déconcertant que débile. Et foi d'Ondine je ne me laisserait pas changer complètement.

Nous mangions tranquillement notre repas quand tout à coup, nos portables à l'unisson, que nous devions avoir impérativement avec nous et posé devant nous sur la table pendant le repas, se mirent à sonner en même temps. Etonnée, je le saisis, tout comme mes -oserais-je dire ça-  camarades, et je lu le sms qui notifiait en lettre majuscules et ponctué d'exclamation "MISSION PIKACHU !!!"

Je ne compris pas ce qui se passa en moins de 5 secondes autour de moi, Jessie sortit de la cuisine en courant, Flora Aurore et Jacky laissèrent tomber leur repas et même une de leur chaise et se précipitèrent vers la sortie de la pièce.
Affolée et aussi fort étonnée je suivis le mouvement, comprenant qu'il y avait urgence et lançait à qui voudrait me répondre :

_ Qu'est-ce qui se passe !!??

Aurore se retourna et me lança, paniquée

_ Le Pikachu du maître s'est échappé, encore! Il faut le retrouver très vite !

_ On se disperce ! Nous les filles dans le manoir ! Ondine au grenier! Aurore au premier ! Moi rez de chaussée ! Jacky et Jessie à l'extérieur ! ordonna Flora en ne cessant pas de courrir.

Quel sens de l'organisation rapide ! Tout le monde acquiesca et partit de son côté et je fis pareil, sans chercher plus d'explcations dans l'urgence, je les demanderai plus tard.
Je fonçais au grenier avec une grimace en empruntant l'escalier, au cas où je trouverai le petit filou en chemin.
Je n'avais jamais vu en chair et en os ce pikachu du maître de ces lieux, mais il apparaissait comme une légende aux yeux de tous les magazine poképeople et même du personnel d'ici.
Je l'avais déjà vu dans des magazines qu'on nous laissait comme lecture dans le manoir, je saurai le reconnaître.
Une question me taraudait toutefois, pourquoi ce pikachu s'était-il enfui ? Il semblait par ailleurs que ce n'était pas la première fois.
Etait-il du genre pokémon rebel ? Agressif ? N'obéisait-il qu'à son maître ? Etait-il caractériel ? Si c'était le cas, ça allait être simple de l'attraper tiens ! D'autant que d'après ce que j'avais compris, ce pokémon refusait de se laisser entrer en ball.
Oui voilà, ça devait être un pokemon caractériel sans l'ombre d'un doute. Génial ! Je sentais déjà la décharge électrique m'arriver bien droit sur le nez si je le trouvais et essayais de l'attraper...

Je me hissai et choppai une cordelette au plafond dans le fond d'un couloir et en descendit une trappe flanquée d'un escalier. Je le ontais et arrivais enfin dans le grenier. Ou devrais-je dire, dans ce sinistre grenier. J'avais toujours eu ces endroits sombres, poussiereux et abandonnés en horreur. C'était toujours grouillant d'insectes et puis c'était noir, sans compter qu'ici, c'était immense. On ne voyait pas dans le fond de l'espace, noyé dans l'obscurité à un moment donné, tant c'était vaste et obscur.
Je m'emparais d'une des lampes de poches posées dans une petite boîte en haut du petit escalier et l'allumai. Ou pouvait bien être ce rat ?

J'avançais à pas de loup en devant refermer la trappe derrière moi avc le petit crochet pour pas que le ptit montre puisse s'enfuir au cas où il serait dans le coin, j'me demandais bien pourquoi on mefaisait chercher ici d'ailleurs, ce pikachu aurait-il était assez futé pour attraper la cordelette et se faufiler jusqu'ici ?
Je trouvais l'excursion risqué pour lepeu d'utilité qu'elle représentait, et était-ce la peine de vous dire à quel point je balisais à cet instant.
J'avalais ma salive. J'inspirais une dose de courage et avançais en sentant -en entendant même- mon coeur faire de gros boum boum.
Je voulu héler la bestiole mais hélas, ma voix, étouffée par ma peur, ne parvenait pas à franchir le seuil de mes lèvres. Un misérable son aigu sortit du fond de ma gorge. Mon dieu, j'avais l'air pitoyable.

" Reprends-toi ma vieille! me dis-je pour me booster. Que veux-tu qu'il t'arrive ici ?"

Mais la perspective que personne ici ne viendrait à mon secours s'il m'arrivait quelque chose, ni même ne prendrait la peine de me chercher, m'angoissait encore plus.

Je continuais donc, courageuse, forte et pleine d'audace comme je l'étais, à avancer prudemment en hmmhmmant un air de musique pour me réconforter et pour camouffler d'éventuels bruits suspects autour de moi.

_ Voilà Ondine c'est ça. me parlais-je à moi-meme. Que veux-tu qu'il t'arrive dans cet immense espace... bas de plafond... sans mur, dont l'espace est aussi grand que le manoir tout entier....

Brrr !Les sanglots arrivaient malgré moi dans ma gorge, et des frissons sur tout le corps, alors je me reprenais. Un peu de dignité que diable !

_ P'tite bête !? appelais-je dans l'immense espace obscur dans lequel ma voix resonna, comme dans un film d'horreur...

_ Pikachu ??? réitérais-je en faisant abstraction de ma trouille.

Rien, aucune réponse. Je tournais sur moi-même pour regarder autour de moi et ne voyait ni n'entendait rien. Mon dieu c'était glauque. Une seule lucarne, pleine de poussière et ne laissant donc pas filtrer la lumière, était au dessus de la trappe d'entrée, et sinon tout le reste était immergé.
Qui plus est l'espace était vide. C'était ça le plus glauque. On s'attendait à trouver des vieilleries ici, des cartons, de vieux meubles entreposés de ci de là dans cet immense espace, mais non. Rien du tout. Enfin, presque rien.

En avançant un peu plus dans le noir avec ma lampe torche, je finis par tomber sur une petite table, là, seule au milieu de l'espace immense. Et sur cettetable, un livre. Un livre ?
Je virai la poussière de dessus d'un revers de main et y lisait "sortilèges".
Mouai, de plus en plus rassurant. Je n'avais même pas envie de savoir à quoi cet endroit désert et obscur pouvait bien servir comme loisir détraqué.

Je soupirai. Je pourrai très bien ressortir d'ici et faire comme si je n'avais rien touver en ayant pourtant fouillé de fond en comble. Je saurai mentir pour ça, me dis-je.
Et c'est avec cette résolution que je me décidais à repartir quand soudain, ô drame !!!

_ Putain non. Non ! Rallumes-toi !!! pleurnichais-je en tapant l'objet contre ma paume.

Ma lampe torche venait de s'éteindre. Plus de pile sans doute. Je me retrouvais plongée dans le noir total là.... ma respiration s'acceléra, je paniquais. Clairement ! J'avais peur du noir. Une peur déraisonnable. Et j'avais peur de cet endroit aussi.
Je devais partir d'ici, réussir à bouger et détaler à toutesjambes ! Mais alors que j'essayais de bouger, mon corps refuser d'obéir à ma tête ! Foutues connexions là dedans !
J'étais à lalimite de la crise d'angoisse et j'allais enfin entreprendre un micro mouvement quand soudain, j'entendis des crissements autour de moi, puis des chuchottements, mais, des chuchottements inquiétants quoi. Comme des voix d'outres tombes, venant de devant et derrière moi, près de moi et aussi très loin.
C'était quoi ce bordel !!!

_ Oh mon dieu... réussis-je à peine à fiauler

Mon coeur s'accélérait je paniquais. Cette fois j'avais vraiment les larmes aux yeux. Je devais partir d'ici, tout de suite...

J'ai décidé de me remettre tout doucement à la lecture des fics, et quoi de mieux que de recommencer avec l'une des tiennes, Rachel ?

Enfin bref, j'adore l'ambiance qui règne dans ce manoir. Tout particulièrement les discrets éclat de gentillesse dans cet environnement si froid et austère...
Jessie a l'air adorable, ça change ! Les rôles ont l'air d'être inversé avec tout ça...

Sacha m'intrigue beaucoup, tout comme Pikachu, ou ce grenier pour le moins flippant... D'ailleurs Ondine a peur du noir (ce qui est tout à fait compréhensible dans une situation pareille) mais pas du fait que le grenier soit "grouillant d'insectes" ? Moi c'est ce qui m’inquiéterai le plus... Etre entouré de voix et d'insectes dans le noir... Brrr...
Mais ce qui m'intrigue le plus, c'est ce fameux frère auprès duquel Ondine tient tant à rester !

Enfin bref, excellent, comme d'habitude Rachel, j'adore.

J'ai tout lu, c'est trop bien, comme tout ce que tu écris de toute façon

Merci pour vos coms qui me font très plaisir

Sortilège ? Sacha est un sorcier ? x)

J'ai hâte de savoir la suite, sa devient de plus en plus intéressant !