Merci pour tout vos com's! Ils me font très plaisir!!
Oui, oui, je sais, je n'ai pas posté depuis 4 mois, et je m'excuse sincèrement. Dire qu'il ne manquais qu'une phrase pour pouvoir la posté, franchement, j'ai honte...
Enfin bref, voilà la suite, et fin de cette histoire!
Perso, je trouve que la première partie est un peu baclée... =/
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Chapitre 4: DénouementNous sommes Vendredi. Ma montre affiche
20:42 lorsque les dernières personnes montent dans le bus sous le ciel bleu marine. Ce n’est pas à moi de faire le service du soir, mais celui qui devait le faire à eu une urgence et j’ai dû reprendre le service, rallongeant ainsi mon week-end de trois heures.
Étant le dernier a entré, Drew s’avança vers moi dans un sourire, pendant que je refermais les portes. Je remarquais qu’il tenait une rose rouge.
« - C’est pour qui, cette rose ? » Demandais-je curieusement
« - Flora. » Répondit-il dans un léger sourire, « D’ailleurs, elle m’a raconté ta dernière bêtise… »
« - Ça m’aurait étonné du contraire, tiens ! » Lâchais-je dans un sourire ironique
« - …Et ce n’est pas très malin, si tu veux mon avis. » Finit-il
« - Je…Je sais ! Pas la peine de me le rappeler ! » M’exclamais-je, gênéLe regard de Drew fixa quelques secondes la vitre puis sourit faiblement.
« - Bon. Je te laisse. Ta chérie vient d’arriver. » Dit-il en disparaissant de ma vue, une main dans sa pocheJ’analysais ses paroles et vit derrière le pare-brise qu’une tête rousse se dirigeait dans ma direction à toute vitesse. Dans un mouvement de synchronisation, j’ouvris les portes d’un pressement de bouton alors qu’elle monta à l’intérieur. Ses yeux étaient fermés et elle tentait de reprendre son souffle, le visage vers le plafond.
« - Il s’en est fallu de peu. » Dis-je dans un petit sourireA l’entente de ma voix, la jeune rousse ouvrit les yeux et se figea net en me voyant. Elle s’apprêtait à faire demi-tour, mais les portes dans son dos se refermèrent, la condamnant ainsi à rester dans mon antre.
Ondine ferma les yeux et inspira profondément pendant que je souriais toujours. Elle passa à côté de moi sans un regard ni une parole. Mon visage se ternit presque immédiatement tandis que ma voix se fit à nouveau entendre.
« - Tu vas continuer à m’ignorer encore longtemps ? » Elle s’arrêta net et se plaça à côté de moi, l’air énervée.
« - Pour ton information, je ne t’ignore pas. Je veux juste rentrer le plus vite chez moi, c’est tout. » Répondit-elle calmement
« - Vraiment ? Ce matin, tu m’as aussi évitée, je te rappelle. » Dis-je en fronçant les sourcils
« - Normal ! A qui a la faute ? »
« - Je t’ai déjà dit que j’étais désolé, c’est sorti tout seul. Si c’était à refaire, je ne dirais pas ça.»
« - Je ne sais pas pourquoi Flora ou Drew t’ont dit ça, étant donné que tu n’es qu’un simple chauffeur de bus et moi, une passagère comme les autres. Ma vie privée ne te regarde pas, compris ? »
« - Tu es pourtant la première à m’avoir demandée où j’habitais, non ? » Répliquais-je en haussant la voix
« - Ce-C’était pour faire la conversation… » Tenta-t-elle avant de reprendre plein d’assurance « Et puis, c’est toi qui a commencé ! »
« - Moi ?! » M’indignais-je
« - Tu crois que je n’ai pas remarquée comment tu me reluquais depuis quelques jours? Je n’aime pas être l’objet de fantasme de…de gens aux mauvaises pensées. »
« - Je ne suis pas ce genre de personnes ! Et puis, c’est de ma faute si je te trouve jolie, si ? »
« - C’est ça, continue. » Ricana-t-elle, « En attendant, si Flora ne serais pas arrivée ce jour-là, j’aurais passé mon chemin, comme tous les jours. Et tu ne m’aurais jamais connue. »
« - Surement. Mais tu sais, j’aurais quand même fini par te connaitre. J’aurais engagé la conversation d’une manière ou d’une autre. Cela ne veut pas dire que je veux profiter de toi. Loin de là. Et puis, faire connaissance avec de nouvelles personnes ne peut pas faire de mal. »Un soupira s’échappa des lèvres de la jeune femme.
« - C’est bon, tu as fini ? Parce que je te ferais remarquer que le bus est toujours arrêté. Et que des tonnes de gens veulent rentrés chez eux. »
« - Le bus et les passagers attendront. » Rétorquais-je rapidementOndine réprima un autre soupire avant de passer son chemin dans un vague « T’es chiant… », Lassée par notre conversation.
« - Attends ! » Lâchais-je en saisissant son poignet pour la troisième fois
« - Quoi, encore ? » Demanda-t-elle, irritée
« - Je sais que je suis un idiot, que j’agis impulsivement sans me soucier des conséquences, que je dis n’importe quoi et que je ne suis qu’un pitoyable chauffeur de bus, mais… »
« - En effet… »Trancha-t-elle, « Maintenant, si tu veux bien le lâcher, j’aimerais vraiment aller m’assoir ; j’ai mal aux jambes… »
« - Non, encore une chose... » Coupais-je en resserrant ma prise autour de son poignet.Elle soupira bruyamment puis tourna à nouveau sa tête vers moi.
« - Quoi ? »
« - Je t’aime. » OoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Voilà. Une nouvelle semaine recommence.
Je continue de voir Ondine, Flora, et Drew. On se retrouve souvent, tous les quatre ; Pour aller au restaurant – généralement sous les demandes incessantes de Flora-. Pour aller faire un tour en ville. Pour discuter de tout et de rien, ou pour profiter du temps passé ensemble, tout simplement.
Je crois que, sans m’en rendre compte, je me suis lié d’amitié avec eux. Au début, je m’en fichais un peu. Pour moi, c’était des passagers comme les autres. Mais en réalité, ils m’intriguaient. Et puis, je me sentais étrangement bien, quand ils étaient là.
Vous vous demandez certainement ce qu’Ondine a fait après que j’ai lâché les deux petits mots qui faisaient battre frénétiquement mon cœur ?
Eh bien, à ma grande surprise, elle m’a embrassée. Devant tout le monde. J’étais tellement étonné, que mes yeux sont restés grand ouverts, comme ceux des inconnus qui étaient assis aux places devant. J’ai alors fermé les yeux à mon tour et, tout en répondant tendrement à son baiser, ait pris soin de poser une main sur sa joue, le cœur battant. Cela m’a semblé durée une éternité, mais en fait, c’était seulement le fruit de plusieurs secondes.
Lorsque nous avons mis fin au baiser par manque d’air, quelqu’un à commencer à applaudir. Une autre l’a imitée puis, en quelques secondes, ce fût toute la partie avant du bus qui nous acclamait, le sourire aux lèvres, ravi pour nous.
J’étais gêné, et Ondine aussi. Nos visages nous le faisaient bien comprendre en picotant furieusement. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’un tonnerre d’applaudissement résonne dans le bus après une déclaration réciproque. A cet instant, une joie indéfinissable venait de m’envahir. Je tournais à nouveau la tête et croisa les magnifiques prunelles d’Ondine. Je lui souris de toutes mes dents en lui serrant tendrement la main alors qu’elle lâchait un rire amusé.
Je prenais alors conscience que j’étais vraiment heureux.
Si je n’avais pas accepté ce poste de chauffeur de bus, si j’avais démissionné, si je n’avais pas réagi comme je l’avais fait, si je n’avais pas emprunté ce chemin-là, je ne serais certainement pas ici, avec celle que j’aime, avec de vrais amis, respirant le bonheur à pleins poumons.