Pokémon AAML
Pokémon AAML
Pokémon AAML
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Pokémon AAML

Salut à toi Invité!
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Soyez les Bienvenue sur Pokémonaaml ! Inscrivez-vous, présentez-vous et rejoignez-nous !
-20%
Le deal à ne pas rater :
Sony PULSE Elite – Casque PS5 sans fil (blanc) à 119€
119 € 149 €
Voir le deal

 

 Remember

Aller en bas 
+4
Kitty
Jason75
Méga Rayquaza
Bella
8 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 6, 7, 8 ... 10, 11, 12  Suivant
AuteurMessage
Kitty
Administrateur
Administrateur
Kitty


Aucun Avertissement

Féminin Nombre de messages : 4102
Age : 29
Film Pokémon préféré : Le pouvoir est en toi
Pokémon(s) préféré(s) : Lugia
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Soulsilver
Date d'inscription : 14/05/2010

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeMer 12 Mai 2021, 22:09

Patience, patience, je suis sure que ça ne va pas tarder 😉
Revenir en haut Aller en bas
Elodie2001

Remember - Page 7 1413562724-ecran1-jvshack-com
Elodie2001


Aucun Avertissement

Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 18/12/2017

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeMer 12 Mai 2021, 23:41

J espère vraiment !🤩🤩🤩🤩
Revenir en haut Aller en bas
Bella
Administrateur
Administrateur
Bella


Aucun Avertissement

Féminin Nombre de messages : 4397
Age : 37
Film Pokémon préféré : Le pouvoir est en toi.
Pokémon(s) préféré(s) : Dracaufeu (bien d'autres mais principalement lui)
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Soul silver
Date d'inscription : 10/05/2009

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeJeu 13 Mai 2021, 00:38

Chapitre 4 ( partie 2)







  On monta tous pour troquer nos tenues mouillées contre des vêtements chauds.
Ce fut avec un Sweet qui ne m'appartenait pas, cependant, que j'allais redescendre parmis les autres.
Sacha avait eu la gentillesse de me prêter un de ses vêtements, puisque je n'en n'avais pas d'autre de chaud et de sec dans mes affaires.
Je l'avais remercié et l'avait enfilé, trop heureuse de porter son odeur sur moi pour me soucier d'autre chose. Enfant, j'en avais tellement rêvé !

Arrivée dans les escaliers, j'entendis résonner la voix de Pierre  qui cria à l'intention de tous :

_  Vous avez faim ? 

Il fallut vraiment le voir pour le croire ! Une armée de rhinocorne n'aurait pas fait plus de fracas ni n'aurait semblé aussi féroce ! Tout le monde se précipita vers la cuisine comme des affamés !
Je me dépêchai de les rejoindre avant qu'il ne reste rien.
Quand j'arrivais dans la charmante salle à manger, au milieu de laquelle trônait la même grande table que la veille au soir, tout le monde était déjà assis. Il ne restait qu'une place entre Iris et Aurore et je m'y installai.

Quand je relevai les yeux et regardais autour de la table, j'apperçus Séréna assise pile entre Régis et Sacha, eux même entourés par Jacky et Pierre. Ce dernier était juste en face de moi.

Une fois de plus, je me sentais contrariée, plus que contrariée même. Je me sentais jalouse. Je n'avais pas à l'être, personne ne me devait rien et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de la ressentir. Il fallait juste que je sache contrôler ce sentiment.




Notre hôte avait déjà tout préparé pendant que nous nous réchauffions, un peu plus tôt, et sur la table il y avait pain et garniture à volonté pour que nous puissions savourer de délicieux sandwichs.

_ Bon appétit tout le monde ! Lançais-je à la cantonnade.

Ils répondirent tous sur le même ton enjoué.

_ Et merci Pierre d'avoir tout préparé !

Les autres se joignirent à mes remerciements. Embarrassé par ces démonstrations de reconnaissance, Pierre stoppa court aux politesses en nous disant que ça lui avait fait plaisir et qu'il était temps de manger. Point sur lequel nous étions tous d'accord.

On fit honneur à cette nourriture avec un plaisir non dissimulé. On avait tous tellement faim après cette bataille de neige ! Ce jeu fut notre principal sujet de conversation pendant le repas, d'ailleurs. Chacun racontait son point de vue sur cette immense partie, et les rires étaient nos principaux compagnons de tables.

Au bout d'une bonne heure, alors que j'étais là à essayer de continuer à me concentrer sur les conversations qui finissaient par tourner en rond, je ne pu faire preuve d'auto-discipline plus longtemps et lançais un regard vers la gauche. Le hasard faisant mal les choses, c'est au même moment que Régis tourna la tête vers moi, lui aussi.
Je piquai un fard et détournai vite fait les yeux, comme une adolescente prise en faute.

Bravo l'adulte ! Me moquais-je de moi-même.

Pendant un moment, je n'osais plus du tout jeter un œil de son côté. Cependant, je surveillais un peu ce qui s'y passait grâce à ma vision périphérique très aiguisée. Formidable outil de mère nature !

Pierre se mit à raconter cette divine apothéose du jeu, durant laquelle j'avais fini dans un gros tas de neige. Mais alors que je l'écoutais parler, tout à coup, une alarme silencieuse se déclencha dans ma tête !

Mes yeux envoyèrent un signal à mon cerveau impossible à ignorer : Séréna était tournée vers Régis et venait de poser sa main sur la sienne.
Il la retira aussitôt et sans aucune délicatesse, mais j'avais quand même prit un coup en plein cœur.

Elle était manifestement en train de tenter de le séduire, à présent cela ne faisait plus aucun doute pour moi. Et ça m'horrifiait ! Ca me peinait, aussi.

Elle ne se démina pas à son défilement, au contraire elle gardait un grand sourire. Puis elle se mêla à la conversation qui se passait dans notre coin.

_ Tu as drôlement été malmenée, Ondine, plaisanta-t-elle avec un air que je jugeai hypocrite.

Sans doute n'étais-je pas objective quand à ses sentiments et ses intentions à mon égard, mais je ne pouvais pas faire autrement que de les interpréter comme je le faisais.

_ Comme un peu tout le monde, restais-je courtoise en simulant une bonne humeur toujours au sommet.

_ Je n'ai pas été jetée dans un tas de neige, moi, tenta-t-elle de me piquer.

La répartie si aiguisée de l'adolescente tapie en moi se réveilla et dégaina :

_ J'étais sans doute plus légère à soulever.

La réplique était mesquine, je ne pouvais qu'en convenir. Elle était même injuste et injustifiée. Mais cette fille et son attitude faisait ressortir cette facette piquante de moi. Et puisque l'adulte que j'étais devenue était bien trop raisonnable pour la faire taire, alors l'ancienne Ondine allait s'en charger.

Personne ne commenta. Je ne vis que Flora se retenir de rire et Pierre qui s'empêchait de sourire, également. Je n'étais pas entièrement satisfaite de mon attitude, mais je ne savais pas rester silencieuse quand je me savais menacée.
Je ne détectais pas avec exactitude quelle menace cette jeune femme représentait pour moi mais mes sens étaient en alerte, m'invitant à me méfier, à esquiver et à attaquer.

_ Ton sweet n'est pas un peu trop grand ? Demanda-t-elle en choisissant d'ignorer ma remarque.

Je baissai les yeux sur le vêtement que je portais et me rappelais soudain que ce n'était pas le mien.
Et une fois encore, mon instinct me souffla d'être sur la défensive.
Je n'aurai pas mal prit cette question sortant de la bouche de n'importe qui d'autre, mais de sa part c'était autre chose.
Etait-ce à cause de ce regard perçant entre ses paupières mi-closes qu'elle m'adressait ? Ou à cause du sourire espiègle qui tordait son visage ?
J'étais une fille si instinctive qu'il m'était difficile de ne pas écouter mon sixième sens quand il semblait vouloir me guider.

_ En effet, ce n'est pas le mien, éludais-je tout simplement.

J'espérais que ma ruse d'esquive fonctionnerait, il était inutile d'entrer dans les détails.

_ C'est moi qui lui ai prêté ! Intervint Sacha.

Flute ! Pourquoi fallait-il qu'il le précise ?

_ Je suis entré dans la chambre et la pauvre était frigorifiée, sans vêtement propre à enfiler !

J'essayais de toutes mes forces de ne pas regarder Régis, mais je voyais quand même son poing se crisper jusqu'à blanc. Une fois de plus, je ne savais pas si je devais être contente ou horrifiée de sa réaction.

_ Oui c'est exact, tentais-je de banaliser les choses... d'ailleurs merci encore.

_ C'est avec plaisir, répondit-il sur un ton un peu trop suave.

_ Comment se fait-il que tu ne m'aies pas demandé à moi de te prêter quelque chose? Intervint à nouveau la casse pied.

Un autre parfait exemple d'une phrase qui aurait pu paraître altruiste, pleine de bonnes intentions et amicale dans la bouche d'une autre femme, mais que je ne pouvais pas considérer ainsi de sa part à elle.
Une fois de plus, les mots sortirent de ma bouche sans vraiment de retenue :

_ Ca aurait été trop large. Ou trop rose.

Je m'en voulu aussitôt d'être aussi puérile. Mais force m'était d'admettre que je me contenais difficilement face à elle et que je n'avais plus aucun filtre entre cette part de moi assez primitive et la barrière de mes lèvres.

_ D'accord, acquiesca-t-elle sur un ton offusqué, je te demandais juste ça comme ça, inutile de le prendre sur ce ton.

Les personnes qui suivaient la conversation me regardait curieusement, comme s'ils s'attendaient à ce que je m'excuse.

_ Quel ton ? C'était juste de l'humour, feins-je l'innocence. Navrée si tu l'as mal prit.

Voilà, me défiler en la faisant subtilement passer pour une fille sans humour.

_ Ok, trouva-t-elle seulement à répondre.

Puis elle détourna son attention de moi, enfin ! Mais pour l'accorder de nouveau à Régis. Et à nouveau je me sentis contrariée et en colère.

Ma raison me disait qu'elle avait le droit, après tout, d'être charmée par ce garçon et que rien n'était déplacé dans sa tentative de séduction.
Mais mon cœur lui, était rongé par l'amertume, et il poussait de toutes ses forces la porte par laquelle s'échappaient les mots du bon sens, si raisonnables, pour les y enfermer à double tour.

De nouveau elle blagua avec lui, le bousculant gentiment de son épaule en riant niaisement à la moindre de ses manifestations. Je ne supportais pas de regarder ça. Mais le pire, ce fut quand je la vis tendre sa main vers ses cheveux pour en retirer quelque chose qui était posé sur la mèche de son front.

J'étais si frustrée que je me sentis serrer les dents avec force, au point de me faire mal.
Il ne me resta pas d'autre solution que de trouver une issue à mon animosité, et la seule qui se présentait à moi était la fuite.

Je profitais d'avoir fini mon repas pour m'excuser auprès de ceux qui m'entouraient et me lever de table. Puis je sortis de la pièce en pretextant aller me dégourdir les jambes.

Une fois la porte de la salle à manger refermée, je m'adossais à celle-ci de tout mon poids et soufflais longuement.
Je restai appuyée contre le bois tiède un instant, mains sur la poitrine, en contemplant tout ce qui se trouvait devant mes yeux pour distraire mes pensées tristes et coléreuses.

Voir cette grande pièce déserte des autres occupants lui donnait une autre dimension. Je la voyais plus vaste et plus intimiste en même temps. Les canapés et les tapis innocupés donnaient l'impression de me tendre les bras et m'inviter à savourer leur confort près du feu qui crépitait et que je pouvais distinctement entendre.

Hypnotisée par la danse flamboyante au dessus des bûchettes, j'avançais vers elle en n'entendant plus rien que les craquements d'écorce cédant sous la douleur ardente des braises. Je me concentrai sur le parfum du bois de chêne dont l'essence me captivait au point de réussir à m'apaiser.
Je m'agenouillai devant ce feu hospitalier, tentant de calmer les battements de mon cœur en même temps que j'essayais de dompter mes sentiments.

Puis je restai là seule un bon moment. Je me forçais à penser à d'autres choses que ce qui pouvait se passer dans la salle d'à côté.

J'essayais de songer à mes Pokémon, certainement en train de jouer dans la neige à Azuria, sous la bonne surveillance de mes sœurs.
J'imaginais togétic s'envolant au dessus de la tête de Léviator pour faire pleuvoir la neige sur son crâne sans qu'il ne puisse rien y faire.
Je riais en pensant à Akwakwak qui tenterait de jouer avec mon bon vieux psykokwak, qui une fois de plus refuserait obstinément en faisant la tête.
J'imaginai aussi ma stari dont le joyaux scintillerait dans les reflets des flocons de neige en Myriade de diamants.




Je sursautai quand une personne arriva près de moi pour s'asseoir à mes côtés. Sacha avait décidé de me rejoindre, ennuyé par le bruit que faisait tout le monde qui parlait en même temps. Il avait eu envie d'un peu de calme et de ma compagnie, s'était-il justifié.

Je fus étonnée qu'il avoue avoir souhaité mon unique compagnie, mais je fus plus étonnée encore de constater son anxiété de se trouver assis là à mes côtés. Angoisse qui se manifestait par un hochement de pied irrégulier.
Je décidai, ne sachant pas ce qui le préoccupait, de combler le silence pour ne pas laisser un plus grand malaise s'installer.

_ J'avais envie de silence moi aussi. Je vis seule alors je ne suis plus habituée à tant de bruit. Alors je me suis dit qu'un petit moment toute seule me ferait du bien.

_ Pardon, bafouilla Sacha encore plus mal à l'aise. Tu veux que je te laisse, peut-être ?

Je me fustigeais de m'être mal fait comprendre et d'avoir obtenu l'effet inverse de ce que je souhaitais. Alors je rattrapai le quiproco.

_ Non non ! J'apprécie ta compagnie. Je ne disais pas cela pour te chasser, mais plutôt pour expliquer pourquoi je suis sortie de table.

_ D'accord, répondit-il avec un sourire que le reflet des flammes sur son visage sublima.

Je fondais face à ses si beaux traits, ses beaux yeux noisette qui me regardait avec une tendresse infinie.
Et d'ailleurs, jamais encore il ne m'avait regardé ainsi. Mais je ne prenais pas le temps d'être étonnée, trop happée par la satisfaction d'être ainsi contemplée par celui que j'aimais depuis si longtemps.
On resta un moment comme ça, à nous regarder, sans éprouver le moindre embarras. Cet échange silencieux semblait nouveau et familier à la fois. Doux paradoxe.
C'était agréable de prendre le temps d'admirer chacun des contours de sa bouche, de ses yeux, de son nez, et de ses joues. Il était tellement beau. Il n'était que beauté, lui aussi.

Enfant, il m'avait séduite grâce à son charme de jeune garçon fou, fonceur, aimant et prêt à tout. Et le temps m'avait nargué avec cette beauté qu'il avait développée.

Evidemment que je n'avais jamais eu de chance en amour. Les seuls hommes que j'avais eu la folie de convoiter étaient beaux comme des dieux.

Je ne savais pas quelle genre de femme était faite pour lui -pour eux, même- mais certainement tout le contraire de moi. Sans doute une de ces filles si belles qu'elles complexent chaque autre fille en leur présence, et que tous les hommes désirent ! Oui, une de celles qui en imposent rien qu'avec leur prestance, et dont l'intelligence et le talent sont des bonus.

Et moi, qu'aurais-je eu à lui offrir ? Le sacrifice de ma vie pour le suivre ? Pathétique. Il n'avait ni envie ni besoin d'une telle chose de la part de qui que ce fut.

Et puis, j'étais devenue une femme. J'avais à présent une vie pleines de rêves réalisés et d'autres à réaliser. J'étais une femme qui aimait consacrer sa vie à sa passion. Passion dont j'avait fait une raison.

_ Ondine je... voudrais te parler de quelque chose, rompit-il notre moment d'intimitié en bafouillant.

Je sortais de mes songes mais ne sortait pas de ma bulle pour autant. Je continuais de le regarder avec la même insistance que la sienne.

_ Oui. Je t'écoute, Sacha, souris-je en prêtant l'oreille.

Il rompit notre regard pour baiser la tête. Il avait l'air tellement nerveux à cet instant. Je le vis même se mordre la lèvre.
Il se concentra excessivement sur un point imaginaire apparemment dessiné sur ses doigts, puis parla avec une hésitation que je ne lui connaissait pas :

_ Ondine tu... m'as beaucoup manqué, lâcha-t-il en soufflant.

Wouaw ! Cette difficulté à prononcer ces simples mots me laissa sans voix. Devais-je être flattée de ses paroles ou blessée qu'il aie eu tant de mal à l'admettre ?
Mais comme apparemment l'exercice semblait lui coûter des efforts, je choisis de lui simplifier les choses :

_ Oh Sacha. Ca me fait plaisir de l'entendre. Toi aussi tu m'as beaucoup manqué, répondis-je avec plus d'aisance que je ne m'en serai cru capable.

Il sourit et se reconcentra sur le feu.

Moi, je tournai les yeux vers la fenêtre pour regarder dehors. Il y neigeait encore. Tout était blanc. Le ciel, le paysage, les flocons qui tombait... Je fixai ces plumes de coton qui tombaient du ciel et fut transportée dans mes souvenirs, presque deux ans auparavant.

***

Nous rigolions de bon cœur en nous chamaillant et en nous bousculant.
Une poussade trop forte plus tard et je tombais les fesses dans la neige.

_ Tu vas me le payer ! Lui lançais-je en confectionnant déjà une arme entre mes mains.


Je me relevai en un instant et tandis qu'il cherchait à s'enfuir, je lui balançai une boule glacée en plein sur le sommet du crâne.
Il stoppa sa course net et se retourna vers moi, l'oeil brillant.

_ Ok ma belle. Tu veux jouer...

Ma belle ? J'aurai aimé prendre le temps d'analyser ces deux petits mots mais j'apperçus un air sournois qui luisait dans ses pupilles. Je n'aimais pas cet air.

_ Non ! Non non ! Éclatais-je de rire en me retournant pour fuir à toutes jambes.

J'avais deviné ses intentions et ne tenais pas à les subir.

Je courrai aussi vite que je le pouvais sur le vaste terrain derrière mon arène, seulement éclairé par quelques lampadaires qui le bordait.
Mais ce fut peine perdue ! J'entendais ses pas se rapprocher à plus grande vitesse que les miens ne tentait de leur échapper. Et en un bref instant, son bras m'attrapa par la taille et me fit basculer dans la mer de neige qui, debout, m'arrivait presque aux genoux.
Dans ma chute, mon réflexe fut de m'agripper à lui, ce qui le fit chuter à son tour.

Il m'écrasa lourdement mais malgré la douleur je ne pouvais m'empêcher de rire. Cependant, je me devais de feindre un air outré.

_ Je te déteste ! Je suis gelée, maintenant !

_ Et moi aussi à cause de toi, rigola-t-il également alors qu'il se redressait pour me libérer et aussi pour éviter trop de contact.

_ Mais c'est toi qui a commencé !

_ Pardon ? Qui s'est moqué de mon équipe favorite toute la soirée ! Tu es cent pour cent coupable, Williams ! Je ne te plaindrai pas.

Il m'adressa un regard incandescent qui m'ôta la répartie de la bouche et il se releva avec grâce.

Quand il fut debout je tendis ma main pour qu'il m'aide à me relever à mon tour. Mais sa seule réponse à mon geste fut de ricaner en me disant que je pouvais toujours compter là dessus. Je grognais en le maudissant et, toute pleine de neige et refroidie jusqu'aux os, je me relevais avec beaucoup moins de délicatesse que lui.

Il éclata d'un rire gras pour continuer sa moquerie :

_ Un noadkoko sous tranquilisant aurait plus d'élégance que toi ! Ne seras-tu donc jamais grâcieuse Williams ?

Je grognais une fois de plus et l'agrippai par le revers de sa veste pour le menacer.

_ Tu ne paies rien pour attendre, minus !

Puis je tournai les talons et, rassemblant quelques miettes de dignité, je filai tête haute en direction de chez moi.

_ Tu as les fesses mouillées ! Se moqua-t-il derrière moi.

_ ET bien arrête de les regarder ! Lançais-je adroitement.

Bingo, je lui clouai le bec et récupérai quelques autres miettes de dignité.

_ Fais pas la maligne, s'amusa-t-il en me suivant toujours.

_ Et pourquoi pas ? M'amusais-je. Les clés de ta voiture sont chez moi après tout, Chen. Ne tient qu'à moi que tu puisses rejoindre ta maison ce soir ou dormir dehors.

Il rigola.

_ Et tu crois que tu dormirais en paix ? Je chanterai toute la nuit sous ta fenêtre cette foutue chanson que tu détestes ! Jusqu'à te rendre dingue ! Et tu sais que je le ferai ! S'esclaffa-t-il.

Je le suivis dans son fou rire en imaginant la scène. Il était parfaitement capable de faire un truc pareil.

_ Okok, décidons d'une trêve pour ne pas provoquer une guerre dans ce cas.

C'est de bonne humeur que nous atteignîmes ma maison où je lui proposai de prendre un café pour se réchauffer. Il déclina mon offre pour repartir avant que les routes ne soient moins sûres.

_ Tu sais que tu peux dormir dans la petite chambre si tu veux, tu es le bienvenue.

_ C'est gentil mais je préfère rentrer.

_ Comme tu veux, mais fais attention sur la route, alors.

_ Mais c'est que tu te ferais presque du soucis pour moi, Williams, me charrit-il

_ Ne te fies pas aux apparences, je ne veux juste pas de mauvaise publicité pour mon arène, rétorquais-je.

_ Tu es ignoble.

Je ris, et lui aussi. Je m'apperçus que nous nous étions rapprochés l'un de l'autre au fur et à mesure de notre échange, ne laissant plus que quelques centimètres entre nous.
Sans doute s'en apperçut-il aussi puisqu'il ne dit plus rien. Nos regards se croisèrent et s'accrochèrent pour un moment lourd de silence et de désirs inavoués.

Il rompit ce moment subitement en secouant la tête.

_ Bon j'y vais, j'ai pas mal de route à faire.

_ Ok, répondis-je en souriant pour cacher ma frustration.

Il me tourna le dos et se dirigea vers la sortie. Il m'adressa un petit signe de la main avant de quitter les lieux et referma la porte derrière lui, me laissant seule dans cette petite maison qui me parut tout à coup immense.

Je ne sais pas combien de temps je restai debout comme une idiote dans l'entrée à fixer la porte fermée, mais cela me parut un long moment quand j'en prit conscience.
Je retournai sur le canapé, sur lequel nous étions assis tous les deux un peu plus tôt dans la soirée à regarder un match Pokémon.

J'allumai la télé et zappais, jusqu'à tomber sur un documentaire traitant du venin des Abo et de sa composition changeante lors de son évolution. Suffisamment soporiphique, me dis-je, pour que je puisse m'endormir devant. Je posai la tête sur un coussin, attrapais le plaid sur le dos du canapé et me couvris avec.

Personne ne le saurait jamais, alors je humais le parfum dont était imprégné la douce couverture, sur laquelle il s'était adossée quelques heures auparavant. Cette fragrance, à elle seule, détenait le secret pour affoler un puissant organe dans ma poitrine. Si seulement cette exquise senteur se vendait, alors je m'en approvisionnerai suffisamment pour en recouvrir chaque centimètre carré de cette maison.
Mais elle n'était qu'à lui cette odeur, si personelle, si intime, que j'en serai presque embarassée de m'en délecter autant. Mais en même temps, elle n'aurait pas cette saveur, cet effet, cette valeur, si elle n'était pas à lui.

Je m'endormis bercée par ces effluves en laissant mes songes dessiner les contours d'un visage désormais familier, que j'adorais voir rire et sourire.


***

_ Ondine ? Ca va ? Me ramena Sacha dans le présent.

Je lui en aurai presque voulu pour ça.

_ Oui, oui très bien, répondis-je en reprenant mes esprits.

Je me reconcentrai sur le moment même. Sacha semblait toujours très nerveux à côté de moi. Un bruit derrière me surpris et je tournai la tête. Régis débarquait dans la pièce, flanquée de Séréna qui avait bien décidé de ne plus le lâcher, apparemment.

Mes souvenirs d'un instant plus tôt étaient encore frais dans ma tête pour que je sois gêné de sa présence dans la même pièce.
Un regard vers nous, il fronça les sourcils et avança jusqu'à un des canapés pour s'y asseoir.
Difficile de savoir s'il appréciait la présence de la jeune fille à ses côtés, il était tellement laconique et avare de mimiques. Et du même coup, impossible de savoir ce qu'il pensait de tout le reste aussi... et de moi.

Je décidai de faire preuve de politesse et de m'assoir dans le canapé faisant face au leur. Sacha enjoignit mon geste et s'assit à mes côtés.

En face de Régis, je n'osais pas trop broncher, honteuse de ce frais souvenir dans lequel j'inhalais son parfum sans retenue en son absence, comme une vulgaire fétichiste.
Hors, pas un de nous quatre ne disait mot et ce silence, en plus d'être curieux, commençait à être embarrassant.

J'amorçais une tentative en osant relever les yeux vers ce garçon qui m'impressionnait, et je croisais les siens qui m'observaient déjà. Je sentis mon visage chauffer. Moment de honte intergalactique ! Ne saurais-je donc jamais contrôler cette expression colorée de mes sentiments ?

Je laissais redescendre l'affut de sang dans mes joues et pris mon courage à deux mains. Quelqu'un devait essayer de briser cette épaisse couche de glace.

_ Alors heum, vous avez cherché le silence, vous aussi? Lâchais-je.

Séréna m'adressa juste un signe de tête et lui, me regarda pour me répondre :

_ Oui. Et vous, vous cherchiez autre chose que le silence ?

Sa mâchoire serrée fit contracter les poigs de mon voisin de canapé. Je ne compris pas bien le sens de sa question, cependant.

Personnellement, oui, j'avais cherché autre chose. M'éviter la vision de cette fille qui cherchait à le séduire sans en faire le moindre secret ! Mais je ne pouvais évidemment pas admettre ça.

_ Juste du silence, ça fait du bien. Je ne suis plus habituée à tant de bruit, vu que je vis seule.

_ Seule, mais avec tes Pokémon, tout de même, répondit Régis.

_ Bien sûr, mais à l'arène. A la maison, je suis seule.

_ Tu n'as qu'à déménager dans une plus petite maison.

_ Plus petite ? Mais celle-ci est déjà petite. Et en plus elle est accollée à l'arène c'est hyper pratique.

_ Tu parles ! Tu passes les trois quart de ton temps dans le gymnase ou l'aquarium. Tu aurais aussi vite fait d'y déménager. Tu aurais de la compagnie.

Je riais, il n'avait pas tord dans le fond. Et à mon grand soulagement, une discussion était lancée.
Séréna fronça les sourcils en nous regardant l'un après l'autre, je ne saisis pas pourquoi, cela dit.

_ Dormir avec Léviator dans les parages ? Tu es sérieux ? Répondis-je à mon interlocuteur.

_ Hey ! Tu n'as qu'à mieux éduquer cet animal ! S'esclaffa-t-il pour la première fois du week end.

La jolie blonde à ses côtés ouvrit de grands yeux surpris. Sacha quant à lui, ne pipait mot.
Pendant un bref instant je zappais leur présence.

_ Je fais de mon mieux. Il a un vrai caractère de Léviator. Adorable mais indomptable.

_ J'en connais d'autres comme ça … laissa-t-il en suspens.

Hein ? Que voulait-il dire par là ?

Il poursuivit :

_ En tout cas il te respecte, et il t'aime beaucoup c'est l'essentiel, il lui manque juste un peu de discipline.

_ Et la faute à qui ?

_ Tu abuses ! Ca fait bien un an et demi déjà qu'il est entre tes mains.

_ Et un an et demi qu'il est tout de même un peu moins ingérable qu'avant. Mais toujours indomptable.

_ Mais peut-être qu'il trouve que tu l'es aussi.

_ Parce que je suis sensé être domptable pour lui ? M'offusquais-je.

_ Vous êtes juste sensés vous rendre les choses faciles mutuellement.

_ Mais.. tu viens de dire qu'il m'aimait.

_ C'est d'une évidence ! Et tu le sais. Sinon je n'aurai jamais fait ça. Il suffit de voir comme il te regarde ! Il est complètement dévoué ! Tu dois juste le maîtriser.

Je fis la moue en laissant tomber mon visage entre mes paumes.

_ Pfff ! Comme avec Psykokwak, alors ?

Regis se mit à rire de bon coeur, ce qui étonna franchement Séréna, à en juger par l'expression de son visage. La même que celle de Sacha.

_ C'est ça ! Comme ce bon vieux Psykokwak !

_ Psykokwak ? Il n'a pas évolué ? Intervint Sacha dans la conversation.

_ Non, soupirais-je. Il a prit en force bien sûr mais il n'évolue pas.

_ Curieux, me dit-il sur on ton très condescendant.

_ Pas plus curieux que pour Pikachu, me défendis-je.

_ Hey ! Pikachu c'est par choix !

_ Et c'est mieux ? Contra Régis à ma place.

_ Pardon ? Lui répondit Sacha.

_ Tu trouves que c'est mieux qu'il n'évolue pas par choix ?

_ Ce n'est pas pire, en tout cas.

Régis haussa les épaules.

_ Psykokwak évoluera un jour, quand le moment sera venu, j'imagine.

Le regard que ces deux-là se lançaient n'avait rien de cordial.

_ Mais attendez. Vous avez l'air de.. bien vous connaître Régis et toi. Je me trompe ? Me demanda-t-il.

Soudain, je réalisai à quel point notre conversation venait d'être intime en leur présence. Comment allais-je me dépêtrer de cette sitution et amoindrir les faits ? Sacha ne devait pas savoir à quel point Régis et moi avions été liés, sûrement pas !
Rapidement j'essayais de rembobiner cette brève conversation pour en soupeser le contenu et pouvoir répondre quelque chose de cohérent qui me sortirai du pétrin sans avoir à heurter Régis non plus...

_ Ce n'est pas exactement ce que je dirai, répondit Régis à ma place.

_ Ah non ? Pourtant tu sais où elle vit, comment elle y vit.. et c'est quoi cette histoire de Léviator ? Demanda soudain Séréna qui semblait particulièrement intéressée et ne perdait pas une miette de la discussion.

Je braquais mes yeux vers Régis pour trouver une réponse à donner. Je voulais lui crier de ne rien dire, mais je ne pouvais pas lui faire ça.

_ C'est une longue histoire... répondit simplement Régis en baissant les yeux.

_ Ca tombe bien on a tout le reste du week end ! Claqua Sacha en s'adossant au canapé et en croisant les jambes.

Le jeune homme face à moi regarda fixement son rival sans décrisper aucun de ses muscles et répondit :

_ Très bien...

_ Non ! Criais-je pour le stopper avant qu'il ne commence son récit.



***

_ Est-ce que tu veux que je te tienne la main ? Demandais-je à Régis qui grimaçait de douleur sous l'aiguille qui tricotait cette partie de peau sensible sur son flanc.

_ Non, ça va aller, geint-il.

_ Tu as l'air de tenir le coup, je vois ça, me moquais-je.

_ Désolé, Monsieur Chen ! Les écailles demandent de la précision ! Lui répondit le tatoueur qui semblait tout désolé d'infliger de la souffrance.

_ Pas de problème, Mikaya, allez-y continuez !

_ Tu es tellement fou de faire ça, Régis. Je sais à quel point tu aimes ton léviator, tu te sacrifierais pour lui s'il le fallait ! Mais pourquoi te le tatouer ?

_ Parce que j'en ai envie, voilà tout.

_ Mais ça coûte du temps, de l'argent, et de l'endurance physique apparemment ! Tu t'es fait faire un truc immense ! Rigolais-je en admirant le dessin sur lequel Mikaya ne faisait plus que les finitions.

Le Pokémon dragon gravé sous sa peau s'étendait du haut de son dos, le traversait de toute sa longueur jusqu'au bas de ses reins, presque à la commisure de ses fesses.
J'avais trouvé dommage qu'il ne descende pas plus bas vu que j'avais le droit d'assister aux séances. J'aurai pu passer le temps plus agréablement.

_ Tu es sûr, d'ailleurs, de ne toujours pas vouloir quelques finitions un peu plus bas ? plaisantais-je.

Il releva un sourcil arqué en ma direction.

_ Tu n'es qu'une vicieuse ! Laisse mes fesses tranquilles !

Je rigolais de bon cœur avec lui et Mikaya. Aujourd'hui était sa dernière séance et son Léviator serait terminé.

Les minutes s'écoulaient. Par moments, Régis grimaçait un peu plus qu'à d'autres et je n'avais qu'une envie dans ces moments-là, prendre sa main pour l'aider. Mais la perspective de son contact me faisait frissonner. S'il ne me le demandait pas, je savais que je n'en prendrai pas l'initiative.

Je vis Mikaya sourire du coin de l'oeil et soudain, j'entendis Régis pousser un petit cri et agripper ma main pour la serrer.
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, j'en arrêtais de respirer. J'oublais même où j'étais et ne fixais plus que sa main tenir la mienne.

Rien à voir avec ce que j'avais pu imaginer. Sa peau était douce et chaude, et son contact était plus électrisant que je ne m'en serai douté. Cet homme était la séduction incarnée, malgré lui.


Je pensai qu'il allait lâcher ma main ensuite, mais il me la tint jusqu'à ce que la séance soit terminée et que Mikaya lui annonce qu'il en avait fini. Ma main fut prisonnière volontaire de la sienne pendant une bonne vingtaine de minutes. D'exquises minutes dont j'avais savouré chaque seconde.
Ce fut pleine de regrets que je dus me résigner à ce qu'il la lâche. J'en aurais presque pleuré.

Régis était si distant, physiquement. Il l'était beaucoup sur un plan social et émotionnel mais physiquement, il l'était d'avantages encore. Un tel geste ne se reproduirait pas de si tôt, et je le déplorais.

Son tatoueur lui permit ensuite d'admirer son œuvre dans des miroirs, et alors qu'il admirait le travail fini en se contortionnant, son regard pétilla d'admiration.

_ Vous avez fait ce que je vous ai demandé ? Questionna Régis, la voix émue.

_ Oui, répondit Mikaya sur le ton de la confidence.

Il désigna quelques point avec ses doigts dans le tatouage, et Régis acquiesca, satisfait.

_ Merci, souffla-t-il.

Mikaya s'inclina et, après m'avoir saluée aussi, s'en alla dans l'arrière de sa boutique.

_ Je suis tellement content, admit mon ami tout chamboulé.

_ Tu peux. Ce tatouage est sublime, souris-je. Tu veux que je t'aide à passer ta chemise ?

Il hésita en regardant le tissu sur la chaise puis acquiesca d'un signe de tête. J'étais parfaitement surprise. Je m'attendais à ce qu'il me dise que non, qu'il allait se débrouiller.
Ce fut toute intimidée que je m'engageais à faire ce que je venais de proposer. Il attrapa sa chemise et me la remit entre les mains.
Je me laissai aller à penser que pour accepter mon aide, nécéssitant contact, il devait vraiment avoir mal.

Je dépliai le tissu et lui tendit une première manche dans laquelle il fit passer sa main.
Et délicatement, je lui passai l'autre manche pour qu'il fasse de même. Quand il tendait les bras, sa peau le tiraillait, ce qui tordait les traits de son beau visage.

_ Tu vas encore avoir du mal à dormir, le taquinais-je gentiment.

Il sourit mais l'admit :

_ Là oui, j'avoue. Il n'y a pas été doucement. Mais ces finitions en valait le sacrifice, sourit-il énigmatique.

_ Si tu le dis. Tu veux manger avec moi avant de rentrer à Jadielle ?

_ C'est pas de refus, si tu fais quelque chose de comestible.

Je le fusillai du regard.

_ Si tu n'avais pas si mal je t'aurai balancé un coup dans les côtes.

_ Bah voyons ! Et t'aurais fait ça toute seule ? Se moqua-t-il de moi.

Je haussai les épaules en me dirigeant vers ma voiture que nous avions prise ensemble, concluant par avance qu'il ne pourrait sans doute pas conduire au retour.

_ Essaies d'être prudente, par contre, me fit-il la remarque avec le plus grand sérieux du monde, tandis qu'il prenait place côté passager.

_ Tu ne vas pas encore te plaindre de ma conduite. J'en ai marre, ronchonnais-je en démarrant.

_ Tu as failli écraser un ratata et tu as fais mourir de trouille un roucool !

_ Il n'avait qu'à pas être sur mon chemin !

_ Il était posé sur un banc le long du trottoir, ce roucool !

_ Grrr ! Et bien tu n'as qu'à fermer les yeux !

_ Jamais de la vie ! Je préfère voir la mort en face.

_ N'importe quoi ! Bougonnais-je.

On prit la route, et un quart d'heure plus tard nous arrivâmes devant chez moi. Régis était pâle comme un linge.

_ Ca va ? Tu as mal ? Demandais-je inquiète.

_ Plus jamais je ne monterai avec toi en voiture. Je le dis, je le fais, je le jure ! Râla-t-il en descendant de voiture.

Je levai les yex au ciel. Il exagérait, quand même. Je ne conduisais pas si mal. C'était les autres usagers qui m'énervait à être là où il ne fallait pas être...

_ Bon, on va éviter de se fâcher, dis-je en descendant à mon tour et en me dirigeant vers la maison.

Il entra à ma suite et se dirigea en face, dans le minuscule salon. Il finissait par se sentir ici comme chez lui et j'avais le même sentiment quand j'allais le voir dans son appartement à Jadielle. Il s'installa sur le canapé, sans pour autant s'y adosser, prudent de prendre soin de l'oeuvre d'art dans son dos.

_ Bon, reposes-toi. Je vais essayer de préparer quelque chose de mangeable, ironisais-je.

_ Je vais t'aider, dit-il.

_ Non reste assis. Je vais juste faire réchauffer le gratin de midi. Je met le plat au four et je laisse chauffer, donc vraiment ça va. Mais merci.

J'allais faire ainsi dans la cuisine, puis revint vers lui en posant deux assiettes, verres et couverts sur la petite table devant le canapé.

_ Il n'y a plus qu'à attendre, lui dis-je.

_ Super, merci. On regarde quelque chose ?

_ Les quarts de finales des combats Kanto/Johto ? Proposais-je toute excitée.

_ Evidemment ! Appuya-t-il, complice.

J'allumais la chaîne du cablokémon et on attendit patiemment que commencent les matchs.
A la fin du troisième combat, j'entendis mon four sonner.

_ Ne bouge pas, j'y vais, me dit Régis plein d'attention.

_ Bon, comme tu veux. Merci.

Il alla chercher notre repas et revint avec le plat fumant dans une main et un dessous de plat dans l'autre. Je lui fis la place sur la petite table pour qu'il puisse poser le tout et il se rassit près de moi.

_ Ca sent tellement bon, complimenta-t-il.

_ Et oui. Le gratin dauphinois au jambon fumé, un plat simple mais efficace.

_ Oui, ça a l'air. Attends, je te sers, me dit-il encore.

Nous nous entendions si parfaitement bien lui et moi que c'en était presque effrayant certaines fois. Notre relation était vraiment curieuse. Mais elle me plaisait tellement !

Ce fut devant la fin des combats que nous terminâmes nos assiettes. Suite à quoi on débarrassa et remplîmes ensemble le lave vaisselle, petite machine minuscule sensée pouvoir contenir six couverts mais qui menaçait d'innonder la pièce si on en mettait plus de deux. Avec mes sœurs, on en riait beaucoup quand elles étaient là et qu'on était donc obligé de faire la vaisselle à la main.

Une fois notre petit labeur finit, Régis m'informa qu'il allait partir pour rentrer chez lui.

_ Tu vas réussir à conduire ? Tu as déjà du mal à appuyer ton dos contre le canapé, m'inquiétais-je.

Il me sourit tendrement. Qu'il était beau avec ce sourire.

_ Il le faut bien. Je dois être sur place demain matin pour les contrats avec un nouveau dresseur confirmé.

_ Je le sais bien, c'est juste que je m'inquiète, j'avoue. Je peux te ramener chez toi, si tu veux, je conduirai ta voiture et reviendrai en taxi.

_ Tu es folle, Ondine. Tu ne vas pas faire cinquante kilomètres allé et retour juste pour me ramener. Toi aussi tu travailles, demain.

_ C'est vrai. Mais d'une part, je n'ai pas fait de tatouage immense qui m'empêche de conduire, moi, et d'autre part, je suis une fille et donc, bien plus résistante que tu ne le seras jamais ! Plaisantais-je.

Il s'amusa de ma réplique mais ne répondit rien.

_ Ou bien reste dormir là. Tu repartiras tôt. Ce sera peut-être moins sensible dans quelques heures.

_ J'y avais bien pensé mais la pommade que je dois appliquer est chez moi.

_ C'est toujours la même que la dernière fois ?

_ Oui.

_ Dans ce cas je crois en avoir, ici. Attends une minute.

Je fis l'allé retour jusqu'à la salle de bain et revint avec un tube de crème hydratante.

_ C'est bien celui là, n'est-ce pas ?

_ Oui c'est ça.

_ Parfait. Du coup, à toi de décider de ce que tu veux faire.

_ Je ne veux pas te déranger, tu sais.

_ Mais ne t'en fais pas pour ça ! Tu me déranges tout le temps! Et pourtant je subis sans broncher!
Ca ne fera aucune différence, rigolais-je.

_ Sans broncher ? Releva-t-il, outré. Tu ne fais que ça !

On rit de bon cœur et il décida de rester dormir sur place, comme il l'avait fait quelques fois par le passé quand il n'avait pas eu d'autres choix. Généralement il repartait très tôt et je n'avais même pas le temps de le voir au saut du lit.


A présent que nous fûmes d'accord, on se remit assis devant la télé mais sans la regarder, après nous être fait café et chocolats fumants. Puis on commença à parler, essentiellement de nos Pokémon.

_ Et Psykokwak est d'une mauvaise foi sans nom depuis que Akwakwak est parmis nous. Il boude en permanence. Je ne sais plus quoi faire.

_ Tu vas finir par trouver. Tu es une excellente dresseuse.

Oh ! Un compliment du célèbre Maître Chen, cela valait son pesant d'or.

_ Merci, mais tu sais quelques fois j'en doute. Regarde, j'ai mis des années à prendre soin de ce magicarpe et au final il a choisi un autre dresseur que moi. Et dés que ce fut fait, il a évolué peu de temps après. Ce n'est pas juste. Et pourtant, posséder un Léviator c'est le rêve de ma vie. Je me sentirai tellement accomplie si c'était le cas.

_ Il ne suffit pas d'en avoir un, il faut qu'il t'aime et te respecte, sinon rien n'est possible. Et les magicarpes sont aussi caractériels que leur évolution, c'est juste que ça se voit moins sur leur apparences chétives.

_ Le tien l'était, c'est vrai. Et il est pire, maintenant ! Ris-je.

J'adorais le Léviator de Régis. Ce même Léviator qu'il aimait et protégeait tant. Et Léviator m'aimait bien, aussi. Il jouait avec moi quand, souvent, j'allais voir Régis en entraînement et qu'il était là.

_ Oui. Il a une sacré tête de cochon. Mais je sais que dans le fond c'est un brave Pokémon.

_ Il l'est, c'est certain, répondis-je avec entrain.

Régis se tut tout à coup. Il baissa la tête après que j'eus le temps d'appercevoir une ombre de tristesse passer dans ses yeux.

Ce revirement était étrange et du coup, un froid était tombé et je ne savais pas quoi dire.

_ Ca va ? Tentais-je.

_ Il va me manquer, dit-il sur le ton de la nostalgie, un sourire aux lèvres.

_ Il va te manquer ? Qui va te manquer ? Léviator ?

Je ne comprenais pas du tout ce qui se passait ni ce qu'il disait, j'étais larguée.

_ Oui. Il me quitte bientôt.

L'annonce fut brutale, c'est comme si j'avais reçu un coup en plein cœur. Je tentais de comprendre. J'aimais tellement ce Pokémon ! Il m'était difficile d'assimiler la nouvelle.

_ Il te quitte ? Pour aller où ? Il est malade ?

_ Tu t'inquiètes beaucoup, me dit-il posément avec un beau sourire.

C'était très perturbant de le voir sourire devant mon inquiétude.

_ Evidemmen !

_ Tu l'aimes énormément, n'est-ce pas ?

Je fronçai les sourcils. C'était une question vraiment hors de contexte, finalement. Il était vraiment étrange.

_ Oui, tu le sais bien.

_ Il t'aime aussi, tu sais. Beaucoup.

Je l'espérais, oui. Mais je ne voulais pas laisser les larmes me monter aux yeux. J'étais bien trop inquiète de son départ imminent.

_ Sans doute. Mais pourquoi va-t-il te quitter ?

Il souffla, prit un instant pendant lequel il resta silencieux et me regarda entre ses paupières mi-closes, avec une chaleur touchante.

_ Ondine. Léviator et moi... avons beaucoup « parlé ». Lui et moi désirons que désormais il vive en ta compagnie, si tu veux de lui.

Il fallut plusieurs secondes pour que ses mots atteignent ma raison et que je comprenne bien ce qu'il venait de me dire. Je n'en croyais pas mes oreilles.

Comment était-ce possible ?! Son Léviator ! Celui qu'il élevait depuis des années ! Celui pour qui il avait un tel amour. Celui qu'il aimait tant qu'il venait de se le faire graver à jamais sur la peau.

_ ...pardon ? Réussis-je à prononcer au bout d'un bon moment.

Il ne disait rien, se contentait de me regarder avec cette même infinie tendresse que plus tôt dans la soirée.

_ Régis comment... comment c'est possible ? Cette décision ? Comment ?.. Et pourquoi ? Bafouillais-je de plus belle.

_ Une décision réfléchie. Il t'aime énormément, et je sais que toi aussi.

_ Mais enfin, tu l'aimes d'avantages ! Et c'est ton Pokémon ! Comment pourrais-je jamais penser te priver de sa présence ?

_ Ondine. Tu as besoin de lui. Autant, j'en ai fait le constat, qu'il a besoin de toi. Tu sais, il ne cesse de te réclamer. Il est toujours plus heureux quand tu es là.

_ Mais enfin tu l'as capturé. Et tu l'as élevé. Et surtout, surtout Régis, je sais à quel point tu l'aimes ! En témoignent toutes ces fois où tu t'es jeté devant lui pour lui éviter des dommages sérieux pendant les combats  et finissant à l'hôpital à sa place ! En témoignent ces soixante douze heures sans sommeil à le veiller quand il a été malade, et j'en passe...

_ Mais tu en as fait autant, Ondine, sourit-il tristement.

_... en témoigne aussi ce tatouage dans ton dos.

_ C'est justement pour qu'il continue à rester avec moi, d'une certaine façon.

Oh non. Alors c'était pour ça ? Il avait prit cette décision et s'était infligé cette souffrance pour nous satisfaire Léviator et moi ? Il se sacrifiait pour qu'on puisse s'aimer, moi qui ne l'avait même pas capturé.
Je ne pu m'empêcher de pleurer de peine pour Régis devant un tel sacrifice. Il l'aimait au point de faire passer son bien-être avant le sien.

_ Oh Régis, pleurais-je en cachant mon visage dans mes mains. Je ne sais pas.. quoi te dire.

_ Allons, Ondine. Le but n'est pas de te rendre malheureuse, au contraire.

_ Je ne peux pas m'en empêcher, reniflais-je sans aucune élégance. Je sais que tu l'aimes tellement, continuais-je à pleurer entre mes mains.

Puis ce qui suivit se passa très vite. Si vite que j'en eus le tourni et me demandais si je ne l'avais pas imaginé. Il se rapprocha de moi et posa ma tête contre son épaule. Lui, qui avait tant de mal à baisser ses barrières, osait un contact physique si intime avec moi. Et quel contact ! Chaud, rassurant. Mon dieu j'étais si bien, là ! Jamais de ma vie je n'avais connu un moment plus réconfortant. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine devenu soudain trop petite pour un si plein d'émotions. Mes mains étaient humides et mes genoux tremblaient comme une feuille d'automne prête à tomber de l'arbre. Comment ne pas perdre pied ?

_ Il faut croire que je tiens à toi encore plus, murmura-t-il si bas que je cru le rêver.

Un violent vertige me prit à l'entente de ces mots. Il tenait à moi...

***


_ Non ? Me répondirent en même temps Sacha et Régis.

Ce dernier avait l'air en colère et blessé en même temps. Mon dieu, non. Lui faire du mal était la dernière chose que je voulais. Mais je n'étais pas certaine qu'il soit judicieux que Sacha connaisse la nature des liens qui nous avait unis, Régis et moi.C'était même proscrit, en fait.
Lui et moi ça avait été si beau, si fort, si puissant ! Et en même temps, si pur.
Alors certes j'avais peur que Sacha l'aprenne, mais en dehors de ça, je ne voulais pas non plus partager cela.

_ Pourquoi non ? Insista Régis.

Je ne pouvais pas lui dire, là devant Sacha et Séréna, que je ne voulais pas percer le souvenir de cette petite bulle de bonheur et que je ne voulais pas dévoiler notre amitié -?- à Sacha.

_ Ca ne regarde personne, voilà pourquoi, dis-je aussi gentiment que possible.

Et tandis que Séréna et Sacha fronçaient les yeux en nous reluquant chacun à notre tour. Régis lui, me regarda et acquiesca.

_ Parfait, se résigna-t-il.

Il n'avait pas l'air content, mais décidait de ne pas faire quelque chose que je ne voulais pas. C'était tellement à son honneur !

_ Oui mais... commença Séréna qui, décidément, me gonflait de plus en plus.

Grace au merveilleux hasard, elle fut interrompu par l'arrivée des autres dans le salon.
Nos amis nous rejoignirent et leur présence fut salvatrice au vue de l'ambiance qui commençait à s'installer ici.
Revenir en haut Aller en bas
Elodie2001

Remember - Page 7 1413562724-ecran1-jvshack-com
Elodie2001


Aucun Avertissement

Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 18/12/2017

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeJeu 13 Mai 2021, 10:48

Ahhhhhh trop dur d attendre !!!!
Revenir en haut Aller en bas
TerraRafa

Remember - Page 7 1413562902-ecran6-jvshack-com
TerraRafa


Aucun Avertissement

Masculin Nombre de messages : 10646
Age : 26
Film Pokémon préféré : Mew vs Mewtwo; Le Pouvoir est en toi, Lucario et le mysère de Mew
Pokémon(s) préféré(s) : Le GOAT: Satoshi-Gekkouga ! Massko, Vipélierre, Simiabraz, Croâporal, Brutalibré
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Vert feuille, Platine, Pokémon Go, Let's Go
Date d'inscription : 14/07/2015

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Mai 2021, 17:00

J'ai du mal avec ta Ondine mais que j'ai du mal ... :0
Elle est franchement agaçante, chiante, susceptible, maniérée, méchante, sournoise ...
Dès que Serena ouvre la bouche, elle la casse, quand c'est Régis elle chavire, quand c'est Sacha elle regrette, fin je sais pas c'est pas possible de tout prendre mal et à coeur comme ça ..


Dernière édition par TerraRafa le Ven 14 Mai 2021, 21:19, édité 2 fois

27csi aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
Elodie2001

Remember - Page 7 1413562724-ecran1-jvshack-com
Elodie2001


Aucun Avertissement

Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 18/12/2017

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Mai 2021, 17:21

Moi je veux vite savoir la suite trop dur d attendre !!!!
Revenir en haut Aller en bas
Kitty
Administrateur
Administrateur
Kitty


Aucun Avertissement

Féminin Nombre de messages : 4102
Age : 29
Film Pokémon préféré : Le pouvoir est en toi
Pokémon(s) préféré(s) : Lugia
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Soulsilver
Date d'inscription : 14/05/2010

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Mai 2021, 18:07

J’ai adoré ce chapitre ! On en apprends plus sur l’histoire entre Ondine et Regis et c’est vraiment plaisant ! On sent que malgré la rancoeur, Regis reste très attaché à Ondine ! Et ce tatouage de Leviator, certes sa représente son Pokémon préféré mais est ce que ça ne serait pas aussi une manière de representer Ondine ? 😛 En gros il l’a dans la peau quoi 😛

Je ne suis pas d’accord avec toi Terra ! Quand Serena lui demande si son sweat-shirt n’est pas trop grand, je trouve qu’elle lui a répondu très gentiment, ça aurait été moi je l’aurais envoyé chier xD Après c’est peut être un truc de fille mais quand tu fais des remarque comme ça devant tout le monde c’est forcément pour chercher un peu la merde.

Puis méchante et sournoise ? À quel moment ? Je ne la trouve pas du tout méchant. Si c’est les petits pics qu’elle peut envoyer de temps en temps à Serena, c’est pas vraiment de la méchanceté xD

En tout cas j’ai vraiment aimé ce chapitre ! On sent que les choses commencent à bouger et je pense que l’on devrait avoir des petits moments sympa dans les prochains chapitre 😛
Revenir en haut Aller en bas
TerraRafa

Remember - Page 7 1413562902-ecran6-jvshack-com
TerraRafa


Aucun Avertissement

Masculin Nombre de messages : 10646
Age : 26
Film Pokémon préféré : Mew vs Mewtwo; Le Pouvoir est en toi, Lucario et le mysère de Mew
Pokémon(s) préféré(s) : Le GOAT: Satoshi-Gekkouga ! Massko, Vipélierre, Simiabraz, Croâporal, Brutalibré
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Vert feuille, Platine, Pokémon Go, Let's Go
Date d'inscription : 14/07/2015

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Mai 2021, 21:20

Bah désolé mais moi je reconnais pas du tout Ondine et cette personne décrite ici franchement me gave
Revenir en haut Aller en bas
Elodie2001

Remember - Page 7 1413562724-ecran1-jvshack-com
Elodie2001


Aucun Avertissement

Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 18/12/2017

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Mai 2021, 21:32

Moi j adore et attend avec hâte la suite !
Revenir en haut Aller en bas
Bella
Administrateur
Administrateur
Bella


Aucun Avertissement

Féminin Nombre de messages : 4397
Age : 37
Film Pokémon préféré : Le pouvoir est en toi.
Pokémon(s) préféré(s) : Dracaufeu (bien d'autres mais principalement lui)
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Soul silver
Date d'inscription : 10/05/2009

Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Mai 2021, 21:49

Merci pour vos commentaires Smile

Terra, navré que tu vois Ondine ainsi, bien que je n'ai pas l'impression d'avoir écrit mon personnage principal de cette façon. Ta manière de la décrire est excessive voire presque insultante, pour le personnage et du coup aussi un peu pour mon travail. 
Ne pas aimer le perso est une chose, la descendre comme tu le fais en est une autre... mais bon... pas grave. Ceci dit si la lecture te gêne à ce point, pourquoi t'infliger cela ? XD

Je mettrai moins de temps pour poster la suite. Les enfants ont repris l'école donc j'ai un peu plus de temps lol 

Kitty, te connaissant oui tu l'aurais envoyé péter. Et les Ondine que j'écrivais avant l'aurai aussi carrément envoyé bouler mais là j'ai fait une Ondine plus gentille et plus mâture xD
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Remember - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Remember   Remember - Page 7 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Remember
Revenir en haut 
Page 7 sur 12Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 6, 7, 8 ... 10, 11, 12  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pokémon AAML :: FICTIONS :: FANFICTIONS :: EN COURS-
Sauter vers: