Bella Administrateur
Nombre de messages : 4397 Age : 37 Film Pokémon préféré : Le pouvoir est en toi. Pokémon(s) préféré(s) : Dracaufeu (bien d'autres mais principalement lui) Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Soul silver Date d'inscription : 10/05/2009
| Sujet: Re: Remember Mer 02 Fév 2022, 00:45 | |
| Désolée pour cette attente. Après multiples hésitations j'ai décidé d'une tournure toute différente pour une suite, et non une fin je ne peux pas me résoudre à laisser ces personnages si tôt. Chapitre suivant (POV Régis)Encore un cocktail ! Cette fois pour célébrer le titre de la nouvelle championne de l'arène de Azuria. Je la connais, c'est la pote de Ketchum. Alors autant dire que je ne suis là que par devoir, car Sacha et toute sa clique, moins j'en entends parler, et mieux je me porte. La soirée se déroule entre conversations formelles, flûtes de champagnes régulièrement servies jusqu'à nous par des serveurs déambulants entre les convives, et musique classique en léger fond sonore.J'écoute distraitement Agatha et Peter discuter de leur ressentis concernant la nouvelle championne, tout en fixant les gigantesques tentures rouges qui habillent le mur en face de moi. Mon oreille distraite entend les compliments et les éloges qui sont faites à propos de la jeune femme, mais honnêtement, tout ce cinéma m'irrite au plus haut point. Je ne rêve que de partir d'ici. Hors, il est encore trop tôt, la soirée n'a ouvert ses portes que depuis deux heures, je me ferai assurément remarquer si je partais ! Et ce serait très mal vu.Pour l'heure, je suis déjà parvenu à éviter de saluer la nouvelle championne sans que personne ne s'en apperçoive, je suppose que je ne m'en tire pas trop mal, pensé-je en regardant ma montre pour la vingtième fois au moins depuis mon arrivée.Un serveur passe près de moi en tenant rigoureusement son plateau du bout des doigts. Je l'intercepte pour lui confier ma coupe vide et en prendre une pleine. Il me faudra au moins ça pour encaisser ces mondanités jusqu'à la fin de la soirée. _ N'est-ce pas, Maître Chen ? Entends-je qu'on m'interpelle.ON m'a parlé mais je n'ai rien suivi ? Mes yeux papillonnent tandis que je sors de mes pensées pour feindre une réponse cohérente :_ Bien entendu. Excusez-moi, leur faussés-je compagnie sans cérémonie en me dirigeant vers un des balcons dont les immenses portes vitrées demeuraient ouvertes par cette chaleur.J'arrive sur la grande terrasse, à moitié baignée dans l'obscurité et surplombant un magnifique jardin qui s'étend à perte de vue. La douce brise tiède de ce soir de juillet m'apaise de ce sentiment de suffocation que je ressentais à l'intérieur parmis tous ces gens. Faudra-t-il en supporter encore beaucoup, de ces mascarades chicos pour impressionner le monde ? Pfff ! Je déteste porter un costume, je m'y sens à l'étroit. J'exècre devoir sourire et servir des politesse à tout un tas de gens qui ne m'en servent eux-même que pour la même hypocrisie. Je ne supporte pas de rester debout pendant des heures à piétiner sur place, avec pour seule distraction de boire pour passer le temps en mangeant des bouchées ridicules qui ne combleraient même pas l'estomac d'un oisillon. Futilités que tout ça ! Je m'avance vers le bord pour admirer tranquillement les parterre de fleurs et m'appuie contre la balustrade de pierre finement taillée. _ Maître Chen ? Regis Chen ? Entends-je qu'on m'appelle.Je lève les yeux au ciel et me retourne afin de savoir qui ose troubler mon moment de tranquilité. C'est une femme, belle et élancée, cheveux et yeux bruns, qui avance vers moi dans une démarche féline, moulée dans une robe léopard qui épouse chaque centimètre de sa silhouette. Elle me ronronne :_ Contente de te voir ici. Tu te souviens de moi ?Merde ! Qui c'est celle-là ? me demandé-je tout à coup. Son visage m'est familier mais... rien à faire ! Je ne remets ni son nom ni les circonstances de nos connaissances.J'essaie de répondre, tandis que de la voir s'approcher de plus en plus avec cet air déterminé me met mal à l'aise :_ C'est à dire que... ton visage m'est familier oui mais, je ne sais plus ton nom, lui dis-je en reculant en vain contre le rebord de pierre. Elle n'est plus qu'à quelques centimètres de moi, et je me demande bien ce que cette femme -sortie de nulle part- peut bien me vouloir._ Celesta, nous nous sommes croisés à un cocktail il y a quelques mois, sourit-elle avec un éclat indécent dans les yeux.Je commence à paniquer. Je n'ai aucun souvenir de cette femme. Je sais que l'alcool m'a quelques fois permis de me déshiniber pour réussir à libérer des tensions que je ne peux pas assouvir sobre - tant je ne supporte pas la promiscuité- mais je me souviens au moins de leur prénoms... enfin... la plupart du temps. Quoi qu'il en soit, je commence à comprendre d'où on se connaît. Il est rare que je choisisse une proie, je veux dire une fille, que je suis susceptible de recroiser. Mince ! J'ai mal calculé mon coup avec elle, apparemment. Et pendant que je réfléchis, elle tente un rapprochement et commence à s'approcher un peu trop de moi. Une alarme silencieuse se déclenche dans ma tête ! Trop près ! Beaucoup trop près ! Eloignes-toi ! Ne me touche pas !_ Ah oui peut-être. Je ne me souviens plus très bien, navré, réponds-je en bafouillant sans aucun tact et en la saisissant par les épaules pour la tenir à distance. Mon ton froid, mes paroles fermes et mon attitude, que j'admets abruptement distante, imposent immédiatement une ambiance glaciale, qui se traduit par son léger mouvement de recul._ Vraiment ? Tu ne te souviens vraiment pas ? me lance-t-elle avec une voix et un regard outrés.Je ne réponds pas et je la devine fort déconcertée devant ma parfaite indifférence tandis que je hausse les épaules. Et bien que je ne sois pas un expert de l'attitude féminine, je perçois dans son pincement de lèvres et le plissement de ses yeux que je la met très en colère. _ Idiot ! Me râle-t-elle en balançant le reste du contenu de son verre sur ma chemise.Je confirme, j'ai dû me la faire. Bordel ! Quelle gourde alors ! Je râle intérieurement tandis qu'elle tourne les talons et s'en va par le même chemin. Foutue soirée ! Je secoue ma chemise parfaitement trempée de champagne en soupirant et en vociférant dans ma barbe._ C'est pas vrai, merde !Un gloussement moqueur parvient à mes oreilles et je sursaute. Je regarde autour de moi et ne voit rien, pourtant je continue d'entendre rigoler sur ma gauche. Je plisse les yeux en fixant cet endroit de la terrasse parfaitement dissimulée dans la noirceur de la nuit._ Qui est là ! Lancé-je vers l'endroit d'où j'entend pouffer. Sortant de la pénombre, courbée par des spasmes de rire, main devant la bouche, apparut la silhouette d'une autre jeune femme. Décidément ! Je suis d'abord surpris par sa tenue décontractée. Alors que toutes les femmes présentes ici ce soir sont sur leur trente et un, elle, porte un pantalon noir qui épouse presque la peau de ses fines jambes de bas en haut comme une seconde peau, puis un petit chemisier bleu pâle à volants sans manches. Elle est toute en simplicité ! Cependant, vu qu'elle se bidonne en cachant la moitié de son visage, je ne parviens pas à voir celui-ci, ni à mettre un nom sur le personnage, pour peu que je la connaisse.Je ne vois que ses cheveux roux mi longs lui balayer la figure sous l'effet du vent qui flotte légèrement dans l'air._ Ohlala, pardon Régis, je suis désolée, prononce-t-elle difficilement entre deux éclats de rire.Elle aussi me connaît, alors ! Mais avant que je n'ai le temps de me demander qui c'est, elle découvre enfin son visage porcelaine au sourire éclatant, puis me lance un regard rieur de ses immenses yeux verts qui lui mangent la moitié du visage. _ Ondine !? Prononcés-je avec une réelle surprise dans la voix. _ Oui, rigole-t-elle encore._ Je peux savoir pourquoi tu es aussi hilare ? grogné-je_ J'ai entendu ton échange avec... s'interrompt-elle pour rire encore. ,,Avec Célesta et, tu n'imagines même pas à quel point c'était drôle ! Éclata-t-elle.Je rêve ! En fait elle se fout de ma pomme !_ T'es en train de te foutre de moi ? Dis-je en colère en la foudroyant du regard._ Non ! Non non, réctifie-t-elle en agitant les mains devant elle en signe de négation. Je rie de la situation. Son fou rire passe doucement, mais quelques gloussements s'échappent encore de sa gorge malgré sa tentative pour les contrôler._ TU trouves vraiment ça drôle ? Râlés-je. Et pourquoi tu es là au lieu d'être à l'intérieur ? C'est une soirée pour toi, ça, quand même, claquais-je froidement en la regardant de façon toute aussi dure._ Je suis venue chercher de la quiétude, figures-toi. Je déteste ce genre de soirée. Je n'aime pas me mettre sur mon trente et un, je n'aime pas toutes ces niaiseries de politesses hypocrites et je n'aime pas rester debout pendant des heures sans rien faire... alors je suis venue prendre l'air, car en plus j'avais chaud. Je fais ce que je veux, tout de même.Il m'apparaitt qu'on partage le même état d'esprit sur ce genre de mondanités. Ce qui est plutôt étonnant, car les femmes apprécient en général ce genre de soirées festives pour lesquelles elles profitent de se mettre en valeur.Bien qu'elle, elle n'ai manifestement pas besoin de chichi pour être jolie. Elle l'est plus que dans mes souvenirs, d'ailleurs. La gosse de douze ou treize ans dont je me rappel portait une couette raide sur le sommet du crâne et était toute chétive, si bien que quand elle râlait -souvent- elle paraissait peu crédible, et même disgrâcieuse. Quel changement..._ Bon, je peux comprendre ça, réponds-je sur la défensive.. Et donc, tu te fous de mes ennuis, c'est ça ? Insistés-je._ Excuse-moi, concède-t-elle. Mais si nos rôles avaient été inversés, et même si tu as la réputation d'être un bloc de glace, tu aurais rigolé aussi. _ Un bloc de glace ! M'insurgés-je. _ Non peut-être pas un bloc de glace, en fin de compte. Car même la glace peut fondre. Toi, il paraît que tu es irrémédiablement figé dans un visage qui fait la gueule. Du coup, peut-être un bloc de pierre... se moque-t-elle clairement en mordillant sa lèvre inférieur pour réprimer un autre rire.Je rêve ! Elle se paie carrément ma tête ! Personne ne se moque de moi. Jamais. En même temps, qui le ferait ? Je ne suis pas suffisamment intime avec qui que ce soit pour que quiconque veuille tenter de rire avec moi, donc encore moins oser les boutades à mon propos.Elle, par contre, ça ne la gêne pas de ne pas me connaître. Elle agit au contraire comme si elle me connaissait bien._ Qu'est-ce que t'en sais, toi, morveuse ? Je lui lâche sans remords. Si je suis désagréable, elle va sans doute enfin ma lâcher, me dis-je. Cependant, elle ne prend pas la mouche, elle sourit même de plus belle._ Une morveuse maintenant maître au même titre que toi, Monsieur Chen. Et j'en sais que je connais bien ton grand père, qui parle beaucoup figures-toi, s'amuse-t-elle à me narguer... et qui ne tarie pas d'anecdotes sur son « trop choupinou » petit fils, chaque fois qu'il m'est donné l'occasion de le croiser. Bon Dieu ! Grand père ! Ne peux-tu pas fermer ton clapet à mon sujet, ne puis-je m'empêcher de rêler intérieurement. _ Genial, soupirés-je, honteux.J'aurai un mot ou deux avec lui. Il parle trop et avec n'importe qui en plus._ Allez ! Essaies un sourire ! Juste pour vérifier si la légende est vrai et si ton visage va se fissurer !Elle se moque impudément et ça a l'air de l'amuser énormément. Elle me fixe avec ses yeux pétillants et son large sourire, et moi, je ne peux m'empêcher de réprimer un début de sourire à mon tour, amusé par son impertinence. Elle attrape ma joue et la pince. Son geste ne dure qu'une seconde et elle retire sa main, mais j'en suis tout de même mortifié : je déteste qu'on me touche !_ Pas une fissure sur le beau visage du garçon, rit-elle de nouveau en ponctuant son acte.Mon esquisse de sourire a disparu. Je n'arrive même pas à apprécier le semblant de compliment qui a été prononcé. Je digère son acte sans-gêne. Je me frotte la joue comme un prépubaire mécontent en lui grognant :_ Raaa ne me touche pas !Elle rigole, mais soudain, elle entend que quelqu'un appelle son prénom, et alors elle se fige et ses yeux enjoués dégoulinent pour se transformer en regard plaintif._ Nous vous attendons pour porter un toast, ma chère, la presse une voix guindée._ Oh non, chuchotte-t-elle au supplice. Je ne veux pas faire ça. Aide-moi, chouine-t-elle.Bah voyons ! Elle se fout de moi sans retenue depuis cinq minutes et elle me demande mon aide :_ Rêve ! Lui crachés-je sans sentiments._ Allez ! Aide-moi, chuchotte-t-elle toujours sans esquisser le moindre mouvement vers cette dame qui regardait en notre direction, interloquée par l'absence de réponse._ Débrouilles-toi, Williams ! Lui grogné-je dessus._ Je ferai ce que tu veux... pitié, murmure-t-elle toujours dans l'urgence. Je veux pas faire ça.Une petite lueur de malice vient de s'allumer dans mon esprit et clignotte comme une folle :_ Oh ? … Vraiment tout ce que je veux? Demandés-je en me frottant mentalement les mains d'appréhension. Elle hoche subtilement la tête pour affirmer._ Tope là, alors, dis-je tout bas à mon tour.Elle allait payer ce service. Cher ! Et sans qu'elle ne voit rien venir, j'attrape le dessous de son bras sans aucune délicatesse pour le passer par dessus mon épaule. Elle a un hocket de surprise mais se laisse manipuler._ Ne tentez même pas de lui soutirer un mot ! Réponds-je à la bonne femme. La soirée est finie pour cette pochetronne ! Je sens un poids sur mon pieds qui piétine mes orteils. Ondine ne me contredit pas devant la témoin pour ne pas faire capoter mon plan, mais m'écrase le pied de consternation, bordel !_ Je vous demande pardon ? S'insurge la femme face à nous._ Vous voyez bien, je suis obligé de la soutenir, elle tient à peine sur ses jambes. Elle débite bêtises sur bêtises depuis dix minutes en riant comme une hystérique. Elle a un peu trop voulu fêter l'évènement, à mon avis. Ca ne sait pas se tenir ce genre de fille._ Oh mon dieu c'est une honte ! Se scandalise la grande dame en retournant à l'intérieur tout en se ventilant le visage de la main._ Crétin ! Sale type ! Râle Ondine à mes oreilles à voix basse. Pour quoi je vais passer, moi ?_ T'as voulu de l'aide, non ? Alors te plains pas ! Dis-je en me débarassant de son bras sans aucune douceur. Et maintenant que c'est fait, t'as une dette envers moi._ Bah voyons ! C'était pas de l'aide, ça ! TU m'as juste faite passer pour une ivrogne et..._ Tatata... Un deal est un deal.Elle croise les bras, mécontente. ET je la défie du regard, moi aussi._ Et tu veux quoi de moi ? Demande-t-elle, méfiante...*** Un coup d'aiguille me fait sursauter et je sors de mes songes, sourire aux lèvres malgré la douleur que je supporte. Je me souvenais de ce qu'elle avait dû faire pour moi en contrepartie et comme cette fameuse soirée avait été le début improbable de notre amitié ambigüe. Ce soir là, elle m'avait de suite plu, sans même que j'en ai conscience. Seul le recul me permet de l'affirmer. Je sais comme je traitais les autres femmes, et comme je l'avais tout de suite considéré, elle. Elle était différente. Elle me ressemblait suffisamment pour m'intéresser, et était mon parfait opposé qui m'amusait et m'apprenait à voir le monde avec d'autres yeux. On ne s'était plus jamais quitté, depuis. Sa main frêle et froide se posa très brièvement sur mon avant bras, elle avait intégré et respectait le fait que je n'aime pas particulièrement le contact. Et jamais je n'oserai lui avouer que le sien ne me dérangeait pas, bien au contraire. Mais comment l'interprêterait-elle ? _ Ca va ? Tu supportes ? _ Oui, ça va, lui souris-je. Je suis persuadé la sentir confuse quand j'ai un élan de tendresse ou un sourire pour elle. Ca me trouble. _ De toute façon, nous avons terminé, me dit Mikaya derrière le son rébarbatif de l'aiguille. Je suis fou de joie. Je sais qu'il y aura une autre séance pour paufiner ce chef d'oeuvre sur mon dos, et j'ai hâte d'y être. Mais je suis fou de bonheur d'avoir passé cette première étape. Ca se précise... Je suis ravi de ce magnifique dessin, impeccablement réalisé et qui reflète le portrait craché de mon compagnon favori, même s' il n'est que prétexte... Soudain, mon téléphone sonne. Ondine, adorable, le saisit dans la poche de ma veste et me le tend. J'ai un message d'Olga qui me prévient, comme j'ai marchandé pour qu'elle accepte de me rendre ce service, de la venue dans la région d'un visiteur... « Sacha Ketchum sera de retour sur Kanto dés la semaine prochaine, Monsieur Chen. » Mon sang ne fait qu'un tour. _ Ca va, Régis ? Tu as l'air... pâle tout à coup et, en colère. Pourquoi faut-il qu'elle me déchiffre aussi bien ? _ Oui ça va. Juste mon assistant qui a fait une bourde, mais je vais arranger ça. _ Tu as besoin d'aide ? _ OH non, ne t'inquiètes surtout pas. C'est fâcheux mais pas grave du tout. Ce sera résolu en un message, lui réponds-je avec un rictus qu'elle ne connait heureusement pas. « Faites-le voyager plus loin, s'il vous plaît. Eloignez-le de Kanto » La réponse ne se fait pas attendre « Ce ne sera que partie remise, Monsieur Chen. Sacha Ketchum doit refaire une escale à Kanto, et c'est la cinquième fois que nous le renvoyons plus loin. Il reviendra, assurément. » « J'ai besoin d'encore un peu de temps, s'il vous plaît. » J'étais terrifié à la perspective que Ketchum puisse refaire surface dans la région, mais j'avais heureusement assez d'influence pour le tenir éloigné -pour l'instant. Je tiens à Ondine, mais elle tient à Sacha autant que je tiens à elle. Je le sais, bien qu'elle n'en parle jamais. Son regard se voile quand elle entend son nom à la télé ou aux infos. Quant à lui, il se montre drôlement insistant pour repasser par ici, et cela n'augure rien de bon. « Très bien, Monsieur Chen, mais c'est la dernière fois. » Coupable, je relève brièvement la tête vers le doux visage de cette si tendre jeune femme qui me regarde avec une infinie douceur, et mes remords s'évaporent : Mon cher Sacha, je ferais en sorte que tu ne sois toujours que second. Dans tous les domaines... ****
Dernière édition par Bella le Dim 27 Nov 2022, 13:32, édité 1 fois | |
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