Bonsoir ! =D
Finalement je poste la suite se soir, au lieu de demain xD
J'ai envie lol.
Voici, le dernier chapitre. J'espère que cette fin vous plaira.
Passer une agréable lecture !!!! =D
Chapitre 4: A la plage
Elle est debout en face de moi.
Silence. Un bruit retenti. Ondine me regarde bizarrement.
-Pas de ma faute, j'ai faim !
Elle lève les yeux en l'air.
-Tu as toujours faim.
-Eh ! ...j'ai le droit d'avoir faim. C'est bientôt l'heure. C'est normal...
-Sauf qu'avec toi, rien n'est normal.
Je me tais. Elle a réussit à me clouer le bec. La fatigue sûrement qui me joue des tours. Le pire dans tout cela, c'est qu'elle a raison.
-Je sais.
C'est tout ce que j'ai pu dire.
Elle me fixe. Sans colère, sans haine, sans rien. Indifférent. Drôle de conversation n'empêche.
Elle me fixe toujours. Et moi aussi je la fixe d'ailleurs.
-Qu'est-ce qui t'arrive Sacha?
Je dis ou je ne dis pas? Difficile de faire un choix.
-Je crois que je suis amoureux.
Je regrette ce que je viens de dire. J'aurai dû fermer ma bouche. J'aurai dû dire autre chose, comme « je ne sais pas ». Comme Ondine le disait, avec moi, rien n'est normal.
Je vois ses yeux se transformé en soucoupes. Énorme yeux, qui traduisent la surprise, le choque total. Comme si je viens de révéler que l' apocalypse va bientôt éclater.
Dans le fond, c'est un peu ça.
Elle ne dit rien pendant quelques minutes. Silence de mort qui s'installe tranquillement dans la chambre.
-De qui ?
Du pape. De la reine d' Angleterre. Essayer de blaguer mentalement, pour être moins stresser. C'est rater.
Je dis rien. Elle s'avance lentement vers moi.
Mon coeur bat trop vite. Je la regarde. Ses yeux bleus, comme le ciel, je me noie dans son regard.
Elle répète sa question. Je ne bouge pas. Mon estomac se noue.
Assumer. Le dire. Le faire. L'avouer.
J'ouvre la bouche. Je la referme aussitôt. Ma voix à momentanément disparu. Je n'ai plus de cordes vocales.
Elle s'arrête à deux mètres de moi. Je pince ma lèvre inférieure. Mon pouls bat rapidement. Ma gorge est de nouveau sèche. J'humucte mes lèvres desséchées.
Dis-le merde ! Se faire pression pour y arriver. Pas facile du tout...
-La personne que....
La porte de la salle de bain s'ouvre. Je me tais. Pierre casse le malaise qui commence à régné, sans qu'il sache.
C'est bon, on peut descendre.
Je sors le premier. Je pars comme un lâche. Dans le couloir, je m'appuie quelques secondes contre le mur, pour respirer un bon coup.
Dix-neuf et quart. Le temps à passé vite d'un seul coup. Le soleil commence à se coucher. On est dehors sur la terrasse. La serveuse vient de prendre la commande. Quinze minutes plus tard, les plats sont devant nous.
Je n'ai plus vraiment faim, et on me le fait remarqué. Je lève mon regard vers elle. Elle non plus ne mange pas beaucoup. La conversation qu'on a eu, nous à soudainement coupé l'appétit. Ce foutu estomac qui se noue, ce foutu sentiment qui me tressaille.
On a la vue sur la plage. J'ai une envie d'y aller, là, maintenant. Je la regarde à nouveau dans sa direction. Elle est presque en face de moi. Je l'observe plus discrètement.
Elle retrousse ses manches. Elle mange doucement. Aucune tâche, aucun bout de légume ose la salir. Elle me regarde, des fois. Elle sait que je l'observe. La couleur de ses yeux ont changés de nuance. Ils sont bleus océan. Je connait par coeur, la moindre nuance, à force de les distinguer. A force de la regarder.
On termine le repas silencieusement. Pierre est parti aussi vite que la lumière pour draguer une serveuse. Je souris en voyant la scène. Je sens son regard insistant. Je me tourne vers elle. Je baisse la tête. Je pose mon regard sur la plage. Elle suit mon regard.
Elle se lève. Elle me prend la main. Je ne m'y oppose pas. On sort de la terrasse.
-ça te dirais de faire un tour à la mer ?
Je fais oui de la tête. On commence à marcher, puis par une prise de folie, je l'entraîne avec moi courir. Je ris. Elle doit me prendre pour un fou.
La plage est tout près. On est arrivé à peine cinq minutes. On se stoppe. Je lâche sa main. On respire l'air frais de la mer. Les vagues se brisent aux rochers. J'enlève mes chaussures sous son regard. Je marche d'un pas rapide, vers l'eau. Elle m'observe, je sens son regard posé sur mon dos. Je me retourne et je ris. Rire, que ça fais du bien.
Je la vois enlevé ses chaussures aussi. Elle me rejoint.
-Pourquoi tu rigoles ?
-Je ne sais pas. Sûrement le fait que je suis amoureux.
Je rigole de nouveau. Elle doit vraiment me prendre pour un cinglé. Elle sourit. Je souris aussi.
- de qui es tu amoureux?
Je m'avance vers elle, doucement.
-De toi.
Ses yeux brillent à la lumière des premières étoiles. Elle fait un grand sourire. Elle rit tout en me prenant la main.
-Moi aussi.
Sans attendre, je prend délicatement son visage vers moi et je pose mes lèvres sur les siennes.
Ses yeux à encore changer de nuances. Bleus nuit. Je souris. Je vis. Je me sens lâché, je me sens apaisé. Plus aucune pression.
Bizarre. Depuis tout ce temps je me sentais lunatique, étrange, parce que je niais mes sentiments.
Elle m'embrasse. Je lui réponds à son baiser. Elle met ses jambes autour de ma taille. Je la tiens. je l'embrasse encore, à perdre la raison. La passion me dévore. La folie nous emporte.
Le bruit des vagues nous envoie dans un un pays lointain. Je m'écroule. Je suis sur le sable, sous elle. On s'embrasse à perdre haleine.
Comment ai-je fais pour tenir jusque là ? Question qui n'aura jamais de réponse.
Je suis fou. Vérité pure. La folie m'a condamné. Je suis fou d'amour. Fou d'elle.
Le temps semble s'arrêté. Je m'accroche à elle. Elle m'acroche à moi. Je roule sur le coté. Je suis maintenant sur elle. On s'embrasse de nouveau. Encore et encore, jusqu'à ne plus avoir de salive. Jusqu'à avoir la gorge sèche.
Désir.Je lui susurre à son oreille des mots doux. J'ai dû mal à parler. Je mordis gentiment son oreille, son cou, son épaule nu. Elle se laisse faire.
J'ai chaud. Sûrement elle aussi.
Merde. Je n'arrive pas à m'arrêter. Je la condamne dans mon enfer, dans mon amour rempli d'ardeur.
La folie m'a possédé. Ondine, m'a possédé. Je lui céderai à toutes ces caprices, et ces chantages.
Elle soupire, de bien-être. je continu. On change de nouveau de place. Elle est sur moi. Elle me mordis la lèvre. Elle mordille mon cou gentiment. Elle me fait des caresses, sur mon torse, sur mes bras, sur mon visage.
Elle me rend dingue. Mensonge. C'est bien pire que cela. Beaucoup plus pire...
Nos vêtements sont rempli de trace de sable. On s'en moque. On veut être Égoïste juste un instant. Égoïste à deux.
Un instant. Un demi-heure. Une heure. Une éternité. Que je sache ! On s'est arrêté brièvement, pour recommencer.
On s'échappe dans les bras de l'autre. On se perds dans le regard. On s'aime. On se désir.
Vingt et une heure. On n'est pas aller loin dans nos débats de passions.
On enlève le plus de trace possible de sable. On remet nos chaussures. On remet en place les vêtements légèrement déplacé. Nos mains se lies, et ne veulent pas se détachées.
On est devant la chambre. On n'a pas les clés. Je sonne. La porte s'ouvre. Pierre nous regarde. Il baisse son regard sur nos mains liés. Il sourit.
Il ne dit rien. Tant mieux.
On se change. On met nos pyjamas. On éteint la lumière. Chacun dort dans son lit. Les yeux déjà clos, par la fatigue.
Le lendemain, je sens quelque chose bougé à coté de moi. Plutôt quelqu'un.
Je me tourne vers elle. je l'observe comme toujours. Pour une fois que je me réveille avant elle.
Elle dort. Elle sourit. Ses cheveux sont à moitié attachés et un peu décoiffés.
Les rayons du soleil traversent les rideaux mal fermés. Pierre se lève. Il passe devant mon lit et s'arrête. Il affiche son fameux sourire au coin.
Je tourne ma tête vers l'élue de mon coeur.
-Alors, tu la trouves belle, hein ?
Non. Pure vérité à se rendre malade.
Je la fixe toujours.
-Belle ? non. Je l'a trouve magnifique...