Chapitre n°11: Vivre c'est Choisir !Daisy : Maintenant tu as eu ce dont tu voulais ...
Daisy se tenait devant Moi, les bras croisés. Sur le coup, je ne compris pas ce qu'elle voulut dire.
Sacha : Pardon ? Je n'ai pas Bien compris...
Daisy : Arrête de me prendre pour une idiote ! J'espère au moins que tu viens de passer un Bon moment...
Je leva un sourcil.
Sacha : Daisy, je crois que tu te méprends. Ondine et moi ne fessons que discuter...
Les Yeux de Daisy s'ouvrirent en grand.
Daisy : Discuter ? Et en quelle langue ? Tu ne parles pas Français et Ondine pas Allemand...
Oups... la gaffe ! Je sais très bien que si je dis à Daisy que je comprends les paroles d'Ondine. Elle me prendrait pour un idiot ou un menteur...
Daisy : Le langage corporel peut-être ?
Je ne répondis pas.
Daisy : Ton silence en dit plus que tu aurais pu m'en dire avec des mots.
Elle repoussa ses cheveux en arrière et s'avança vers Moi. Arrivé à quelques centimètres de moi, elle planta son regard dans le mien. Etrangement, je ne ressentis rien. Une aussi jolie femme que Daisy s'approche de moi comme Ondine l'a déjà fait et je ne ressens aucune envie de lui effleuré la joue ou de l'embrasser. Son parfum vient me caresser les narines et pourtant je ne ressens pas l'envie de blottir mon visage au creux de son cou pour en profiter pleinement. Elle posa une main sur mon bras ou j'étais blesser...
Sacha : Aie !
Une grimace s'afficha sur mon Visage.
Daisy : Tu es blesser Sacha ?
Sacha : Non, juste une égratignure.
Son visage devint plus grave.
Sacha : ... ne t'inquiète pas, j'en ai vu d'autre.
Daisy : Viens avec Moi.
Elle me prit la main et me traina jusqu'au Salon.
Daisy : Assis-toi là.
J'obéis et je l'a vit à son tour déboutonner le premier bouton de ma veste d'Uniforme. Elle leva les yeux vers Moi.
Daisy : Je peux ?
Sacha : Oui. Bien sûr.
Elle me retira la veste et commença à baisser mes brettelles. La situation est aussi ambigüe qu'avec Ondine.
Sacha : Je vais me déshabiller tout seul... je préfère.
Je me suis justifié en voyant son regard se leva sur moi. Je retirai donc ma chemise et me retrouva donc Torse-nu devant Daisy.
Daisy : Tu peux le bouger ?
Je le bougea devant ses yeux pour qu'elle comprenne que tout va bien pour moi. Je la vit se lever et aller vers un petit meuble bas. Elle en sortit une
trousse de secoure de la Croix Rouge. Elle prépara quelques compresses de gaz qu'elle humifia d'alcool.
Daisy : ça risque de piquer mais c'est pour éviter que ça s'infecte et qu'on ne t'ampute...
Qu'on ampute ? Oh non ! Je ne pourrais plus la tenir dans mes bras... enfin si elle le veut bien puisse que je l'ai un peu brusqué toute à l'heure. Je ne sais pas pourquoi mais je m'en veux.
« Ondine : Je veux laisser ce privilège à mon futur époux. »Je m'en veux de lui avoir fait prononcer cette phrase. Une phrase aussi dévastatrice que la colonisation d'un peuple.
Daisy : Je rigole.
Je sentis une brûlure sur mon bras, ce qui me fit retourner dans la réalité.
Sacha : Aie !
Daisy : Je t'avais prévenue...
Vu le sourire qu'elle affiche, me voir souffrir lui fait plaisir. Cette Fille me comprend et peut me parler et je ne sais pas quoi lui dire alors qu'à Ondine, qui ne me comprend pas, j'ai tant de choses à lui raconter et à lui demander. J'aimerais bien qu'elle me parle d'elle, de sa famille, de ses amis, de ses rêves ...
Daisy : Je t'aime beaucoup Sacha.
Sacha : Oh merci... moi aussi
Simple Formalité, bien que je sois surpris par ses paroles.
Daisy : Je sais que tu es quelqu'un de bien ...
Sacha : merci...
Vraiment bizarre cette femme, il y a cinq minute, j'étais un profiteur et maintenant elle m'aime bien et je suis quelqu'un de bien... décidément, je ne comprendrais Jamais les femmes. C'est comme Ondine, Elle t'embrasse, te fait rêver et cinq minutes plus tard, vous repousse en vous disant qu'elle attend le prince charmant... J'us un pincement au cœur. Me dire qu'Ondine attends quelqu'un d'autre que moi me fait des sensations étranges.
Daisy : Dis-moi, cette nuit, tu n'aurais pas par hasard vu un homme ...
Sacha : J'ai vu que ça...
Daisy : Non, je parle d'un, en particulier... euh... il est grand... euh... ses yeux sont de couleur brune et ses cils sont long pour un garçon...
C'est quoi cette description ?
Sacha : Des Hommes grands, j'en ai vus mais après la couleur de leurs yeux ou la longueur de leurs cils... comment dire... je n'ai pas fait attention
Elle me donna un petit sourire gêné et ses rouges se mirent à rougir.
Daisy : oui ... euh ... ses cheveux sont roux donc on peut le reconnaitre =)
Roux ?
Daisy : ... comme ceux d'Ondine.
Sacha : Je suis désolé Daisy mais si j'aurais rencontré quelqu'un qui a la même couleur de cheveux qu'Ondine, je m'en souviendrais... Tu peux en être sûr, j'adore ses cheveux...
Le regard de Daisy me fit comprendre que j'en avais trop dit. Elle se leva et parti ranger la trousse de soin à son lieu initial.
Daisy : Sacha ?
Elle va me parler de ce que je viens de dire ... Quel idiot !
Sacha : Oui.
Daisy : Je ne pourrais pas tenir une promesse que je t'ai faite.
Sacha : A oui et laquelle ?
Elle se releva et retourna prêt de moi. Son regard d'azur tomba sur le mien.
Daisy : Pourquoi veux-tu apprendre à parler Français ?
C'est quoi cette question ?! La réponse est claire comme de l'eau de roche ! Pour parler à Ondine, voyons !
Sacha : C'est pour m'aider à mieux comprendre les habitants de Paris et ...
Elle ne me laissa pas finir ma phrase.
Daisy : Et a ton avis, pourquoi Ondine m'a-t-elle demandé de lui apprendre à parler Allemand avant même de savoir lire et écrire ?
Je ne sais pas pourquoi mais sa question me fait plaisir et se quel va rajouter encore plus ...
Daisy : Ou plutôt pour qui ?
Sans que je ne puisse me contrôlé, un sourire s'afficha sur mon visage. J'espérais secrètement que ce soit pour moi.
Sacha : J'imagine que comme Moi, c'est pour mieux dialogué et favorisé une collaboration franco-allemande.
Daisy : Tu as trouvé les mots juste Sacha : Pour favorisé une collaboration franco-allemande ... et j'ai pu constater qu'avec Toi la collaboration franco-allemande marche bien, n'es-ce pas ?
Je la regarda de haut en bas.
Sacha : Ou veux-tu en venir, Daisy, avec toutes ses questions ?
Elle s'approcha de moi. Son visage est à quelques millimètres du mien.
Daisy : Je ne veux plus que tu approches Ondine sinon ...
Sacha : Sinon quoi ?
Elle s'éloigna de Moi et partit de la pièce...
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Qu'es qui m'a pris ? Qu'es qui m'a pris de me laisser aller de la sorte ? Avec un Allemand en plus ! Non mais qu'es qu'il me prend à ne pas l'appeler par son prénom mais par sa Nationalité ? Il faut avouer que l'histoire de Daisy m'a un peu refroidi par rapport à Lui... Je remontai la couverture sur Moi. En vérité, j'ai peur. J'ai peur de trop m'attaché à Lui et après de devoir le quitté. De le voir partir dans un autre pays ou dans un autre village. Un village où il rencontrerait d'autres femmes qu'il trouvera belle, qu'il protégera, qu'il désira, qu'il ... aimera. Je ne sais pas pourquoi mais à cette pensée, j'ai envie de pleurer... Toute à l'heure, je l'ai repoussé et maintenant, j'ai envie de pleurer en pensant qu'il pourrait aller en voir d'autre ? D'ailleurs qui me dit qu'il n'a pas une femme qui l'attends en Allemagne ou que dans les rues agité de Paris, il n'y a pas une autre femme qui pleurs en pensant à Lui. Après tout, on m'a toujours dit que les Allemands étaient sans scrupules et bon qu'à humilié les autres pour se croire supérieurs. Sacha m'a démontrer tous cela ... mais plus les jours passe et plus je me rends compte que je ne le connais pas. Que je ne sais pas qui il est ... Maintenant qu'il est rentré, je peux dormir sur mes deux oreilles ... enfin essayé. Mes deux yeux se fermèrent dans un même mouvement pour laisser s'ouvrir la Porte du monde des rêves, un monde ou tous est possible et ou toute les mauvaises choses de la réalité ne sont que de Futiles détailles ...
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Adossé contre le Mur qui me sépare d'elle, j'attends le retour de mes Collègues. Au bout de quelques minutes, mes yeux se fermèrent... son image se dessine et le son de voix raisonne...
« Ondine : Ich liebe dich... »L’écho de sa voix me donne des frissons et un arc apparait sur mes lèvres.
Pierre : C’est quoi ce sourire débile ?
En sursaut, j’ouvris les Yeux. C’est Pierre qui se tenait devant moi. Il venait de rentrer.
Sacha : Je rêvais c’est tout…
Il ne resta pas longtemps sur le sujet et se déshabilla. Je fis de même avant de m’allonger dans mes draps.
Pierre : Vu l’heure qu’il est, le général nous a donné notre journée de permission. On n’a rendez-vous demain matin à 8h tapante au Champs-Elysées et crois-moi, je sens que ça ne sera pas la joie, on n’a perdu pas mal d’hommes…
Je regardais le plafond, les deux bras derrière la tête, toute en l’écoutant avec attention.
Pierre : Mais heureusement eux aussi.
Sacha : Tant mieux.
Pierre : Je crois que c’était des communistes et des réfugiés.
J’entendis les lattes de son lit grincé.
Pierre : Un bon lit, rien de mieux après une bonne bataille…
Je l’entendis respirer fort.
Pierre : C’est bizarre mais en voyant tous ses gens mourir devant mes yeux, je me demandais quand mon tour arriverait…
Sacha : C’est vrai. Moi aussi, il met arriver de me poser ce genre de question… mais je ne sais pas mais maintenant que je suis à Paris, j’ai l’impression d’être comme … invincible…
Il se mit à rire.
Pierre : Invincible, quel drôle d’idée !
Sacha : Non, ne rigole pas… j’ai comme l’impression que rien ne peut m’arriver. Tu comprends ?
Pierre : Désolé Sacha mais je ne comprends pas…
Je me gratta nerveusement la tête.
Sacha : Ce n’est pas grave.
Un silence s’installa dans la chambre. J’allais m’endormir une fois de plus, quand j’entendis sa voix.
Pierre : Sacha ?
Sacha : Oui.
Je me retourna pour pouvoir le voir.
Pierre : Tu te souviens quand Le Grand Führer Hitler est venu nous rendre visite en Septembre quand on était en Belgique ?
Je me souviens de son discours :
« Soldats du front de l’ouest, Vous ne m’avez pas déçu ! Le projet de plus audacieux de toute l’histoire de la guerre a réussi grâce à votre bravoure sans égale […] Nos ennemis se souviendront Longtemps de notre victoire. Que cela leur serve de leçon … »Sacha : Oui, bien sûr que je m’en souviens, j’avais même écrit à Mon père pour lui dire qu’il m’avait serré la main…
Pierre émit un petit rire.
Sacha : Mon père idolâtre beaucoup Notre Führer. Il dit que si nous vivons, c’est grâce à Hitler et que si nous mourront, ce sera pour Hitler…
Pierre : Il doit être fier de Toi à cette heure.
Sacha : J’espère même si pour moi, si nous sommes en train gagner la guerre ce n’est pas grâce à notre bravoure…
Je le vis lever la tête pour me regarder.
Sacha : … mais à cause de notre cruauté.
Pierre ne fit aucun commentaire et se retourna pour pouvoir se laissé aller dans les Bras de Morphée, je le suivis de près …
Le sommeil occupe les esprits et comme une brise d’automne, une page se tournent pour laisser place aux chapitres des Années Noires … Paris deviendra le Théâtre d’un Spectacle ou les habitants deviendront patriotes, traîtres, collaborateurs ou résistants… Vivre c’est Choisir !
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J'espère que Ce Chapitre vous a Plut =)
Je suis désolé s'il ni a pas d'Allemand dans ce chapitre mais je vais me rattrapé sur les Prochains ...
D'ailleur dans les Prochains Chapitres, Des nouveaux personnages vont apparaitre et faire vivre les rues de Paris sous l'occupation total de l'Allemagne ...