Pokémon AAML
Pokémon AAML
Pokémon AAML
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Pokémon AAML

Salut à toi Invité!
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Soyez les Bienvenue sur Pokémonaaml ! Inscrivez-vous, présentez-vous et rejoignez-nous !
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Une Nuit de Novembre

Aller en bas 
+6
blue
Kitty
indercel
Oohfemmeluxieuse
remy1106
Laura57
10 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 9 ... 14, 15, 16, 17  Suivant
AuteurMessage
lati@s

Une Nuit de Novembre  - Page 15 1413562885-ecran5-jvshack-com
lati@s


Aucun Avertissement

Masculin Nombre de messages : 1885
Age : 25
Film Pokémon préféré : Latios et Latias les heros pokemon
Pokémon(s) préféré(s) : Latias, Latios, Mew, Absol et Zorua.
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Diamant, Noir/Blanc et XY
Date d'inscription : 28/05/2011

Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeVen 01 Juil 2011, 13:14

Je l'ai ai vu moi aussi mais j'en ai pas parler.
Par contre pour ce qui est du ... si sa se fini bien ... j'ai un doute, et si le cauchemar d'Ondine était prémonitoire scratch AU SECOURT tu va pas nous tuer Sacha ! Hein, sœurette Question Exclamation Question Exclamation Question Exclamation
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeVen 01 Juil 2011, 13:18

lati@s a écrit:
Je l'ai ai vu moi aussi mais j'en ai pas parler.
Par contre pour ce qui est du ... si sa se fini bien ... j'ai un doute, et si le cauchemar d'Ondine était prémonitoire scratch AU SECOURT tu va pas nous tuer Sacha ! Hein, sœurette Question Exclamation Question Exclamation Question Exclamation

ça fait deux/ Trois commentaire que tu me laisse ou tu me parle du Rêve d'Ondine... ça t'a marquer hein =)

Pour ce qui est de Sacha, je ne sais pas ... Peut-être ou peut-être pas ...
Revenir en haut Aller en bas
lati@s

Une Nuit de Novembre  - Page 15 1413562885-ecran5-jvshack-com
lati@s


Aucun Avertissement

Masculin Nombre de messages : 1885
Age : 25
Film Pokémon préféré : Latios et Latias les heros pokemon
Pokémon(s) préféré(s) : Latias, Latios, Mew, Absol et Zorua.
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Diamant, Noir/Blanc et XY
Date d'inscription : 28/05/2011

Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeVen 01 Juil 2011, 13:23

Oui, sa ma marqué...
Un truc comme sa c'est pas rassurant quand même =/
Comment sa "peu être" pas ... le peu être est en trop là =S
Je le sent mal ! :S
Mais bon ... je veux la suite quand même =)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeJeu 07 Juil 2011, 13:11

Chapitre n°12: Otage

Le 18 Juin 1940 :

Paul, un médecin très réputé de Paris et adjoint au maire d'un petit village de la banlieue Parisienne, regagne sa ville natale avec sa femme Aurore à ses côtés et leur fils adoptif. Le jour où les allemands ont fait leur entrée dans la capitale, Paul était en train d'accouché une jeune réfugiée espagnol qui suite à une hémorragie interne avait succombé à ses blessures. L'enfant dans les bras, il l'avait confié à sa femme le temps qu'il apprenne qui était le père de cet enfant qu'il avait nommé Tequiéro, dernière parole de sa mère biologique. Sur leur calèche, ils regardent chacun à gauche à droite. Les rues étaient désertes et volets clos. Sur les sentiers battus se dresse des croix faite à partir de bâton positionné au-dessus de terre retourner. Sur les Croix, y était déposé des casques de soldats. La famille compris toute suite qu'il s'agissait de tombe pour les soldats décédés. Le vent léger qui fouettait la poussière du sol fit tomber une des croix. Aurore plissa les yeux, le petit Téquiéro dans les bras. Elle aperçut une silhouette d'enfant essayer de la remettre debout.

Aurore : S'il vous plait arrêter.

La calèche s'arrêta.

Aurore : Paul, regarde on dirait ton neveu.

Elle pointa du doigt le petit garçon. Paul descendit et s'avança près de lui.

Paul : Marcel ?!

A l'entente de son prénom, le petit Marcel s'arrêta et regarda l'homme qui venait vers Lui.

Marcel : Tonton ?!

Il le reconnut, couru vers lui et se jeta dans ses bras. Les vêtements du petit garçon étaient très sales.

Paul : Tu es tout seul ? Et tes parents, ou sont tes parents ?
Marcel : Je ne sais pas. Je ne les ai pas revus depuis que les allemands ont attaqué l'école.

Paul posa son neveu au sol.

Paul : Mais tu es resté tout seul tout ce temps ?
Marcel : J'ai dormi dans le bois, il y avait des bêtes mais elles m'ont rien fait.
Paul : pourquoi tu n'es pas rentré chez toi ?
Marcel : J'y suis allé hier mais il y avait personne... juste un gros trou dans le mur. Peut-être qu'ils sont blessés.

Paul essaya de rassurer le petit Marcel.

Paul : Mais non... ils ont du faire comme Aurore et moi partir et puis revenir.

Il se retourna vers sa femme, puis vers le petit.

Paul : On va les retrouver...

______________________________________________________________________________________________________________________


Daisy : Ondine, ça te dit de venir avec Moi à l'église ?

Ondine qui était en train de se demande ce qu'elle pourrait bien faire sans Beurre, sans viande, sans farine et sans sucre...

Ondine : J'aimerais beaucoup mais j'ai un petit problème en cuisine ... ou plutôt un gros.
Daisy : Qu'es qu'il se passe ?
Ondine : Je n'ai plus rien pour faire manger tout le monde.
Daisy : Raison de plus pour sortir. On ira d'abord à l'église et ensuite chez l'épicier.
Ondine : Très bien.

Ondine sortit de la cuisine et partit dans sa chambre pour prendre son petit châle qu'elle déposa sur sa tête. Elle allait dans la maison de Dieu, il fallait qu'elle soit habillée en conséquence. Quand elle sortit de la chambre, elle tomba nez à nez avec Sacha vêtu de son uniforme qui sortait également de sa chambre. Elle baissa la tête.

Ondine : Bonjour.

Sacha ne dit rien. Il l'a regarda juste. Il pouvait voir le rouge sur ses joues. Signe qu'elle était gênée en sa présence...Le silence la rendit mal à l'aise.

Ondine : Je dois y aller.

Elle passa devant lui et s'en alla sous son regard triste. Il lâcha un long soupir. Depuis ce fameux matin, il ne l'avait plus vu. Il pensait qu'elle l'évitait et il comprenait son comportement. Il avait remarqué qu'elle portait un foulard. Il espérait qu'elle n'aille pas à l'église qu'il pensait car c'est l'endroit et les coups de feu sont les plus fréquents... Ondine rejoignit Daisy qui avait deux sacoches par-dessus le bras. Elle lui en tendit une.

Daisy : Tiens.

Ondine la prit et l'ouvrit. Ce qu'elle trouva à l'intérieur la surprit.

Ondine : Du pain ?
Daisy : Il y a des réfugiés partout dans l'église donc je comptais leur distribué un petit morceau de pain.
Ondine : Comment le sais-tu, tu n'es pas sortis ?

Daisy se retourna et commença à partir.

Daisy : Je le sais ; c'est tout ! Allez viens... je te rappelle que le couvre-feu s'est encore allongé.

Ondine la suivit et elle partit pour l'église...

______________________________________________________________________________________________________________________


La Calèche de Paul et Aurore s'arrêta devant une file de voiture et autre moyen de transport. Un homme s’approcha de la calèche. Il tentait la main à Paul.

Pierre : Bonjour docteur !

Paul lui serra.

Paul : Bonjour Pierrot ! Qu’es ce qu’il se passe ?
Pierre : ça fait des heures qu’on est coincés, ils ne veulent pas nous laissé passer.

Paul regarda devant la queue et y vit une troupe allemande.

Pierre : Allez voir…

Paul descendit et demanda aux membres de sa famille de ne pas bouger d’ici. Il avança jusqu’au allemands. Une vingtaine de véhicule fessaient la queue et les chauffeurs le salua sur son passa. Paul était très connu dans tous Paris. Il avança jusqu'à ce qu’une barrière fait de bois et de barbelées ainsi que des sacs de sable lui barre le passage. De nombreux soldats se tenaient derrière la barrière, une arme pointée sur les habitants, prêt à tirer à la moindre manifestation. Un soldat allemand s’avança.

Soldat : HALTE !
Paul : Bonjour ! Je suis le docteur Larcher, adjoint au maire d’un petit village de la banlieue.

Il sortit ses papiers d’identité et les tendit au soldat.

Paul : Je rentre chez moi avec ma famille et les personne sur le pont sont tous des gens de Paris, je réponds d’eux.

Le soldat vérifia la photo de sa carte.

Soldat : Bewegen nicht!

Le soldat partis prendre une liste de noms. Il trouva celui de Mr. Larcher. En attendant, Aurore avait rejoint son mari avec Marcel et Téquiéro.

Aurore : Qu’es qu’ils te veulent ?

Paul ne répondit pas. Il écoutait les mots que disait l’allemand qui à son oreille n’avait ni queue ni tête. Au bout de quelques secondes, le soldat revint vers eux. Il redit ses papiers à Paul.

Soldat : La charrette non. Pas véhicule dans la ville.

Il se retourna et parla à un de ses collègues Allemands.

Soldat : Bring ihn zu dem Kommandant Venriter.

Puis il se retourna à nouveau vers Paul et sa famille.

Soldat : Vous suivre cet homme…
Paul : Oui mais j’aimerais bien passer chez moi avant.
Soldat : Vous suivre soldat !

Son ton était autoritaire et agressive. Paul décida donc de suivre le soldat en question, sa famille sur les talons. Les autres habitants restèrent derrière la barrière. A peine avoir traversé le pont d’une scène les interpela. Un homme, les bras attachés dans le dos, face à trois soldats armé de fusils pointé sur lui et dos à la Seine. Des coups de feu retentirent et l’homme tomba en arrière dans le fleuve. Téquiéro se mit à pleurer mais Aurore le berça et il se calma vite. Le petit Marcel qui avait vu la scène interrogea son Oncle.

Marcel : Pourquoi ils ont fait ça ?
Paul : C’est…

Paul ne sut pas quoi répondre.

Paul : … ça devait être un voleur… un pillard.

Marcel se tut et ils continuèrent à s’enfoncer dans Paris. Au fur et à mesure qu’il avançait, il trouvait que Paris ressemblait à une ville fantôme. Personne dans les rues sauf quelques soldats allemands. Ils avancèrent encore, jusqu’à ce que le soldat s’arrête.

Soldat : Attendre ici !

Paul était heureux de savoir que les soldats allemands parlaient un peu français. Aurore, elle, regardait l’imprimerie de la rue fermée et tous les volets clos.

Aurore : Mais où sont passé les gens ?

Son mari ne lui répondit pas vu qu’il n’avait pas la réponse. A L’autre bout de la rue, Une jeune femme blonde accompagné d’une rouquine leur fessait de grands signes.

Aurore : C’est Daisy Boyer !

Aurore lui répondit elle aussi par un signe de la main droite.

Aurore : Je crois qu’elle est avec sa domestique.

Les deux jeunes femmes se saluèrent et Daisy présenta Ondine à la petite famille.

Daisy : Qu’es que vous faite ici, le pont est bloqué par les allemands. Vous n’avez pas vu la pancarte qu’ils ont affichée ?
Aurore : Ils nous ont demandés de les suivre…

Ils ne purent continuer leurs discussion que le soldat revenait avec un autre Homme qui semblait être comandant. Le soldat au garde à vous se tourna vers son commandant.

Soldant : Comandant voici le docteur Larcher.

L’homme, plus corpulent et plus âgé que ses soldats se retourna vers Paul.

Comandant : vous êtes le docteur Larcher ?

Il parlait Français ce qui rassura tout le monde de pouvoir le comprendre. Paul sortit une fois de plus ses papiers.

Paul : Oui, c’est moi.

Le commandant ne regarda même pas ses papiers qu’il s’adressa à nouveau à Paul.

Commandant : Ça fait deux jours que je cherche quelqu’un qui puisse parler au nom de la ville.
Paul : Mais je ne suis qu’adjoint au maire. Je ne peux pas parler au nom de la ville.
Commandant : C’est moi qui décide qui peut et qui ne peut pas docteur !

Des coups de feu se firent entendre une fois de plus et tous les soldats se mirent à courir comme dans une fourmilière. Ondine regarda tous les soldats avec attention. Un soldat couru vers le commandant et se mis au garde à vous.

Soldat : Nochmal auf die Zeite der Kirche mein Kommandant

Après avoir prononcé cette phrase, il repartit au pas de course.

Commandant : Depuis deux jours, on a tiré, a plusieurs reprises, sur les forces allemandes et cela est IN A MISIBLE !

L’accent sur le dernier mot du commandant fit sourire Ondine. Ça lui rappelait comment Sacha prononça son prénom. Son sourire s’effaça vite quand elle sentit un coup de coude sur son bras de la part de Daisy.

Commandant : Cela semble venir de l’église ou toute sorte de gens s’entasse. Je vous laisse jusqu’à ce soir pour prendre les choses en mains docteur !
Paul : Mais comment voulez-vous…

Le commandant lui coupa la parole.

Commandant : Je vous considère vous et votre famille…

Il lança un regard à Aurore, le bébé, Marcel, Daisy et Aurore.

Paul : Ils ne sont pas tous de ma famille.
Commandant : Donc tous vos proches comme Otages.

Le trois femmes se lancèrent des regards étranges et pleins d’interrogations. Aurore, Daisy, Ondine et les deux enfants étaient donc otages.

Commandant : … et vous êtes responsable sur votre vie et de celle de vos proches de tous ceux qui peux arriver aux troupes allemandes dans cette ville ! Es-ce claire ?

Paul ne répondit pas et regarda les membres derrière lui.

Commandant : Es-ce que c’est claire Docteur ?!!!

Paul regarda au sol et fit oui de la tête. Les allemands les conduisirent donc dans cette fameuse église. A peine entrer, ils y trouvèrent des gens entassés. La toux de gens malade résonnait dans toute l’église. Pour seul lumière, le soleil du jour qui pénétrait à travers les vitro. Ondine se mit à toussé. L’air de cette pièce était devenu Vicié. Paul se retourna vers elle.

Paul : Quand vous toussez trop, sortez prendre l’air cinq minutes Mademoiselle.
Ondine : Ondine. Merci Docteur.

A chaque pas que fessait Paul, les gens demandait des médicaments ou à se faire soigner. Des lits avaient été aménagés et les espaces étaient séparer par des morceaux de tissus qui pendait, accroché à des cordes. A chaque pas qu’ils fessaient, ils se fessaient bousculer. L’église hébergeait trop de monde pour sa taille. Ondine sentit une petite main dans la sienne. Elle regarda à côté d’elle. C’était le petit Marcel, elle lui tendu la main. Il devait sans doute avoir peur de se perdre une nouvelle fois. Presque tout le monde autour d’eux étaient malades. Certains étaient même blesser. Aurore regardait de droite à gauche en serrant Téquiéro contre elle. Paul se retourna vers les femmes qui le suivaient.

Paul : Aurore, Daisy, Ondine, il faut absolument sortir d’ici.
Aurore : Mais les allemands, ils ont dit qu’on était Otage.
Paul : Il faut simplement éviter la rue principale.

Ils continuèrent leur chemin pour trouver une sortie quand un homme en costume noir et au chapeau sombre l’interpela.

Kenny : Docteur ! J’me présente Inspecteur Marqueti. Nous nous sommes vu, il y quelques jours, je fessais une enquête sur le communisme au sujet de votre frère. Vous fessiez un accouchement.

Paul lui serra la main et présenta Kenny à Aurore, Daisy et Ondine.

Kenny : Sacrée bordel ! Le curé s’est fait tuer par une balle perdu hier.
Paul : et le maire ?
Kenny : évaporer ! J’ai fait passer des messages à tous les adjoints de la banlieue. C’est bien que vous soyez là.

Aurore entra dans la conversation.

Aurore : Mais que veulent tous ses gens ?
Kenny : Et bien ceux sont des blessés, des malades, des sans-abris… Beaucoup de réfugiés et d’étrangers. J’ai essayé de faire partir le plus de monde que je pouvais mais rien à faire.

Il montra la foule de gens.

Aurore : Qu’es qu’on fait ?
Paul : Tu vas allez chercher du lait pour le petit et vous…
Daisy : Nous on va aller distribuer un peu de pain aux malades et autres…
Paul : Très bien.

Daisy, Aurore et Ondine partirent chaque une de leurs côtés. Paul s’adressa une nouvelle fois à Kenny.

Paul : Il y a une infirmerie ici ?
Kenny : Oui avec une fille assez débrouillarde qui fait des pansements et il y avait le docteur Morais qui est partis hier soir, il était censé revenir ce matin mais je sais qu’il ne reviendra pas…
Marcel : MAMAN !

Les deux hommes baissèrent la tête vers Marcel qui s’était mis à courir vers une jeune femme aux longs cheveux noirs qui le prit dans ses bras.

Bianca : Oh mon chéri ! Oh mon Amour !

Un homme s’approcha d’eux. Drew, le père de Marcel et le mari de Bianca.

Bianca : Mais ou étais-tu ? On t’a cherché partout-partout

Le petit ne répondit pas trop occupé à serrer sa mère contre lui.

Bianca : J’étais morte d’inquiétude !

Paul s’approcha de la famille.

Paul : On l’a trouvé près du pont avec Aurore. Il a eu une sacrée chance.

Marcel partit dans les bras de son père.

Drew : A force, on y croyait plus…

Du côté d’Aurore, elle ne trouvait toujours rien à faire boire à Téquiéro. Il commençait à s’énervé et à pleurer. Sur une table, elle trouva un biberon vide qu’elle prit puis continua son chemin. Au bout de quelques minutes, elle entendit des pleures d’enfants qu’elle décida de suivre et qui l’amenèrent jusqu’à dans un petit endroit à l’écart. Une femme d’une trentaine d’années était en train de nourrir son nourrisson au sein. Elle regarda la femme puis Téquiéro qui se mit à pleurer.

Aurore : Excusez-moi.

La femme leva la tête vers Aurore.

Aurore : Moi, je n’ai pas de lait et mon bébé n’a rien mangé depuis ce matin. Es-ce que vous pourriez …

Elle ne trouva pas les mots.

Aurore : juste quelques gorgées… s’il vous en reste un peu.

Un sourire s’afficha sur le visage de la femme.

Femme : Oui, bien sûr.
Aurore : Merci madame.

Elle retira son bébé de sur elle et prit le petit d’Aurore. Le petit se mit à tété très rapidement.

Femme : t’avais faim hein ?

Elle parlait à Téquiéro et Aurore regardait la scène envieuse. Elle, jamais elle ne pourrait partager un moment aussi fusionnel avec un enfant. Elle ne pouvait pas avoir d’enfant et pour elle, l’arrivée de Téquiéro était un cadeau de Dieu. Elle en avait les larmes aux yeux.

Aurore : merci Madame… merci.

Puis une bonne sœur corpulente arriva.

Bonne : Cet enfant est à vous ?
Femme : Non, il est à Madame.

Elle montra Aurore d’un geste de la tête. Aurore s’essuya les yeux.

Aurore : Oui, on me l’a confiée et je le garde jusqu’à ceux qu’on est retrouvé son père.
Bonne : Oui mais la Croix rouge nous a demander de centralisé les enfants perdus. Il faut mieux que je le prenne en charge.

La bonne sœur se retourna vers la femme qui donnait à manger à Téquiéro.

Bonne : C’est bon, il a pris quelques choses ?
Femme : Oui, il avait la fringale.
Bonne : très bien donnez-le-moi.

La femme donna le petit à la bonne devant les yeux bués de larmes d’Aurore. La bonne commença à partir.

Aurore : Non attendez, il n’a pas encore fait son rot.
Bonne : Mais oui, j’ai l’habitude. Venez avec moi, il faut remplir des papiers.

Aurore suivit la bonne sœur en tentant de retenir ses larmes… Pendant ce temps, Ondine avait terminé de distribuer tous son sac de pain. Elle avait privilégiée les femmes et les enfants. Les gens autour d’elle était vraiment mal en point et elle remercia Dieu de ne pas lui faire vivre un tel enfer. Ça fessait maintenant près d’une heure qu’elle cherchait Daisy en vain. Elle décida donc de rentrer et qu’elles se retrouveraient surement au chalet. Elle trouva très vite la porte de sortie. Elle monta les quelques marches et passa la porte mais un soldat allemand se mit devant elle.

Soldat : Pas Sortir !
Ondine : Mais je dois rentrer chez moi…
Soldat : Otage ! Pas sortir !

Ondine qui était bien décidé à rentrer chez elle, resta plantée là en face du soldat.

Soldat : Pas sortir !
Ondine : Entrer Maison !

Le soldat avait l’air de ne pas comprendre et répéta une fois de plus.

Soldat : Otage, Pas Sortir !

Pour la faire reculer, il la poussa en arrière et pointa son Arme sur elle. La peur commença à l’envahir.

?- Nein aber was machst du?!

Même si ses paroles étaient allemandes, Ondine reconnut toute suite sa voix.

Sacha: Diese junge Dame ist eine Geisel für den Kommandant so, solange er nicht angreift, darf man sie nicht anfassen. Der Kommandant hat sein Wort gegeben.

Le soldat baissa son arme et partit. Sacha s’approcha d’elle et l’aida à ceux levé. Ondine lui offrit un sourire.

Ondine : Merci Sacha.

Il lui souria lui aussi et lui montra la porte de l’église. Elle baissa la tête et se dirigea vers l’église. C’est à cet instant qu’elle comprit vraiment le sens du mot « Otage » … Quelques mètres plus loin, Drew et Bianca avait amené Paul et Marcel dans leurs petits coins privés. Dans ce petit 3m2, il y avait seulement un lit.

Marcel : Tata Aurore, elle a un bébé.
Drew : Un bébé ?

Drew leva la tête vers son frère ainé Paul.

Paul : Un môme de réfugié.

Il tenta de changer de sujet.

Paul : Il parait qu’il y a un trou dans votre maison ?
Drew : j’ai peur que le mur nord s’effondre et on m’avait dit qu’ici, il y avait une permanence pour le logement…

Bianca se mit à tousser violement.

Paul : ça t’embête si je t’examine deux minutes ?

Bianca posa Marcel qui était sur ses genoux sur le lit.

Drew : elle a vu le docteur Morais hier. Il a dit qu’il fallait juste qu’elle se repose.

Paul ignora son frère.

Paul : T’as maigris depuis la dernière fois qu’on s’est vu ?
Bianca : Un peu, Oui.

Elle se remit à tousser.

Drew : Tu viens nous faire peur c’est ça ?

Paul se retourna vers son frère.

Paul : écoute Drew, je sais bien qu’on est jamais d’accord sur rien toi et moi ! Mais on est d’accord sur le faite que ta femme est malade et que je suis médecin, non ?!

Les deux frères se regardèrent dans le blanc des yeux.

Paul : Cet air est vicié ! Faut que tu la sorte de là !

Bianca se remit à tousser.

Paul : Tu ne le sens pas ?! Pour elle, c’est pire que tout ! Elle risque une crise d’insuffisance respiratoire !
Drew : le docteur Morais a dit qu’il allait repasser ce soir pour lui donner de la théophylline.
Paul : Drew…
Drew : J’ai confiance en Morais ! Lui, il n’est pas partis quand les gens était dans la m**** !

Paul ne répondit pas.

Drew : Alors pour le petit, merci de tout cœur… vraiment…

Un coup de feu retentit dans l’église. Tout le monde se mit à crier. Paul pensa aux paroles du commandant sur les otages. Il décida d’aller voir d’où le coup de feu provenait. Tout le monde courait partout. Kenny était au milieu et essaya faire de l’ordre.

Kenny : ça suffit maintenant, on se calme ! Et on retourne à ses petites affaires ! C’est rien, on se calme !

Kenny aperçut Paul et partit vers lui.

Kenny : Docteur, deux types viennent de se disputer et ils se sont tirer dessus. Ce n’est pas grave mais les gens sont à cran. Ils n’arrêtent pas de s’en gueuler pour n’importe quoi.

Paul emmena Kenny un peu plus loin à l’abri des regards et des oreilles.

Paul : Il faut absolument qu’on récupère les armes…
Kenny : Oui, super, à deux…

Kenny n’y croyait pas trop même si ce serait une bonne chose.

Paul : Le commandant dit que je suis responsable, que je suis otage avec ma famille et deux autres jeunes femmes qui seront innocentes s’il arrive quoique ce soit. J’uis responsable qu’il n’arrive rien à ses troupe vous comprenez ?
Kenny : Bon écouté s’il faut désarmer, on va désarmer !

Il mit une main dans la veste et en sortit un revolver.

Kenny : Vous savez vous servir de ça ?
Paul : Ben non…
Kenny : Bon très bien parce qu’il n’y a plus de cartouche. Ecoutez, vous allez le mettre dans votre poche et le serrer très fort. Ça vous donne du courage, vous verrez… s’il y a un pépin, vous le sortez. Généralement, ça dissuade d’accord ?
Paul : J’y pas sûr d’être la bonne personne pour faire ça…

Kenny lui tendit l’arme à feu.

Kenny : Ecoutez, vous n’êtes peut-être pas la bonne personne mais vous êtes la seule.

Paul regarda l’arme mais n’osa pas la prendre.

Kenny : Prenez-le.

Kenny lui mit dans la main et partit en l’encourageant d’une tape dans le dos… Paul prit une grande respiration et mis le revolver dans sa poche. Il parcouru l’église et s’arrêta devant un homme qui avait un petit revolver ranger dans un cache en cuir.

Paul : Bonjour, je suis adjoint au maire d’une ville de banlieue et investie des pouvoirs de police…

Il tendit la main vers l’homme.

Paul : donnez-moi votre arme s’il vous plait.

L’homme regarda l’arme ranger.

Paul : Monsieur, nous sommes en tant de guerre, le port d’arme par les civils est interdit… s’il vous plait

L’homme prit son étui en cuir et commença à sortir l’arme. Paul qui pensait que l’homme allait l’attaquer, paniqua et mis une main dans la poche ou il
avait le révolver de Kenny.

Paul : Non, laissez-le dans son étui !

L’homme le regarda étrangement mais referma l’étui et le tendit à Paul.

Homme : C’est du vrai cuire anglais, ça vaut chère.

Paul retira l’arme de l’étui et le rendit à l’homme.

Paul : Tenez.

L’homme prit l’étui en cuire sans remercier Paul de lui rendre. Une femme qui était à côté, une ancienne patiente de Paul, lui donna un sac pour qu’il puisse ranger toute les armes. C’était le premier tour et il était déjà nerveux. Les autres se passèrent bien. Après avoir récupéré toutes les armes, il les donna à Kenny qui l’informa qu’une épidémie d’Issant ri se propageait à l’infirmerie. Sur son chemin, il rencontra Ondine.

Paul : Ah Ondine, vous avez fini votre distribution ?
Ondine : Oui docteur.
Paul : Donc venez avec moi, j’ai besoin de vous à l’infirmerie …

Sans discuter, Ondine le suivit. Elle préférait être avec lui que seul dans tous ses gens qui n’arrêtaient pas de la regarder. Quand ils arrivèrent à l’infirmerie, ils trouvèrent une jeune femme en train de soigner quelques malades.

Paul : Bonjour, je suis Paul Larcher et elle, c’est Ondine…

Il se retourna vers Ondine.

Ondine : Ondine Williams.
Paul: Voilà. C’est vous qui parliez d’Issant ri ?
Olga : Oui, enfin je ne fais que répéter ce que disaient le docteur Morais et mon nom est Olga tout court.
Paul : Vous êtes infirmière ?
Olga : Non mais c’est tout comme. J’ai assisté le docteur Morais depuis hier… Bref, il y a des Diarrhées, cinq cas d’Issant ri et une occlusion intestinale qu’il faudra opérée.

Ondine ne comprenait rien à tout ce que racontait Olga mais elle suivait comme même Paul. Ils retirèrent leur veste.

Paul : Qu’es qu’il a laissé comme matériel, Morais ?

Elle lui montra un plateau.

Olga : Une boite de Sulfamide, il reste 8 comprimés, un peu de sérum et quelques petites choses…

Un homme entra dans l’infirmerie pour demander un téléphone mais Paul le chassa.

Paul : J’ai peur qu’il fait filtrer l’entrée sinon on risque d’être vite déborder…

Puis il se retourna vers Ondine.

Paul : Ondine, vous, vous alliez filtrer les entrées…

Il prit dans sa valise une écharpe de maire aux couleurs de la France et un ciseau.

Paul : Ne laissé entrez personne a part ma femme et Daisy…

Il coupa l’écharpe en plusieurs morceaux pour faire des brassards. Il en accrocha un autour de son bras, puis un autour de celui d’Ondine.

Ondine : D’accord…
Paul : et Faîte des fiches pour les malades avec leurs noms et leurs problèmes et puis aussi des tickets … des tickets numérotés

Il donna du papier, un crayon et un ciseau à Ondine.

Paul : A Oui et puis, si on vous ramene des corps vous leur placerez une étiquette au orteil…
Ondine : Entendu.
Paul : Merci Ondine.

Et elle partit dans la pièce aménagée d’à côté pour faire ce que Paul lui avait demandé. Elle ne savait pas pourquoi mais elle était heureuse. Même si ce qu’elle devait faire n’était pas passionnant, elle servait à quelque chose, on avait besoin d’elle pour autre chose que la cuisine ou le ménage. Puis son brassard bleu blanc rouge autour du bras, lui donnait l’impression de ne plus être la petite domestique des Boyer mais une femme une vraie. Elle avait vraiment l’impression d’être quelqu’un… d’être Ondine Williams. Dans la pièce d’à côté se trouva la nurserie de la religieuse. La bonne sœur était devant son bureau en train de remplir la feuille du petit d’Aurore. La jeune femme aux cheveux bleue, elle, regarda ce qu’on fessait à son petit qui pleurait.

Aurore : Il faut lui tenir la tête.

Les larmes lui piquaient les yeux mais elle resta là impuissante.

Bonne : Il était vêtu comme ça quand vous l’avez vu pour la première fois ?
Aurore : Non… non, ça on l’a acheté dans la ville d’à côté.
Bonne : Pas de bague, bracelet ou de signe distinctif ?
Aurore : Non.
Bonne : et son prénom ?
Aurore : Téquiéro.

La bonne leva la tête surprise.

Bonne : Te quiero ? Il est espagnol ?
Aurore : je ne sais pas… peut-être…

La bonne posa son stylo.

Bonne : Madame, Te quiero ce n’est pas un prénom. Ça veut dire Je t’aime en espagnol.

Le jeune homme qui avait Téquiéro en train de pleurer dans les bras s’approcha de la bonne.

Bonne : Vous n’avez pas de berceau vous ?
Homme : Non.
Bonne : Bon bah on en met deux dans le même.

Le jeune homme partit vers les berceaux et une larme coula le long de la joue d’Aurore.

Aurore : Vous allez l’amener ou ?
Bonne : Un camion viendra les chercher toute à l’heure sinon on les mettra à l’orphelinat de Broons
Homme : Euh ma sœur… il y a un moutard qui m’a l’air bizarre.

La bonne sœur se leva très vite et partit vers le berceau, Aurore sur les talons. Elle lui leva ses vêtements.

Bonne : Il a une diarrhée. Vous n’aurez pas pu me le dire avant !

La bonne sœur prit l’enfant dans les bras et partit en direction de l’infirmerie. Aurore profita de l’absence de la religieuse pour s’approcher de Téquiéro.
Elle le regarda sourire aux anges puis son regard chavira sur un biberon et du lait en poudre… Elle regarda autour d’elle et prit Téquiéro dans ses bras ainsi qu’un biberon et le lait en poudre et partit hors de la pièce. La Bonne sœur venait d’arriver dans la salle ou Ondine fessait ses tickets.

Bonne : Le docteur est là ?
Ondine : Oui.

Et sans rien demander, la bonne commença à passer dans la pièce d’à côté. Mais Ondine, qui prenait son rôle très au sérieux se mit devant elle.

Ondine : Vous ne pouvez pas, il vous faut un ticket !

La bonne lui montra l’enfant, les yeux ouverts ainsi que la bouche.

Bonne : Il a une diarrhée carabinée.

Ondine croisa le regard inquiet de la religieuse et finit par la laissé passer.

Ondine : Allez-y…
Bonne : Merci que Dieu vous bénisse.

La bonne passa et courut voir Paul en lui expliquant ce qu’il avait. Paul écouta le cœur de l’enfant.

Paul : je suis désolé. C’est fini. A cet âge-là, une diarrhée hémorragique c’est mortelle.

Ondine entra à cet instant et tous ensembles, ils firent un signe de croix pour que l’enfant repose en paix. Pour éviter une épidémie, Paul donna à la bonne, un traitement. Quand elle fut partit Paul donna de nouvelles directives à Ondine et Olga.

Paul : Si on ne fait rien, ils font tomber comme des mouches. Il faut recenser les personnes atteintes, les regroupés, les isolés… Puis faut sortir les corps…
Ondine : On m’en n’a déjà apporter au moins une vingtaine et j’peux vous dire que ça ne sent pas la rose.
Paul : On creusera des sépultures dans le jardin. J’vais chercher des volontaires…

Il partit et trouva très vite Kenny avec un autre jeune homme.

Paul : Inspecteur, il va valoir isoler les dépouilles. On ne peut pas les laissé comme ça à l’air libre et à la vue de tout le monde.
Kenny : Très Bien docteur.

L’homme qui était à côté de Kenny s’adressa à Paul.

Arthur : Vous êtes docteur ?
Paul : Oui.
Arthur : faut que vos me donniez quelques chose, j’ai la diarrhée…
Paul : Euh allez à l’infirmerie demandez un ticket.
Arthur : un ticket ? Mais je suis le fils du président de la chambre de commerce …
Paul : et bien Fils du président de la chambre du commerce ou pas, vous allez vous prendre un ticket et vous attendez votre tour.

Et Paul partit chercher des volontaires. Le jeune homme, fils du président de la chambre de commerce, partit à l’infirmerie. Il y trouva Ondine.

Arthur : Bonjour Mademoiselle.

Elle ne lui répondit pas. Les yeux rivés vers les cadavres. Il s’approcha d’elle.

Ondine : C’était Madame Berthier. C’est la mère d’une de mes amies quand j’étais enfant.

Il vit le morceau de papier dans les mains d’Ondine. Il lui prit doucement en lui effleurant la main et partit l’attacher au cadavre de Madame Berthier.

Ondine : Merci.

Il s’avança une nouvelle fois vers elle et essuya doucement à l’aide de son doigt une larme qui menaça de rouler le long de sa joue.

Ondine : C’est quoi votre nom à vous ?
Arthur : Arthur. Arthur Bellini…

Aurore entra dans la pièce comme une furie en criant.

Aurore : Vite Téquiéro est malade !
Ondine : Allez-y Olga est à l’intérieur.

Aurore ne se fit pas prier et entra laissant seul Arthur et Ondine.

Arthur : Te quiero, c’est veux bien dire « je t’aime » en espagnol ?
Ondine : Je ne sais pas mais si vous voulez bien m’excuser, j’ai du boulot à faire donc et si vous êtes malade, prenez un ticket.
Arthur : mais le docteur a dit que j’étais prioritaire.
Ondine : Eh bien, allez-y
Arthur : Merci.

Il commença à partir mais s’arrêta un moment.

Arthur : J’espère juste que l’on se reverra un jour.

Devant aucune réponse de la part d’Ondine, il partit. Dans l’infirmerie, Paul venait de revenir.

Paul : Tu lui as donné son cachet pour éviter qu’il attrape l’épidémie.
Aurore : Non.
Paul : et bah change le et donne lui ça.

Il lui tendit un change et une boite de cachet à faire fondre dans l’eau. Aurore s’occupa du petit sous le regard attendrie de Paul… Il la vit sourire en sa présence. Etre Heureuse malgré la guerre. C’était son petit bout de bonheur. Malheureusement, un bonheur qui sera court.

Paul : Tu sais chérie, je ne veux pas que tu te racontes des histoires, on ne pourra pas le garder indéfiniment.

Elle jeta un petit coup d’œil à son mari.

Aurore : Je sais …

Paul embrassa la tête d’Aurore avant de retourner au malade. Dans la salle, il y retrouva son frère Drew en train de tenir Bianca, sa femme, qui été en train de faire une crise d’insuffisance respiratoire.

Drew : elle fait une insuffisance comme tu disais.

Paul prit Bianca dans ses bras et l’occulta sur un lit de patient.

Paul : Comme je te disais, il faut que tu l’a sorte d’ici.
Drew : le docteur Morais disait … enfin je veux dire, j’ai cru comprendre qu’avec des Sulfamides, elle irait bien… mais il en avait pas.
Paul : Tu as dû mal comprendre et de toute façon, moi, non plus je n’en ai pas.

Olga arriva à ce moment-là.

Olga : Mais si docteur, il en reste deux.

Paul lança un regard noir à la jeune femme.

Paul : Crois-moi Drew, un sulfamide ne servirait à rien. Il faut juste que tu l’as sorte d’ici et qu’elle se repose…
Drew : Mais elle a dit qu’il en restait.
Paul : Il en reste mais je les resserve pour des malades qui en ont plus besoin alors maintenant si la santé de ta femme t’importe plus le faite de me casser les pieds. Tu l’as prend par la main et tu l’emmènes dehors !

Drew prit sa femme dans les bras et l’aida à marcher.

Drew : Viens.

Puis ils sortirent. Paul regarda Olga.

Paul : vous ne pouviez pas la fermer vous ?

Des cris se virent entendre, Olga, Ondine et Paul sortirent vite de l’infirmerie. Des allemands venaient d’entrés dans l’église. Ondine reconnut toute suite Sacha et Pierre alors que Paul, lui, reconnut le commandant qui les avait pris comme Otage et espéra de toutes ses forces que les habitants n’avaient pas une fois de plus tirer sur ses troupes sinon un innocent devra perdre la vie…

______________________________________________________________________________________________________________________

Traduction:


Bewegen nicht! : Ne bouger pas!
Bring ihn zu dem Kommandant Venriter : Amène-le au commandant Venriter.
Nochmal auf die Zeite der Kirche mein Kommandant : Encore du côté de l’église mon commandant
Nein aber was machst du?! : Non mais qu’es que tu fais ?!
Diese junge Dame ist eine Geisel für den Kommandant so, solange er nicht angreift , darf man sie nicht anfassen. Der Kommandant hat sein Wort gegeben : Cette jeune femme est otage pour le commandant alors on ne doit pas la toucher tant qu’il n’attaque pas. Le commandant à donner sa parole.

Merci à Intercel pour les traductions et encore un Joyeux anniversaire à elle =)

Récapitulatifs des personnages:

Ondine: Domestique chez les Boyer
Daisy, Lily, Violette: Les Trois Soeurs Boyer
Sacha: Soldat Allemand vivant au chalet des Boyer pour quelque temps...
Pierre: Soldat Allemand
Paul: Medecin et Adjoint au maire. Mari d'Aurore et Frère de Drew
Aurore: Femme de Paul
Drew: Frère de Paul. Mari de Bianca. Père de Marcel
Bianca: Femme de Drew et Mère de Marcel.
Kenny: Insepecteur de Police
Arthur: Fils du president de la chambre du commerce.
Olga: Infirmière imrprovisé.

+ Marcel et Téquiéro, les enfants

Voila Bonne Lecture à Tous !





Revenir en haut Aller en bas
indercel

Une Nuit de Novembre  - Page 15 1413562847-ecran4-jvshack-com
indercel


Aucun Avertissement

Féminin Nombre de messages : 783
Age : 34
Film Pokémon préféré : Le pouvoir est en toi
Pokémon(s) préféré(s) : Carapuce
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Version argent
Date d'inscription : 18/08/2010

Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeJeu 07 Juil 2011, 13:28

C'est vraiment vraiment super!

J'adore la suite=)

Et ce Arthur je sais pas pourquoi mais je sens qu'il va faire compliquée le AAML...
Revenir en haut Aller en bas
remy1106

Une Nuit de Novembre  - Page 15 1413562902-ecran6-jvshack-com
remy1106


Aucun Avertissement

Masculin Nombre de messages : 9097
Age : 27
Film Pokémon préféré : lucario et le mystère de mew; le pouvoir est en toi
Pokémon(s) préféré(s) : dracolosse, arceus, évoli
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : soulsilver et platine
Date d'inscription : 01/09/2010

Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeJeu 07 Juil 2011, 13:37

Pour ceux qui en douteraient encore je confirme Te quiero veut bien dire je t'aime en espagnol (je dis ça au cas où ^^)^

Purée Ondine Otage! Manquait plus que ça! Heureusement Sacha est pas loin

Indercle=> Moi non plus je lui fait pas confiance à ce Arthur, je fais jamais confiance aux snobs qui se croient tous permit par le grade de naissance non mérité! :47:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeJeu 07 Juil 2011, 14:39

remy1106 a écrit:
Pour ceux qui en douteraient encore je confirme Te quiero veut bien dire je t'aime en espagnol (je dis ça au cas où ^^)^
Purée Ondine Otage!

Merci pour la confirmation !

Il y a du favoritisme dans l'air, Tu t'inquiète pour Ondine mais et les autres ? XD
Revenir en haut Aller en bas
lati@s

Une Nuit de Novembre  - Page 15 1413562885-ecran5-jvshack-com
lati@s


Aucun Avertissement

Masculin Nombre de messages : 1885
Age : 25
Film Pokémon préféré : Latios et Latias les heros pokemon
Pokémon(s) préféré(s) : Latias, Latios, Mew, Absol et Zorua.
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Diamant, Noir/Blanc et XY
Date d'inscription : 28/05/2011

Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeJeu 07 Juil 2011, 16:24

Mais Arthur et Bianca sont des personnage de pokémon ou pas ?
Cécilia=>Les autres on s'en fiche, sauvez Ondine le reste on verra plus tard ! (Ça, c'est du favoritisme !) lol! .
SUITE !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeJeu 07 Juil 2011, 16:37

lati@s a écrit:
Mais Arthur et Bianca sont des personnage de pokémon ou pas ?
Cécilia=>Les autres on s'en fiche, sauvez Ondine le reste on verra plus tard ! (Ça, c'est du favoritisme !) lol! .
SUITE !

Arthur et Bianca ne sont pas des personnages de Pokémons parce qu'ils vont assez vite disparaitre...

La suite ser apour plus tard, je sais pas si tu as vu la taille mais c'est long à décrire et à trouver les bons mots ... enfin tu dois le savoir =)
Revenir en haut Aller en bas
lati@s

Une Nuit de Novembre  - Page 15 1413562885-ecran5-jvshack-com
lati@s


Aucun Avertissement

Masculin Nombre de messages : 1885
Age : 25
Film Pokémon préféré : Latios et Latias les heros pokemon
Pokémon(s) préféré(s) : Latias, Latios, Mew, Absol et Zorua.
Jeu(x) vidéo Pokémon préféré : Diamant, Noir/Blanc et XY
Date d'inscription : 28/05/2011

Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitimeJeu 07 Juil 2011, 16:54

OK, mais Bianca est un personnage du film 5.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Une Nuit de Novembre  - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Une Nuit de Novembre    Une Nuit de Novembre  - Page 15 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Une Nuit de Novembre
Revenir en haut 
Page 15 sur 17Aller à la page : Précédent  1 ... 9 ... 14, 15, 16, 17  Suivant
 Sujets similaires
-
» OS Dans la nuit
» OS poème: nuit infinie
» Fic Wander pour concours. Un combat pour une nuit
» Concours OS/IMAGE du 10 novembre
» Concours une image/ un OS de Novembre 2021

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pokémon AAML :: FICTIONS :: FANFICTIONS :: ABANDONNEES-
Sauter vers: