Voici le premier chapitre. Et merci Mel Chapitre 1 :
Un soleil resplendissant surplombait la région de Kalos où un jeune homme brun était en train de manger sous un grand arbre aux branches tombantes qui lui prodiguait l'ombre et une douce fraîcheur dans cette chaleur ambiante suffoquante. C'est à ses côtés que dormait une petite souris jaune, bien à l'abri de la chaleur.
Trois personnes le rejoignirent, les bras remplis d'emplettes, alors qu'il semblait finir de déguster un succulent sandwich.
_ Sacha ? s'étonna l'une d'elles. Tu as déjà mangé ? Sans nous avoir attendu ?
_ Bien sûr que non, répondit-il souriant, les joues rosies, je grignotais c'est tout.
_ On n'a pourtant pas prit beaucoup de temps pour faire nos achats, plaisantèrent ses amis.
Ils débalèrent leurs courses et commencèrent à partager leur repas.
_ Sacha, j'entends vibrer dans ton sac, déclara la jeune fille blonde à ses côtés.
Le jeune homme fouilla dans la poche extérieur de son sacet en sortit son téléphone portable qui lui affichait un appel.
_ C'est ma mère ! s'enthousiasma-t-il
Il décrocha, rayonnant à l'idée d'entendre la douce voix de la femme qui lui manquait certainement le plus au monde.
_ Maman ! Je suis heureux de t'entendre...
Ses amis le virent froncer les sourcils.
_ Ca ne va pas maman ? Tu pleures ?
Les traits de son visage dessinaient l'inquiétude, et alors ses trois compères se tournèrent vers lui pour s'interesser à ce qu'il se passait.
_ Pardon maman calmes-toi. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu es en larmes ?
Le jeune garçon s'était levé pour faire les cent pas, une façon de se préparer psychologiquement sans doute à une terrible nouvelle et comme pour prendre un problème imminent à bras le corps.
_ Mais à qui ça m'man ? Quel drame ?
Un silence se fit. Puis le jeune homme prononça un nom de façon à peine audible.
_ Ondine ? Que se passe-t-il avec Ondine ? s'empressa-t-il de demander, cette fois avec plus d'inquiétude.
Ses trois amis se regardaient incrédules.
_ S'il te plait maman essaie de secher tes larmes, calmes toi je ne comprends pas ce que tu essaies de me dire.
Autour de lui, ses trois compagnons se dirent en apparté que la situation devait être grave. Ils se retournèrent vers leur ami au moment où celui-ci cessa tout mouvement et où ses yeux s'ecarquillèrent dans une expression d'horreur.
Tenant son téléphone, il essayait de répondre à son interlocutrice, ses lèvres bougeaient mais aucun son n'en sortait. Ils crurent même remarquer que ses mains tremblaient.
_ Oui... oui je suis toujours là, répondit-il dans un murmure.
Ses yeux brillaient. C'est avec une voix pleine d'émotion qu'il demanda :
_ Mais comment ?... Pourquoi ?...
L'inquiétude se lisait sur le visage de la petite blonde qui s'était levée à son tour pour venir poser une main compatissante sur son épaule même si elle ignorait encore exactement ce qu'il se passait.
_ Oui maman. Je prends un vol dés que possible. Je prends le prochain. Je viens.
Abassourdie, les trois autres se regardèrent avec une franche surprise cette fois, presque outrés.
_ Demain au plus tard je serai là, je te tiens au courant, tiens le coup. Au revoir maman, je t'aime, conclua-t-il l'appel la voix pleine de sanglots.
Puis il raccrocha, sans relever les yeux, sans rajouter un mot, encore sous le choc de la nouvelle que sa mère venait de lui apprendre.
_ Sacha? tenta la jeune fille près de lui. On.. on a entendu. Que se passe-t-il ? Quelque chose de grave ?
Il prit un instant où il se mura dans un silence profond et alla s'asseoir contre l'arbre en enfouissant son visage entre ses genoux et ses mains dans ses cheveux.
Son amie ne savait pas exactement comment interpréter cette attitude ni quoi dire ou faire. Elle s'asseya près de lui et posa simplement une main sur son épaule, attendant qu'il veuille s'exprimer de lui-même.
Ce n'est que plusieurs minutes plus tard qu'il releva un visage mouillés et des yeux rougis.
_ Il s'est passé... un drame, souffla-t-il peiné.
_ Quel drame Sacha ? s'inquiéta-t-elle
_ Une amie, Ondine, avec qui j'ai longtemps voyagé...
_ Ton amie qui est championne d'arène à Kanto ?
_ Oui, sanglotta-t-il
_ Qu'a-t-elle ? demanda sa camarade, vraiment soucieuse.
_ Oh..; Serena ! C'est horrible elle... elle a fait une tentative de suiscide elle...
Il renifla en essuyant son visage. Il n'en avait cependant pas fallu plus pour que la jeune Séréna ouvre de grands yeux horrifiés et plaque sa main devant sa bouche, choquée par la nouvelle.
_ Elle a été trouvée inconsciente et elle est à l'hopital entre la vie et la mort, et, d'après ce que j'ai compris... elle est plus proche... de la mort... il s'effondra.
Serena, touchée et pleine de compassion le prit dans ses bras et le serra contre elle, afin de lui apporter un petit peu de réconfort dans cette épreuve.
_ Mon dieu Sacha. Je suis si désolée pour elle. Pour toi. Je comprends ton chagrin.
_ Je dois partir, dit-il soudain après plusieurs minutes de calme à sanglotter.
Il se leva en panique et rassembla ses affaires avec frénésie, inquiétant d'avantages ses compagnons qui ne l'avaient jamais vu si inquiet et face à une telle montée d'adrénaline.
_ Pikachu ! Pikachu réveilles-toi ! interpella-t-il son petit Pokémon qui dormait toujours profondément.
Le petit animal s'éveilla et regarda son maître, puis, nul temps d'émerger correctement, il remarqua de suite un comportement étrange dans les gestes précipités de son dresseur ainsi que son visage marqué d'une peine énorme.
En son langage, il questionna son dresseur qui ne l'écouta pas, continuant à rassembler ses effets de la même manière désorientée.
_ Sacha ! Pikachu s'inquiète ! tenta de lui faire entendre Séréna.
Le dresseur s'arrêta subitement, respira un grand coup et regarda son petit compagnon, effectivement il avait l'air inquiet et curieux. Il rassembla son courage et s'agenouilla pour pouvoir lui parler intimement. Il lui tendit ses bras, l'invitant à venir se blottir, ce que fit le petit pokémon, le regard toujours rivé à celui de son maître.
_ Pikachu, ma mère vient de me téléphoner et... tu te souviens d'Ondine n'est-ce pas !?
Le petit pokémon s'extasia tout à coup, affichant un grand sourire accompagné d'un petit cri de joie. Bien sûr il s'en souvenait !
Mais, semblant se souvenir de l'air grave de son dresseur, il ravala sa bonne humeur et fronça ses petits yeux, comprenant qu'un problème la concernait... il incita Sacha à continuer.
Tout le monde autour retenait d'avantages son souffle, venant de comprendre que pikachu était, tout autant que semblait l'être le jeune homme, attachée à cette amie chère.
_ Ondine... elle va mal. Elle est à l'hopital et... oh pikachu, pleura-t-il à nouveau...
La mine de la petite bête s'assombrissait à chaque mot que Sacha prononçait. Il retenait même son souffle lui aussi.
_ Elle...elle risque vraiment le pire et... nous devons retourner à Kanto, être auprès d'elle et de maman, finit-il en se relevant, posant pikachu sur son épaule pour ne pas avoir à affronter son petit animal qui à présent pleurait lui aussi.
A leur côtés, Séréna remarqua ce geste et ne pu se résigner à laisser la petite souris faire face seule à son chagrin et décida de la prendre dans ses bras. Sacha la laissa faire, ne pouvant malheureusement être le plus réconfortant pour son pokémon dans l'immédiat.
_ Ca va aller Pikachu. Sacha et toi allez faire voyage jusqu'à votre région et prendre des nouvelles, et être un bon soutien. Tout ira bien tu verras.
_ Qu'est-ce que tu en sais !? claqua férocement la voix de Sacha à son intention.
La pauvre jeune fille sursauta à ce ton qu'elle ne lui connaissait pas et ne su quoi répondre. Et puis, valait-il mieux répondre finalement ? Il lui sembla que non, et que dans un tel moment il n'existait peut-être pas de réels mots réconfortants finalement. Autant le laisser extérioriser sessentiments, aussi désagréable soient-ils pour l'heure.
Toutes ses affaires sur le dos, Sacha prit possession de son téléphone pour faire la réservation de son vol, dont le prochain était trois heures plus tard, à partir de l'aéroport situé dans une ville à deux kilomètres de là où ils étaient.
_ Veux-tu que nous t'accompagnions là bas Sacha ? demanda l'autre petite fille du groupe.
_ Non. Non merci c'est gentil, s'était-il radoucit. Je vous remercie de vous faire du souci mais il n'est pas nécessaire que vous veniez. Vous avez beaucoup de choses à faire ici. Ma place à moi est là bas pour l'heure, tout comme la vôtre est ici.
_ Mais Sacha...
_ Je sais vous voulez me soutenir mais, je n'ai pas à être réconforté, je dois juste accuser le coup. Là bas c'est moi qui vais devoir être réconfortant.
Ils se regardèrent tous les quatre un instant, méditant à ceci, pensant à ce qui venait de leur tomber subitement sur la tête, à leur séparation imminente alors qu'une demi heure plus tôt tout allait pourtant si bien. Ils durent tous se dirent que la vie était vraiment trop étrange.
_ En tout cas j'espère que tu sais que si tu as besoin de nous...
_ Oui Séréna, je le sais. Et je vous en remercie tous les trois vous êtes d'excellents amis. Et je vous fait la promesse de vous donner des nouvelles.
_ Oui penses-y car on les attendra, nous allons nous aussi être inquiets, pour toi et ton amie.
Le jeune homme ne répondit rien à cela, se contentant de leur dire qu'ils devaient partir maintenant s'il ne voulait pas manquer son vol. Puis ils se mirent en route, tristement, Pikachu toujours dans les bras de Séréna, tentant de digérer la nouvelle et Sacha, pensif, une larme roulant occasionellement sur sa joue...