I lost you [Fiction le rêve de Diana] Chapitre 9 page 2

Merci pour vos coms ^^

Le chapitre 7 est en ligne Wink

Chapitre 7

Une semaine. Une semaine s'était passée depuis cet incident. Une semaine et je souffrais encore. Son image me hantait nuit et jour. Je ne pouvais pas rêver sans rêver d'elle.. Je me réveillais souvent en sueur en criant son nom, mais Brigitte était souvent là près de moi. Elle m'épongait le front, en me disant quelque chose pour me rassurer. Cela ne me rassurait pas. Son image ne voulait pas partir. Je me demandais pourquoi Brigitte tenait tant à prendre soin de moi, car je ne lui avait pas faciliter la tâche, autrefois. Quand je lui demandais, elle me répondait toujours la même chose. Elle disait que tout le monde avait besoin d'une seconde chance et qu'elle avait senti le besoin de m'aider. Je m'en voulais de ne pas lui en être reconnaissant, car j'étais trop faible pour faire quoi que ce soit, toujours en ayant l'impression d'être sur le bord du gouffre.

Je ne voulais que personne ne sache la raison de mon abscence au bureau. Brigitte leur avait dit que je partais en vacances. Richard avait été furieux puisque je ne l'avais pas mis au courant. Il ne pouvait pas savoir comment je m'en fichais. Je ne voulais pas qu'elle le parle de mon acte manqué et de mon transport d'urgence à l'hôpital. À quoi bon? Personne n'aurait voulu venir me voir.

Maintenant, j'étais sorti de l'hôpital et je ne tenais pas à rentrer chez moi. Je ne voulais pas les voir, si jamais je tomberais sur eux. Je me demandais si mon frère, l'avait déjà invité chez moi, lorsque je n'étais pas là. Je voulais aller à l'hôtel. Je me fichais de dépenser une somme énorme. À quoi bon avoir de l'argent à présent? Je voulais maintenant tout offrir à celle que j'aimais et elle n'était plus à moi ! L'argent n'avais plus de sens et plus d'importance pour moi. La seule personne que je voulais, ne voulait plus de moi. Il n'y avait donc plus de sens à ma vie. Je ne voulais pas retourner au bureau. Faire ce que j'aimais, n'avaiit plus aucun sens. non plus. Arrivant à mon bureau et la voir, assise à côté du mien, n'adressant plus aucun regard pour moi, serait insupportable. Gagner de l'argent, pourquoi? Je ne vivais plus pour moi... Je ne continuais pas à vivre pour moi et cela ne serait plus jamais le cas. Encore une fois, la femme qui m'avait sauvé la vie, n'était jamais loin de moi. Parfois, je me demandais pourquoi elle m'avait sauvé.

Elle ne voulait pas me laisser seul. Elle m'avait proposé de l'héberger chez elle. Il n'était pas question pour elle que j'aille passer mes journées à l'hôtel à me morfondre. Je me demandais bien ce que cela pouvais lui faire. Je voyais qu'elle avait un regard différent sur moi, plus les jours passaient. Je ne voulais pas de sa pitié, ni de sa compassion, je voulais être seul, je ne voulais plus être ici. Je voulais encore plus m'enfoncer au plus profond de la terre, pour que personne ne me retrouve.

J'étais assis sur le lit de sa chambre d'amis. Je n'avais pas la force, ni la volonté de refuser son invitation. Cette femme m'avais aidé pourtant.

J'avais le regard dans le vide, en pensant à l'unique et même personne. Celle que j'avais vu dans les bras de mon frère. Je l'avais vu, déposer les lèvres sur celle que j'aimais cette journée là. À cette pensée, mon coeur se fendait en deux. Les larmes venaient à mes yeux et coulaient à flots. J'avais tellement mal en ce moment. Je mis ma tête entre mes mains et je gémissais de douleur. Puis je roulais sur le dos sur le lit, maintenant mes mains sur les yeux.

-Comment ferais-je pour vivre sans toi...

Puis je me levais, debout. Je n'étais plus capable de garder cette douleur si grande en moi. Je criais au plus profond de mon âme.

-COMMENT POURRAIS-JE VIVRE SANS TOI !

Puis je tombai sur les genoux. Je n'en pouvais plus... J'étais sur le bord de la falaise.

-Oh mon Dieu Axel.
-Laisse-moi.

Brigitte s'était sûrement inquiétée en m'entendant. Je n'en pouvais plus. Je devais laisser ma douleur sortir. Même si je l'avais laissée sortir, elle était encore en moi. La douleur ne s'en allait pas en criant.

-Il n'est pas question de te laisser comme ça. Làve-toi. Tu vas te coucher et je resterai là jusqu'à ce que tu t'endormes.
-Non...
-Pas de non et je ne t'ai pas demandé ton avis.

N'ayant plus de force de me défendre, je finis par me laisser faire. Elle fit le lit et m'aida à me coucher, n'ayant plus la volonté de faire quoi que ce soit. Elle me regardait, assise tout près de moi. Je regardais devant moi, les yeux dans le vide. Je ne disais rien pendant à un moment et je finis par dire, les lèvres tremblantes :

-Je ne veux pas m'endormir.

Je sentais son regard sur moi. Je savais qu'elle ne m'avais vu dans cet état. En guise de réponse, elle se mit à me caresser les cheveux.

-Tu dois, tu vas être épuisé.
-Je le suis déjà.

Les larmes étaient encore là. Je gémissais en parlant.

-À quoi bon dormir, si à chaque fois je vois son image ? Je ne peux même pas dormir tranquille, je ne peux pas vivre comme avant, son image me hante nuit et jour !

Je la regardais dans els yeux. Les larmes ne voulaient pas s'arrêter de couler.

-Elle me manque tellement !

Elle me caressait la joue.

-Je sais.
-Tu ne sais pas.

Elle baissait les yeux, puis elle me fixait de nouveau.

-Si, je le sais.

Et en la regardant, je compris ce qu'il se passait. Pendant ces derniers temps, lorsqu'elle était venue prendre soin de moi à l'hôpital, elle portait un regard différent sur moi. Je n'osais rien dire. Je tournais la tête.

-J'aimerais être seul, s'il te plaît.
-Oui.

Elle se leva. Elle s'en alla et fermait la porte. Je fermai les yeux. J'essayais de m'endormir et de ne pas penser à Nina, chose qui était très difficile.

Cependant, je ne voulais pas faire de mal à une autre femme. Cela était trop tard. Je savais bien qu'elle ne voulait pas que je l'entende, mais j'entendis ses pleurs de l'autre côté de la pièce.

Très beau chapitre, rien à dire. Very Happy

Merci beaucoup ! Very Happy

Invité

Pauvre brigitte…^^

Très belle suite en effet! Vivement le reste!

Merci beaucoup à toi ^^

Chapitre 8

Elle était amoureuse de moi. Comment avait-elle pu tomber aussi bas? Moi qui lui avait tant mené la vie dure, autrefois. Je me rappelais que je n'avais pas été toujours aimable avec elle. Elle ne pouvait pas ressentir ces sentiments pour moi. Elle ne devait pas ! Je ferai du mal à une autre femme. Je m'en voulais tellement d'avoir fait du mal à celle que j'aimais, et là j'allais en faire souffrir une autre. Elle m'avait tant aidé et je ne pouvais pas lui donner de l'amour en retour. Cela n'était pas réciproque et cela ne le serait jamais, je le savais. L'amour que je ressentais, n'était pas pour elle. Mon coeur ne battait pas pour elle. Chaque seconde que je respirais, que je vivais, n'étais pas pour elle. Je pensais sans cesse à une autre femme. Je ne vivais que pour elle à présent. Dans l'espoir qu'elle puisse adresser un autre regard sur moi, qu'un regard glacial où on pouvait y lire, mépris, dégoût et haine. Cet espoir était bien mince. Quasi inexsistant. Je me demandais même si il y en avait encore un. L'idée qu'il puisse plus y en avoir, me déchirait le coeur. Je ne pouvais que me blâmer car tout cela était de ma faute. Je l'avais traité d'une façon inexcusable et maintenant, j'en payais les conséquences. Je souffrais, je méritais ce qui m'arrivait. J'avais fait tellement de mal, que le mal se retournait contre moi. Je pouvais comprendre la douleur que je lui avait fait ressentir à l'époque. Je me demandais si la douleur que Nina avait ressentie était aussi insupportable que celle que je vivais en ce moment. Si cela avait été le cas, je ne me le pardonnerais jamais. Je callais ma tête contre l'oreiller. Je n'entendais plus rien de l'autre côté de la porte. Cela ne me rassurait guère puisque je savais que la femme qui s'était trouvée dans la même pièce que moi, ressentait les mêmes sentiments que je ressentais pour celle que j'aimais au plus profond de mon être. Elle aurait le coeur en miettes, je ne pouvais pas rester ici, mais je n'avais pas la force de m'en aller, pour le moment. J'avais peur de faire une bêtise encore une fois. Je devais essayer de dormir, même si la fatigue n'avait pas encore réussi à prendre le dessus sur moi. Je fermais les yeux, je savais que son image viendrait me hanter, comme elle le fait à tous les jours. Je me demandais à quoi cela servirait de me reposer, pour qui le ferais-je? Pour moi ? Je ne vivais même plus pour moi. Puis la fatigue triomphait. Maintenant, je n'étais plus capable de rester éveillé. Je sombrais peu à peu dans un sommeil profond.

Tout était noir. Je savais bien que cela ne le serait pas pour très longtemps. Je voulais y rester le plus longtemps possible. Je souffrais, mais je ne voulais pas souffrir encore plus en la voyant ou en entendant sa voix.

-Je t'aime Axel.

Puis un coup de poignard. Un !

Ces mots que je voulais tant qu'elle me dise, n'étaient qu'une illusion.

-Non, tu ne l'auras pas. Je te tuerai bien avant et il sera à moi.

Je me réveillai en sursault, tremblant de sueur. Ce n'était pas la voix de Nina que je venais d'entendre.

-Axel, tout va bien?

Je regardai nerveusement devant moi. Je la regardai arriver près de moi. Je ne lâchais pas mon regard du sien.

-Allons, ne t'agites pas. Je crois que tu dois avoir encore fait un mauvais rêve.

Elle se mit a genous et pris la serviette humides qu'elle avait déposée sur la table de chevet pour m'éponger le front. Je la regardai toujours, en essayant de me rassurer, mais rien n'allait. Je savais bien qu'elle ne me dirait jamais ce qu'elle ressentait, ou si je l'avais entendu de l'autre côté de la pièce. Par contre, ses yeux la trahissaient, car j'y voyait toute la rougeur causée par les larmes.

S'était elle qui avait parlé

Brigitte

Chapitre 9

Je me levais, effrayé. Non, je ne devais pas m'en faire. Il ne s'agissait que d'un rêve après tout, non ? Nina et Brigitte entretenaient de très bonnes relations. Brigitte ne serait jamais capable de lui faire quoi que ce soit. Je la connaissais depuis un bon moment à présent. Je ne cessais de penser aux paroles de Nina. Trois simples petits mots avaient réussis à me boulverser. Non parce que que je ne voulais pas les entendre, mais sur le fait que je ne pourrais plus jamais entendre ces mots de sa bouche. Il était trop tard. Je m'étais servi d'elle comme une vulgaire chaussette qu'on met de côté quand nous en n'avons plus besoin. Je n'avais pas réalisé à ce moment qu'elle était la femme de ma vie. Je m'étais ouvert les yeux bien trop tard. Je me mettais à penser à elle énormément, à la façon dont je l'ai traitée, à la façon dont elle m'a repoussé et sa tristesse m'avait touché plus que je ne le pensais. Elle ne voulait plus m'adresser la parole. À chaque fois que j'essayais de lui parler, elle me disait qu'elle ne voulait que parler de conversation professionnelle avec moi. Cela avait finit par me blesser. Lorsque nous n'étions pas dans nos heures de travail, elle m'évitait tout le temps. C'est à ce moment que j'avais compris que je l'avait énormément blessée. Je ne pensais pas que j'aurais pu être blessé à ce point. Je commençais à rêver d'elle, à développer des sentiments que je n'avais jamais eu de toute ma vie. À ce moment, je ne savais pas qu'elle serait la femme que j'aimais.

Puis vint l'arrivée de mon frère. Thomas. Je regrettais de lui avoir offert l'hospitalité. Ce-dernier avait été mis à la porte de la maison de nos parents et chère maman Luna et cher papa Haschi avaient décidés de me l'envoyer. À cet âge, il était encore dépendant de ses parents...

Oh et j'oubliais de dire qu'il était mon jumeau. Mes parents se mélangeaient toujours entre nous. Ils se disaient que nous nous ressemblions comme deux gouttes d'eau. Je dois avouer qu'ils n'avaient pas tort.

Je lui avait offert la charité, il était mon frère après tout. En plus de cela, à peine quelques semaines après, il voulait avoir un emploi au centre. Il me racontait que les autres employés pensaient que s'était une plaisanterie et il fallu que je m'y rende pour le prouver. En nous voyant, deux des employés ont manqué s'étouffer. Tout les autres étaient figé, en ne disant le moindre mot. C'est alors que mon patron, Richard vint près de mon frère en disant : J'espère que vous n'êtes pas une face de rat, comme votre cher frère ! Je lançai un regard noir à Richard.

C'est alors que Richard l'amena à son bureau pour discuter et Thomas revenait pour me dire qu'il travaillerait comme réceptionniste aux côtés de Brigitte, en essai.

C'est alors qu'il avait finit par obtenir le poste. C'est alors qu'un jour, il avait posé son oeil sur Nina. Nina avait été sur le choc elle aussi. Thomas avait fini par l'aborder, mais celle-ci ne voulait pas. Thomas me demandait si je savais quelque chose, mais je fis comme si de rien n'était. Cela me déchirait.

C'est avec le temps, à mon grand désespoir qu'elle avait finit de se rapprocher de lui.

C'est ainsi que mon frère m'arracha la femme que j'aimais et je me disais sans cesse que j'aurais dû le renvoyer chez mes parents.

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