Et suite !
Chapitre XXII
Sacha passa une main dans ses cheveux. Cela faisait maintenant deux jours qu’ils étaient arrivés avec Aurore chez Pierre. Il était assis dans le canapé, ne faisant guère attention à l’heure tardive, il n’avait pas sommeil.
Comment en était-il arrivé là ? Tout avait si bien commencé pourtant, il avait passé le repas de Noël avec Ondine, sa mère, le professeur Chen et Régis. Le nouvel an entre ami avait aussi été une super soirée, même Marie et Amandine avait enterré la hache de guerre ce soir-là. Puis il s’était installé chez Ondine. Au début tout s’était bien passé, mais la suite, beaucoup moins. Les deux derniers mois s’étaient résumés à des disputes incessantes jusqu’à ce qu’Ondine y mette fin, en même temps que leur relation.
Il essuya la larme qui coulait sur sa joue. Il n’avait plus envie de rien. Les paroles d’Ondine résonnaient dans sa tête « Nous deux ça ne marchera jamais, on est trop volcanique, on se détruit mutuellement à la longue, je suis désolé, il faut qu’on en reste là. » Bien sûr elle l’avait rassuré, disant que leur amitié résisterait, et il lui croyait. C’était l’échec de cette relation qui le déprimait. Et cet énorme sentiment d’abandon. Depuis que son père était parti il avait toujours peur de perdre les gens à qui il tenait, et en ce moment il se sentait horriblement abandonné. Gabin n’avait pas refait surface depuis six mois, il n’avait plus de nouvelle de Serena, son amitié avec Ondine prendrai surement du temps à se reconstruire.
Heureusement qu’Aurore était restée à ses côtés. La pauvre avait subis ses disputes avec Ondine sans ne jamais se plaindre, essayant au contraire de calmer le jeu. Puis elle l’avait suivi chez Pierre après la rupture, voulant le soutenir. Ils étaient partenaire, cette année devait être la leur, et pourtant tout leur échappait. Leurs entrainements de ces derniers mois étaient risibles et s’ils ne se reprenaient pas rapidement leur exploit de début de saison n’aura servi à rien.
Il s’allongea dans le canapé, fixant le plafond. Comment pourraient t’ils se reprendre et gagner alors qu’ils avaient tous les deux perdus ce qui donnaient le sens à leur victoire ? Il soupira et ferma les yeux. Comment pouvaient ils se sortir de cette merde.
Il tourna la tête vers la fenêtre d’où il pouvait voir le soleil se lever. Deuxième nuit où il n’avait pas dormi et la fatigue commençait à sérieusement peser. Il sourit timidement à Margareth qui venait de descendre. Il n’osa pas aller lui parler, se sentant honteux de la déranger alors qu’il se connaissait peu. A vrai dire il était aussi gêné par rapport à Winston. La jeune avocate n’avait pas mentionné une seule fois son frère, et il trouvait ça bien étrange. Cependant il n’avait pas le moral pour poser des questions.
Il ne se leva pas non plus pour saluer Pierre, qui le regardait avec des yeux tristes. Il avait tout essayé pour remonter le moral de son ami, mais rien n’y faisait, il déprimait toujours autant. Le couple parti travailler, saluant le dresseur en partant. Sacha se sentait horriblement mal, il savait qu’il n’était pas correct avec ses amis mais il n’avait plus la force de rien.
Lorsqu’Aurore se leva, elle s’assit en face de lui, le saluant brièvement. Tous les deux se comprenaient mais n’arrivait pas à se soutenir. Alors ils restaient là, assis en face de l’autre, la télé allumé pour briser un silence qui durerait toute la journée jusqu’au retour de Pierre puis de Margareth.
Les deux fiancés rentrèrent en même temps, chargés de courses pour la semaine. Sacha se pinça la lèvre en voyant les sacs, il n’avait même pas pensé à proposer son aide, il était vraiment un poids mort. Aurore ressentait la même gêne, mais ne savait pas comment l’exprimer. Une fois les courses rangées dans les placards, Maggie et Pierre s’installa dans le salon. Aurore et Sacha avaient tous les deux la tête baissés, très mal à l’aise. C’est Pierre qui pris la parole en premier.
--Comment vous allez tous les deux ?
--Mal, t’es aveugle ou quoi ?
Pierre sursauta en entendant la voix qui venait de derrière lui, il se retourna tout comme Margareth, et écarquilla les yeux en reconnaissant tant bien que mal son beau-frère. Il avait beaucoup changé depuis qu’il l’avait vu la dernière fois, il avait des cheveux long, une longue barbe et avait troqué son costume trois pièces pour un simple jean chemise.
Aurore écarquilla les yeux. Elle avait l’impression de voir un mort. Que faisait-il là ? Etait-il revenu pour eux ? En tous cas il avait bien changé, et ne ressemblait plus du tout au type en costard qu’elle avait vu sept mois avant, dans cette même maison.
Sacha non plus n’en croyait pas ses yeux. Déjà rien que l’aspect physique de son compagnon le choquait, mais de plus, que foutait-il ici ? Qu’avait-il fait pendant six moi aussi ? Et surtout pourquoi avait-il l’air aussi déprimé ?
Maggie elle, se leva instantanément pour se jeter dans les bras de son frère, ce dernier la serra fort contre lui, plongeant sa tête dans les cheveux de sa sœur.
--Je suis content de te revoir
--Moi aussi Winnie, et désolé, je … je me doute que ça n’a pas dû être facile pour toi
--Je m’en remettrai, je m’en remets toujours n’est-ce pas ?
--Oui…
La jeune femme n’avait pas besoin de lui demander pour savoir qu’il n’allait pas bien du tout. Elle reconnaissait les cernes, les petits yeux trahissant la nuit de chagrin qu’il avait passé, et elle s’en voulait car elle se savait en partie responsable. Cependant son frère ne semblait pas lui en tenir rigueur, l’aimant probablement trop pour ça.
--Je suis si heureux pour toi
--Merci, et merci d’être là
Pierre ne comprenait pas trop, de quoi parler son beau-frère ? En les regardant, il avait l’impression qu’ils étaient dans un autre monde tous les deux. Se parlant sans finir leurs phrases, n’ayant pas besoin de le faire puisqu’ils se comprenaient en un seul regard. Une minute ou deux après, Winston et Margareth s’installèrent dans le salon. Le musicien avait le regard fuyant, ne voulant pas poser ses yeux ni sur Sacha ni sur Aurore. L’avocate quant à elle, pris les mains de son fiancé dans les siennes, plantant ses yeux dans les siens.
--Ecoute chéri, j’ai quelque chose à te dire. Je vais grossir, beaucoup, et je vais être chiante comme pas possible, encore plus que quand j’ai arrêté de fumer, parce que
--Attends, tu veux me dire que ?
--Oui, je suis enceinte
--Oh Arceus ! C’est merveilleux !
Il serra sa fiancé contre lui, l’embrassant et lui murmurant qu’il l’aimait. La jeune femme pleurait et riait à la fois. Une fois la surprise passée, Sacha et Aurore se levèrent pour féliciter les futurs parents. Pendant un instant, un bonheur intense planait dans le salon. La nouvelle avait donné le sourire à tout le monde. Cependant ce bonheur retomba, Sacha et Aurore avaient besoin d’aide, et c’est pour ça que Winston était revenu.
--Bon, je pense que tous les deux vous avez des choses à me raconter, je pense aussi ne pas me tromper en disant que vous avez besoin d’aide. Et… il ne reste qu’un mois et demi avant vos compétitions, alors on a du boulot. Je vous attends chez moi vendredi soir, donc si je me trompe pas on est mercredi, donc dans deux jours. Sacha tu sais toujours ou j’habite ?
--Ouais …
--Très bien, par contre je vais être honnête avec vous, je ne peux rien vous promettre.
Les deux jeunes relevèrent la tête vers le musicien, ne comprenant pas où il voulait en venir. C’est Aurore qui pris la parole la première, une boule se serrant dans sa gorge, elle ne savait pas quel ton prendre avec lui.
--Tu peux préciser ?
--Ouais… Ecoutez, vous êtes totalement à la ramasse et.. moi aussi. Je vais faire de mon mieux pour vous remettre sur pieds et que vous soyez victorieux, c’est ce qui compte à l’heure actuelle.
--Et toi ? Si toi aussi tu es à la ramasse qui va se charger de toi ?
--Un problème à la fois ok ? Je verrai pour mon cas plus tard
Margareth baissa les yeux. Elle ne connaissait personne qui savait remonter le moral de son frère. Manon savait le faire parler, Amandine et Marie savait le faire penser à autres choses, mais elle ne connaissait personne qui savait redonner le sourire à son frère. Pourtant lui était toujours en première ligne pour les autres et réussissait bien souvent, mais pour lui personne n’était jamais là, pas même elle.
Le jeune homme se leva, salua tout le monde et parti. Aurore et Sacha étaient tous deux surpris d’avoir revu leur ancien entraineur. Ils voulurent en parler à l’avocate, cependant celle-ci était à nouveau dans une bulle de bonheur avec Pierre, et aucun des deux aventuriers ne voulait briser cet instant.
~deux jours plus tard~
Sacha et Aurore se trouvaient devant l’imposante demeure du musicien. Si le dresseur au Pikachu connaissait bien la maison, ayant passé tout un été ici, Aurore elle, était impressionnée. Après avoir parcouru une longue allé qui traversait un parc boisé, il étaient arrivé devant la maison du maitre Pokémon. Un petit escalier menait à la porte d’entrée, et la maison s’étendait sur deux étages en plus du rez-de-chaussée et du semi sous-sol. Entièrement battît en pierre blanche, la maison de style XIXème siècle Français avait un charme indéniable. Aurore, toujours surprise, ne put s’empêcher d’interpeler son ami.
--C’est gigantesque !
--Ouais, et il a un énorme terrain derrière, on va vraiment pouvoir s’entrainer sérieusement
--Tu te sens prêt ? Motivé ?
--Non pas du tout et toi ?
--Non plus
--Bon, quand faut y aller
Sur ces mots, le jeune homme grimpa les marches et toqua à la porte. Quelques secondes plus tard, celle-ci s’ouvrit sur le propriétaire des lieux. Il leur sourit rapidement avant de les inviter à rentrer. Arriver dans un grand couloir, il prit la parole. Sa voix surpris Sacha, elle était brisé, comme si il avait passé ses deux derniers jours à hurler.
--Bon, alors, j’ai fait des changements depuis la dernière fois donc, pour résumer la disposition de la maison : Au rez-de-chaussée vous avez la cuisine au bout du couloir, le salon et la salle à manger à gauche, à droite juste à l’entrée vous avez des toilettes et la porte à côté avec la pancarte « ne pas déranger » c’est mon bureau. Au premier étage vous avez vos chambres, je vous montrerez tout à l’heure, et aussi une salle de bain. Au deuxième c’est ma bibliothèque et ma musicothèque, ma chambre et ma salle de bain et il y a aussi mes archives. Enfin le sous-sol, c’est mon garage et ma salle de musique. Interdiction d’aller au sous-sol et au deuxième sans mon autorisation sauf en cas d’urgence, et ça vaut aussi pour le bureau je suis clair ?
--Absolument, tu n’as pas viré la salle de billard quand même ?
--Si, j’en ai fait une chambre en plus, par contre j’ai viré la table de salle à manger pour y mettre le billard à la place
Aurore arqua un sourcil et rigola légèrement
--Et on va manger ou alors ?
--Bah, dans la cuisine, personne ne mange dans une salle à manger de toute façon
--Ouais c’est pas faux
--Bon allez, je vais vous montrer vos chambres
Ils suivirent donc leur ami au premier étage, la décoration était de style anglais, comme le reste de la maison. Les murs étaient recouvert jusqu’à la moitié par du bois sombre et ensuite un papier peint vers anglais prenait le relai. Le sol quant à lui était recouvert de moquette bordeaux. Le style assez ancien de la déco donnait un certain charme à cette maison.
Les chambres étaient identiques, spacieuse, comprenant chacune un lit deux places en bois, une grande armoire, un miroir sur une petite coiffeuse, et une grande commode devant le lit, sur laquelle était posé une télé écran plat.
Aurore était éblouit par la beauté de la chambre, éclairé à la seule lumière du soleil qui traversait la fenêtre. Sa chambre à Sinnoh était au moins trois fois plus petite. Elle se retourna vers le jeune homme pour lui offrir un énorme sourire.
--Merci ! Elle est gigantesque cette chambre !
--De rien, faut bien vous loger, vous voulez boire quelque chose ?
--Je veux bien un café si tu as
Les jeunes étaient désormais dans le grand salon de la maison, buvant un café. Aucune réelle discussion n’avait émergés, et un silence pesant régnait dans la pièce. Finalement Gabin pris la parole, décidé à savoir ce qu’il s’était passé pendant son absence.
Alors Sacha lui raconta tout, les débuts heureux de la vie avec Ondine, puis les disputes, l’arrivée d’Aurore, leurs entrainements foireux, la perte de motivation, la rupture et l’arrivée chez Pierre. Le dresseur était déprimé et il ne le cachait pas. Son ami était restait silencieux, le laissant parler sans émettre un seul commentaire. Il attendit qu’il eut fini pour prendre la parole.
--Ça te restera, mais elle a raison, vous deux ça ne pouvait pas marcher à long terme, maintenant faut avancer, faut pas te laisser couler.
--J’ai, j’ai plus de motivation pour avancer mec, je ne sais plus pourquoi je fais ça
--Pour toi, la seule personne qui ne te lâcheras pas jusqu’à la fin de tes jours c’est toi, alors avance, relève toi
--Mais comment trouver la force ?
--Elle reviendra, ne t’en fais pas. Demain matin on va aller courir, et demain après-midi on reprend sérieusement l’entrainement ok ?
--Ça me va, je vais aller m’allonger, je suis désolé mais, ça fait trois ou quatre nuits que je ne dors pas
--Et en plus t’es niqué c’est plus la saison des clémentines, mais je comprends très bien ce que c’est, va te reposer vieux
--Merci, à plus
--A plus
Une fois que le jeune homme fut parti, Gabin ravala sa salive. Il était seul, dans la même pièce avec Aurore. Cela n’était pas arrivé depuis cette nuit d’octobre à Céladopole. Huit mois, Sept si on comptait la fois où il l’avait vu chez Maggie à Argenta. Et il ne savait ni quoi faire, ni quoi dire. Il rigola intérieurement, il était destiné à devenir un homme puissant, il tenait la chaine de bar la plus prolifique, sans compter ses discothèque et restaurants, une maison de disque et un studio très performant, et pourtant, il ne savait pas quoi dire face à une femme, il était minable. C’est finalement la voix de la coordinatrice qui le sorti de ses pensées.
--Tu as su pour Amandine et Régis ?
Le jeune homme soupira, elle pouvait pas lui dire que sa nouvelle coiffure lui allait bien ? Où sa barbe ? Ou lui dire qu’il lui avait manqué ou même qu’elle s’était acheté un nouveau sac à main ? Non, il fallait qu’elle parle de ça
--Ouais
--Ça te fais quelque chose ?
--Bien sûr, même si on était pas ensemble, on avait une certaine relation, et aujourd’hui elle n’est plus. Mais je suis content pour elle, elle mérite vraiment de trouver le bonheur.
--Toujours pareil hein ?
--Pardon ?
--Toujours à te féliciter du bonheur des autres sans te soucier du tiens
--Ouais, on peut dire ça
Il baissa à nouveau la tête. Il ne savait toujours pas quoi dire, putain depuis quand était-il devenu si, faible ? Bon sang c’était ça, il avait pleuré quand il avait appris pour Amandine et Régis, il n’avait pas pleuré depuis, depuis Morgane surement. Il se pris la tête entre les mains. Il ne servirait à rien pour Aurore et Sacha, à rien.
La coordinatrice le regarder étrangement, ne savant pas comment réagir à son comportement. Elle se contenta de rester dans son siège, et à le regarder, attendant qu’il réagisse. Ce qu’il fit une demi-heure plus tard. Il se leva d’un bon, prenant son téléphone qu’il porta rapidement à son oreille.
--Allo ?
--Hey ! Comment va depuis le temps ? Ça fait un bail --Au bar dans vingt minutes
--Ça me va, a tout de suite Il rangea son téléphone et enfila son manteau. Disant juste à Aurore de ne pas l’attendre pour manger. La jeune femme resta penaude, ou diable était-il encore parti et pourquoi ?
Ce n’était pas compliqué, il avait une personne pour chaque situation. Autrefois il avait Marie pour de l’affection, ou même Amandine. Benoît pour vider son sac, en tous cas la moitié, Manon pour vider l’autre moitié. Nico ou Sacha pour boire un verre et parler de tout et rien, ses anciens compagnons de musique juste pour faire le bœuf et boire un bon p’tit coup. Margareth pour discuter économie et politique aussi, et prendre des nouvelles d’elle bien sûr. Et enfin, en dernier recours, il avait sa succube, Céline.
Tous son entourage, sans exception détestaient cette fille, et à raison. Elle était bien plus libre qu’Amandine, et surtout bien plus, tentatrice. Pourtant, il aimé la voir de temps en temps, lui voyait autre chose que la croqueuse d’homme, elle était bien plus intelligente que les gens ne le pensaient, et surtout elle avait un personnalité très attirante. Il l’a retrouva dans leur bar favoris, le Dawson. Un vieux bar perdu dans une ruelle sombre et isolée de Safrannia, un endroit parfait pour ne pas être vu.
Lorsqu’il rentra dans l’établissement, il sourit en voyant la jeune femme. Elle arborait une chevelure d’un brun profond, une peau assez pâle. Elle portait un T-Shirt à manches longues noir à rayures blanches et un jean moulant noir. Une tenue simple mais pourtant elle attirait les regard, sa beauté froide à la Eva Green ne laissait pas grand monde indifférent.
Il s’assit en face d’elle, non sans avoir pris un whisky au bar avant.
--Salut Cé’, ça fait un bail
--Tu es sûr que c’est moi que tu voulais voir ? Ton coiffeur ça serait plus utile
--Toujours aussi franche
--Et toi toujours aussi beau, qu’est ce qui se passe Satan ?
Le jeune homme rigola à l’entente de ce surnom, se rappelant de vieux souvenirs. Elle l’avait connu dans ses heures les plus sombres, des heures où elle est lui avaient fait les quatre cents coups. Son surnom lui venait du nombre de fois où il s’était amusé à créer des discordes phénoménales dans les bars où ils allaient, juste pour le plaisir d’admirer des imbéciles se battre. Il sourit largement, d’excellent souvenirs.
--Marie out, Amandine out
--Aïe, j’aimerai dire que tu es enfin tout à moi mais je me trompe n’est-ce pas ?
--Ouais, il y a bien une fille mais, je ne pense pas que ça le fera. Elle mérite mieux qu’une simple liaison.
--Par Arceus, tu es amoureux ?
--On peut dire ça ouais
--Tu sais que tu m’intéresses encore plus là
Le jeune homme rigola face au sourire carnassier et au regard envieux de la jeune femme. Une nuit de plaisirs ne lui ferait pas de mal, loin de là.
Aurore et Sacha passèrent la soirée à discuter ensemble, la jeune femme ne souhaitant pas imaginer ou était passé le propriétaire des lieux. Leur première soirée à deux et il s’était tiré. Cependant, elle ne tira aucune conclusion. On lui en avait dit du bien, et du mal, et elle avait bien compris qu’il n’allait pas bien en ce moment, à vrai dire personne n’allait bien.
Alors il fallait que chacun trouve sa manière d’aller mieux, même si ça prendrait du temps, beaucoup de temps pensa t’elle en regardant Sacha qui était allongé dans le canapé à fixer la cheminée, oui beaucoup de temps.
Lun 19 Nov 2018, 20:53
