Lundi, c'est jour de suite !
Bonne lecture les enfants
Aurore se sentait mieux, elle avait pu vider son sac à quelqu’un qui ne connaissait pas la personne et qui était toujours de bon conseil. Pierre lui avait dit de passer à autre chose, que ça serait surement difficile mais que c’était la meilleure chose à faire. Il lui avait dit qu’il n’était pas fait pour elle, qu’il n’était pas digne de confiance sur le plan amoureux.
Ondine ouvrit les yeux, les posant sur son téléphone pour voir l’heure : sept heure. Il était tôt mais elle se connaissait et savait pertinemment qu’elle ne se rendormirait pas. Elle enfila un sweat et descendit au rez-de-chaussée. Au vu du silence elle pensait être seule cependant, lorsqu’elle arriva dans la cuisine elle tomba sur l’avocate, déjà prête, assise les jambes croisées lisant le journal, une tasse de café et une clémentine posées sur la table devant-elle.
--Bonjour Maggie
--Bonjour Ondine, bien dormie ?
--Oui et toi ?
--Juste ce qu’il faut
La rouquine s’installa en face d’elle après s’être servie un café. Le silence, la position de la jeune femme et ce qu’elle faisait, sa tenue vestimentaire très soignée, les objets sur la table, tout lui rappelait ces débuts de matinées avec Gabin au centre. Elle ne put retenir un petit rire, qui ne manqua pas d’intriguer son vis-à-vis.
-- Que se passe-t-il ?
--Non, juste la situation, ça me rappelle quelqu’un
La fiancée de Pierre eut un sourire mystérieux que la championne n’arriva pas à interpréter.
--J’en doute pas
--Pardon ?
--Rien, je pensais à voix haute, alors dis-moi, vous comptez vous cacher longtemps avec Sacha ?
--Pierre t’en a parlé ? Bah, au moins jusqu’à noël, on ne sait pas comment aborder la chose avec Serena en réalité
--Oui, Je comprends, mais sache qu’un tel mensonge et parfois bien plus blessant que la vérité.
--Je sais, je sais…
Ondine était surprise par la froideur de la jeune femme. Cependant elle repensa à ce que lui avait dit Pierre lorsqu’elle était rentrée du travail la veille. Peut-être que le matin elle était aussi en mode boulot.
Quelques minutes plus tard, alors que le silence régnait dans la cuisine, c’est Pierre qui arriva, lui aussi habillé. Il embrassa sa fiancée avant de s’asseoir à côté d’elle. Il discuta avec son amie d’enfance, Maggie restant silencieuse tout du long. Elle finit par poser son journal vers sept heure et demi, avant de se lever et de prendre la sortie disant rapidement au revoir aux deux autres.
--Elle est toujours comme ça ?
--Non, généralement le matin elle est normale, mais là je pense qu’elle est contrariée.
--Pas à cause de nous ? Si c’est le cas on ne va pas déranger plus longtemps
--Non du tout, ça doit être familial
--Oh…
--Ouais, elle vient d’une famille assez strict, et ses parents ont beaucoup d’attentes envers elle, je pense que ça doit être ce qui la contrarie, j’essaierai de lui parler.
Les deux amis continuèrent de discuter avant d’être rejoint par le reste de la bande. Pierre avait pris sa journée afin de passer du temps avec ses amis. Ainsi la journée se passa dans la bonne humeur et la soirée également. Maggie était rentrée plus tôt que la veille et avait pu parler avec les aventuriers toute la soirée. Ondine était toujours troublée par la capacité de la jeune femme à passer d’un comportement froid et distant à une chaleur amicale incroyable. Elle en avait parlé à Sacha qui lui avait dit de ne pas s’en inquiéter, qu’il trouvait ça normal chez des gens ayant autant de responsabilités professionnelles.
Le lendemain, le dresseur au Pikachu battu Forest afin d’obtenir son avant-dernier badge. Pour fêter cette victoire, ils décidèrent d’aller au bar, seule l’avocate ne participa pas aux festivités, ayant trop de travail le lendemain.
Alors qu’ils rigolaient à propos de vieux souvenirs, Serena se leva et se dirigea vers la sortie. Elle se sentait de trop, les autres avaient tous voyagé ensemble et ils se remémoraient ses souvenirs sans avoir besoin de les raconter en détail et elle ne comprenait rien, elle n’était pas intégrée à la conversation.
Elle s’affala par terre, prenant sa tête entre ses mains pour réfléchir. Devait-elle vraiment rester ? Depuis Azuria elle sentait quelque chose se passer entre Ondine et Sacha, et elle ne sentait plus à sa place dans ce groupe. Elle soupira et retint un sanglot, elle aurait dû repartir avec Gabin ce soir-là, pas avec les autres. Et alors qu’elle se perdait dans ses réflexions, elle sentit quelqu’un s’asseoir à côté d’elle. Elle entendit le bruit caractéristique d’une cigarette qu’on allume, alors elle se retourna, espérant voir le musicien à côté d’elle.
Cependant elle fut surprise de voir une jeune femme blonde platine, la même qu’elle avait vu avec Sacha à Celadopole.
--Bonsoir mademoiselle Serena
--Bonsoir, vous êtes ?
--Amandine, je suis journaliste
--Euh, je n’ai pas le moral pour une interview
--Je sais, de toute façon j’ai pas le droit de parler de toi
--Pardon ? Pourquoi ?
--J’ai un accord avec Gabin qui vous protège toutes les trois
--Et Sacha ?
--J’ai un accord avec lui aussi
--Et, la jeune artiste passa une main nerveuse dans ses cheveux, qu’est-ce que tu me veux ?
--Tu déprimes car celui que tu aimes en aime une autre, et moi parce que la seule personne dont je pourrais dire être amoureuse est portée disparue sur les radars, autant déprimer entre filles.
--Juste pour savoir, tu nous suis ?
--Non, mais quand j’ai su que vous étiez à Argenta je suis venu, j’espérais que Gabin serait dans les parages mais je me suis plantée
--Je l’ai vu quand on était à Azuria, c’était il y a deux semaines, il m’a dit qu’il mettait ses bars en autonomies et ..
--Je sais ouais, il a pris sa bécane et s’est tiré je ne sais ou, je suis passée chez lui il y a personne.
--Euh.. Amandine ? J’ai mes amis à l’intérieur, tu veux passer la soirée avec nous ?
--Ouais, au point où j’en suis
L’artiste se leva la première et tendit la main à la journaliste pour l’aider à se lever, qui accepta avec un sourire. Les deux jeunes femmes rentrèrent alors dans le bar, et lorsqu’elles s’approchèrent de la table, tous furent surpris de voir Serena accompagnée. Visiblement Pierre la connaissait également puisqu’on pouvait facilement lire la méfiance envers la jeune blonde dans son regard.
Cependant elle s’installa tout de même à la table, à côté d’un Sacha très mal à l’aise. Elle se pencha pour parler à son oreille, posant probablement une question puisque le dresseur fit non de la tête à la suite des paroles d’Amandine.
Celle-ci fit face aux différents regards des personnes présentes à table, certains surpris et d’autres méfiant. Elle soupira avant de se redresser sur sa chaise, posant un regard froid sur les différentes personnes avant de prendre la parole d’un ton tout aussi froid et sec.
--Pour ceux qui ne me connaissent pas je me présente, Amandine, 24 ans, journaliste people et romancière à mes heures perdues. Pour les autres, oui Aurore, c’est bien moi qui voulait te poser une question à Celadopole après ton concours et Pierre détends toi je ne bosse pas et tu es protégé, je ne parlerai pas de toi et de Margareth tu le sais très bien.
--J’en doute pas Amandine, mais tu pourrais parler de mes amis, et ça ne me plait pas plus que ça
--Ils sont hors d’atteinte t’en fait pas, c’est aussi pour ça que je suis là
--Pour ?
--Des amis
--Oh, désolé… ça ne va pas ?
--Non pas trop en ce moment, et toi Aurore ? Comment tu vas ?
La coordinatrice releva la tête, surprise d’être questionnée alors que la journaliste et Pierre semblait partit pour converser entre eux. Cependant elle se reprit et répondit à la blonde.
--Très bien pourquoi ?
--Oh je ne sais pas, je pensais que tu culpabiliserais d’avoir fait partir quelqu’un qui avait des sentiments pour toi ? De l’avoir brisé plus qu’il ne l’était ?
Aurore vu rouge. Très rouge. Il était parti de son plein gré et elle était loin d’être en tort. Personne n’avait le droit de lui reprocher cela, personne. Alors elle se leva, le regard rempli d’une rage qu’elle déversa d’un coup sur la journaliste.
--Pardon ? Tu te fous de moi ? Ce mec est vrai salop, il m’a fait croire qu’il s’attachait à moi juste pour me mettre dans son lit. Peut-être que ça tu ne le sais pas hein ? Qu’il se tape des filles à tout va ? Et lui ? Avoir des sentiments ? Tu rigoles j’espère ? C’est juste un excellent acteur, et il mérite tout ce qu’il a pu se prendre dans la gueule, c’est qu’un pauvre con
Amandine voulut se lever pour gifler cette garce aux cheveux bleus, cependant elle avait appris à se retenir et se contenta d’arquer un sourcil tandis que la coordinatrice se rassit en face d’elle. Elle analysa rapidement son comportement avant de sourire, un énorme sourire malsain. Parce qu’elle mentait. Elle disait ne pas culpabiliser mais c’était le cas et fière de sa déduction, elle reprit la parole, son regard narquois planté dans celui d’Aurore.
--Alors reprenons. Oui tu as raison, c’est un salop mais qu’avec ses ennemis. Ensuite non il ne joue pas, en tous cas pas avec toi, oui je sais qu’il se tape plein de filles, j’en fait parti depuis longtemps et crois moi il a des sentiments et il ne mérite pas ce qu’il lui arrive. Mais de toute façon pas besoin de te faire la morale car tu mens, tu l’aimes et il te manque, il te manque à en crever alors tu préfères te persuader que tu le hais plutôt que d’assumer n’est-ce pas ?
Aurore était perdue face aux paroles de la jeune femme, elle le connaissait de chair ? Et comment avait-elle put viser aussi juste ? Alors qu’elle s’apprêtait à répondre, elle fut devancée par la journaliste.
--Mais ne t’en fait pas ma grande, il s’est barré. Ça m’étonnerait qu’on le revoit dans le coin avant un moment, mais ne t’attribues pas toute cette gloire, tu peux aussi remercier Marie, la cousine d’Ondine.
Cette dernière se retourna surprise, car pourquoi disait-elle cela ? Cependant elle n’eut pas le temps de poser sa question puisqu’Amandine répondit à sa question.
--Oh bien sûr elle ne te l’a pas dit, où avais-je la tête. Oui, ta cousine et Gabin on eu une relation pendant deux ans, ils n’étaient pas en couple, mais elle était sa favorite. C’est lui qui l’a entrainée avant toi par ailleurs. Mais bon, elle s’est mise en couple maintenant, d’ailleurs eux qui se disaient tout, et bien elle n’a même pas eu le cran de lui dire qu’elle se mettait en couple, encore un peu et il lui réservait une semaine au ski pour son cadeau de noël mais bon. C’est tout ce que j’avais à dire sur lui. Excusez-moi je devais vider mon sac et comme vous êtes de près ou de loin responsables, vous étiez des cibles de choix.
Sur ces mots, la jeune femme se leva et se dirigea vers le bar pour commander un verre. Sacha baissa la tête. Il ne l’avait jamais vu comme ça mais comprenait très bien que pour elle l’absence du musicien était plus dure. Elle en était amoureuse, et même si elle ne voulait pas de copain, une relation revenant à la ralentir dans sa carrière, elle aimait savoir qu’il était là au cas où elle se sentait seule ou si elle voulait le voir. Mais il était parti.
Aurore se leva à son tour, allant rejoindre la jeune femme au bar. Pierre et Sacha observèrent minutieusement la scène, prêts à intervenir en cas de débordements. Cependant, les deux femmes discutèrent un moment avant de se rasseoir toutes les deux à table.
La suite de la soirée fut plus calme, la tablée discutant de sujets variés de l’actualité. Amandine donnait son point de vue ou même partageait des informations qu’elle avait glané sur les différents sujets abordés. Elle raconta aussi ses derniers ragots, captivant son auditoire car même s’ils n’étaient pas réellement intéressés, elle savait raconter les histoires, c’était indéniable.
Au final on comprenait rapidement pourquoi elle s’était entichée du musicien. Ils étaient les mêmes, trop sentimentaux pour vivre seul mais trop libre pour vivre en couple. Les meilleurs dans leur domaine, sachant partager et faire vivre leurs passions aux autres.
La journaliste s’arrêta brusquement de parler, relevant la tête comme si cela l’aiderai à mieux entendre la musique qui passait en ce moment. Il s’agissait d’un blues, chanté par une femme. Cependant elle ne reconnaissait ni la chanson, ni la chanteuse, mais elle avait l’impression d’avoir déjà entendu cette mélodie quelque part. Alors que Pierre lui demandait si ça allait, elle lui demanda de se taire d’un geste de la main voulant se concentrer sur la musique.
La jeune femme réfléchissait, elle avait déjà pu reconnaître le son typique d’une Gibson Les Paul branchée en direct dans un vieux Marshall JTM 45 poussée aux trois quarts. Non pas qu’elle était une experte en guitare, mais ce son elle l’avait entendu maintes et maintes fois chez son ami lorsqu’il jouait.
La voix, surement une jeune femme afro-américaine au vu du coffre et du timbre, elle fit la liste dans son esprit de toutes les artistes qu’elle connaissait qui pourraient correspondre mais elle n’arriva à faire aucun lien.
La mélodie, un blues en ré mineur. Et lorsque le solo de guitare commença, ses doutes se confirmèrent. Elle ne connaissait pas la chanteuse mais elle connaissait le guitariste. Elle se leva d’un bond et se dirigea vers le bar, interpellant le barman.
--Excusez-moi, la chanson c’est quoi le titre ? Et qui sont les artistes qui jouent dessus ?
--Attends ma jolie je regarde, hum, alors c’est « I feel blue » et l’artiste c’est Angie Williams, c’est sorti il n’y a pas longtemps
--La maison de disque vous ne savez pas ?
--Attends je regarde, alors pas là, ah ça y est ! Alors c’est Dead Rabbits Records
--Merci beaucoup ! Vous me resservez une vodka passoa oasis s’il vous plait ? Je sors fumer je vous le prends en passant
--Pas de soucis
La jeune femme lui sourit avant de faire un signe de la main à Sacha pour qu’il la rejoigne. Ce dernier se leva et sorti avec la blonde. Une fois dehors, il accepta la cigarette qu’elle lui offrit. Il ne fumait qu’avec elle, Gabin ayant toujours refusé de lui en donner, et lui-même s’interdisant de s’acheter un paquet.
--C’est lui qui joue sur ce morceau, et c’est lui qui l’a écrit
--Ça ne m’étonne pas, le son de guitare me disait quelque chose.
--Moi c’est surtout le solo qui m’a fait arrêter de douter.
--Mais du coup, tu penses qu’il va revenir ?
--Non, je n’irai pas jusque-là, mais j’ai un plan
--Qui est ?
--La ligue recherche des groupes pour le bal de noël, si elle vient il viendra.
--Pas sûr, c’est pas dans son habitude de jouer sur scène avec les musiciens qu’il produit.
--Je sais chou, mais je viens de regarder elle n’a toujours pas joué en live, elle est censée commencer la scène en février prochain, du coup si elle joue à Noël ça sera son premier live donc il viendra la voir. Mais il n’y a pas que ça, je vais mettre son ancien groupe dans les petits papiers de Peter, c’est lui qui gère ça.
--Et pourquoi il viendrait voir son ancien groupe ?
--Parce que c’est un concert privé, ils vont lui demander de rejouer avec lui, et il est fort probable qu’il accepte. Il ne va pas bien, il est au fond de ses enfers, et s’il y a truc que je sais bien de lui, c’est que quand il ne va pas bien, il a besoin de jouer.
-- Intéressant ton plan… Si tu as besoin d’aide, dis-le-moi.
--T’inquiète je gère. Par contre pour la soirée, toi vas chez le tailleur « Pizzoni » à Celadopole, et pour les filles allez chez « Lady Bridge ».
--Euh pourquoi ?
--Et dites que vous venez de la part de Winston, je suis persuadée qu’il y aura quelque chose pour vous.
--Euh, je ne te suis plus la
--Je connais Gabin, fait ce que je te dis. Et d’ailleurs tu devrais dire à Serena pour Ondine et toi, et tu devrais dire à Ondine pour toi et moi.
--Je sais
--Fait le, plus tu attendras pire ça sera, en tous cas ravie que tu aies fait ton choix, tu mérites d’être heureux mon chou.
--Merci, j’espère que toi aussi tu trouveras quelqu’un
--Pas avant trente ans tu le sais
--Ouais, le jeune homme rigola en jetant son mégot dans le cendrier, avoue que tu espères que Gabin sera libre à ce moment-là.
La jeune femme sourit mais secoua la tête négativement
--Non, je l’aime beaucoup mais je ne pourrais pas faire ma vie avec.
--Bah pourquoi ?
--Lui et moi on finirait par se tuer si on sortait ensemble, on est trop libre, trop indépendant. Maintenant on va rentrer et fais ce que je te dis à propos d’Ondine et Serena.
--Quoi ? Maintenant ?
--Oui maintenant, c’est le meilleur moment, moi je peux rassurer Ondine sur notre relation à l’heure actuelle, et je pourrai aussi réconforter Serena.
--Tu lui piques son job
--Je sais, mais arrête de parler de lui, j’ai l’impression que si on continue il va apparaître comme par magie en costard cravate avec un verre de whisky à la main.
--Ça te dérangerait ?
--Non, mais ça me ferait flipper
Sacha rigola en la suivant dans le bar, lorsqu’il arriva à la table, il demanda à Ondine si elle voulait bien le suivre plus loin pour qu’il puisse discuter. Une fois éloignés, Ondine posa ses poings sur ses hanches, attendant que son petit ami se lance.
--Alors, comment te dire… L’année dernière j’ai eu une liaison avec Amandine.
--Au moins tu es brut, et donc ?
--Hein ? Tu n’es pas jalouse ? Tu ne me cries pas dessus ?
--Non mon cœur, je ne te crie pas dessus, je me doutais que tu avais eu une relation, tu es trop doué. Mais je t’avoue que ça me dérange un peu que tu la fréquentes encore. Ça et le fait que tu fumes quand tu es avec elle.
Le jeune homme avait souri quand il a vu sa petite amie rougir en disant qu’il était doué. Cependant il devait tout de même la rassurer.
--Ne t’en fais pas pour ça, je ne fume qu’avec elle et on ne se voit pas souvent, je sais que ça paraît bizarre qu’on soit encore amis, mais elle a l’habitude. J’ai vu ce genre de relations souvent avec Gabin, il a plusieurs maîtresses comme ça.
--Comme ma cousine.
--Tu ne le digères pas hein ?
--Non pas trop, c’est pas lui le problème, c’est elle. Je ne sais pas pourquoi elle m’a menti.
--Peut-être qu’elle ne voulait pas te décevoir, tu lui en parleras la prochaine fois, par contre je vais dire pour nous deux à Serena.
--Oh… tu es sûr ?
--Oui, vaut mieux qu’elle le sache maintenant
--Très bien, mais je veux aussi être là.
--D’accord, bon bah du coup je suppose qu’on lui fait signe de venir ?
--Oui je suppose …
Ven 26 Oct 2018, 12:24
le moment tant redouté 