Recueil de lettres: DERNIERE LETTRE

Richie,

Lorsque tu liras ses mots, je serai sans doute parti loin de toi.
Je ne pouvais plus me mentir, nous détruire. Il fallait que cela cesse.
Je n'ai pas pu. T'aimer, m'étais presque impossible.
En toi, je trouvais tout ses gestes, tout ses murmures qui aurait pu dire. Je le trouvais à travers toi.
Comment de dire que je suis désolée, de t'avoir trahi. De t'avoir joué de toi, sans même le vouloir. Tu lui ressembles, et c'est la seule chose que je hais en toi.
Tu le ressembles tant !!!
Cela m'étais insoutenable. La douleur était trop vive, trop présente. Je ne voulais pas que tu sois mon « pansement » de ma blessure. Ma blessure qui est lui.
Et si seulement on pouvait remonter le temps, je crois que je ferai tout pour empêché ce déchirement.
Et je suis désolée. Tellement désolée.
Mes mots ne vaux rien. Mes excuses ne sont que poussières.
Tu es si gentil. Si attentionné. Si fabuleux.
Je ne te mérite pas.
Et je sais, que tu doutes parfois; de savoir que à travers tes yeux je vois son regard. Je peux te lire comme dans un livre ouvert.
Il est avec une autre, et je suis avec toi.
Je l'étais.
Je te redonne ta liberté.
Je suis si désolée, Richie.
Me savoir aimé un autre que toi, me répugne.
Voir Sacha en toi, m'est trop difficile.
Tes doutes sont finalement confirmés: c'est bien Sacha que je vois à travers toi.
C'est bien lui, que tu ressembles tant.
Et je m'en veux.
Je m'en veux tellement...

Ondine.