Recueil de lettres: DERNIERE LETTRE

Max,

Me crois tu si je te dis que je te donne de l'importance?
Ma haine est immense envers toi.
Simplement parce que je ne peux pas te voir avec une autre. Tu me dégoûtes, tout autant que je me dégoûte.
Tu as réussi à me tuer de jalousie: avec ton petit air intello, de monsieur je sais tout, avec ta fameuse franchisse, ton honnêteté, ton goût à la vie. Tu me brûles de solitude quand tu n'es plus auprès de moi.
Comment as-tu fais pour que je sois si dépendante de toi ?
Je me perds dans la confusion des illusions du bien être, et de ton bonheur mal foutu.
La perfection d'un mal ancré en moi à cause de quoi ? de qui ? De toi...
J'ai mal. Cette douleur qui porte ton nom. Et tu ne te rends même pas compte. Ton innocence me transperce. Ton ignorance te culpabilise.
Pourrai-je en guérir ? En guérir de toi ?
Tu m'insupportes...
Tu es la lumière qui m'éboulie. Tu m'a rendu aveugle d'un amour empoissonner, d'un amour à sens unique.
Qu'a-t-elle de plus que moi ? Tout en fait...
Tu me déchires. Tu me rends malade. Malade de toi.
Une trahison qui à rendu ma vie diabolique. Sais-tu que j'ai mal ? Non..sûrement pas.
Et quand je me suis rendu compte que je t'aimais, j'ai cru laissé ma vie entre les mains de la honte.
J'ai honte de t'aimer, plus que je le devrais.
Je n'ai pas le droit de t'aimer Max. T''aimer fait trop mal. Trop de douleurs s'insinuent en moi dès que je pose mon regard sur toi.
Et quand je la vis, elle, Anita, celle qui à réussi à conquérir ton coeur, je ne peux me dire que je suis pitoyable. Elle est si belle... Je comprends pourquoi tu es avec elle.
Vous formez un si beau couple, que je n'ose détruire ce lien...
J'aurai juste la place qui me conviendrai le mieux pour moi. Cette place dans ton coeur, qui n'est que ton amie.
Ni la meilleure amie, ni la plus proche possible. Juste une amie passable, une connaissance de plus dans ta vie.
Et malgré tout ce que j'aurai pu écrire. Et malgré tout ce que j'aurai pu penser, et dire... Tu pourra toujours compter sur moi.
Et je ferai des efforts pour oublier ce sentiment trop fort, qui t'es destiné. Et j'oublierai tout: cette rancoeur qui me bousille ma haine, mon amour pour toi, ce regard que j'aime tant voir pétiller; tes sourires magnifiques qui sont synonymes de loyauté et d'innocence; même ton petit air séduisant, ce je ne sais quoi, qui m'a fait fondre depuis tout ce temps.
Mon coeur bat toujours trop fort.
Les doutes me procurent des frissons amer.
Je te déteste autant que je t'aime ou je t'aime autant que je te déteste... A toi de voir.
J'ai tellement mal. Mon coeur va imploser. Les regrets vont me détruire, tout autant que tu me détruis. L'image de l'amour parfait me fait vomir de leurres.
Et j'aurai bien voulu que tu me guéris de cette douleur qui m'a familiarisé. Cette souffrance irritante qui est toi.
Toi simplement !
La prison qui est cette bulle d'illusions d'un amour trop vrai, d'un songe trop irréel...
Je suis devenue l'esclave de mes sentiments de passions. J'aimerai tant retrouvé la délivrance d'une liberté douce et joyeuse.
Ce poids qui me tue peu à peu sur mes épaules, me fait comprendre que je ne pourrai jamais vraiment être libre sans te l'avoir dit tout ce que j'avais sur le coeur.
Ce choix pénible, qui est de t'écrire cette lettre, me fait prendre conscience que je dois tourner la page...
Alors je la tournerai cette page. Difficilement. Périlleusement. J'aurai laissé des traces à cet amour étouffant. Ce premier amour qui est interdit, entourer de vide, qui me rend un vertige démesurable.
Mes larmes seront les seules preuves de cette provocation que le destin m'a fait. Elles m'ont achevées tant de fois.
Et tu vois, j'espère sincèrement que tu es heureux avec Anita.
Il le faut bien.
Oui, il le faut bien...
Après cette révélation, serai je encore ton amie ?
S'il faut que je m'efface de ta vie, je le ferais...
A toi de me dire si j'en vaux la peine...

Marion.

Jacky,

Je ne sais plus quoi faire. Je me sens inutile, déprimé. J'ai l'impression de tout rater. Ma vie est devenue misérable, depuis qu'elle m'a quitté.
Toi même tu le sais, à quel point je suis un idiot fini, d'oser la laisser partir.
Qu'est-ce que j'ai fais?
J'ai perdu le combat face à l'amour, face à cet autre qui a réussi à la conquérir. Bon sang, elle est partie le rejoindre !
Qu'a-t-il de plus que moi ?
Dis-moi, toi qui est si observateur, quel était le déclencheur de tout ce désastre qui est devenu ma vie? Je la vois sourire auprès de lui. Je la vois rire. Combien de temps n'ai-je pas entendu son si beau rire? Trop longtemps... En tout cas, assez pour que je m'aperçois que je l'ai définitivement perdue.
Ses regards lui disent « je t'aime ». Lui, Sacha, qui la rends une femme heureuse. Je me suis rendu compte qu'Ondine était malheureuse à mes cotés.
Depuis quand, son coeur à cesser de battre pour moi ? Depuis combien de temps étais-je aveugle à ce point?
Toutes ces questions qui me donne un mal de tête, m'épuise.
Je me sens si impuissant face à cet amour partagé qui n'est plus le mien.
J'ai mal.
Elle aussi, elle devait tant souffrir...
Maintenant que je la vois si libre, si pure, si belle, je me suis rendu compte que j'ai perdu la perle rare, et que plus jamais, je pourrai de nouveau la toucher.
Les débris qui me reste d'elle sont les souvenirs qui me hantent mes nuits.
L'impression que mes jours sont devenus monotone depuis son absence. Rien ne va plus.
Je suis complètement perdu sans elle.
M'apercevoir que le temps m'aura condamné d'une cruauté appelé amour, je regrette de l'avoir tant blessé de mes manières si négligentes, si douloureuses. Je l'ai fais fuir d'un amour trop imposant, trop possessif...
Pourtant... malgré que cela soit fini sans doute à jamais, je ne pourrais que pensé à elle encore et toujours. Elle ne partira jamais de ma mémoire, de mes pensées, de mes rêves. Dans mes songes, je me détruierai sûrement de sa présence rempli d'illusion.
Elle ne m'aime plus... En tout cas plus comme avant, où jadis, nos mains se liaient si souvent.
Dis-moi, y-t-t-il une chance encore qu'elle me revienne?
Faut-il que j'espère encore?
Je sais déjà, que cela est impossible, mais je ne peux m'empêché d'y penser....
Alors, certainement que tu me diras de tourner la page, n'est-ce pas?
Alors j'essayerai.
Mais je crois que j'aurai besoin d'aide, d'un ami.
Avoir besoin de toi, de ton amitié, pour retrouvé ma route, et reconstruire ma vie...

Régis