Oui, je sais la conversation est courte. Je me rattraperais la prochaine fois, ne vous inquiétez pas.
Enfin bref, voila la suite!
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Dans la ville, le jeune homme était trempé et avait les mains dans ses poches. Il pensait.
"Pourquoi a t-il fait ça...? C'est...cruel...Et puis, "quand le moment sera venu" ça veut dire quoi? Qu'il compte vraiment leurs dire? ..."Il sourit.
"Moi? Un très bon mari? La télé lui a tapé sur le système ou quoi? ...Mais je dois admettre qu'il a l'air sympathique...dans le fond..."Étant en plein dans ses pensées, il ne fit pas attention et percuta une personne.
-Désolé. S'empressa t-il de dire avant de fixer cette dernière.
Son visage était caché par une capuche kaki et sa frêle silhouette laissa penser que c'était une femme.
Elle n'était pas décidé à levé la tête pour qu'il voie son visage. Néanmoins, quelques mèches orange éclairées par les lumières de la rue, et mouillées par la pluie, dépassaient.
Ce n'est que dans un murmure qu'il la reconnu.
-Pas grave...
Il se mit devant la personne, qui s'apprêtait à tracer son chemin.
-Ondine? C'est toi?
Elle abaissa encore plus sa capuche et lâcha un autre murmure.
-Vous vous trompez de personne...
Elle passa à coté de lui mais fut retenue par le bras. Il la tira devant lui.
-Ondine.
Un troisième murmure retentit.
-Je ne suis pas celle que vous cherchez...
Il approcha sa main valide du visage de cette dernière et retira doucement la capuche qui cachait son visage.
Ses yeux s'écarquillèrent tandis que son autre main lâcha le bras de la jeune femme. Ses doutes étaient devenus réalités.
Il parlait avec un calme glaciale, de peur de s'emporter. Car oui, la colère montait petit à petit.
Devenir l'espace d'un instant la proie de son chasseur. Il détestait ça.
-...Qu'est-ce que tu fiches ici....? Pourquoi tu me suivais...?
Elle baissa le regard et tripota nerveusement le cordon- imbibé d'eau- de sa veste.
-Je ne te suivais pas, je...
-Oui?
-Je me promenais.
Un petit rire amer s'échappa de ses lèvres.
-Tu pense que je vais te croire?
-Je ne te force pas à me croire. Tu fais comme tu veux.
Il soupira afin d'évacuer la colère qu'il retenait.
-Et c'est plutôt à toi de me dire ce que tu fais ici? Qui es-tu allé voir dans cet hôtel?
-Personne, j'étais partit me renseigner pour les tarifs, si tu veux savoir.
-Et toi tu trouves ça normale d'aller te renseigner sur les tarifs a...(elle consulta rapidement son téléphone) 2h00 du matin?
-Parfaitement! C'est même la bonne heure! Et puis d'abord, comment sais-tu que je sort de cet hôtel?
Ses doigts se baladèrent une nouvelle fois sur le cordon.
-Je t'avais reconnu.
-En pleine nuit?
-Oui.
-Tu te fous de moi?!
Elle s'approcha de lui.
-Calme-toi s'il te plait...
-Je suis calme...! Répondit-il en appuyant fortement sur le "suis"
-Tu le montre très mal en tout cas...
-Ondine! S'exclama t-il, las
Une douce main vint se mêler à la sienne et il fut tirer en avant.
-Allez vient, on rentre...Je trouves qu'il fait plutôt froid, pas toi? Souffla la jeune rousse dans un petit sourire.
Il soupira dans un sourire puis avança derrière les pas d' Ondine. Décidément, il ne pouvait pas lui tenir tête assez longtemps
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Plusieurs minutes s'écoulèrent avant qu'ils arrivent à la maison. Ils enlevèrent leurs manteaux et les accrochèrent dans l'entrée.
-Tes sœurs ne sont toujours pas rentrées?
-Non, pas encore.
-Ah.
Ils montèrent à l'étage. La petite souris sauta dans les bras du jeune homme.
-Ah, Pikachu! Je suis désolé de t'avoir inquiété...
-Chu...
La souris jaune se libéra de l'étreinte du jeune homme.
Sacha se dirigea vers le fond du couloir.
-Je reviens...
Il ouvrit la porte des toilettes et la referma derrière lui.
La petite souris alla dans la chambre de son maître. Ondine le suivit.
Elle vit le dossier que Pikachu avait tenté de sortir du sac, dans l'arène. Elle saisit le dossier puis l'ouvrit.
Ses yeux s'écarquillèrent à la première page. Elle parcouru les feuilles suivantes pour seule lumière, la lune qui éclairait une petite partie de la chambre, tandis que Sacha revenait des toilettes.
Il était devant l'encadrement de porte et releva la tête.
Il vit Ondine, les sourcils froncés ainsi que les larmes aux yeux.
-Ondine? Ça va?
Il s'approcha d'elle avant d'être stoppé par plusieurs feuilles volantes s'attaquant à lui.
-Qu'est-ce que c'est que ça? Demanda t-elle, froidement
Son cœur rata un battement, puis il percuta.
-Un dossier pour le travail, mes fesses, oui!
-Non. Attends! Je vais tout t'expliquer!
-Expliquer quoi! Que tu as fait des recherches sur moi et ma famille!
-Non. C'est pas moi!
-C'est pas toi! Et c'est quoi ça alors?!
-C'est mon parton! Il a fait ces recherches et il me les as donnés!
-Et bien sûr, il fallait que tu lise ça!
Un murmure s'enfuit de sa bouche.
-J'aurais voulu en savoir plus sur toi et ta famille mais pas comme ça...
-Hé bien maintenant tu sais tout!
-Ce n'est pas ce que je voulais!
-Tu as tout lus et tu ne m'a rien dit!
-Comment si j'allais dire: "Tiens, salut, Ondine, mon patron à fait des recherches sur toi et ta famille et je voulais te dire que je l'ai lu. Comme ça tu es au courant." Non mais réfléchie un peu?!
Elle passa à coté de lui, qui tenta de la retenir. Sans succès.
-Ne me touche pas...
Elle allait sortir de la chambre mais il lui bloqua le chemin.
-Laisse-moi passer. Lâcha t-elle, toujours sur le même ton.
-Non.
-Laisser-moi passer, sinon j'appelle la police. Répondit en ne le lâchant pas du regard.
Après plusieurs secondes, il se décala. Elle le fixait toujours.
Il recula de quelques pas.
-Moi qui avait confiance en toi. Qui commençait à t'apprécier et qui te trouver gentil. Qui t'es même offert un toit lorsque tu en avais besoin. Je me suis complétement trompée.
-Arrête...Tu penses pas ce que tu dis.
-Si. Je le penses. Tu étais devenu un ami pour moi. Maintenant, tout ça, c'est fini...Tu es comme tu les autres...
-Ondine...S'il te plait...
-Ah, et au fait. Ton collier, tu peux le reprendre! Pesta t-elle en l'ôtant et en le jetant aux pieds du jeune homme.
-Hé! Il est fragile! Tu pourrais faire attention!
-Rien à faire.
-Je l'ai payé cher ce collier!
-Je ne t'ai jamais demander de me l'acheté.
-Tu avais les yeux qui brillaient comme des diamants quand tu le regardais!
-C'est faux.
-...Moi qui pensait te faire plaisir! Je me suis visiblement trompé!
-Tu es pathétique...
Elle fit un pas avant d'être arrêté par la voix du jeune homme.
-Ou tu vas?!
Elle tourna la tête et lui lança un regard noir.
-Je sort prendre l'air...
Elle sortit de la chambre et descendit les escaliers.
-Non! Ondine!
Quelques minutes plus tard, le bruit de la porte se fit entendre. Sacha se précipita à la fenêtre et l'ouvrit. Il s’appuya sur le rebord et cria.
-Ondine! Reviens! ...Ondine!
Une fois la jeune femme hors de vue, il se retourna, serrant de rage ses poings et se laissa tomber sur les genoux. Devant les feuilles éparpillés ainsi que le collier gisant au sol. Les larmes embuaient son regard. Il frappa le sol du poing sous le regard triste de la petite souris.
-Merde!