Et si on changé la methode....

Mdrrr 😂😂😂
Bah c'est fait exprès, même elle est déçu 😂

Vraiment pas très gentil xD

Mdrrr !
Bon j'espère que tu as pu visualiser les robes !
😂

Bah non le style et la mode c'est pas vraiment mon truc ^^'

Putain j'ai galéré a écrire ce passage en plus 😥😂

Alors là j'en doute absolument pas mais t'es juste tombé sur le mauvais client ^^'
Mais oui on sent vraiment les détails et tout t'inquiète pas

Et qui dit jeudi dit suite !!! 
Bonne lecture ! 

 
Les deux amis étaient probablement les plus élégants de la soirée, portant très bien leur smoking. Ils attendaient au bar, les filles quant à elles, étaient déjà autour d’une table haute, attendant que les garçons reviennent avec les commandes.
Le bal de Noël prenait place chaque année dans la salle de gala de Céladopole. C’était l’occasion pour les champions d’arènes et les grands dresseurs de se retrouver dans une ambiance sophistiquée mais pourtant détendue.

Plusieurs personnes extérieures au monde Pokémon participait également : des célébrités, des jeunes de la haute société ou autres ayant réussi à se faire inviter. En clair, c’était un terrain de chasse de choix pour la journaliste people qu’Amandine était. Cependant le cœur n’y était pas. Elégante dans sa robe argentée, trop courte diraient certains, elle s’approcha de la table où s’étaient installées Aurore Ondine et Serena.
--Salut, les filles…
--Tiens, Amandine ! Ça n’a pas l’air d’aller toi
--Non, Serena, mais bon… La vie suit son cours. Félicitations, Aurore, pour ton dernier ruban, une vraie championne
--Merci, tu veux boire un truc ? Les garçons sont au bar pour nous là…
--Non merci, un crétin ne devrait sûrement pas tarder à m’apporter une coupe de champagne pour espérer me draguer.
Et elle n’eut pas tort. Quelques secondes après, un jeune homme peu élégant lui apporta une coupe, qu’elle remercia rapidement avant de l’envoyer paître, totalement blasée. Son attitude ne manqua pas de faire rire les trois autres filles mais Amandine se contenta de sourire, sourire qui s’effaça lorsque Marie, la cousine d’Ondine arriva accompagnée de son petit ami.
--Salut les filles ! Amandine.
Elle salua sa cousine et ses amies, mais n’adressa qu’un regard froid à la journaliste qui lui rendit bien. Ces deux-là se détestaient depuis longtemps, et la haine de la blonde envers la potentielle future championne d’Azuria n’avait fait que s’accroître depuis qu’elle avait abandonné Winston, son Winston.
--Pétasse, ravie de te revoir
--Tu veux remettre ça sur le tapis ? Si oui, attends qu’on ne soit qu’à deux
Ondine se racla la gorge, attirant sur elle l’attention de l’autre rouquine.
--Elle m’a dit pour toi et Gabin, on en parlera après Marie
L’ex-amante du musicien darda un regard furieux et s’en alla, un large sourire satisfait sur son visage, ne résistant pas à lancer une dernière pique à sa rivale
--C’est de bonne guerre pétasse, les filles on se revoit après ? Je vais dire bonjour à vos charmants accompagnateurs.

Ondine haussa les yeux au ciel, cette fille était exaspérante mais en même temps elle était bien drôle. Elle reprit son sérieux avant de demander à sa cousine de la suivre sur la terrasse.
--Bon, maintenant dis-moi, pourquoi tu m’as menti ?
--Ecoute Ondy, depuis qu’on se connait je ne t’ai connu qu’un seul amour, Sacha. Depuis que tu es rentrée à Azuria tu me parles de lui comme l’homme de tes rêves, et je suis heureuse pour toi mais je… Je ne suis pas comme toi.
--Pardon ?
--J’ai perdu ma virginité à quinze ans, je n’ai jamais eu de vrai petit copain jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à Gabin en réalité et je ne voulais pas que tu aies une mauvaise image de moi…
--Tu sortais avec ? Amandine m’a dit que tu étais sa favorite
--Oui, mais laisse-moi t’expliquer s’il te plaît
Les deux cousines restèrent ainsi sur la terrasse une bonne demi-heure à discuter.
--Marie, je suis fière de toi, peu importe tes choix, mais à partir de maintenant, plus de mensonges, d’accord ?
--D’accord, merci de m’avoir écouté
--C’est normal ! Et de ce que tu m’en as dit, il avait l’air d’être bien avec toi quand même
--Oui, mais par contre tu m’avais dit qu’Aurore avait des sentiments pour lui ?
--Oui…
--Il faut qu’elle oublie, il peut être adorable, mais il reste ce qu’il est, elle ne tirera rien de lui à long termes, il la blessera
Ondine fut surprise du ton froid de sa cousine
--Pourtant, Amandine…
Marie la coupa directement, visiblement l’évocation de la journaliste l’énervait particulièrement
--Non, cette garce ment parce qu’elle en est folle amoureuse. Elle ne voit pas le mal qu’il peut faire autour de lui, surtout pour les gens qui l’aiment. Il a un fond égoïste Ondy. Je vais parler à Aurore pour mettre les choses au clair.
Ondine resta scotchée suite au ton glacial qu’avait eu sa cousine, elle se reprit quelques secondes plus tard, suivant sa cousine dans la salle afin de retourner à leur table.
 
 
--Alors beaux mecs ! Comment vous allez ?
--Tiens, Amandine ! Ravi de te revoir princesse !
--Moi de même Régis ! Alors, comment vas-tu draguer sans ton copilote ?
--Il m’a dit qu’il m’avait arrangé un coup alors je croise les doigts
--Et toi, Sacha ? Toujours avec ta championne ?
--Bien sûr ! Et toi ? Pas de cavalier ?
--Non, il a disparu. Du coup je vais passer la soirée à éviter et dégager tous ces lourdingues
Les deux garçons explosèrent de rire en voyant la mine désespérée de la blonde. Régis passa son bras autour des épaules de la jeune femme afin de la rapprocher de lui
--T’en fais pas princesse, je veillerai sur toi
--Merci Régis. Oh merde putain c’est ma soirée
Les deux rivaux se retournèrent pour suivre le regard de la blonde, et ils purent constater que Benoît venait d’arriver, portant un costume trois pièces style anglais. Aucun des deux n’ignorait que Benoît détestait Amandine, trouvant qu’elle avait une mauvaise influence sur son ami et qu’il perdait son temps avec.
--Ecoute Amandine, on va retourner avec les filles, Ben va surement nous rejoindre. Je m’éclipserai après pour parler un peu avec toi ça te va ?
--Ne t’en fais pas, Sacha, ça va aller. Mais c’est gentil de ta part. Allez, filez passer une bonne soirée, moi je vais partir voir qui je peux emmerder, on se recroise ?
--Pas de soucis, et je garde un œil sur toi !
--Merci Régis
La jeune femme lui offrit un sourire radieux à damner tous les saints. Il était rare de voir un sourire sincère sur le visage de la blonde, pourtant, lorsque c’était le cas, elle était une ravissante femme. Douce, d’une beauté sans pareil.
Malheureusement, peu de gens avaient le droit à voir ce visage-là. Régis faisait partie de ces rares personnes et il avait toujours était protecteur envers elle. Lui n’avait pas vu la journaliste méthodique et presque diabolique, non. Il avait vu la jeune femme qui se sentait horriblement seule et dont le cœur n’était qu’un ramassis de ruines.
 
 
La soirée battait son plein, après une première partie bluesy et soul, en la présence d’Angie Williams, la suite fut plus Rock N’Roll. En effet, les « Almost dead rabbits » étaient beaucoup plus orientés Rock, pour le plus grand plaisir des invités qui dansaient sur leurs musiques. Accoudées contre le bar et dégustant une flûte de champagne, Serena et Amandine regardaient les gens danser. Sacha et Ondine essayaient tant bien que mal de danser un rock tandis que Marie et Sébastien, eux, le dansaient parfaitement bien. Un peu plus loin, Aurore, Benoît, Régis et la fameuse Alice se dandinaient en rythme.
--Ça va, Amandine ? Tu n’as pas l’air convaincue ?
--Mmh, on peut dire ça… Déjà ce groupe était bien meilleur avec Winston à la guitare, ses solos sont mieux.
--Et ensuite ?
--J’allais dire que Marie dansait mieux avec Winston qu’avec son mec mais je sais pas si c’est comparable.
--Pourquoi ? Gabin est bon danseur ?
--Alors là non pas du tout. Le seul truc qu’il sait danser à peu près correctement c’est le rock. Mais quand il le danse, déjà il porte très bien le costume, alors ça aide niveau prestance. Et ensuite, il met en valeur sa partenaire, c’est ça son but quand il danse. Là, elle et son mec veulent juste s’amuser et passer un bon moment ensemble, donc c’est pas pareil.
--Hum, oui je vois. Et Ondine et Sacha ? T’en penses quoi ?
--Ça va te faire mal, mais ils sont choux à essayer de danser ensemble comme ça
--Non, tu as raison. Par contre Morgane nous regarde de travers là
--Ouais, et Benoît aussi si tu fais attention, t’en fais pas, c’est après moi qu’ils en ont.
--Mais pourquoi ?
--Parce que je suis une garce professionnelle, vraiment. Mon boulot c’est de mettre leur vie privée sur du papier et de le vendre en masse.
--Vu comme ça…
--Et toi ? Tu n’as pas peur que j’écrive un article sur la pauvre artiste éconduite par le favori du tournoi indigo ?
La châtaine se contenta d’hausser les épaules en buvant une gorgée, visiblement peu affectée par la formulation de la journaliste.
--Non, tu m’as dit que tu avais un accord avec Gab, je crains rien.
La blonde rigola, un rire nerveux. Elle secoua la tête avant de se tourner en direction de l’artiste.
--Sauf qu’on s’est engueulé. Il ne veut plus entendre parler de moi et à dit que tous nos accords étaient caduques.
--Et ? Si tu avais voulu en profiter tu l’aurais déjà fait, et puis on est amie non ? Je prends ça comme ma garantie.
Amandine écarquilla les yeux à la suite de la phrase prononcée par Serena, elle était surprise, très surprise.
--Amies ? Vraiment ?
--Bah oui, pourquoi ? Ça te dérange ? 
--Non, pas du tout. Mais je ne connais pas beaucoup de monde qui m’appelle comme ça
La plus jeune lui offrit un sourire sincère, qui toucha la blonde en plein cœur
--Et bah je suis heureuse d’en faire partie, sincèrement
 
 
Trop vite, tout s’était déroulé trop vite pour elle, l’alcool qu’elle avait ingurgité n’avait surement pas aidé et elle avait du mal à remettre les choses en place. A la base elle parlait tranquillement avec Aurore, elle la félicitait pour ses concours, discutant avec elle de ses performances, de ses tenues.
Oui, elle s’en souvenait, elle l’avait même complimenté sur sa robe du soir. Puis cette garce de rouquine soit disant championne était arrivée. Elle l’avait bien ignoré au début, mais Marie s’était lancée dans une tirade sur Winston.
Elle l’avait descendu, ne disant que du mal de lui. Comment pouvait-elle dire ça ? Après tout ce qu’il avait fait pour elle ? Maintenant elle se souvenait, elle avait commencé à défendre le jeune homme avant de s’emporter et gifler la rousse.
Elle releva la tête, s’apercevant qu’elle était assise sur la terrasse en compagnie de Régis et de Serena. A travers les larges baies-vitrées elle pouvait facilement apercevoir les regards noirs de Benoît et Ondine, ainsi que celui de cette garce de Marie Williams.
--Tu te sens mieux p’tite princesse ?
--Ouais, ça va
Elle sortit une cigarette qu’elle alluma, ses mains tremblant légèrement. Elle avait froid, pourtant le champion lui avait mis sa veste de smoking sur les épaules, il était trop adorable.
--J’espère que je n’ai pas cassé ton coup avec cette fille
--Oh non au contraire, elle m’attend avec ses amies, elle trouve que mon comportement protecteur et gentleman est très mignon.
La journaliste ria brièvement, passant une main dans ses cheveux tandis qu’elle recracha une bouffée de fumée.
--Tant mieux alors. Serena, tu peux rentrer si tu veux, c’est gentil d’être restée tous cas.
--Non je reste, on est amie je te l’ai dis
--Merci… Ça fait combien de temps que je suis dehors ?
--A peine cinq minutes, mais tu étais sous le choc, tu m’as fait une peur bleue.
--Désolée Régis, mais c’est cette…
--Je sais ma grande, je sais, mais laisse la dire. Il réglera ses comptes quand il en aura envie, et il sera bien plus blessant que toi, crois moi
--S’il revient… Pourquoi cet idiot n’est jamais là quand il faut ?
--Pour mieux revenir ?
Régis et Amandine se tournèrent vers Serena, qui était debout à côté d’eux, les mains dans le dos. Elle ne semblait pas vraiment affectée par la surprise qui était sur le visage des deux autres.
--Bah quoi ?
--Tu peux t’expliquer ? Parce qu’aux dernières nouvelles, d’ailleurs il te passe le bonjour, il ne compte pas revenir.
--Oh, tu lui as parlé Régis ? Bah de mon point de vue, je peux me tromper, mais il s’est barré parce qu’il ne savait plus où donner de la tête. Ses activités professionnelles, plus les entrainements, plus sa famille, plus le triangle qu’on avait avec Ondine et Sacha, plus Aurore, plus Marie… C’était de trop, même pour lui. Quand tout ça a fini par exploser dans ses mains, il a voulu prendre du recul, mais comme il n’a pas l’air de savoir faire la part des choses, il est parti et a tout laissé derrière lui. Quand il ressentira qu’une chose lui manque, il reviendra pour ça.
--Et si rien ne lui manque ?
--Il y bien quelque chose qui le fera revenir, même un truc stupide
Régis rigola, s’attirant le regard interrogateur des deux femmes.
--Son coiffeur, il ne changera jamais de coiffeur
--Putain t’es con, mais c’est pas faux.
--Tu vois Amandine, il va revenir et t’auras qu’à lui mettre la baffe qu’il mérite à ce moment-là
La journaliste rigola à la réplique de l’artiste. Elle lui remontait le moral cette petite mine de rien. 
 
 
Ondine fusillait sa cousine du regard. Elle savait très bien qu’elle avait voulu bien faire en parlant avec Aurore, mais le faire devant Amandine était de la provocation gratuite qu’elle ne cautionnait pas. Elle souffla, jetant un rapide coup d’œil vers la terrasse, la journaliste avait retrouvé ses esprits et souriait à Régis et Serena, c’était une bonne chose. La championne en titre d’Azuria se tourna vers Marie, dardant sur elle un regard empli de honte.
--Tu ferais mieux de rentrer maintenant, t’en as assez fait
--Pardon ? Tu te moques de moi j’espère ? C’est elle qui m’a frappé je te signale !
--Oui, Marie, mais qui l’a provoquée ? C’est bon, si je t’avais dit du mal de lui ou de Seb comme tu l’as fait devant elle, tu m’aurais giflé aussi, maintenant tu prends tes cliques et tes claques et tu rentres.
--Non mais tu es sérieuse Ondy ?
--Absolument ! Écoute moi bien, on est les championnes d’Azuri alors si tu n’es pas capable de te tenir en public, tu rentres. Je suis claire ?
--Oui, mais je suis majeure, et j’ai encore des choses à dire
La rousse prit son sac à main et s’en alla d’un pas rageur, non sans poser sur sa cousine un regard assassin. Elle se dirigea vers la terrasse, décidée à régler ses comptes une bonne fois pour toute avec la journaliste. Ondine tenta de la retenir mais elle fut stoppée Sacha.
--Laisse la, dans tous les cas ça arrivera, et au moins ce soir on est beaucoup pour les séparer ou autre. Viens, on va la suivre pour voir ce qui se dit.
La championne fit la moue mais suivit tout de même son copain. Aurore, Benoît et Sébastien leur emboîtèrent le pas, voulant aussi savoir ce qui allait se dire. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terrasse, Marie avait déjà commencé à attaquer Amandine.
 
--T’es qu’une pauvre garce, tu pensais que tu arriverais à me faire taire ? Et bah je suis désolé de te décevoir ! Tu ne vaux rien, tu ne peux pas me saquer parce qu’il me préférait à toi, mais en même temps qui te préférerait toi ? T’es détestable Amandine, tu n’es qu’une garce amère parce que t’es seule mais si je peux te donner un conseil, habitues-y toi car tu resteras seule toute ta putain de misérable vie !!!
Régis vit rouge, il s’apprêtait à défendre la journaliste cependant, celle-ci se leva. Droite comme un I, son regard narquois planté dans les yeux de la rousse. Elle voulait la guerre ? Elle l’aurait.
Sacha déglutit, les seules fois où il avait vu ce regard et cette attitude chez son ex c’était lorsqu’elle s’engueulait avec Gabin, et pas des petites disputes.
--Marie, Marie, ta haine est tellement, adorable. Tu penses que j’en ai quelque chose à foutre de ce que tu penses ? Tu te penses objective sur la question de Winnie aussi ? Mais enfin, regarde toi, tu es tellement pathétique ! Tu veux des vérités qui blessent ? Tu me hais car tu sais très bien que je suis une des raisons pour lesquelles Winston ne s’est jamais engagé avec toi. Alors oui il te préférait c’est indéniable, mais quand il voulait s’amuser au lit, c’est moi qu’il appelait, pas toi. Mais maintenant tu as un copain alors pourquoi tu te fais tant de mal pour saper ses relations ?
--Tu es ridicule ! Je m’en fiche de ça et je sais très bien qu’il appréciait ma compagnie ! Si je mets en garde Aurore c’est pour pas qu’elle perde le temps que j’ai perdu ! Il ne lui offrira rien de bien, tu le sais très bien mais de toute façon t’es amoureuse alors tu ne comprends rien
--Ferme ton clapet à merde, Williams, tu es juste dégoutée car il ne t’a jamais offert ça, il aurait préféré se remettre avec Morgane plutôt que de sortir avec toi. Et non, contrairement à ce que tu penses je ne suis pas amoureuse de lui, si c’était le cas il m’aurait choisi tu le sais très bien. Tu ne veux juste pas réaliser que tu n’étais pas son élue et que malgré tout ce qu’il t’a offert il pourrait offrir bien plus à une autre
--A qui ? A toi ? Il m’a offert bien plus à moi qu’à toi pauvre idiote
Amandine rigola, sa voix était toujours étrangement calme, a contrario de celle de la rousse qui commençait à perdre le contrôle, elles étaient face à face, se tuant mutuellement du regard alors que la journaliste reprit la parole.
--Mais tu rigoles ? Si tu savais, si seulement tu savais pauvre conne… Mais regarde toi sérieusement, tu es là à essayer de prouver que tu étais sa favorite alors que tu as un copain, c’est quoi lui au juste ? Un pansement ? Si c’est le cas tu aurais pu trouver mieux, il n’est même pas le quart de l’homme qu’est Winston
--Ferme-la ! Ferme ta gueule ! Sébastien est bien plus que ne sera jamais cet enfoiré ! Au moins lui ne fuit pas à la première dispute et n’abandonne pas ses amis !
--Mon dieu Marie, tu vas me faire pleurer par ton ignorance. Il ne les a pas abandonné, il n’a abandonné personne, il a juste pris des vacances, à sa manière.
--Toujours à le défendre, t’es tellement triste à voir. Tu le défends toujours mais lui t’abandonne, il n’en a rien à faire de vous, il en a rien à faire de personne mis à part lui alors quand est-ce que tu comprendras ça ?!
--Et toi quand est-ce que tu le comprendras ? Jamais, de toute façon il a perdu son temps avec toi, même pas capable de lui dire que tu avais un copain, tu parles de ne pas faire souffrir quand ça t’arranges, mais quand il s’agit d’assumer tes conneries tu fuis aussi, alors ferme-la, sans lui tu ne serais rien.
--Je te demande pardon ?
--Bien sûr Marie, c’est lui qui t’as sorti de l’alcool, qui t’as entrainé au combat Pokémon, sans lui tu serais toujours une trainée qui se fait sauter par tous les mecs que tu croises
--Tu vas trop loin !
Marie se jeta sur elle, elle fut retenu de justesse par Sacha et Sébastien qui la bloquèrent. Amandine avait légèrement reculé, riant pour provoquer la future championne. Alors qu’elle allait prendre la parole pour finir d’achever son adversaire, une nouvelle voix s’éleva depuis l’entrée de la terrasse.
--Toutes les deux vous êtes pitoyables, misérables et j’en passe. Vous méritez toute les deux qu’il vous ait abandonnés.
L’ensemble du groupe se tourna vers la personne qui venait de parler, et tous s’étonnèrent de voir Morgane. Sacha déglutit, ça allait être violent si c’est trois-là entraient en engueulade. Cependant il ne savait pas comment intervenir. Il maudit Gabin de s’être tiré, et Pierre et Maggie de ne pas être venus. Il tourna son regard vers Benoît qui lui aussi semblait dépassé par les évènements. Ils se retournèrent vers la télépathe lorsqu’elle reprit la parole.
--Marie, arrête de croire que tu étais si importante pour lui. Oui tu avais une place dans son cœur, mais rien de si extraordinaire. Alors ferme-la, passe à autre chose, laisse le vivre sa vie et concentre toi sur la tienne. Amandine, arrête de te tuer à essayer de le sauver, s’il préfère couler, laisse-le. Et si vous méritez toute les deux qu’il vous ait abandonnés, c’est tout simplement parce qu’il n’a pas besoin de vous. En trois et deux ans, aucune de vous deux n’a réussi à le faire aller mieux. Maintenant cessez vos gamineries, aucune de vous deux ne vaut mieux que l’autre.
La championne n’attendit pas de réponse et retourna directement dans la salle, laissant les deux jeunes femmes quelque peu abasourdies, ses paroles faisant écho dans leurs esprits. C’est Amandine qui reprit ses esprits la première, voulant conclure leur joute verbale et en sortir victorieuse.
--Elle n’a pas tort, tu prétends être la fille qu’il aimait et pour qui il aurait tout plaqué, mais malgré deux années à te fréquenter il n’est jamais allé mieux. Tu n’étais juste qu’une perte de temps pour lui.
Marie s’apprêtait à répondre mais fut stoppé par Ondine, qui visiblement était agacée de la situation.
--Stop, toutes les deux, stop. On a compris, vous ne pouvez pas vous piffrer, maintenant Marie tu rentres, tu as assez fait de scandales pour aujourd’hui
--Attends, tu vas défendre cette pute plutôt que moi ?
--Je ne défends personnes, mais ce soir tu es coupable. Tu l’as provoqué une première fois et tu y es retournée. Maintenant ça suffit, tu prends tes cliques et tes claques et tu rentres.
Sa cousine la défia du regard avant de lui tourner le dos et partir en direction de la sortie. Son petit ami lui emboita le pas, saluant rapidement les autres. Il fut rassuré par Sacha qui lui dit de ne pas s’en faire et qu’il se chargerait de calmer Ondine pendant la soirée pour ne pas que les cousines restent en froid. Sébastien le remercia d’un hochement de tête et accéléra le pas afin de rattraper sa petite amie qui était déjà sortie de la salle. Ondine ne releva pas la conversation, si sa cousine ne comprenait pas c’est qu’elle devait encore gagner en maturité. Elle se contenta juste de poser un regard inquiet sur Aurore, qui n’avait pas ouvert la bouche depuis l’altercation.
--Ça va toi ?
--Ouais ne t’en fais pas.
Les deux jeunes femmes se tournèrent vers Amandine, qui venait de se racler bruyamment la gorge afin de signaler qu’elle voulait prendre la parole.
--Ecoute Ondine, je suis sincèrement désolé de mon comportement, je n’aurais pas dû gifler ta cousine, ni même répondre à ses provocations, je me suis laissée emporter et c’était vraiment stupide, je me sens terriblement conne.
--T’en fais pas, je comprends. Si on avait dit du mal de Sacha de la même manière, j’aurais fait bien pire que toi. C’est Marie qui s’est mal comportée.
--Merci de me comprendre, mais franchement je me sens honteuse et j’aimerai me faire pardonner
--Toi ? Bah on aura tout vu
La journaliste se tourna vers Benoît qui n’avait pu s’empêcher de tacler la jeune femme qu’il n’appréciait pas du tout. La blonde se tourna vers lui avec un regard suppliant, lui répondant d’une voix peu assurée.
--Pas maintenant, Highstreet, je t’en prie. Et d’ailleurs t’es loin d’être con, tu sais aussi bien que moi que si on veut faire revenir Winnie va falloir s’aider. La seule qui peut le contacter c’est Margareth, mais elle ne le fera qu’en cas d’urgence
--Tu marques un point, mais s’il revient pour retomber dans ta toile, autant qu’il reste où il est
--Benoît, il est dans ma toile comme tu dis, mais parce qu’il le veut bien. Oui, il y a une certaine ambiguïté dans notre relation, oui il y a des menaces constantes entre nous deux, mais lui et moi on le veut bien. Cependant j’en ai assez de parler de lui, il s’est tiré et tant qu’on a pas besoin de lui, qu’il reste là où il s’est planqué. C’est censé être une soirée où on s’amuse, alors j’ai envie de m’amuser
--Ça marche, on fait une trêve pour ce soir, on retourne danser mes gens ?
L’ensemble de la petite bande, composée d’Amandine, Ondine, Serena, Aurore, Régis et Sacha acquiesça à la proposition de l’ingénieur et se dirigea sur la piste de danse. Et même si ils ne savaient pas très bien danser, ils s’amusaient à se dandiner au rythme des musiques. Régis n’était pas retourné auprès de sa possible conquête du soir, préférant rester avec ses amis, ce qui ne manqua pas d’intriguer la journaliste.

Je m'attendais à voir débouler Winston dans la baston xD

Bah nan il est plus là, je l'ai perdu je sais plus ou je l'ai mis xD
Du coup c'est son ex qui intervient :p

N'empêche une soirée où TOUT le monde parle de quelqu'un qui n'est pas là c'est abusé xD
Et ma petite Serena qui affirme tranquille qu'il reviendra !