Toi...le chaud, le froid.
(Seconde partie)
Genre: Romance
Rating: K
Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent pas.
Résumé: Aurore et Paul se revoient par pure hasard. Ils s'obsèrvent, ils se cherchent, ils se perdent dans la profondeurs de leurs regards. Aurore à froid, Paul à chaud. Chacun son mystère, chacun ses illusions, chacun ses pensées...
Une rencontre, quelques mots échangés, et tout disparaissent dans le souffle du vent....
Fiction en deux chapitres.
J'ai chaud. Très chaud. Au point que je pourrai y crever. Depuis la première fois que mon regard s'est posé sur toi, je me sens brûlé. Et je hais cela; me sentir bizarre sans savoir pourquoi.
Je te hais, si simplement. Pour oser me faire sentir ces choses-là. Je te hais toi, et tout tes regards heureux, de tes agaçants rires, de tes stupides amis.
Pourtant... je me sens si dépendant de la chaleur que tu émets de toi.
A chaque fois qu'on se croisait, je te voyais toujours le sourire aux lèvres. Tu étais peut-être l'incarnation de l'innocence.
Je ne supportais pas t'entendre. Tu disais seulement quelques mots et ta voix était déjà ancrée dans ma mémoire. Elle ne voulait pas partir.
Cela m'énervait, et cela m'énerve toujours. Pourtant je ne faisais justement que provoquer, pour qu'encore ta voix résonne de nouveau dans ma tête. Parce qu'il le fallait! Peux-tu comprendre cela?
Et voilà que je te revois, toute seule. Pour la première fois, je te vois toute seule. Sans tes amis, sans personne, comme vulnérable.
Juste ton regard qui s'accroche au mien.
Le vent me fouette le visage, je ferme les yeux et savoure cette fraîcheur, pour oublier un instant cette chaleur, qui vient de toi.
Un petit sourire se faufile sur ton visage. Il était si discret. J'ai chaud. J'ai l'impression de brûler sur place.
« Encore toi... »
Silence. Tu ne réagis pas. Je ne te pensais pas si silencieuse, toi qui est une si grande bavarde.
De nouveau un vent plus fort se lève. Tes cheveux bleus s'envolent au gré de ce puissant vent.
Mes mots semblent se dispersés dans le silence étouffant. L'absence de tes mots me torturent plus que je n'aurai cru.
« As-ce que je vois, tu n'as pas changé, toujours aussi nulle. »
Silence. Encore et toujours. Pourquoi es-tu seule ? Où sont tes amis? Comment fais-tu pour apprécier tant la vie?
Je me rends compte que je ne sais pratiquement rien de toi. Je me pose pleins de questions au fond de moi.
Qui es-tu vraiment Aurore? Est-ce tu caches quelque chose derrière tes rires, derrière tes sourires? Pourquoi ai-je l'impression que ta vie à l'air si simple, si pure?
Tes yeux me fixent. Il sont magnifiques. Dans tes yeux dansent des lueurs d'espoirs. Cela pétillent, cela me brûlent.
Mon coeur se réchauffe, il crie en silence. Il a mal. La chaleur est plus qu'insupportable.
Je ne pensais pas que je pouvais avoir tant de réflexion en si peu de temps à cause de toi.
J'essaie de fixer ailleurs, pour éviter de te regarder. Si cela continue comme cela, je crois que je ne pourrai plus détacher mon regard de toi.
Tu m'hypnose malgré moi. Est-ce tu en a conscience?
J'en ai marre de penser à toi. j'en peux vraiment plus de ce silence pesant. Comment ai-je fais pour arrivé dans cette situation ?
Je soupire.
« Bah alors, tu es devenue muette? »
Je fais un grand sourire d'un pur sarcasme. J'appréhende la suite, mais tu ne me réponds toujours pas.
Le silence nous entoure, et semble me percuter violemment, malgré tout.
Sais-tu que ton silence me tue à petit feu?
Il fait gris. Le temps est terne comme ton silence.
Je me sens mal-à-l'aise soudainement. Je dissimule mon malaise derrière un air fier. Quelquefois je me sens stupide de me croire supérieur à toi.
« Tant mieux d'ailleurs. Cela évitera d'entendre ta horrible voix. »
Je vois tes mains se serrer en poing. Ai-je touché un point sensible?
Je t'admire vraiment. N'as-tu rien à dire?
J'ai vraiment envie de te voir en nerfs, en colère. Je veux que tu souffres, parce que je te hais plus que tout. Et pourtant, j'aime être là. J'aime ta présence malgré ce que je peux pensé de toi. Tu m'impressionnes mais jamais je ne l'avouerai.
« C'est bizarre ton affreux pingouin n'est pas avec toi? Vous faites une bonne paire de mochetés. »
Comment le simple fait que tu sois là me rends une chaleur piquante, que tu me rends presque vulnérable. Tu me fixes. Je te fixes. Tu cherche à me cerner dans un seul regard. Vraiment pathétique.
« A part mépriser les gens, tu sais faire autre chose? »
Tu as parlé. Tes mots m'ont étonné. Tu es une fille surprenante; et j'ai presque honte de le penser.
J'ai enfin entendu ta voix. Depuis le temps que je ne l'avais plus entendu.
Je souris. Parce qu'enfin tu as parlé. Parce que je sens ta frustration, ton hésitation.
Tes mots résonnent encore dans ma tête. Le silence est revenu aussi vite que la lumière. Mon coeur a eu un coup de chaud. Je ne m'y attendais pas à cela. Est-ce de la provocation ? Je souris toujours, face au malaise qui te tombe dessus.
Je m'avance vers toi comme un aimant. J'ai l'impression que je ne contrôle plus mes mouvements.
« Mais qui a dit que je sais méprisé les gens? »
Plusieurs questions remplissent ma tête. Je vais finir par avoir un mal de crâne.
Le temps se change, les nuages bougent beaucoup dans le ciel.
Je me sens fatigué. J'ai encore plus chaud qu'à l'instant. Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai constaté cette chaleur qui m'entoure. J'ai une sensation de brûlure dans mes veines, dans mes poumons, dans mon corps tout entier. Est-ce toi qui me fait cela? Cela me perturbe. Je n'ose plus te regarder de nouveau.
Crois-tu que je n'ai que de la haine au fond de moi ? Tu ne me connais pas.
« Personne. Cela se voit sur ton visage. »
A ta réponse, je repose enfin mon regard sur toi. Penses-tu vraiment cela? Je me sens oppressé. je me sens perdu. Pourquoi il a fallut que tu réponde à ma maudite question ? Il fallait juste contenter du silence...
Je souris. D'un sourire ironique, qui me donne presque envie de vomir.
« Je ne te pensais pas si idiote... »
Je te vois fermer les yeux. Tu me sembles si fragile, pourtant si...oui si forte.
Je m'avance lentement vers toi.
Tu ouvres tes yeux. Tu sursautes légèrement. Je t'ai surpris. J'ai l'impression de fondre sur place tellement la chaleur est épouvantable.
Je remarque que plus j'avance vers toi, plus je brûle. Mon coeur prends feu. Mes yeux semblent être trop secs. Ma peau paraît sèche, mes lèvres aussi.
Je te vois entourer tes bras sur ton ventre. As-tu froid? Quelle ironie. J'ai trop chaud, et toi, tu as trop froid. Le contraste est parfait.
Je me rends compte que c'est la première fois que je te vois d'aussi près. Tes yeux, tes joues, tes cheveux, la lueur qui brille dans ton regard; j'aperçois tous les détails.
Un vent plus léger passe encore. Plus tendre, plus chaud que les précédents. Un vent qui te ressemble...
« Et moi je ne te pensais pas si...si froid. »
Tu avais a peine murmurer, mais j'avais parfaitement entendu. Tes mots m'ont stupéfiés. Froid. Tu me trouves froid. Je le savais. Pourtant te l'entendre dire de ta propre bouche me fait bizarre. Je songe une nouvelle fois depuis que je t'ai parlé.
Je pense à tes mots, à ton comportement. Est-ce moi qui te donnes froid? Tu es un mystère, une grande énigme.
« Tu es pathétique Aurore.»
Je regrette presque d'avoir prononcer cette phrase. C'est la première fois que je dis ton prénom. C'est assez étrange...
Tu me fixes. Tu cherches sans doute encore des réponses à tes questions secrètes.
« Au moins, je ne suis pas la seule... »
Je te regarde. J'essaie d'être le plus impassible possible. je ne veux pas que tu vois la douleur que provoque tes mots. J'ai compris le sous-entendu. Tu as parfaitement raison. Je crois que c'est la seule vérité que tu as réussi à dire dans ta misérable vie. Je suis réellement pathétique, et comme tu le dis, je ne suis pas le seul...
Je te regarde plus intensément, sans vraiment savoir pourquoi. Je t'observe sous un regard nouveau. Finalement, tu n'es pas celle que je croyais. Tu resserres plus fort tes bras contre ton ventre.
Je te fixe toujours. Encore, et je n'arrive plus à poser mon regard ailleurs. je m'avance encore un peu...
Soudainement la froideur m'est revenu. La chaleur s'est peu à peu atténuer. Mes lèvres sur les tiennes, j'ai osé franchir les barrières.
Je te hais tellement Aurore. Je te déteste. Je t'aborre.
Tes lèves sont si douces. Je te hais parce que j'ai cédé. Tu as réussi à me faire sentir faible. Tu as réussi à me faire tomber à terre.
Je te vois savouré ce moment de rare tendresse. Pour la première fois j'ai eu peur que ton regard pourrait transpercé le mien. Je suis parti. J'ai fui. J'ai honte de faire cela, mais c'est dans ma nature ,je crois.
J'ai fui comme un lâche...
Et comme à chaque fois, la dissimulation me contrôle.
J'espère que tu comprendra mon geste, que tu comprendra le sens caché de mes mots...
« Je ne sais que méprisé que toi, Aurore...»
Note de Oohfemmeluxieuse: Coucou tous le monde ! (= J'espère que cette dernière partie vous a plu. C'est un peu le meme style que la première sauf que c'est du point de vue de Paul. (=
Pour ceux qui m'ont suivit pour ma fiction "Pokéfacebook" je vous annonce que j'ai enfin repris l'écriture (= ...par contre je ne sais pas quand je posterai. Cela sera sans doute le dernier chapitre de la fiction.
Bref, dites moi ce que vous en pensez !! (=
A Bientot !!!