Kikoou tous
Alors voila, en regardant (en boucle) une de mes séries préféres, et en bavant devant le couple le plus beau qui soit dans cette série, j'ai eu une idée de OS.
Ca collait à peu près, donc je me suis dit, pourquoi pas.... En fait, l'histoire de ce couple me touche au plus haut point, et je la trouve vraiment belle.
Alors certes par rapport à la série c'est très différent, mais c'est la situation "triangulaire" qui reste la même, ça et... bref, on s'en fout...
Bonne lecture, en esperant que vous aimerez. (Vous direz à la fin si vous avez reconnu la série TV ou pas, enfin si vous la connaissez du moins =S )
Pierre : Quoi ? Qu’est-ce que tu dis Ondine ?? Non c’est pas possible !
Pierre, totalement devasté, criait et pleurait. Sa voix avait peine à sortir malgrès la force qu’il mettait à vouloir hurler toute sa detresse. Il se sentait impuissant. Il se sentait vide. Ses forces le quittaient. Il aurait voulu tout casser, mais il ne trouvait rien d’autre à faire que d’exterioriser son chagrin dans des pleurs et des spasmes incontrolables.
Ondine : Je suis désolée Pierre, si désolée.
La jeune adolescente baissait la tête et un air sincèrement désolé ornait son visage. Les larmes ne coulaient pas sur ses joues à elle, car malgres le chagrin qu’elle pouvait ressentir pour son ami d’enfance, son frère..ou son âme sœur… elle était certaine de son choix.
Pierre : Mais enfin vous vous detestez tous les deux ! Vous n’avez jamais pu vous supporter !
Les larmes entrecoupaient toujours ses cris tandis qu’il promenait ses yeux de l’un à l’autre des deux personnes face à lui, posant un regard dévasté par la tristesse sur Ondine, et un regard meurtrier sur celui qui avait été son meilleur ami également depuis qu’ils avaient trois ans.
Une amitié triangulaire, qui était devenue fatalement un amour triangulaire lorsque tous trois atteignirent l’âge d’éprouver des sentiments autres qu’amicaux et simplets.
Ondine avait perdu ses parents très tôt et avait été élevée par ses sœurs à l’arène. Elle avait toujours été délaissée car ses ainées avaient trop de lourdes responsabilités à charge pour prendre le temps de s’occuper d’elle comme elles l’auraient dû.
Puis elle fit la connaissance, quand elle eut 5 ans, d’un jeune garçon de son âge qui habitaient en face de chez elle. Il devint rapidement son copain, puis son ami, son confident et son meilleur ami. Les années passant, leur amitié devint fusionnelle. Les sœurs de la jeune femme qui ne s’en préoccupaient guerre, ne voyaient aucune oblection à ce qu’elle passe la majorité de ses nuits dans la chambre de cet ami, Pierre.
Et à force du temps, à passer la majeure partie de leur vie ensemble, ils se connurent sur le bout des doigts. Ils devinrent des âmes sœurs. Adoptèrent les mêmes interêts, les mêmes goûts, les même manies, les mêmes envies, les même rêves…
Mais le jeune homme avait également un autre ami très cher à son cœur qu’il connaissait depuis le bac à sable. Sacha. Ils devinrent frère de sang à l’âge de leur neuf ans, après s’être fait un serment d’amitié eternelle très sérieux.
Hélas pour Pierre, depuis leur plus jeune âge, entre Sacha et Ondine ça n’avait jamais collé. Ils se supportaient en présence l’un de l’autre par pure courtoisie, mais la première occasion était bonne pour se lancer une vacherie, se chamailler ou se faire des coup tordus.
A l’âge de 15 ans et inévitablement, Pierre et Ondine devinrent un couple d’adolescents, que tout le monde pensait destinés à finir ensemble, mais hélas ça ne marcha pas.
Ils se laissèrent du temps, et retentèrent de vivre leur logique histoire d’amour plus tard, mais encore une fois, quelque chose ne marchait pas, et contrairement à la première fois, c’est Pierre qui mit fin à leur relation. Et au therme de celle-ci, il prit la décision d’essayer de vivre sa vie autrement qu’aux seuls dépend de la jeune femme, et c’est avec l’assurance que son meilleur ami ferait ça pour lui qu’il demanda à Sacha de veiller sur Ondine le temps qu’il trouve sa voix.
Et au nom de leur amitié, comme Pierre l’avait pensé, Sacha accepta malgrès les tensions perpetuelles entre lui et Ondine.
Et il fut là pour elle. Réellement. Plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Plus que Pierre n’aurait pu l’imaginer. Plus que Sacha lui-même n’aurait pu l’imaginer.
Il l’aida à se remettre de sa rupture. Il la consola quand par moment il la vu triste. Il l’aida à résoudre ses problèmes, familiaux, financiers, existenciels. Il la défendit quand d’autres s’en prirent à elle. Il la vengea quand certains lui firent du mal. Il se battit pour défendre son honneur.
Il se rapprocha d’elle pour gagner son amitié, et il y parvint.
Et enfin ils réussirent à enterrer la hache de guerre après tant d’années à se detester. Mais pourquoi avoir passer tant d’années à se detester quand en fait ils pouvaient autant s’aimer ?
Peut-être à cause de ça justement. Oui, car la haine qu’ils laissèrent s’effacer, à leur grand regrets, ne réussit à ne faire aucune place à l’amitié bien qu’ils essayèrent très fort. Mais non. L’amitié n’avait pas sa place dans leur relation qui se voulait être forte, intensive, fusionelle…amoureuse… charnelle.
Si longtemps elle avait douté et n’avait jamais oser passer l’étape de se donner entièrement à un homme. Avec lui c’était une évidence pourtant, c’était ce qu’elle voulait, avec lui tous ses doutes s’envolaient. Tout son corps l’attirait, comme un aimant, tout son être le voulait. Ses lèvres l’appelaient, ses bras voulaient le serrer encore et toujours.
Elle voulait entendre sa voix quand elle se couchait et écouter ses je t’aime au reveil. Oui sans nul doute, c’est lui que son cœur voulait, et bel et bien lui que son corps désirait… Mais à quel prix ?
Allait-elle perdre son meilleur ami ? Allait-elle trahir son « frère » ? Allait-elle devoir se séparer de son âme sœur ? Le devrait-elle ? Y arriverait-elle ?
Son cœur, sa conscience étaient déchirés. Comme jamais.
Pierre pleurait devant elle en lui répétant inlassablement qu’il l’aimait, qu’il ne voulait pas la perdre, et.. que si elle le suivait lui,Sacha, elle devrait se résoudre à ne plus jamais l’avoir dans sa vie.
Toute cette tirade de paroles lourdes et dures à côté de celui qu’elle aimait et qui la regardait avec des yeux brillants menaçant de pleurer eux aussi et qui attendaient qu’elle se décide, qu’elle choisisse.
Son âme sœur, son meilleur ami, son frère, qui avait été sa famille quand elle n’en avait pour ainsi dire plus. Qui avait été à ses côtés dans les meilleurs et pires moments de sa vie, qui la connaissait par cœur.
Ou…
Son amoureux. Celui sans qui elle redoutait de ne plus jamais pouvoir rien ressentir d’autre qu’un grand manque, un grand vide. Celui qu’elle aimait corps et âme d’amour, celui qu’elle désirait plus que tout, celui à qui elle serait prête à confier son cœur et sa vie sans conditions.
Sacha partirait loin si elle décidait de le quitter. Il ne supporterai de pas de vivre si près d’elle sans être avec elle. Pire, de pouvoir la voir avec un autre.
Et Pierre, lui il ne voudrait plus jamais d’elle dans sa vie si elle le trahissait pour partir vivre une histoire d’amour avec son ‘ancien’ meilleur ami, alors qu’elle avait tant besoin de lui pour son équilibre.
Que pouvait-elle bien faire ?
Pierre tomba à ses genoux, se moquant de perdre sa dignité en l’implorant de cette façon.
Pierre : Ne pars pas avec lui, je t’en prie. Je sais qu’on a fait des erreurs, qu’on a pas su s’aimer comme il fallait quand on était ensemble, mais ça va changer. Car maintenant j’ai grandi, j’ai muri, je sais ce que je veux. Je te veux toi ! Pour toujours ma Ondine…. Alors que… oui si tu t’en vas avec lui se sera fini. Plus jamais de ma vie je ne voudrais te voir.
Sacha ouvrit enfin la bouche pour s’exprimer. On lui découvrit enfin une voix qui trahissait ses sanglots qu’il s’efforçait de contenir de toutes ses forces.
Sacha : Comment peux-tu prétendre l’aimer en lui faisant un tel chantage.
Pierre : Toi la ferme !
Sacha, bien plus fort que Pierre, aurait bien voulu lui en coller une pour lui remettre les idées en place. Mais par respect pour leur amitié qui malgrès tout cela, lui tenait encore à cœur, il ne fit rien et se contenta de prendre Ondine dans ses bras, elle qui était là, le visage dans les mains, baignées de larmes, à ne rien dire.
Sacha : Ondine…
Elle releva ses yeux vers lui, des yeux noyés de chagrin.
Ondine : Oh Sacha je… je ne sais pas je…
Pierre : Ondine, je t’en prie…
Elle baissa la tête de nouveau
Ondine : Je..suis si désolée.
Sacha prit ses paroles comme un couteau en plein cœur. Et à son tour il baissa la tête. Et là, les larmes qu’il se forçait à retenir depuis des heures ne purent s’empêcher de dégringoler.
Puis il pleura comme un enfant, à chaudes larmes et finit par dire dans un murmure.
Sacha : je suppose que ça devait arriver…. Je ne peux pas t’en vouloir.
Il releva les yeux vers elle, qui avait relevé les siens aussi. Ils se regardèrent pendant une seconde qui leur parut un siècle, puis il s’approcha d’elle, repassa une mèche de cheveux derrière ses oreilles, il la regarda encore puis déposa un baiser sur son front avant de la relacher et de partir, en la laissant là, derrière lui, avec son désormais ancien meilleur ami.
En une soirée, il avait tout perdu. La femme qu’il aimait, et son meilleur ami, lui qui n’avait qu’eux dans sa vie.
Il ne lui restait plus qu’à partir. Partir loin d’ici, oublier. Les oublier. Et surtout, l’oublier elle.
Il partirait à bord de son voilier qu’il avait appeler « True love », il l’avait nommé ainsi alors qu’il développait seulement ses sentiments amoureux pour la jeune femme, la sachant inaccessible, mais persuadé qu’elle serait son plus grand bonheur, autant d’ailleurs que son plus grand malheur.
Il mit plusieurs jours à préparer ses affaires avant de partir et se cacha plusieurs fois pour l’observer, comme pour s’impregner de son visages, de ses traits fins avant de partir et ne plus jamais la revoir. Il la voyait toujours avec lui, qui tentait de mille et une façon la reconquête avec des fleurs, des cadeaux…
Et elle lui souriait, mais d’un sourire faux. Mais ça, Sacha ne le savait pas.
Un soir, alors que Sacha devait s’en aller, définitivement, et qu’Ondine le savait parfaitement, elle était dans cette grande salle, à danser. Elle dansait sur cette douce mélodie magnifique mais qui avait comme un goût d’aigreur à ses oreilles. C’est comme si cette chanson la retenait prisonnière à l’homme contre qui elle était. L’homme qui lui parlait et énonçait les projets de vacances prochaines qu’il avait avec elle.
Elle acquiesca et sourit à toutes ces énonciations. Mais alors qu’elle tourna la tête, des larmes ne purent s’empêcher de couler à la pensée de celui qui dans quelques minutes ne serait plus ici, et qu’elle ne reverrait sans doute jamais.
C’est alors qu’elle sentit un sentiment d’angoisse l’envahir. Cette idée la terrifiait. Ne plus jamais être près delui était synonyme de mourir pour elle. Le savoir seul sur les flots sans aucune possibilité de le joindre ou le retrouver lui faisait mal, tellement mal, au plus profond de son cœur.
Le savoir plus tard dans les bras d’une autre femme lui tourmentait l’esprit au point de l’empêcher de respirer.
Pierre : Ondine, ça ne va pas ?
La voix de Pierre la ramena à la réalité. Et alors qu’elle le regardait dans les yeux, elle s’imagina être sur ce bateau et loin de son meilleur ami qui, resté ici, lui en voudrait éternellement. Lui non plus elle ne le reverrait jamais. Et c’est alors que cette pensée lui fut attrocement douloureuse, mais tellement moins que celle de vivre éloignée de Sacha.
Pierre : Qu’est-ce qui se passe Ondine ?
Elle se mit à pleurer franchement en secouant doucement la tête de droit à gauche et en reculant.
Ondine : désolée Pierre. Je..suis désolée.
Puis sans un autre mot, elle se retourna et se mit à courrir vers la sortie.
Pierre : Ondine !!!
Elle se retourna simplement pour lui lancer qu’elle l’aimerait toujours puis elle reprit sa course folle.
Mais pendant ce temps, Sacha chargeait ses affaires à bors du « true Love » ainsi que ses provisions. Jetant une dernière fois un œil à sa carte et sa boussole. Il était prêt pour le départ.
Le chagrin qui someillait en lui depuis des jours refit surface et une discrète larme, qua sans doute personne ne verrait et ne saurait jamais glissa sur sa joue.
Il partit à la barre pour commencer sa manœuvre et placer la barre, mais alors qu’il allait partir, il entendit crier son prénom.
Le cri étant lointain, il n’y prêta pas attention, prenant ça pour le fruit de son imagination.
Il désamorça ensuite le bateau et s’apprtait à lever l’ancre pour partir mais encore une fois, il entendit crier son nom. Mais il reconnut distinctement la voix qui le criait cette fois, et il releva les yeux. Il vit alors Ondine courrir sur le pont, courrir vers lui.
Ariivée au bout du ponton, épuisée, elle s’écroula et tomba à genous, main posée sur sa poitrine. Il descendit alors du bateau, sautant par-dessus le pont.
Il alla s’agenouiller face à elle, puis, prenant son visage entre ses mains pour lui relever, il lui demanda
Sacha : Ondine, qu’est-ce que tu..tu es venue me voir ?
Elle affirma d’un mouvement de tête, ne pouvant pas encore parler tant sa respiration était profonde par l’épuisement de cette course.
Sacha : Tu… viens me dire au revoir, c’est ça ?
Elle trouva alors la force de parler pour protester
Ondine: Non ! Non non ! C’est pas ça !
Sacha : Alors quoi Ondine ?
Ondine : Je ne veux pas…non plutôt..je ne peux pas vivre sans toi Sacha. C’est impossible.
Sacha : Quoi ? Mais je…
Ondine : Je ne veux pas te dire au revoir Sacha. C’est pas possible, je veux m’en aller avec toi !
Sacha : Quoi ? Mais..Ondine et tes sœurs ?
Ondine : Chuuut. Je ne veux plus entendre parler du reste. Je ne veux entendre parler que de toi, de nous, et ce pour un bon moment. S’il te plait, laisse tous ces Azuriens à Azuria, et nous, partons loin d’eux longtemps, pour construire notre amour, et que personne ne tente de lui faire du tord. Je ne peux pas vivre sans toi.
Sacha : Mais…pourras tu vivre sans lui ?
Elle prit à son tour son visage entre ses mains et lui dit avec toute la tendresse dont elle était capable.
Ondine : Je peux bien vivre sans tous les Pierre de la terre, mais je ne peux pas être éloigné une seule minute du seul Sacha que j’Aime de tout mon cœur.
Alors il lui sourit, rempli de bonheur et l’enlaça de toutes ses forces en lui murmurant.
Sacha : Oh ma Ondine. Tu..tu m’as dit que tu m’aimais ?
Ondine : Oui, je t’Aime Sacha. De toutes mes forces.
Sacha : Oh moi aussi je t’Aime Ondine. Peut-être même bien plus fort que n’importe qui sur cette terre.
Ondine : Je le sais. Je le sais Sacha. Je l’ai compris quand tu as été prêt à t’effacer pour me laisser garder mon meilleur ami… Je l’ai compris à ce moment à quel point tu m’aimais. Et c’est en t’imaginant loin de moi que j’ai compris moi à quel point l’amour que j’ai pour toi est grand. Et personne ne pourra le briser. Personne.
Sacha : Oui, tu as raison… Alors partons.
Ondine : Oui, partons.
Ils s’embrassèrent passionnément, puis ils montèrent sur le bateau, et tous les deux partirent en mer avec pour de long mois à venir, la seule compagnie des flots et leur amour.