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 Un couple peut en cacher un autre.

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Bella
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Bella


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MessageSujet: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeMer 20 Oct 2010, 23:09

Oui j'écris pas mal de fics sur d'autres fo.

Et celle-ci j'avais envie de la partager avec vous. Si vous avez un peu de temps, ma foi, amusez vous à la lire.
A partir du chapitre 9 par contre, quelques scènes deviennent un peu, comment dire, chaudes. Pas de panique, c pas choquant, mais je préfère prévenir. Pour ceux qui s'aventureront dans la lecture.


Tout le monde ne connait pas la série, alors voici les photos des personnages que vous trouverez principalement dans l'histoire.

Voici le personnage principal féminin. Lisa, version moche
https://2img.net/r/ihimizer/img221/9959/lisagx1.jpg

Lisa, version belle.
https://2img.net/r/ihimizer/img190/1048/lddl12.jpg

personnage principal masculin, David.
https://2img.net/r/ihimizer/img153/4835/m14p.png

Max, meilleur ami de David
https://2img.net/r/ihimizer/img841/5927/152250olzyfaj2b6alq8emo.jpg

Julien, meilleur ami de Lisa.
https://2img.net/r/ihimizer/img508/1354/image1218.jpg

Mariella, ex de David.
https://2img.net/r/ihimizer/img2/7156/bianca4ht9.jpg

Yvonne, meilleure amie de Lisa et fiancée de Max.
https://2img.net/r/ihimizer/img835/7079/image1216.jpg

Renaud, fiancé de Lisa.
https://2img.net/r/ihimizer/img258/8082/image1116.jpg

Richard, frère de Mariella.
https://2img.net/r/ihimizer/img28/7291/image1211.jpg


Voili voilou. Oh et heu.. "Kérima Moda" c'est une entreprise de mode de haute couture. Daid en est le directeur.




Prologue:

Lisa Plenske est une jeune femme assez surprenante, tant physiquement, que moralement ou intellectuellement.
Elle a entamé depuis peu une relation avec Renaud Kowalski.

David Seidel, quand à lui, a depuis peu, rompu ses fiançailles avec Mariella. Ou plutôt, ils ont décidé d'un commun accord de mettre un therme à leur relation qui durait depuis bien trop longtemps.

Mariella s'est retrouvé un homme et s'apprête à se marier, tandis que Lisa, en manque d'expérience en matière de relations amoureuses, rame pour arriver à séduire son compagnon. Enfin, si elle a réellement envi de le séduire.

David et Lisa sont meilleurs amis. Lisa est éperdumment amoureuse de David depuis longtemps, mais celui-ci, bien trop attaché à l'apparence physique, feigne de ne pas s'en rendre compte et continue son bonhomme de chemin en draguant et en "levant" incessablement tout ce qui bouge, et Lisa refuse absolument de lui avouer.
C'est ainsi qu'elle s'engouffre peu à peu dans une relation pour laquelle elle n'est pas faite, avec un homme qu'elle se force, inconsciemment, à aimer.

Voici la folle histoire de tout ce petit monde.


Chapitre 1:

Bureau de David Seidel. Kérima Moda.

Toc toc toc


D: Oui entrez!!!
L: Salut David!!!
D: Tiens Lisa!!! Salut ma belle, ça va?
L: (pas très convaincue) Ouais super. Tu as le dossier C-15?
D: Oui je l'ai. Sur l'étagère là bas.

Elle se dirigea pour prendre le dossier.

D: Dis voir. Ca n'a pas l'air d'aller fort toi. Qu'est-ce qui se passe?
L: Heu... Si si ça va.
D: Lisa, je te connais bien. Je sais que ce n'est pas le cas. Dis moi.

Lisa sembla hésiter un moment puis finit par dire
L: Pffff. C'est Renaud.
D: (énervé) Comment ça Renaud? Qu'est-ce qu'il t'as fait?
L: Mais rien, c'est juste que...
D: (haussant le ton) Je te l'ai déjà dit Lisa. S'il te fait quelque chose, tu viens me le dire tout de suite, et je m'en charge moi.....
L: Mais non! Qu'est-ce que tu vas chercher? Il ne m'a rien fait de mal!
D: (se radoucissant) Ah oui? Alors qu'est-ce qui t'arrives?
L: Le problème... C'est moi.
D: Comment ça?

L:..... Non rien laisse tomber! C'est trop... Comment dire... personnel...


Elle s'apprêtait à quitter le bureau mais David la retint par le bras.

D: Non non non Lisa! Tu ne t'en tireras pas comme ça! Tu en as trop dit ou pas assez! Dis moi ce qui se passe réellement car là je suis perdu et franchement je ne comprend plus vraiment.
L: Non David! Vraiment! Ca me mettrai mal à l'aise de te parler de ça.

David sembla vexé.

D: Mais enfin, je suis ton meilleur ami Lisa. Pourquoi ne veux tu rien me dire? A Julien tu dis tout, à Yvonne aussi... Alors pourquoi pas à moi? Je ne suis pas ton ami à la même manière qu'eux peut-être?
L: Mais si bien sûr! (tout bas) Quoi que ce n'est pas tout à fait pareil!...... C'est juste que c'est délicat à dire comme ça.
D: Ah bon? Et bien tu n'as qu'à juste y mettre les formes alors.... Allez assied toi et dis moi tout! De toute façon, je ne te laisserai pas partir avant que tu ne m'ai dit tout ce que je veux savoir....
L: Tu es un gamin....
D: Oui mais je suis un gamin que tu aimes bien... Alors...


Lisa s'assit alors dans un des fauteuils et David s'assit à côté d'elle.

D: Alors vas-y dis moi! Qu'est-ce qui se passe? Tu as l'air soucieuse et je n'aime pas cet air sur ton visage.

L: Bon. Et bien comme je te l'ai dit, ça concerne Renaud...
D: (aggacé) Oui. Et?
L: Et bien.. Il se trouve que je ne ... Je n'arrive pas à apporter à Renaud ce qu'il attend de moi et que cela lui donne des complexes et m'en donne aussi par la même occasion. Et donc, cela me rend effectivement soucieuse.
D: Ah vraiment? Mais dans quels domaines?
L: Non, ça par contre, ça ne regarde que lui et moi, désolée.


Appeurée par le fait de devoir peut-être lui en dire d'avantages, elle prit la fuite pour retourner à son bureau.

David trouvait son amie bizarre et voulu l'aider. Mais pour cela, il devrait en avoir le coeur net et connaître ce qui tracassait vraiment Lisa.


Chapitre 2

Appartement de Yvonne et Lisa. Centre de Berlin.

Dring.

Yvonne, qui était en train de regarder tranquillement la télé se précipita pour aller ouvrir la porte.

Y: Oh! Bah ca alors! Bonjour David!!! Mais qu'est-ce que tu fais là?... Il y a un problème avec Max?
D: Non! Ne t'affoles pas! Max va bien! Il est même en pleine forme! Ses blagues n'ont jamais été plus mauvaises !!
Y: Ah. Ca me rassure!.. Et bien qu'est-ce que tu viens faire ici?
D: En fait, je venais te parler de Lisa pour être tout à fait sincère!
Y: De Lisa? Pourquoi? Il y a un problème?
D: ET bien justement, c'est ce que j'aimerais savoir! Tu me fais entrer?
Y: Ah oui pardon! Bien sûr, entre!!!

David entra dans l'appartement de Yvonne où Lisa habitait aussi.

Y: Alors dis moi. Qu'est-ce qui se passe? Que veux-tu me demander?
D: Et bien voilà! C'est assez délicat à demander mais... Lisa t'as-t-elle récemment parler de problèmes, assez personnels qu'elle rencontre avec son homme?
Y: Heu... Oui certes, mais pourquoi?
D: Car j'aimerais l'aider tout simplement...
Y: Hof, tu sais David, notre Lisa est suffisamment grande pour savoir ce qu'elle a à faire.
D: Oui mais c'est mon amie Yvonne.
Y: C'est la mienne aussi. Et j'ai déjà essayé de l'aider à une époque dans ce domaine crois moi, mais la pauvre, j'ai failli la faire mourrir de honte avec mes idées débiles… Alors je préfère ne plus m’en mêler.

D: (souriant) Ah bon? Qu'est-ce que tu lui as fait ?
Y: Quoi? Tu n'as pas été au courant de cette histoire?
D : Non !
Y :... . C'est à l'époque où elle sortait avec Julien, tu te souviens?
D: Oui.
Y: Bon, et bien à cette époque, Lisa était très complexée, enfin tu sais, pour tout ce qui touche à la sexualité. N'ayant jamais pratiqué, elle ne savait pas comment s'y prendre, alors je lui ai donné des cours.
D: (étonné) Tu lui a donné des cours?
Y: Oui enfin, je lui ai appris à s'exprimer en language expressif dans le feu de l'action.
D: Tu m'expliques là?
Y: Et bien, je lui ai appris à…. à simuler un orgasme.
D: D'accord, je vois..... Et? En quoi est-ce que tu as failli la faire mourrir de honte?
Y: Bien, en fait, au moment où elle commençait à se lacher en fait, tu sais, elle s'était enfin mise en situation et elle simulait vraiment bien, et puis en prononçant bien le nom de Julien.....
D: Et alors?
Y: Et bah alors, Julien est arrivé et Lisa ne s'en est pas apperçue tout de suite... Et il a assisté au spectacle....


David posa sa main devant sa bouche et hésitait entre rire ou être désolée pour son amie.

D: Aïe!
Y: Comme tu dis, et tout ça à cause de moi qui ai insisté pour lui faire faire ce genre de choses.
D: Oui peu importe, mais en quoi est-ce que ses problèmes de maintenant pourraient se repasser de la même façon?
Y: Et bien tu sais, je ne me mêle plus de sa vie sexuelle à présent. Elle n'ose pas coucher avec Renaud c'est sûrement pas moi qui vais m'en mêler. Après tout, si elle veut rester vierge jusqu'au restant de ses jours c'est son problème, mais en tout cas, moi, je ne m'en mêle plus, et toi, je ne vois pas bien ce que tu peux faire......


David avait deux grands yeux perdus dans le vide et semblait ailleurs complètement.

Y: (claquant des doigts à hauteur de son visage) David?
D: OUi? Quoi?
Y: Bah tu es dans un état second! Tu ne réagis plus et tu as l'air complètement ahuri. Qu'est-ce qui t'arrives?

David, complètement abbassourdi par la nouvelle de savoir que Lisa était encore vierge, n'en revenait vraiment pas, mais préféra ne pas faire savoir à Yvonne qu'il l'ignorait avant qu'elle ne le lui dise. En gros, qu’elle avait encore fait une gaffe.

D: Heu, c'est rien, je repensais juste à quelque chose...
Y: Ah oui? Et à quoi?
D: Bah… que je dois y aller ! On m'attend. !
Y: Quoi?


Sur ce, David se leva et salua rapidement Yvonne avant de s'en aller. La laissant abbassourdie.

A présent, il savait de quoi il retournait pour Lisa et pourquoi elle ne voulait pas lui en parler. C'est vrai que de confier comme ça, "je suis toujours vierge à 25 ans", ce n'était pas super.
Mais il allait aider sa meilleure amie à vaincre sa peur de vouloir « se jeter dans le vide ».



Chapitre 3


Quelques jours plus tard, alors que David était chez lui, il téléphona à Lisa et lui demanda de le rejoindre chez lui. Il voulait avoir une discussion avec sa meilleure amie.
L'état pensif et penaud qui ne quittait pas Lisa ces derniers jours démontraient que sa situation n'avait pas évolué.

David attendait donc Lisa dans son petit appart de Berlin.

On frappa enfin à la porte, et David se dépécha d'aller ouvrir.


D: Ah Lisa! Enfin te voilà.
L: Salut David!!! Dis donc, ça se voit qu'on est vendredi !
D: Pourquoi?
L: A cause de ta tenue décontract'.


En effet, le beau David, toujours élégant, était vêtu simplement d'un bas de survet'. Lisa semblait gênée de se retrouver face à son idéal masculin torse nu, mais en était en même temps, terriblement heureuse et excitée.

D: Oh oui. C'est vrai.... Mais je t'en prie entre...
L: Merci.

Lisa entra chez David et respira la bonne odeur qui était simplement celle de son ami. Son odeur à lui. Celle qu'elle reconnaitrait entre mille. Elle adorait se retrouver ici car les murs, les meubles, chaque chose était impregné de cette odeur.
C'est sans s'en rendre compte qu'elle avait fermé ses yeux pour respirer et s'impreigner de ce parfum.

D: Lisa? Ca va?
L: (émergeant) Hein quoi? Heu, oui ça va.
D: Ah bon.... Tu veux t'asseoir?
L: Oui merci.

Lisa s'assit dans le canapé confortable qui occupait à lui seul une bonne moitié de la pièce.

D: Tu veux quelque chose à boire?
L: Oh oui, je veux bien, si ça ne te dérange pas.
D: Pas du tout.... Un chocolat chaud?
L: Oui. Super!
D: Je vais faire ça, je reviens.

Lisa attendait patiemment dans le petit salon sympa de chez David. Puis son regard se posa sur un tee-shirt de David qui était posé nonchalamment sur le canapé.
Elle le prit entre ses doigts et le porta à son visage pour le respirer à pleins poumons.

C'est avec tendresse qu'elle posa sa joue contre le doux contact du tissu.

Puis elle entendit David revenir, alors, instinctivement, et pour ne pas avoir l'air folle et être prise en flagrant délit, elle rangea vite fait le tee shirt en question dans son sac à main qu'elle tenait sur ses genoux.


D: Voilà ma belle! Un chocolat chaud.
L: Heu.. Merci c'est gentil.
D: Je t'en prie.


Lisa bu une gorgée de sa boisson chaude, quand à David, il s'installa aux côtés de son amie dans le canapé.

L: Bon, alors David, ce n'est pas que ça ne me plaise pas de venir passer la soirée chez toi, au contraire, mais qu'est-ce que tu avais de si important à me dire?
D: Tu entre dans le vif du sujet?.... D'accord, alors je vais te dire les choses...
L: Je t'écoute....
D: Voilà. Je sais ce qui ne va pas entre toi et Renaud.

Lisa manqua de s'étouffer avec sa gorgée de chocolat chaud.

L: Pardon? Qu'est-ce que tu veux dire?
D: Et bien tu sais, je ne suis pas si bête, et quand tu me dis que tes problèmes sont "très personnels", je me doute de quoi tu parles. Et puis, comme je suis ton meilleur ami, c'est mon rôle de me préoccuper de ton état...
L: Oui, donc en fait, tu ne sais pas vraiment ce qui ne va pas, tu supposes, c'est tout...
D: Non! Je sais!

Lisa le regarda à présent de façon suspecte.

L: Attend.... Je crois que j'ai compris. Si ça se trouve, tu prêche le faux pour savoir le vrai. Et tu essaie de me tirer les verres du nez... C'est ça?
D: Non! Je t'assure! Je suis très sérieux, je sais quel est ton petit soucis Lisa.
L: Comment ça, de quoi tu parles enfin?
D: Et bien.... Du fait que tu ai encore.... ton innocence....

Sous le coup de la surprise et du choc, Lisa laissa s'échapper sa tasse fumante des mains et regretta aussitôt sa maladresse en voyant l'état de la moquette de son cher ami.

Elle porta aussitôt sa main à sa bouche, horrifiée. Elle courut jusqu'à la cuisine et en revint avec une éponge et un chiffon.
Puis elle s'agenouilla pour frotter la tache sur la moquette du salon.

D: (amusé) Mais enfin Lisa, qu'est-ce que tu fais là?
L: Oh David, je suis désolée. Je te paierai le détachage. Vraiment je m'excuse.

David se mit à rire gentiment et lui prit la main pour la rasseoir sur le canapé.
D: Laisse donc cette tâche. Je m'en occuperai demain.
L: Comme tu veux mais......


Lisa se prit la tête dans ses mains, puis elle la releva pour regarder David fixement.

L: (gênée et énervée) Comment tu sais ça toi d'abord?
D: Oh.... Bah tu sais, j'ai mes sources.
L: Ah non David! Ce genre de réponses vaseuses, tu peux te les garder! Je veux que tu me dises clairement comment tu sais ça..
D: Oui mais, si je te le dis, tu vas me tuer.
L: De toute façon, ça va être ta fête quand même alors....
D: Bon écoute, je le sais de Yvonne qui a fait une gaffe en fait... mais ce n'est pas si terrible enfin. Je suis ton ami Lisa.
L: Je vais la tuer...

Lisa ne savait plus où se mettre. Mais surtout, elle ne savait pas comment prendre le fait que, David était au courant. Pour quoi allait il la prendre à présent? Elle savait que désormais, pour un séducteur comme David, elle avait à présent perdu toutes ses chances avec lui. Même s'il paraissait déjà ne pas y en avoir beaucoup avant.

Elle était rouge pivoine et cachait son visage dans ses mains pour ne pas laisser paraître sa honte.


D: Mais enfin Lisa, tu n'as pas à avoir honte d'être encore vierge. Bien au contraire....

Lisa désenfouit sa tête pour faire face à David.

L: Utilise un autre mot que "vierge" s'il te plait et....Qu'est-ce que tu veux dire?

Il s'approcha d'elle et prit ses mains entre les siennes.
D: Mais enfin Lisa, tu ne t'imagines même pas comme c'est exaltant pour un homme qu'une femme s'offre à lui pour sa première fois!
L: (Haussant un sourcil) Vraiment?
D: Mais bien sûr!!
L: Mais... ça devrait être le contraire pourtant. ca devrait les rebuter.
D: Et voilà Lisa; C'est pour ça que tu avais besoin de te confier à un homme. Te confier à une femme sur ce genre de sujet ne te mènera nulle part. Un homme, lui, sait ce qu'il aime chez une femme..... Je me doutais que tu pensais ce genre de choses.
L: Ah oui?.... C'est vrai que toi, dans le domaine, tu en connais un rayon...
D: Je dois le prendre comment?
L: Ni bien ni mal, c'était une simple phrase..... Moui enfin, bon, parlons de ce qui nous intérresse. Pourquoi est-ce que pour un homme, le fait qu'une femme lui offre "sa première fois" doit être exaltant pour lui?
D: Déjà, parce que, une femme qui se donne, c'est une femme qui Aime vraiment. Et combien même elle se donne pour une autre raison que par amour, l'homme ressent un sentiment de puissance, se disant que c'est lui le maître du jeu. C'est lui qui a de l'expérience. Tu comprend? C'est lui le maître en la matière, et c'est lui qui va tout te montrer...... Et puis.... Je ne te cacherai pas que, pour ce qui est des sensations, comment dirai-je... physique.... une femme vierge est beaucoup plus excitante.

Lisa était à présent rouge tomate.

D: Tu es adorable. Tu rougis comme une enfant.

Puis il se pencha pour lui murmurer sensuellement à l'oreille.
D: Mais tu n'es plus une enfant. Tu es une femme à présent.

Les paroles de David et son souffle contre sa nuque la firent frissonner.
Troublée, elle répondit,

L: Tu voudrais m'apprendre?

David redressa le visage vers elle et la regarda interrogateur , et d'ailleurs, il l'interrogea
D: Quoi? Comment ça?

L: (gênée) Bah oui... Enfin, comment dire... Tu m'apprendrais à acquérir de l'expérience? ... Mais en théorie bien sûr... Pas en pratique.

Tous deux rirent, puis David regarda Lisa et lui dit malicieusement.

D: Si tu veux la vérité ma belle, c'était mon intention en fait...
L: (surprise) C'est vrai? Mais pourquoi?
D: Parce que je suis ton ami et que je veux t'aider. Et crois moi, quand ce nigaud de Kowalski aura la chance de te concquérir toute entière, il se dira qu'il a une bombe entre les mains.

Lisa lui sourit à pleines dents et ils se mirent d'accord pour se voir chaque soir. De toute façon, pour Lisa, ce n'était pas un problème pour la semaine à venir. Renaud étant parti en déplacement.


Chapitre 4


Le lendemain, les deux amis passèrent une journée à peu près normale, du moins, en apparence. Ils virent leurs amis, comme tous les jours, travaillèrent ensemble, comme tous les jours, mangèrent, buvèrent, discutèrent, rièrent, comme tous les jours.

La seule chose qui n'était pas forcément routinière, c'était l'état pensif permanent de David, et le stress hyper visible de Lisa.

Pendant sa pause de midi, Lisa passa voir son ami Julien à la boutique et discuta avec lui de tout et de rien, comme chaque jours. A la différence près que Julien remarqua que Lisa avait un comportement étrange, nerveux. Il essaya de lui tirer les vers du nez, mais celle ci préféra rester discrète sur son petit secret qu'elle allait partager avec David pendant quelques temps. Elle trouvait déjà la situation assez génante comme ça, alors si en plus tout le monde devait être au courant.

Pour David, il en fut de même. Il déjeuna avec Max, qui lui aussi remarqua un surexcitement anormal dans le comportement de son pote. De la même façon que Julien, il tenta d'en savoir plus, mais en vain. David su rester discret.



Le soir venu, alors que leur journée de travail était finie, David passa prendre Lisa à son bureau.
D: Tu as fini ma belle?
L: (relevant la tête de ses dossiers) Quoi? Ah David!!! Oui ça y est!!! Juste le temps de mettre l'annexe explicative au point d19 et puis c'est bon.
D: Ok! .. Au fait, tu as posé une option sur le lieu de la présentation?
L: Non! Impossible! On s'y est pris trop tard! Les locaux sont déjà loués!
D: Quoi? Mais on va faire comment alors?
L: Bah on va devoir trouver un autre lieu tout simplement.
D: Oui certes, mais le lac, pour la collection "liberté", c'était tout de même la meilleure idée que l'on puisse avoir..
L: Mais non! On peut en trouver de meilleures! On convoquera tout le monde demain pour décider d'un nouveau lieu...
D: D'accord.... Mais en attendant, dépêches toi, j'ai faim moi!
L: Oui, je me dépêche! Plus qu'une phrase.

Lisa tapa sa dernière phrase à la vitesse de l'éclaire et rangea ses affaires.

David, pressé, lui apporta sa veste et l'aida à l'enfiler. Puis, elle prit son sac, et ils partirent.
Aucun des deux ne le laissait paraître, mais ils étaient stressé à souhait.

Ils prirent tous deux l'ascenseur sans dire un mot, l'électricité était palpable. Puis David demanda
D: Wolfhardts, ça te dit?
L: Oui. Super! Je meurs de faim!


C'est très tendus qu'ils se rendirent au resto tous les deux.

Ils prirent la commande et David décida de détendre l'atmosphère.
D: Alors ma Lisa! Prête pour ta première grande leçon?
L: Oui bah, ça dépendra de, à quoi elles vont ressembler tes leçons....
D: De toute façon, je ne te donnerai pas le choix que de m'écouter attentivement et d'appliquer à la lettre ce que je te dirai de faire avec ton cher fiancé...
L: Mouais.



La serveuse apporta les plats et ils commencèrent à manger, en ce qui concerne David, à dévorer.
Puis Lisa cessa soudain de manger, puis elle regarda David et lui dit
L: En tout cas, merci David.

Il cessa un instant de dévorer comme un ogre pour s'attarder sur Lisa.
D: Mais de quoi?
L: Et bien... De bien vouloir m'aider. De t'occuper de moi. C'est super sympa! T'es un vrai ami.
D: Oui je sais. Mais ça me fait plaisir de t'aider. Pour une fois que je peux faire profiter de mon savoir dans ce domaine à quelqu'un.

Lisa sourit et leva les yeux au ciel. Elle se dit que David n'était décidément qu'un enfant.




Au restaurant, ils finirent le repas dans le calme, puis ils finirent par prendre la voiture afin de se rendre chez David.

Ils arrivèrent chez lui et David proposa à Lisa de s'installer pendant qu'il préparait du café, et un chocolat pour Lisa.

Lisa assise sur le canapé, posa alors les yeux au sol, puis s'échappa de sa gorge un cri de surprise.
L: Ooooohhhh!!!

David, surpris, arriva dans le salon avec son plateau et demanda
D: Bah qu'est-ce qu'il y a?
L: La tâche! Celle que j'ai faite hier, elle a disparue!
D: Ah! Bah oui! Tu sais, ne dis ça à personne, mais, je suis une vraie petite fée du logis.
L: (riant) Toi? Non! Je ne te crois pas!
D: Et bien si pourtant! Tu sais, quand j'étais petit, souvent, j'étais seul à la maison avec Gabrielle, et comme je m'ennuyais, je la regardai nettoyer, faire à manger, et tout ça....
L: Ah oui? Vraiment?
D: Et oui!
L: Et bien, tu me surprendra toujours toi!
D: (malicieusement) Et tu n'es pas au bout de tes surprises!


Lisa rougit.

David s'assit aux côtés de Lisa sur le canapé. Crispée, elle ne dit rien et bu simplement une gorgée de son chocolat chaud.

David la regardait amusé. Il l'a trouvait mignone quand elle était gênée de cette façon.

D: Alors Lisa. Tu as des nouvelles de ton homme?
L: Ah... heu... Oui, il m'a appelé tout à l'heure. Il va bien. Il est sur le lancement d'une gamme d'accessoires pour une grande société de cosmétiques.
D: Ah oui?.... Et il est où en ce moment?
L: En France, à Paris.
D: Ah oui? ... C'est génial là bas!!! Tu n'aurais pas aimé l'accompagner?
L: Pas vraiment non.
D: ( surpris) Pourquoi?
L: Parce que je ne suis pas trop fan de Paris, moi, en France, la ville qui m'attire, de par son histoire, c'est Verdun. (pardon, c'est juste pour me faire plaisir ça). Et Biarritz aussi. Mais le reste.... Et puis, avec tout le travail qu'il a, j'aurais été seule en permanence, et les seuls moments où j'aurais été avec lui, on aurait très certainement été... un peu trop proches..... Si tu vois ce que je veux dire...

David rit gentiment aux paroles de Lisa qui semblait réellement très intimidée en parlant de ce sujet, qui pourtant à lui, semblait tout à fait banal.

Ils discutèrent tous les deux pendant un moment de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, puis de Kérima.

Puis, David finit par en avoir marre de tourner autour du pot et décida qu'il était temps de donner à Lisa son premier cours de séduction.

D: Bon ma belle, c'est pas tout ça, mais, parlons plutôt de ce pourquoi tu es là....
L: Ah...
D: Et oui... Ah.... L'heure est venue.

Lisa sembla tout à coup gênée.

D: Et par pitié, ne soit pas gênée. Je suis ton ami. Toi et moi on en a vu d'autres.
L: Oui, c'est vrai. Tu as raison.

D: Alors, pour commencer à te donner des conseils adéquates, je dois tout d'abord te poser une question importante....
L: Vas-y, demande...
D: Et bien,... est-ce que tu l'Aimes?
L: Pardon?
D: Lisa. Je ne cherches pas à te poser des questions indélicates ou indiscrètes, seulement, tu vois, là, je prend une responsabilité.... Je vais t'enseigner l'art de la séduction pour que tu te donnes entiièrement à cet homme. Mais tu es ma meilleure amie Lisa, et je ne veux pas que tu souffres, et je ne veux pas non plus que tu regrettes tes actes. Alors avant de t'apprendre quoi que se soit, et de t'inciter à quoi que se soit, je veux être sûre de ta réponse... Alors dis moi si tu es sûre que cet homme à qui tu te donneras pour la première fois, tu l'Aimes vraiment?
L: ... (le regard dans le vide) Si ça devait être lui, alors oui, je l'Aime vraiment.

David eut un léger pincement au coeur qu'il ne s'expliqua pas et continua.

D: Alors commençons ma belle.
L: Oui d'accord. Et par quoi?
D: On va y aller étape par étape. Tout d'abord, sache qu'une femme ne pose pas de questions.
L: Ah bon?
D: Non. Une femme doit émettre des doutes. Une femme doit paraître sûr d'elle, même si elle ne l'est pas vraiment.
L: Ah bon? Mais comment peut-on faire ça?
D: Je te l'expliquerai.... Ensuite, une femme ne baisse pas les yeux devant un homme, soit elle ne tient pas le regard du tout, pour entretenir le mystère, soit elle le tient sans arrêt ! Mais elle ne commence pas à maintenir son regard pour ensuite le détacher !. Et elle doit toujours avoir le sourire.... Le sourire à avoir dépend des circonstances.
L: Ah bon? Parce qu'il y a plusieurs sourires?
D: Lisa! Bien sûr! Il y a des sourires amicaux, des sourires charmeurs, des sourires coquins, des sourires forcés... Il existe une multitude de sourires.
L: Ah bon.
D: Mais soit, je ne vais pas te donner de leçons comme à l'école. Cela pourrait gacher tout le charme de la chose.... On va plutôt te mettre sur le terrain.
L: (paniquée) Quoi? Attend! Tu m'expliques là?


D: Oui. Voilà mon idée. Tu n'es pas une femme comme toutes les autres. Tu es toi. Tu as TON charme, TES atouts, reste simplement à les mettre en valeur. Tu as TES idées, TES envies et tu auras aussi TA méthode. Et bien que je serai ton professeur, même moi ne devrait pas connaître cette méthode. Sauf si bien sûr tu l'appliques sur moi. Mais je ne pense pas.

C'est à cet instant que Lisa comprit toute la signification du "sourire focé", quand elle le fit elle même.

L: Mais je ne te suis plus David. Tu me dis comment je dois me comporter et puis, tu ne me coach pas?
D: Mais si!!! Je te dirai les choses à éviter, les choses à privilégier, ce que physiquement tu peux changer, ce que tu peux oser, et ce que tu peux dire ou faire dans telle ou telle situation.... Mais tout ça se fera toujours avec ton accord. Et puis, combien même tu décide de suivre mes méthodes, tu y apportera ta touche personnelle! Moi, je te donne la voie à suivre, et toi, tu y marches à ta démarche personnelle ! Tu comprends ?
L: Mouais.

D: Bon alors, prenons un exemple, se sera plus simple.... Comment par exemple vois tu un baiser passionné?
L: Et bien... je ne sais pas comment te dire ça...
D: Si moi je te dis que je le vois excitant et doux à la fois, tu en pense quoi?
L: Moi, je visualise plutôt le contexte, déjà, deux personnes qui ont follement envie l'une de l'autre, un emballement du coeur, qui fait que tu ne sais plus vraiment où tu es, deux corps qui se rapprochent et.... un baiser brulant, d'abord doux, puis plus prononcé, puis plus agichant, et enfin, carrément torride.... Avec des carresses, mes mains qui coureraient le long de ses cheuveux, puis qui glisseraient sur sa nuque, jusqu'à ses... (se reprenant) Oui enfin bref....

Lisa rougit jusqu’à la racine des cheuveux.

David rit gentiment et dit
D: Et bien dis donc.... Bah voilà... Je crois que tu as compris ce que je voulais faire... je t'exposerai les situations. Tu les suivras à ta façon, avec mes conseils si tu en as besoin...
L: Ah bah ok! Alors ça marche!!!

David la regarda malicieusement et déclara
D: A mon avis, tu ne vas pas garder longtemps ce petit air enjoué...
L : ( inquiète) Pourquoi tu dis ça?
D: Parce que demain, on commence les mises en situation...
L: ( encore plus inquiète) Pardon?
D: On va procéder par étapes.... On va faire un p'tit tour au salon de coiffure, prendre un rendez vous chez l'ortho dentiste, chez l'opticien, et faire les boutiques...
L: Tu crois que tout ça est nécessaire?
D: Comme je te l'ai dit Lisa, c'est toi qui voit... C'est toi qui décide, moi je dis, toi tu vois si tu veux faire ou pas....
L: D'accord, alors non! Pas pour l'instant le ravalement!!!
D: "le ravalement" comme tu y vas! ... Mais bon, c'est comme tu veux ma belle. Peu importe! Alors demain, se sera mise en situation face à un homme?
L: (outrée) Je te demande pardon?
D: Bah oui quoi!!! Mais ne te fait pas de bile!!! Se ne sera pas si dramatique que ça!!!
L: Oui, je l'espère bien!!!


Tous deux se turent un moment, Lisa pour se parler à elle même un instant, le temps de se demander dans quoi elle s'était encore embarquée.
Et David, pour la regarder, amusé par son comportement un peu coïncé, mais qui faisait tout son charme...


Mais la soirée n'était pas finie........ Il avait des milliard d’idées à lui faire faire pour le lendemain.


Chapitre 5



Le lendemain, Lisa arriva au bureau avec un petit quart d'heure de retard.
Quand elle arriva, elle tenta de se faire la plus discrète possible, et elle se dirigea vers le bureau de Richard, à présent innocupé, afin que David ne puisse pas la trouver.

Elle traça son chemin dans le hall jusqu'à ce bureau en éspérant ne pas se faire voir.
C'est satisfaite qu'elle y arriva et referma la porte et les stores derrière elle en affichant un large sourire de satisfaction. Elle s'affala dans le fauteuil et s'y délécta pour se ressaisir de la peur qu'elle avait eu de tomber sur David et de devoir mettre en pratique une de ses idées débiles.




Néammoins, son sourire s'effaça lorsqu'elle vit apparaître dans le bureau, une personne qui n'y était pas conviée... David...

Celui-ci d'ailleurs, au contraire de Lisa, affichait un sourire de banane.

D: Alors!!! Tu croyais peut-être que je ne te verrai pas?
L: (fermant les yeux et grognant) Oh... Mince!!! C'est pas vrai....
D: (souriant toujours de satisfaction) Et si! Ca l'est!!!
L: Oui bon ça va... Je vais rejoindre mon bureau.
D: Oh mais tu fais ce que tu veux Lisa. Tu peux rester faire ton travail ici si ça te dit...

Lisa le regarda suspicieuse.

L: David... je n'aime pas ce regard.... ni ce sourire...
D:........
L: David?

D: Je te prend ce midi pour déjeuner... Et... Il sera inutile de tenter de me fuire.... Je te retrouverai où que tu sois... Tu ne m'échapperas pas...

Sur ce, David sortit du bureau et laissa Lisa seule, limite déséspérée, se prendre la tête dans les mains à maudire la mère de David de l'avoir mis au monde avec une telle persévérance...



La matinée se passa vite, trop vite pour certaines, et David, comme il l'avait prévu, trouva Lisa, cachée dans le local à photocopieuse.

Et, après qu'elle l'ai maudit de l'avoir retrouvée et d'insister, il l'entraina avec elle jusqu'au kiosque de Julien.




C'est sous l'oeil amusé de Julien, qui savait ce qui se passait, que les deux amis arrivèrent.
L'un fier de lui, et l'autre, la mine dépitée.

D: Oh allez Lisa, ne fais pas la tête!
L: (les bras croisés et la mine boudeuse) Je ne fais pas la tête!
D: Tu m'avais dit que tu étais d'accord!
L: Non! Pas pour ça...
D: Oui mais pourtant, il faut en passer par là....

J: Je vous prépare deux HOT dog. Ca te mettra en condition Lisa.

Puis Julien éclata de rire sous l'oeil médusé de Lisa qui l'aurait bien fusillé du regard si elle avait eu des flingues à la place des yeux.

L: Oh Julien tais toi ou je te...
J: Bon d'accord d'accord, je ne dis plus rien.


Le silence s'installa.

Julien apporta ensuite les encas aux deux jeunes amis, puis ils mangèrent tous deux, encore une fois, dans le silence, pendant que Julien s'occupait de quelques clients.

Dés qu'ils eurent fini, Julien se sentit de trop.

J: Bon les amis, je vous laisse accueillir les clients si jamais ils arrivent, j'ai juste deux trois bricoles à ranger derrière.

Et avant que Lisa n'eut le temps de protester, il avait disparu.


D: Ah! Enfin seuls!
L: (grimaçant) Oui, youpi.
D: Bon alors, on va commencer tout de suite.... Tu vas mettre ta technique au point.
L: (fermant les yeux, désespérée) Oh mon Dieu. Non.

D: Tiens regarde!!!

Un jeune homme venait d'entrer dans la boutique.

A cet instant, Lisa savait qu'elle était coïncée et qu'elle n'avait pas le choix que de jouer le jeu. Elle se dit alors qu'elle allait en mettre plein la vue à David, et que peut-être, de cette façon, il lui ficherait la paix.

Lisa se retourna innocemment vers le jeune homme et lui dit d'une voix douce et agréable
L: Je m'occupe de vous tout de suite.

Elle retira sa veste, son pull, ouvrit les trois boutons du haut de son chemisier, retira ses lunettes, et passa derrière le comptoir. David la trouva belle comme ça, mais la laissa faire.

L: (avec un sourire charmeur) Vous désirez monsieur?
Jh: Un café et un paquet de chewing gum s'il vous plait.
L: Très bien. Le café? A emporter?
Jh: Non! Sur place.
L: (avec un petit sourire malin) Super.

Elle lui servit son café, encaissa et commença à engager la conversation comme si de rien n'était.

L: Pardon de vous demander ça monsieur mais, vous n’auriez pas un lien de parenté avec Mathis Kunzler ?
Jh: Heu... non... Pas que je sache…. Pourquoi?
L: Hmm, c’est juste que, votre regard profond, votre silhouette élancée, votre charme apparent, vous êtes son sosie ! Je vous assure !
Jh: Vraiment ? Vous trouvez que je lui ressemble ?
L: Oui ! D’ailleurs, c’est mon acteur préféré ! Je l’adore ! Et je tairai bien sûr qu’il habite mes fantasmes les plus fous !

Jh: Vous m’en direz tant….

Il lui adressa un large sourire satisfait, et elle un sourire en coin, lèvres fermées pour ne pas trop laisser parraître son appareil dentaire qui gacherait tout le charme.

L : Oui ! Je vous assure !

Le jeune homme bu son café tranquillement et Lisa lui demanda
L: Mais dites-moi, vous êtes du coin?
Jh: Non.Je suis de passage à Berlin. Je vis à Munich.
L: (euphorique) Munich? Oh quelle chance! J'adorerai aller à Munich...
Jh: Mais pourquoi n'y allez donc vous pas?
L: Oh... Bah vous savez, je ne connais personne là bas. Et puis je travail sans arrêt.


Soudain,
L: Oh mince. ... j'ai une poussière dans l'oeil je crois.

Lisa se frotta les yeux en douceur et feignait une légère douleur. Le jeune homme se précipita vers elle pour lui venir « en aide ». Au grand énèrvement de David.

Jh: Ca va?
L: (avec une petite voix) Non. J'ai un peu mal à vrai dire.
Jh: Attendez! Laissez moi faire, je vais regarder. C'est douloureux ce genre de choses.

Le jeune homme se pencha légèrement vers Lisa et prit son visage entre ses mains puis plongea son regard dans le sien pour appercevoir un corps étranger, innexistant bien sûr, dans les yeux de Lisa.

A cette vue, David, plus loin derrière eux, serra les poings et la machoire.

Jh: Je crois qu'elle est partie.
L: Sûrement.
Jh: Quoi qu'il en soit, je suis désolé mais…je dois y aller. Mais vous m'avez l'air très sympathique. En tout cas, je suis photographe. Si vous passez à Munich un jour, vous pourrez venir me voir.... je vous laisse ma carte. Nous recherchons des mannequins des yeux... Et les vôtres sont magnifiques!!!
L: (rougissant) Merci.
Jh: Je vous en prie.... A bientôt j'espère!
L : Sans aucun doute !

Puis il partit de la boutique en ommettant pas d'adresser un grand sourire à Lisa, qui à son tour, en adressa un grand à David.


Une fois tous les deux seuls, Lisa regarda David et lui dit.
L: Alors? Convaincu de mon pouvoir de séduction?

D: Oui. Certes. Je n’aurais pas cru à un tel culot de ta part !
L: Et bien tu vois !
D: Oui.... Mais viens voir par ici...

Lisa s'approcha et demanda
L: Qu'est-ce qu'il y a?

David enleva les lunettes que Lisa venait de remettre sur son nez, la regarda à son tour intensément et n'eut que pour seule réaction...

D: Mmmmm....

Lisa se mit alors à rougir comme jamais.

Puis Julien revint dans la boutique.

J: Ca va comme vous voulez vous deux?
D: Oui. Première étape presque réussie..... Mais je crois qu'on va changer de méthodes.
L: Oh non! Par pitié!!! Pas le plan B!!!
D: Et si ma grande!!! ... Excuse nous Julien, on a du boulot! A plus!!!

Puis il entraîna Lisa avec lui dehors.
L: (au loin) Salut Julien!!!!


Tous deux retournèrent chez Kérima. David essayait de convaincre Lisa de tenter le plan B, mais celle ci ne voulait décidément pas. Donc, comme il l'avait promis, David n'insista pas.

Cependant, Lisa avait une autre idée en tête...





Chapitre 6


Le lundi arrivait. Le week end n'avait été le même pour personne. Calme pour David, hérotique pour Julien, fatiguant pour Yvonne, exaltant pour Lisa, et routinier pour les autres.....

Mais ce week end là, Lisa avait pris une décision de la plus haute importance. Elle avait fait des concessions, avait procédé à des changements, et s'était surtout fixé un objectif....
Son homme rentrerait dans deux jours, elle devrait être au point à son retour.


Ce jour là donc, David attendait Lisa comme un brave à la cafétéria. Attendant de lui demander quelques explications du style, pourquoi n'avait-elle pas voulu lui répondre ni le voir de tout le week end! Lui faisait-elle la tête?
Il n'allait pas tarder à avoir la réponse à toutes ses questions.



Il attendait sagement, lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Il se dit que c'était peut-être Lisa, mais non. Ce n'était pas elle. En revanche, il s'agissait là d'une créature de rêve qui s'avançait droit vers lui.

Elle s'approcha de lui, plus près, et encore plus près, jusqu'à arriver à son niveau...

L: Salut David!

David en resta scotché de la vision qui s'offrait à lui. Il ouvrit sa bouche en grand, ébetté. Et ses yeux également.

D: Bah ça... Lisa?... Non! C'est toi???... C'est sûr?

L: (faussement vexée) Bah c'est cool ça! Tu ne me reconnais plus maintenant?
D: Bah c'est à dire que... Non... Enfin, depuis la dernière fois que je t'ai vue, il y a du changement......
L: Oui je sais... Je t'ai bien eu d'ailleurs...
D: Quoi? Comment ça?
L: Viens! Je vais t'expliquer!

Tous deux se dirigèrent dans le bureau de David. Personne n'avait encore reconnu Lisa dans la boîte.


Ils refermèrent la porte derrière eux...

D: (à lui-même, dos à Lisa, tout bas) Chhht! Calmes toi !

Par malchance, Lisa avait entendu.

L: Quoi?
D: ( très gêné) Quoi? Ha heu... Non rien...
L: Ah bon....

David s'installa, toujours troublé par la métamorphose de sa meilleure amie, et ayant du mal d'ailleurs a poser son regard ailleurs que sur ses courbes.

D: Alors.... Dis moi tout...
L: C'est ce que je comptais faire..... Et bah en fait.... L'autre jour, quand tu m'as dit de faire un relooking, j'ai refusé simplement parce qu'il était déjà programmé pour ce week end. J'avais déjà commandé ma nouvelle monture depuis longtemps et prit rendez vous pour enlever mes bagues depuis longtemps aussi... Et je me suis dit que comme ça, je pourrais vous faire à tous une surprise.... Et puis, l'opération relooking, c'est Yvonne qui s'en ai chargée....
D: Et bien pour une surprise, ça c'est une surprise... Tu ressembles à....

<> pensa Lisa déjà fachée...

D: .... à une poupée... Oui c'est ça, une jolie poupée en porcelaine tu sais...

Il lui dit ça avec son plus beau sourire et en la dévisageant tendrement, ce qui eut pour effet d'attendrir Lisa et de lui faire énormément plaisir.

L: Oh merci David. C'est gentil.
D: Non. C'est sincère. Tu es toujours si naturelle et pourtant, si belle.......

Lisa se mit à rougir de bonheur. David était vraiment l'homme qu'elle aimait. Même si elle sortait avec un autre et si elle en portait la bague de fiançaille. Et là, de l'entendre lui dire ça ne fit que la combler et la renforcer dans cette idée, celle que c’est LUI qu’elle aimait vraiment. Mais bon, elle avait toujours dû le refouler et continuerai.


L: Bah en tout cas, merci pour tous ces compliments, honnêtement, je n'en attendais pas autant..... En tout cas, j'ai rendu visite à mes parents et Julien ce week end pour leur faire la surprise à eux aussi, tu aurais vu leur tête..... Mais en tout cas, c'est pour ça que je n'ai pas pu venir te voir.... Désolée.

David buvait chaques paroles de Lisa et souriait bêtement. Il lui répondit
D: Oh mais ce n'est pas grave voyons... Pas grave du tout....
L: Tant mieux... J'ai eu peur

L: Bon, bah moi je vais aller travailler....
D: Déjà?
L: Bah oui pourquoi?
D: Non pour rien... On déjeune ensemble ce midi?
L: Oui bien sûr! A tout à l'heure!

David la regarda partir encore sous l'effet de la drogue qu'elle était à elle seule.
En effet, Lisa, avec son tee shirt blanc moulant, son jean taille basse et ses petites baskets blanches, elle était vêtue très simplement, mais pourtant, tellement divine. Elle était belle. Belle comme ce n'était pas permis, pourtant, ce n'est pas juste sa fine couche de mascara et son rouge à lèvre rose perle qui lui changeait tout. Elle était vraiment magnifique, naturelle. Il s'en était toujours douté, mais il n'avait encore jamais pu le constater réellement, jusqu'à aujourd'hui.



Lisa retourna à son bureau, le sourire aux lèvres et se dit à elle-même:
L: Mon petit David, enclenchement du plan B !!!! A ton insu, mais c’est ce qui va en faire toute la réussite !



Midi arriva vite, David passa chercher Lisa à son bureau. Toute la matinée, il avait eu hate d'arriver à ce moment. Et là, il était très très nerveux....
Mais courageux comme il est, il s'avança tout de même jusqu'au bureau de son amie et y frappa.


L: Oui entrez!!!
D: Coucou!
L: Ah David! Je t'attendais. On peut y aller.

Sa voix douce mélangée à un exquis sourire fit chavirer la tête du beau David.

D: Ok... Bah, allons-y alors....

Tous deux partirent au restaurant sous les yeux du personnel qui reconnut enfin Lisa et s'émerveilla de son changement.



Chapitre 7



Durant tout le repas, Lisa n'avait cesser d'user de son charme auprès de David. En fait, le plan B, celui que David voulait faire faire à Lisa, consistait à faire des tentatives de séduction sur lui. De manière à ce que LUI puisse juger de l'effet de charme de Lisa.

Lisa avait refuser catégoriquement, et David n'avait pas insisté.
Cependant, le plan de Lisa, qui savait qu'elle allait effectuer un relooking très prochainement, avait été de mettre en place ce plan B, après le relooking, et à l'insu de David, ainsi le diagnostique serait honnête.


Elle usait donc de tout son charme pour exercer au mieux son plan de séduction.
David, quand à lui, était au bord de la suffocation. Il avait besoin d'air, sous peine de lui sauter dessus. Visiblement, Lisa était très douée.

Un sourire par ci, un frolement de sa jambe suivi d’un pardon » innocent, par là, un regard fuyant qu’il cherchait inlassablement à capter. Une goutte d’eau tombant « malencontreusement dans son décolleté, obligeant d’une certaine façon, David, à suivre des yeux le chemin de cette goutte d’eau, sans que Lisa, il le croyait, ne s’en apperçoive.


David était là, sur sa chaise, transpirant, gesticulant. Lisa était face à lui, lui faisant les yeux doux, se léchant sensuellement les lèvres après chaques cuillères de glace

Tout à coup, David n'y tenant plus se leva et dit subitement
D: Excuse moi mais, j'ai un peu chaud.... Je, heum... pourrais-t-on sortir?

Lisa se leva, posa sa main sur la joue de David et répondit
L: Oh mais oui. Tu as l'air bouillant. Tu as raison, sortons. Il fait chaud ici après tout ....

David paya donc le repas et ils sortirent du restaurant.


Une fois dehors, Lisa se colla près de David et lui dit
L: Que fait-on alors? On retourne à Kérima?
D: Et bien oui. A moins que tu veuilles repasser voir Julien avant.
L: Non. Il m'a dit qu'il était très occupé aujourd'hui. retournons chez Kérima.
D: Ok.


Les deux amis retournèrent donc sur leur lieu de travail.

Une fois dans le hall, David n'avait qu'une idée en tête, retrouver son bureau et ses esprits le plus vite possible. Mais avant qu'il ne se sépare de Lisa pour aller travailler de son côté, sans savoir pourquoi, il lui demanda

D: On dîne ensemble ce soir?

Lisa réfléchit un instant et répondit
L: Oui. Si tu veux.
D: Ok! Alors je passerai te prendre à 18h00 à ton bureau..... On va au resto, chez moi, chez toi....?
L: Bah, Yvonne et Max sont chez moi ce soir, si tu vois ce que je veux dire. Et franchement, je n'ai pas envi de retourner au resto ce soir....
D: Donc chez moi?
L: Bah oui... Enfin, si ça ne te dérange pas....
D: Pas du tout. A tout à l'heure....


Il se firent une bise, comme à leur habitude, puis rejoignirent chaqu'un leur bureau.




Une fois seul dans son bureau, David s'affala dans son siège et se prit le visage dans les mains.
D: Bon sang David! Mais t'es idiot ou quoi? L'inviter à diner ce soir! Et chez toi en plus!!! Alors que tout le long du repas, tu avais le soldat au garde à vous..... C'est vraiment pas malin...... Et puis en plus, c'est ma meilleure amie, qui plus est, elle a un homme, en plus elle l'Aime, moi, elle ne m'Aime pas, et moi, je ne l'Aime pas d'amour non plus, se ne serait pas correct de ma part.....

D: Je suis un crétin!!!!

Mx: Je l'ai toujours dit! Mais qu'est-ce qui te prend à toi?

Max venait encore une fois d’entrer sans frapper.
David se sentit alors s'enfoncer dans son fauteuil et mourrir de honte d'avoir été surpris par son meilleur ami en train de s'insulter tout seul.

D: Oh heu.... C'est rien.....
Mx: C'est ça ouais.... mais enfin David, je te connais comme si je t'avais fait.... je sais que quelque chose ne tourne pas rond..... Alors?
D: Je crois que
Mx: Oui?
D: Je crois en fait que je deviens cinglé.
Mx: Je te demande pardon???

D: Max, tu as revu Lisa depuis ce matin?
Mx: Wouaw!!! OUAIs!!!!! Bon sang, elle est bonne ma parole!!!

D: (criant) Hey!!!! Tu utilise d'autres mots quand tu parles d'elle!!!!

Max recula instinctivement, surpris par ce David agressif qu'il ne connaissait pas.
Mx:Ca va! Pardon! Je ne voulais pas dire ça!

D: (se passant une main dans les cheuveux) Oui. Excuse moi!
Mx: Ouais.... Bas en tout cas, je confirme, tu deviens cinglé.... Mais qu'est-ce que t'as mon vieux?
D: Oh Max! Je ne sais pas comment te dire ça! C'est... C'est Lisa....
Mx: Qu'est-ce qu'elle a Lisa?... Elle a des problèmes?
D: Non! C'est plutôt moi qui en est...

Mx: Attend, je ne comprend plus rien, tu me parles de Lisa, et ensuite, tu me dis que c'est toi qui a des problèmes... Eclaire moi, parce que là, je ne te suis plus, franchement....
D: Elle est.... Elle est... comment te dire....
Mx: Elle est quoi?.... Bandante?
D: MAX!!!!!!!
Mx: Ca va ca va!!! Mais crache le morceaux à la fin....
D: C'est que.... Non, en fait, tu as raison.... Sauf que moi, je l'aurais dit autrement....
Mx: Ah... Je vois....
D: Quoi? Qu'est-ce que tu vois?
Mx: Bah c'est simple. Notre petite Lisa est devenue hyper sexy et excitante, et toi, tu ne dois pas encore bien réaliser qu'il s'agit là de ta meilleure amie, et donc, tu es fin excité en sa présence et tu te pose mille et une questions, et tu ne sais pas comment gérer la situation..... Je me trompe?

D: Bah ça alors! Comment as-tu fait pour comprendre tout ça tout seul?
Mx: Ah!!! Alors c'est vraiment ça? Et bien mon vieux! Je ne sais pas comment t'aider, si ce n'est en te donnant le conseil d'éviter de te titiller tant que tu n'as pas encore bien réaliser...
D: Qu'est-ce que tu veux dire?
Mx: Et bien, évite de te retrouver seul avec elle. Evite de regarder chez elle ce qui te plait le plus. Evite de te faire des films érotiques avec elle, et là tu verras, ça marchera....
D: Donc, si je te suis bien, cela voudrait dire que je dois annuler la petite soirée qu'on a tous les deux prévue en tête à tête chez moi ce soir?

Max se prit la tête entre ses mains de désolation.

Mx: Mais bien entendu qu'il faut que tu annules!!! Attend! Tu te jettes dans la gueule du loup là!!! Carément même!!! Mais qui a donc organisé cette soirée? C'est toi?
D: Bah.... Oui.
Mx: Tu es incorrigible David!!! A partir de maintenant, tu vas suivre mes conseils et surtout, je vais prendre en main ta vie amoureuse.!!!

D: (ébahi) Je te demande pardon?
Mx: Oui, enfin, tout du moins, je vais contrôler tes sorties avec Lisa!!!
D: Et pourquoi je te prie? Je ne suis peut-être pas assez grand?
Mx: Oh que si!!! Même trop grand!!! Tu as l'âge où l'on peut faire ce qu'on veut avec qui on veut.... Et je sais à quel point tu tiens à ta Lisa... Donc, si tu ne veux pas perdre ta meilleure amie, tu me laisse gérer ça, ça vaudra mieux.


David réfléchissait, l'idée de laisser Max diriger une partie de sa vie ne l'enchantait guerre. Mais il devait bien admettre que si il se laissait influencer par son propre esprit, il allait droit dans le mur et il perdrait Lisa, sa Lisa, sa meilleure amie. Alors il allait le laisser faire.

Mx: David? Alors?
D: Ok!!!
Mx: Tu me laisses carte blanche pour contrôler tes rdv avec la belle Lisa?
D: (hésitant) .... Moui...
Mx: Super vieux! Tu verras! Je vais faire ça bien!... Et dés que tu seras guéri, je te lâche les basquets!!!... Ok?
D: Mouais!


Dernière édition par Alexandra34 le Mer 20 Oct 2010, 23:47, édité 2 fois
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Un couple peut en cacher un autre. Empty
MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeMer 20 Oct 2010, 23:11

Chapitre8



Ce fameux jour, au grand étonnement de Lisa, David avait annulé leur soirée sur ordre de Max, qui à présent, gérait sa vie sentimentale.


Et à l'heure actuelle, cela faisait quelques jours que David ne voyait plus Lisa seul à seul, qu'ils sortaient toujours acompagnés, bien souvent de Max.

Lisa pensa alors que c'était son petit jeu stupide, son espèce de plan B débile, qui rendait David comme ça, ainsi, elle décida d'arrêter son numéro, d'autant que Renaud était revenu, et qu'elle ne voulait surtout pas qu'il ai des doutes sur elle.
Néammoins, la jeune femme ne se sentait pas prête à franchir le cap avec son homme. Mais cela, elle ne le dirait pas. A personne! Pas même à David! Ni à Julien, et encore moins à Yvonne.

Quoi qu'il en soit, elle attendait patiemment à présent d'être prête pour le "grand moment". Certes, elle aurait voulu se donner, car elle voyait bien que Renaud complexait, et elle en culpabilisait. Cependant, ce n'était pas encore le moment.

Qui plus est, Renaud, en revenant de son voyage d'affaire, avait eu une véritable surprise en voyant sa Lisa métamorphosée.
Mais contrairement aux autres, à lui, ça ne lui plut pas forcément. Il se demandait pourquoi elle avait opéré de tels changements physiques, dans la mesure où elle lui plaisait déjà beaucoup comme elle était avant.



Bref, les jours passaient, et Lisa en avait plus qu'assez de ne pas pouvoir être avec son meilleur ami pour parler et rire avec lui, comme ils faisaient avant. C'est ainsi qu'elle décida, un samedi soir, de se rendre chez David, qui elle le savait, ne serait pas sorti vu qu'il était innondé de travail.
Et encore mieux, dans la mesure où justement il était samedi, Max, lui, serait sans doute sorti et ne leur tiendrait pas la chandelle.




Chez David.

David était tranquillement en train de se battre avec les chiffres quand on sonna à la porte de son appartement, pensant tout d'abord qu'il s'agissait de Max, il fut soulagé qu'on vienne enfin le sortir de tous ces calculs.
Mais quand il ouvrit la porte, son sourire disparut et laissa place à des expressions d'angoisse.

D: Lisa? Mais qu'est-ce que.... Qu'est-ce que tu fais là?
L: Oh! Bonsoir David! Moi je vais bien! Et toi! ... Oui, je me doute que tu sois content de ma visite....
D: Oh oui mince pardon!!!!! Bonsoir Lisa!!!.... mais entre, je t'en prie!!!
L: Merci.

Il s'effaça pour la laisser entrer, suppliant Dieu de l'aider à résister à la tentation. En effet, les pulsions de David envers Lisa n'étaient pas estompes. Et à cet instant précis, il se demanda pourquoi Max n'était pas là.... Mais il n'allait tout de même pas l'appeler, pour quoi allait-il passer?
Il indiqua donc à Lisa de prendre place et lui proposa un café, qu'elle accepta volontier.

C'est donc avec deux tasse de café chaud que David revint rejoindre Lisa quelques minutes plus tard.

Il s'assit donc à côté d'elle, qui s'était installée sur le canapé.

D: Alors, comment vas-tu?
L: Ca va bien merci. Et toi?
D: Très bien.
L: Ton chaperon n'est pas là?
D: Qui ça?
L: Bah Max bien sûr....
D: (gêné) Ah... Euh, non.

L: Ah bah alors, enfin on va pouvoir se retrouver un peu tous les deux, ça fait presque une semaine que tu m'évites.....
D: (mentant) Oh vraiment Lisa, je m'excuse. Je ne m'étais pas rendu compte de ça...vraiment désolé...
L: Mouais... En tout cas, comme je savais que tu avais beaucoup de travail ce soir, et qu'avec les chiffres, tu allais galérer, je suis passée te donner un petit coup de main...
D: (souriant) C'est très sympa!!!.... Pour être tout à fait honnête, je commençais sérieusement à m'emmêler les pinceaux et à en avoir marre.

Lisa se mit à rire.
L: Je m'en doutais.
D: Mais au fait, et Renaud? Tu l'as laissé tout seul?
L: Ah! Non! Ne t'inquiète pas pour lui!... Ce soir, il avait une sorte de réunion de retrouvailles avec tous les gens du lycée dans lequel il est allé.
D: Ah ok! C'est cool ce genre de soirée!
L: Bof. Moi ça ne me plairait pas... Mais enfin bon.... On s'y met?
D: A quoi?
L: Et bien aux chiffres!
D: Ah! ... Bah oui. Allons y.


Et tous deux planchèrent un moment sur leur calculs, en fait, pendant plus d'une heure, jusqu'à ce qu'ils finissent par en venir à bout.




L: Et bien, je suis contente qu'on est enfin fini.
D: Oui, moi aussi. Tu veux reboire quelque chose peut-être?
L: Oui. Un verre d'eau s.t.p...
D: Tout de suite ma belle.


David revint un moment après, il tendit un verre à Lisa dans lequel elle but une gorgée avant de le reposer sur la table.


Quand David fut de nouveau installé sur le canapé, elle le regarda alors fixement et lui demanda.
L: David..; Je voulais... Comment dire... Je voulais te demander quelque chose en fait.
D: Ah bon?... Dis moi...
L: (hésitante) Et bien voilà... Je voudrais que tu me dises sincèrement pourquoi tu m'as évité pendant plusieurs jours... Est-ce de ma faute?
D: Quoi?.. Mais non! Pourquoi se serait de ta faute....
L: Ah! Voila! Donc, tu admets que tu m'évitais, et maintenant j'aimerais s'il te plait que tu me dises pourquoi si ça ne te dérange pas.
D: Je n'arrive pas à croire comment tu m'as piégé! Tu es une vraie chipie!
L: Peu importe!... Dis-moi....

David hésita à lui répondre. En fait, il ne savait que lui dire, il n'allait tout de même pas avouer à sa meilleure amie qu'il pensait d'elle que c'était une bombe, et que, si Max n'avait pâs été là pour le retenir, il aurait défié toutes les lois de la morales..... Non. Il fallait qu'il trouve autre chose... mais quoi...

L: Alors David... Pourquoi ne veux tu pas me le dire?
D: Mais si! Je vais te dire!.... En fait, je ne t'évitais pas, enfin, du moins, pas volontairement... C'est... C'est Max...
L: Quoi Max?
D: Et bien, comment te dire... Il voulait sans arrêt être là quand je te voyais...
L: Ah bon? Mais pour quelle raison?
D: Pour... heu... Pour savoir comment entretenir une relation amicale....
L: Pardon?
D: Oui. En réalité, pour tout te dire, il était un peu jaloux de notre relation amicale et se sentait un peu négligé. Tout simplement.... Mais là, c'est bon, apparemment, il a repris sa dose.

Il rit de sa bétise, et Lisa aussi.

Puis, Lisa sourit, soulagée, certes, pas très convaincue, mais un peu soulagée quand même.

L: Ok!.... Dis donc, parti comme on est, ça te dirai de voir un film?
D: Oui... Pourquoi pas... ca nous détendrai après tout ce boulot.
L: Tu propose quoi?
D: Bah vas-y, tu connais la maison... Regarde et choisi.... Ton film sera le mien.
L: Quel honneur! Pour une fois....


Lisa se leva et regarda alors sur les nombreuses étagères remplies de dvd. Et pendant ce temps, que faisait donc notre cher David? Je vous le donne en mille! Il mattait la belle Lisa et ses jolies formes si bien mises en valeur dans son petit jean noir et son petit top rose, moulant, très décolleté.
Elle était vêtue si simplement, peut-être même un peu négligée, oui, mais malgrès tout, tellement belle quand même....


Elle revint vers David avec un film entre les mains.

D: Alors? Tu as choisi quoi?
L: .... Dirty Dancing....
D: je l'aurai parié!
L: Ben quoi... Si t'as pas envi que je te le fasse regarder, tu n'as qu'à pas l'avoir dans tes dvd.
D: C'est bon, c'est bon... Tu as gagné, je le met...
L: Chouette!!!!

Lisa s'installa dans la canapé et David y vint à son tour après avoir inséré le dvd dans le lecteur..



Chapitre 9


Plus le film avançait, et plus Lisa était émotive. Elle se rapprochait de David et finit collée à lui. Il ne la repoussa pas, bien au contraire, mais malgrès tout, il avait quelques montées de chaleur, encore plus quand Lisa blottit sa tête contre son épaule et passa son bras autour de lui.
A ce moment, David ne savait plus comment réagir ni quoi dire. Il avait une envie folle de prendre sa main, de passer lui aussi ses bras autour d'elle... Que devait-il faire? Comment allait-elle l'interpréter?

Il décida, avant de se chopper un mal de crâne pas possible, d'arrêter de se poser des questions.

C'est instinctivement qu'il passa son bras autour de ses épaules et qu'il l'entoura de l'autre.

Vint le moment ou, c'était sûr, Lisa allait craquer, le beau Johnny s'en allait, laissant derrière lui bébé qui pleurait de savoir qu'elle ne le reverrait sans doute plus jamais. Et puis cette scène sur cette chanson... "she's like the wind"....

Lisa alors versa une larme discrète. Et sans même voir son visage, David essuya la larme qui roulait sur sa joue, la connaissant décidément trop bien et prédisant qu'elle allait pleurer.
Lisa, étonnée, leva les yeux vers lui.

Leur deux visages, si près l'un de l'autre, leur coupait la respiration. David ne réfléchissait même plus.

Lui et Lisa se regardaient intensément, puis leur regard descendirent jusqu'à leurs lèvres. Leur visages se rapprochèrent, puis ils s'embrassèrent, un doux baiser auquel vinrent s'entremêler leur langues dans une danse sensuelle, rendant ce baiser passionné et fougueux.


David laissa alors ses mains glisser dans le dos de Lisa, puis sur ses reins. Celles de Lisa, quand à elles, glissèrent sur la nuque de David, puis dans ses cheveux.


Ni David, ni Lisa ne réfléchissaient plus. Tous deux se laissaient emporter par la vague de plaisir que leur prodiguait ce baiser.
Pour David, s'était comme si la délivrance arrivait enfin. Tant de frustrations qui se déliaient enfin.
Pour Lisa, c'était une révélation. Elle se sentait comme "prête". L'embrasser, lui, semblait si naturel. Avec lui, ses mains se promenaient d'elles même sur son corps, alors qu'avec Renaud, elle était toujours hésitante et mal à l'aise, mais là, c'était différent.
Elle ressentait ce baiser, passionnément, intensément, au plus profond de son être.... Et plus elle l'embrassait, et plus elle avait envi de prolonger cet instant et d'aller plus loin, alors qu'avec Renaud, chaques baiser la rebutait plus qu'elle ne l'encourageait.

C'est ainsi qu'elle laissa ses mains descendre le long du torse de David en lui prodiguant de langoureuses caresses.
David, totalement chamboulé, prit ces gestes pour un encouragement, et d'ailleurs, il n'avait pas tort.


Alors, à son tour, il carressa sa Lisa, ses mains glissèrent d'abord sur ses cuisses, puis remontèrent le long de ses hanches, jusqu'à ses seins.
Il détacha ses lèvres de celles de sa belle et lut dans son regard tout le désir qu'elle éprouvait pour lui. David alors ne se contrôla plus et commença à soulever doucement le tee shirt de Lisa.
Il découvrit alors sous un fin soutient gorge en dentelle, une poitrine voluptueuse et à croquer.
Ses baisers alors goutèrent son cou avant de descendre lentement jusqu'à sa poitrine. Lisa, sous ses nouvelles sensations qu'elle ne connaissait pas, laissa s'échapper de sa voix un petit gémissement de plaisir qui prodigua des frissons à David.

Tous deux se déshabillèrent lentement, et Lisa, malgrès son innexpérience en la matière, se sentait confiante et si David ne l'avait pas su, de par ses gestes, on aurait pu jurer que c'était une experte en la matière.
Mais il se rendit vite compte que ce n'était pas le cas.

Après de brulantes carresses et de violents désirs qui leur faisait s'échanger des baisers fougueux, David n'y tenait plus, il voulait la sentir en lui, et elle voulait le sentir en elle.
C'est dans un doux baiser qu'il la pénétra, et qu'elle, perdit son innocence.

Elle eut un petit gémissement de douleur, et c'est à cet instant précis que David réalisa qu'elle était toujours bel et bien vierge et qu'elle s'offrait à lui pour la première fois.
Ce cadeau qu'elle lui faisait prouvait qu'elle lui vouait une totale confiance et cette idée le conforta dans l'envie de continuer et d'offrir à sa belle la plus belle nuit d'amour qu'il n'ai jamais offert à aucune femme.

Il se mit alors à mouvoir doucement en elle, l'habituant à cette nouvelle sensation, à ce tout nouveau plaisir qui prendrait place une fois la légère douleur disparue.


Et en effet, après une petite minute de légers va et vient, David sentait Lisa s'abandonner totalement, se décontracter dans ses bras, et émettre un peitit gémissement de plaisir, il accentua alors le mouvement de son bassin pour la pénétrer un peu plus profondément, et Lisa alors laissa s'échapper un petit cri de bonheur. Apparemment, ça lui plaisait.

David n'avait nul besoin d'autres encouragement, il prit totalement possession d'elle, la pénétrant avec force et passion. La faisant gémir sous ses coups de reins, s'onduler sous son corps puissant.
Leur danse était sensuelle et torride à la fois.

Ce plaisir dura un long moment........

Jusqu'à ce que, Lisa prenne ses cheveux entre ses mains et mordit un coussin pour ne pas laisser s'échapper le cri qu'elle avait envi de pousser, et pour contrôler aussi cette sensation de chatouillis qui arrivait lentement, premiers signe que le grand moment arrive, ne sachant pas très bien comment le laisser venir, ni ce que cela prodiguait comme sensation.

David, toujours en lui faisant l'amour comme un Dieu lui sussura au creux de l'oreille,
D: Laisse toi aller..; Montre moi ce que ça te fait....

Lisa alors ne se retint plus, elle commença à gémir sensuellement, une torture pour David que ça excitait au plus haut point. Puis soudain, Lisa sentit une vague de sensation nouvelle la submerger totalement, sa vue se brouillait, David gémissait lui aussi, sentant que Lisa en arrivait au stade ultime, il se laissa aller lui aussi. Lisa s'aggrippa au dos de David et cria tout son plaisir pendant que David, lui, serrait Lisa de toutes ses forces pour laisser évacuer tout son orgasme lui aussi, trop excité par les cris et les mouvements de Lisa, sous lui, plus belle et plus sensuelle que jamais.



Lisa connaissait une première fois des plus magique et des plus excitantes. Jamais encore elle n'avait connue l'extase d'un orgasme, et voilà qu'aujourd'hui, pour sa première fois, et avec l'homme qu'elle aimait réellement et en secret, elle connaissait enfin cette sensation. Celle ci, et aussi celle de se sentir bien. C'est vrai, là, dans les bras de David, qui reprenait lentement son souffle en l'embrassant de part et d'autres, elle se sentait bien, elle se sentait elle. Elle se sentait femme. Et elle voulait que cela reste ainsi.

Mais malheureusement, comment cela serait-il possible?


David se redressa en s'appuyant sur un coude et demanda à Lisa en la regardant fixement.
D: Ca va ma belle?

Lisa lui sourit de toutes ses dents et répondit
L: Oui. Ca va très bien. C'était... comment dire... merveilleux...

Elle rougit et baissa les yeux....

David alors lui répondit
D: Surement pas autant que ça l'a été pour moi... Je n'ai encore jamais connu ça... Tu a été... sublime... géniale... extraordinaire

Lisa rougit de plus belle.
L: Ne dis pas n'importe quoi.

David alors prit un air sérieux et releva le regard de Lisa puis lui dit très sérieusement
D: je ne dis pas n'importe quoi. Je t'assure que je t'ai adoré... C'est vrai Lisa.

Elle ne savait alors plus comment interpréter ses mots. Serait-il peut-être amoureux? Non! Elle chassa vite cette idée de son esprit. David? Amoureux d'elle? Ce n'était pas possible!

L: Merci.


Lisa semblait génée par ses compliments, et David la trouva encore plus mignone ainsi.
Elle était belle, tellement belle. Nue, à ses côtés, se blotissant dans ses bras forts.Son odeur le réconfortait, il aimait la sentir contre lui. Sa peau était douce, et son corps était chaud, brulant. Tout un mélange de douces perturbations des sens qui firent perdre la tête à David une seconde fois.

Il carressa son corps du bout des doigts, la faisant frissonner. laissa ses mains explorer plus en détail ses courbes généreuses et belles qu'elle lui offrait.
Ses lèvres embrassèrent son visage, ses lèvres, son cou... Lisa se laissait faire et fermait les yeux pour mieux savourer ses carresses et ses baisers.

David descendit doucement et embrassa la poitrine de Lisa, jouant de sa langue avec ses tétons durcit par l'excitation qu'elle ressentait déjà.
Puis David explora plus en détail le corps de sa belle du bout de ses lèvres. Descendant toujours plus bas.
Il arriva précisément jusqu'à l'objet de ses désirs.
Délicatement, il écarta les cuisses de Lisa, qui carressait lentement ses cheveux, puis il gouta son intimité à laide de sa langue.

Lisa laissa alors s'échapper un petit cri de surprise et de plaisir. C'est fou ce que c'était agréable comme sensation.
David ne se laissa pas intimider par la surprise de Lisa et au contraire, continua. Il allait lui montrer ce qu'il avait envi de lui faire depuis des semaines....

Il joua alors de sa langue sur ses lèvres, puis lécha délicatement les contours de son vagin, pour ensuite titiller légèrement son clitoris, ainsi, elle découvrait avec précisions quel endroit exact de son anatomie lui prodiguait quelles sensations.

David insista un peu plus avec ses baisers et ses coups de langue. Il titillait, il léchait, il embrassait, il explorait toute l'intimité de sa belle, pour la connaitre en détail, et savoir comment l'emmener à l'extase, la vraie....

Lisa n'en pouvait plus. C'était une torture, une douce torture, certes, mais une torture quand même. Elle gémissait, s'agrippait aux coussins du canapé, se cambrait sous les vagues de frissons qui la parcourait... Elle n'y tenait plus, David lui affligeait ça depuis trop longtemps, quelques minutes à peine, mais qui lui semblaient une éternité tant elle essayait de se contrôler comme elle pouvait.

David, la carressant de parts et d'autres, en jouant avec son sexe, décida qu'il était temps de passer au stade supérieur, il intensifia les mouvements de sa langue, ne donnant pas le choix à Lisa que de se laisser enfin aller, le plaisir montant de lui même, sans qu'elle ne puisse rien y faire.
Elle se cambra alors en arrière et cria tout son plaisir, pendant que David, satisfait, la carressait doucement et remontait lentement jusqu'à elle pour l'embrasser passionnément.


Quand elle se reprit enfin, il lui sourit et lui dit avec un regard brulant comme la braise

D: Ma belle, j'éspère que ça t'as plu et que tu as encore des forces, parce que, ce n'est pas fini.....

Elle le regarda alors, encore toute chamboulée et surprise, et, ne lui laissant pas le temps de dire quoi que se soit, il se releva, lui laissant ainsi tout le loisir de l'admirer nu, puis il l'a prit dans ses bras et la porta jusqu'à sa chambre.


Ils refermèrent la porte derrière eux, et je vous laisse imaginer la suite. Ils refirent l'amour encore trois fois cette nuit là, sans que jamais David ne soit assouvi de sa soif d'elle.
Et de même pour elle.
Ils se désirèrent intensément cette nuit là. Et aussi, se firent l'amour passionnément, comme des fous même, Lisa, prenant de temps en temps les choses en mains, certes, pas comme une pro, mais se débrouillant tout de même assez bien pour amener David jusqu'aux sommum...


Chapitre 10

Le lendemain matin. Il était dimanche, et il était déjà 11h. Tous deux dormaient dans les bras l'un de l'autre. Il était tard, mais ils ne dormaient que depuis quatre petites heures.
Lisa, dans son sommeil, était tendrement blottie contre le torse de David, qui lui, l'entourait précieusement de ses bras.


Mais tous les deux furent tirés brutalement de leur sommeil par la sonnette qui se mit à retentir.
Ils se réveillèrent alors avec difficulté. La sonnette se faisait insistante et David décida d'aller ouvrir. Il enfila un bas de survet et un tee shirt puis se dirigea vers l'entrée.
Lisa, quand à elle, regarda l'heure et se dit qu'effectivement, il fallait se lever.

Elle s'apprêta alors à se lever, jusqu'à ce qu'elle entende une voix venir de l'entrée.


D: Tiens! Bonjour Renaud! Que faites vous ici de si bon matin?


Lisa, de la chambre, entendant cela, devint blanche comme un linge, elle voulut sauter hors du lit et s'habiller, mais horreur!!!! Elle s'apperçut que ses vêtements n'étaient pas là. Ils étaient restés au salon, et probablement à même le sol. Tous comme ceux de David la veille d'ailleurs.

Elle prit sa tête entre ses mains.
L: Oh mon Dieu! C'est la catastrophe! Pourvu qu'il ne le laisse pas entrer!!!! Pourvu qu'il ne le laisse pas entrer!!!


Dans l'entrée.
R: Comment ça de si bon matin? Il est 11h quand même!
D: Oui c'est vrai!... Qu'est-ce qui vous amène au juste?
R: Lisa!
D: Comment ça Lisa?
R: Elle n'est pas chez elle! Et Julien m'a dit qu'elle devait passer ici hier soir! Je me suis dit que peut-être elle n'avait pas voulu repartir tard et passer la nuit ici....
D: Bien c'est à dire que....

Renaud entra dans l'appartement, sans attendre la permission de David.


David referma la porte et dit.
D: En effet, Lisa est ici! Elle a passé la nuit dans la chambre d'amis....
R: Comment ça la chambre d'amis? Je croyais que vous n'aviez qu'une chambre dans cet appartement...
D: Oui.. Non... En fait, je veux dire que je lui ai prêté ma chambre.... Mais rassurez vous, j'ai passé la nuit ici, dans le salon, sur le canapé.

Renaud, qui était dos au canapé, ne vit pas les vêtements éparpillés au sol, mais David, lui, les vit et se mit à paniquer.

Sans laisser Renaud dire quoi que se soit, il le tira avec force en direction de la cuisine et dit

D: Venez donc Renaud! Vous prendrez bien un café! Je crois que Lisa n'est pas encore réveillée!
R: Ah... Heu... oui.


Lisa, elle, dans la chambre, se demandait bien comment elle allait bien pouvoir faire. Elle eut soudain une idée.
Elle fouilla dans l'armoire de David, y prit une chemise et un boxer à lui pour se vêtir.
Elle ouvrit la porte de la chambre le plus discrètement possible et courut jusqu'au salon sans se faire voir. Elle ramassa alors en hate toutes les affaires qui gisaient au sol et courut les rapporter dans la chambre.

Elle souffla alors et resta assise deux bonnes minutes, laissant le temps à son coeur de se calmer.

Elle sortit alors de la chambre comme une brave, faisant comme si de rien était et se dirigea vers la cuisine.

Elle arriva tout sourire.
L: Bonjour David! ... Tiens! Renaud! Quelle bonne surprise! Que fais-tu ici?
R: Bonjour chérie! Je m'inquiétais en fait! Je ne t'ai pas trouvée chez toi et Julien m'a dit que tu devais passer ici hier soir.... Je me faisais du souci, me demandant si tu n'avais pas voulu repartir tard et quil te soit arrivé quelque chose...

L: C'est trop gentil de ta part de t'être inquiété pour moi.. Mais rassures toi, je vais bien.. Avec David, hier soir, on a travaillé très tard, puis ensuite, on a regardé quelques films, et comme effectivement il se faisait tard, il m'a gentiment proposé de rester ici cette nuit. Et il a eu la gentillesse de me laisser sa chambre...... Au fait, merci David pour les affaires que tu m'as prêté! C'est gentil!

David ne brillait pas et souriait jaune. Il répondit simplement...
D: Je t'en prie....

Lisa, voyant que David était angoissé, lui fit un clin d'oeil qu'il comprit, et soupira de soulagement. Clin d'oeil qui signifiait qu'elle avait planqué les affaires.

D: Un café Lisa?
L: Oui, je veux bien merci.


Au moins, cette situation avait un bon côté. elle forçait nos deux amants à devoir se parler naturellement, chose qu'ils nauraient peut-être pas faite s'ils s'étaient réveillés seuls.

R: Alors. Sur quoi avez vous bossé?
L: Oh. Sur les calculs prévisionnels des coûts de la prochaine collection en fait.
R: Voilà seulement que vous le faites?
L: Et bien oui. On avait pas mal de retard dans tout le travail avec les crises de Hugo. Et c'est pour ça qu'on ne pouvait pas attendre lundi et qu'on a fait ça hier soir. En fait, David devait le faire tout seul, mais je me suis dit que se ne serait ni facile, ni drôle pour lui de faire ça seul, donc.....

David alors émit un petit rire, interprétant la phrase de Lisa autrement. Celle ci s'étonna d'abord, puis comprenant ensuite, émit un léger rire elle aussi.

R: Pourquoi riez vous?
D: Heu... Non pour rien. Je repensais justement à une blague que m'as faite Lisa hier soir.... C'était excellent!!!

Et David insista bien sur le mot, jouant ainsi de la situation. Lisa trouva d'abord que son petit jeu était dangeureux, puis s'y laissa entraîner, trouvant finalement ça drôle.

L: Oui! Elle était bonne!

David fut à son tour surpris par Lisa qui entrait dans son jeu mais trouva très excitant de jouer ainsi.

D: Je ne me souviens d'ailleurs plus trop comment elle était! Il faudrait la refaire!!!

Lisa alors ouvrit de grands yeux surpris! Lui proposait-il de recommencer leur aventure?

L:...

David vit que Lisa ne comprenait pas et lui fit un clin d'oeil qui voulait tout dire...

C'est alors que, bien entendu, Renaud vint mettre son grain de sel et demanda
R: Bah alors! Vas y ma chérie! Raconte moi la cette blague.

Lisa ne savait alors pas quoi dire, elle se rappela vite fait d'une blagounette et commença à la dire.....

L: Heu... Oui... Ok.... heu... C'est l'histoire de deux gars qui partent en randonné. Et puis, le soir venu, ils montent leur tente, mangent, puis il se couchent et s'endorment.... En pleine nuit, un des deux se réveille, regarde le ciel et réveille son pote.... Donc son pote lui demande
<>
Et le 1er mec lui demande< < Que vois-tu dans le ciel?>>
Alors le 2nd lui dit << Bien, je vois des millions d'étoiles!>>
<< Oui. Et Qu'est-ce que ça veut dire selon toi?>>
Alors son pote est un peu surpris mais lui répond<< Bah géographiquement, ça veut dire qu'on est orienté plein sud, si on regarde par rapport à cet axe là.... météorologiquement, ça veut dire qu'il fera beau demain, et... Si on s'attarde sur la position des étoiles, jupiter, ascendant le verseau, ça veut dire, que pour les verseaux, il se prépare quelque chose.... Et alors?>>.
Son pote le regarde furieusement et avec exaspération.
Alors le 2nd demande << Bah quoi? Qu'est-ce que j'ai dit de mal?>>
L'autre répond << Imbécile va! Ca veut tout simplement dire qu'on s'est fait piquer la tente!!!!>>

David et Renaud rirent à cette petite blague, et Lisa quand à elle, se remercia d'avoir des réflexes.


David servit le café puis s'installa à table, en face de Lisa et Renaud. Il servit le café, puis, pendant tout le long du petit dej, il lançait des regards provocateurs à Lisa et lui faisait du pied sous la table. Ce qui valu à trois bonne reprise à la jeune femme de sursauter et flipper complètement.

Puis, une bonne heure après, alors que David et Renaud discutaient, et que Lisa étaient perdus dans ses rêves, et quels rêves, repensant à la folle nuit qu'elle venait de passer.
Renaud demanda à Lisa
R: Chéri? Nous y allons?

Lisa ne répondit pas, bien trop perdue dans ses pensées?
R: Lisa???

Lisa se réveilla et elle vit David lui sourire coquinement, comme s'il devinait ses pensées.
Elle lui sourit à son tour et Renaud la rappela
R: Lisa?
L: Hein quoi? Oui? Qu'est-ce qu'il y a?
R: On y va?
L: Heu... Oui. Je.. Je vais aller m'habiller.... Je prendrai ma douche à la maison.

Elle se leva et partit en direction de la chambre.
Pendant ce temps, David et Renaud se dirigèrent au salon et attendirent patiemment. Puis tout à coup, le regard de David se posa sur une petite culotte qui gisait au sol. Et pas n'importe laquelle. Non! celle de Lisa!
Il sourit alors, pensant qu'elle allait repartir sans, puis, discrètement, il l'a balaya de son pied et la fit glisser sous le canapé afin que Renaud ne tombe pas dessus.

Lisa revint quelques minutes après et lança à Renaud
L: Ca y est! Je suis prête!
R: Super! ... David, merci beaucoup pour votre accueil et à demain au bureau!
D: Très bien!

Ils se sérrèrent la main, même si aucun des deux ne s'appréciait réellement.

Puis Lisa, quand à elle, fit la bise à David pour le saluer.



Chapitre 11.




La nuit qui suivit, Lisa la passa chez Renaud, qui avait beaucoup insisté malgrès sa réticence. David, quand à lui, la passerai seule chez lui.

Mais ce soir là, alors que Lisa était allongée aux côtés de Renaud, pour qui elle ne ressentait aucune attirance à ce moment là d'ailleurs, elle ne parvenait pas à trouver le sommeil, songeant à la nuit passée et aux conséquences qu'elle aurait.

David, chez lui, était également allongé dans son lit, et ne réussissait pas non plus à dormir. Lui aussi repensait sans cesse à la nuit précédente qu'il avait passé avec sa meilleure amie, désormais amante, et qu'il avait adoré. En effet, cette nuit avait dépassé les espérances de ses fantasmes les plus fous.


Lisa se tournait et se retournait dans ce lit où elle ne sentait pas bien. Se souvenant sans cesse des carresses de David sur sa peau, de ce plaisir qu'il lui avait appris à ressentir et qu'elle avait savouré au plus haut point.
Il avait été si tendre et passionné à ce moment là. Dans chaqu'un de ses mouvements, dans chacune de ses carresses, dans chaqu'un de ses baisers, elle avait ressentit toute sa passion, toute son ardeur et tout son désir pour elle.
D'ailleurs, elle n'arrivait toujours pas à y croire. Elle, Lisa Plenske, avait passé la nuit avec David Seidel, avec SON David, avec l'homme qu'elle avait toujours aimé, et il avait aimé ça, il avait apprécié.... Elle n'en revenait pas......
Elle comprenait à présent pourquoi des femmes se seraient damnés pour passer la nuit avec David, car il était vrai qu'une fois qu'on y avait gouté, on ne pouvait plus s'en passer.




Quoi qu'il en soit, il était 00h59, elle se débattait toujours avec ses couvertures quand soudain, elle entendit l'alerte sms de son portable retentir.
Elle fut surprise de recevoir un message à cette heure et se demandait qui cela pouvait bien être.
Elle saisit alors son portable sur la table de nuit et lut sur l'écran:
"nouveau message de David"

Elle eut un petit sourire et allait le lire quand derrière elle, Renaud se redressa et demanda
R: Qui est-ce à cette heure?
L: Heu. ne t'inquiète pas. C'est seulement Julien.
R: (pas très convaincu) Ah bon!

Il se réinstalla à sa place. Bon sang! Il ne dormait pas encore celui là.


Lisa cacha son visage et son téléphone sous les couvertures puis ouvrit le message.

David:
_ Coucou ma belle! Tu dors?


Lisa sourit à pleines dents dans l'obscurité du lit. Il pensait à elle, un message, c'était une attention après tout. Cela voulait dire que la nuit dernière n'avait peut- être pas tant eu de conséquences dramatiques que ça.... Que des bonnes conséquences en fait.
Elle lui répondit

Lisa:
_ Non pa encr! Et toi non plu à cke jvoi!

David:
_ Je n'y arriv pa!

Lisa:
_ Pourquoi?

David:
_ Et toi pourquoi?

Lisa:
_ je nsui pa à ma plac!

David:
_ ???

Lisa:
_ Jve dir ke je sui ché Rnd et ke ca nme plé pa forcmt.

David:
_ Prk?

Lisa:
_ Jvoulé dormir ché moi ce soir!

David:
_ Ou ché moi?


Lisa se mit à rougir devant son texto. Pourquoi lui demandait-il cela? Voulait-il se jouer d'elle, ou peut-être la sonder pour savoir où elle en était? Ou alors, aurait-il voulu renouveler leur petite aventure? Non! ca, elle en doutait fortement!

Lisa:
_ Dans la chambre d'amis? lol!

David:
_ Lol! On a eu chaud tt a leur quand meme!

Lisa:
_ Mdr!!! Oui c vrai! Heureusement que tu as des reflex!

David:
_ Et que tu en a aussi!.... Mais tu n'aurais pa oublié quelquechose par hasard?lol!

Lisa:
_ je ne te dirai pa qu’en ce moment je suis rouge comme 1 tomate! Si en effet ! Quand pourais-je recupérer mon bien?

David:
_ tu pourras recupérer ta ptite culotte quand tu voudras! je ne te la volerai pa! lol.

Lisa:
_ je vais t’éviter tout problèmes avec d’autres femmes et la récupérer très vite .


David n'apprécia pas ce message. Il lui demanda ensuite du tac au tac, car après tout, mieux valait être direct.

David:
_ Pourquoi avoir fait l’amour pour ta première fois avec moi ?

Lisa manqua de s'étouffer dans on lit en lisant ce message.

R: Lisa? Ca ne va pas?

L: Heu... Si si. C'est juste Julien qui a des petits problèmes informatiques et qui me demande un coup de main. Tu comprend, je n'y connais rien moi!... Mais ce n'est rien! Rendors toi Renaud! Ca va aller!


Renaud trouva l'explication de Lisa louche mais lui faisait confiance, donc ne s'inquiéta pas outre mesure.

Lisa décida alors de répondre à David.

Lisa:
_ Pourquoi me demander ça ? Tu n’as pas apprécier ?

David:
_ Si, même beaucoup, mais j’aimerais savoir quoi en penser ?

Lisa:
_ Que crois-tu qu’il pourrait y avoir à en penser selon toi ?

David:
_ A toi de me le dire !

Lisa:
_ Tou ce que je dirai, c’est que j’ai trouvé ça génial! J’ai vraiment adoré! A demain au bureau !


David en resta sur les fesses de se faire congédier comme ça et de rester sur sa fin de cette façon. Mais il finirait par le savoir. Et quoi qu'il en soit, il avait gouté à Lisa Plenske, et cela avait été encore plus délicieux qu'il ne l'avait espéré, et il est sûr qu'à présent, il aurait envi de la regouter, et pourquoi pas..... Chhhht... ça, on ne sait pas.....





Chapitre 12


Le lendemain, Lisa arriva chez Kérima accompagné de son cher et tendre. Celui ci lui souhaita une bonne journée, l'embrassa et se dirigea vers son bureau, pendant que Lisa, elle, se dirigeait vers la cafétéria pour prendre un café en papotant avec Agnès.

Elle s'installa donc au comptoir de la cafet et attendit son café.

Soudain, elle sentit une présence dans son dos, elle se mit à frissonner de partout. Elle reconnaissait son parfum, elle ressentait sa chaleur.

D: Bonjour ma belle!
L: (un peu gênée) Salut David.
D: (avec un sourire charmeur) Tu vas bien?
L: Oui, merci.
D: J'peux prendre mon café avec toi?
L: Oui, bien sûr.

Agnès, qui assistait à la scène, trouvait leur comportement étrange.

D: Au fait, j'ai quelque chose à te rendre!
L: Quoi donc?

Il se rapprocha d'elle et sortit un petit bout de dentelle de sa poche et le glissa discrètement à Lisa.

Elle baissa les yeux sur ce qu'il lui tendait et Lisa se mit à rougir de la tête aux pieds.
Elle saisit hativement sa petite culotte et la cacha dans sa main. A cet instant, elle regretta que son tailleur n'ai pas de poche, et surtout, elle se demandait à quoi jouait David.

Soudain ? Renaud réapparut derrière elle
R: Chéri, j'aimerais que tu m'expliques quelque chose.....

Lisa sursauta et devint blanche ce coup ci. Elle serra aussi fort qu'elle le pouvait sa petite culotte entre ses mains afin que son petit ami ne la voie pas.

L: heu... Oui, quoi?
R: Ca va?
L: Oui oui. ... Alors? Qu'est-ce qu'il y a?
R: je viens d'avoir Julien au téléphone... Et il y a une chose qu'il faidrait que tu m'expliques....

Lisa déglutit difficilement et demanda, la voix serrée
L: Oui.... Quoi donc?
R: Tu te doute surement de quoi je parle... Julien n'a eu absolument auun souci hier soir, et il ne t'a certainement pas envoyé de message! C'est ce qu'il m'a dit!!!
L: Ah! Heu... ça!... Oui, en fait, non.... Mais en fait, c'est une surprise... Et je peux pas te dire....
R: Une surprise?
L: oui oui.
R: Ah.... Et.. Bonne ou mauvaise...
L: Si je te le dis, se ne sera déjà plus que la moitié d'une surprise.....

Renaud se dérida à cette petite plaisanterie et décida de laisser Lisa lui faire sa surprise et de ne pas l'embarrasser plus longtemps de cette manière. Il se disait qu'après tout, il avait tort de ne pas avoir plus confiance en elle.

Il repartit donc à son bureau après l'avoir embrassée.


David se pencha alors vers Lisa et lui sussurra au creux de l'oreille
D: C'est sûr que pour une surprise, si il savait, se serait vraiment une surprise....

Lisa se retourna vers lui et lui jeta un regard furieux. A cela, il ne répondit que par un clin d'oeil.

D: Tu passeras dans mon bureau stp?

Il se leva et partit donc à son bureau.

Agnès regardait toujours le spectacle du coin de l'oeil et se demandait bien ce qui pouvait se tramer la dessous.
Lisa laissa son café sur le comptoir, se leva, et se dirigea vers le bureau de son patron, légèrement énervée.

Elle ne prit même pas la peine de frapper avant d'entrer et y entra précipitemment.

L: Non mais à quoi tu joues David?
D: Pardon?
L: Je te demande à quoi tu joues!
D: Mais comment ça?
L: Comment ça?... je parle de ton collé serré tout de suite, à la cafétéria, de ma... petite culotte... Que tu me redonnes comme ça, presque sous le nez de tous. De ce que tu me dis pour Renaud... A quoi tu joues?
D: Mais à rien!
L: Si tu continues, quelqu'un va finir par se douter de quelque chose.
D: Se douter de quoi?
L: Et bien... De ce qui s'est passé....
D: C'est à dire?
L: Oh mais enfin David! Tu sais bien! Je parle de ce qu'on à fait samedi soir!

D: Samedi soir? Non! Je dirai plutôt que se ne fut pas la soirée, mais la nuit que nous avons passé ensemble!

L: (rouge) David!
D: Mais qu'est-ce qu'on a fait exactement samedi soir?
L: Pardon?... Attend ! Alzheimer te guette ou c'était vraiment si insignifiant!!!


David commença à s'avancer vers Lisa, qui se tenait près de la porte, tout en la fixant intensément.
D: Insignifiant?... Tu plaisantes? ...
L: ......

Il s'approcha d'elle de plus en plus sans baisser de sur elle son regard brulant, jusqu'à arriver jusqu'à elle.
Lisa ne comprenait pas ce qu'il faisait ni ce qu'il se passait, mais ne disait rien. Elle le regardait simplement, cherchant à savoir ce qu'il avait derrière la tête.


Il arriva près d'elle. Très près d'elle. Il plongea ses yeux dans les siens. Elle maintint le regard. Ce qu'ils lisaient chaqu'un dans le regard l'un de l'autre les faisaient littéralement fondre de désir.

Mais que faire? S'embrasser? Cela leur semblait impossible! Ils ne pouvaient tout de même pas recommencer. La première fois n'était déjà pas une bonne chose, dans le sens bien sûr où Lisa avait tout de même tromper Renaud. Mais là, recommencer revenait à déclarer l'arrêt de mort de leurs consciences.


Mais en même temps, ce petit jeu de cache cache les amusait. Et l'idée de leur deux corps entrelacés et qui s'envoient au septième ciel encore une fois les appelait fortement.

David passa une main légère dans les cheveux de Lisa, puis ses doigts frolèrent sa nuque, les chatouillis que lui provoqua cette sensation la fit totalement perdre la tête.
Elle enlaça langoureusement David de ses bras, puis elle l'embrassa passionnément.

David, quand à lui, répondit à ce baiser avec tendresse d'abord, puis avec vivacité.


En moins de temps qu'il ne l'eut fallu pour le dire, leurs mains exploraient leurs corps. Puis la porte fut fermée à clée et les stores baissés.

Rapidement, leur vêtements habillèrent le sol. Puis s'ensuivirent des carresses intenses et des envies violentes, et surtout, un désir fou l'un de l'autre.

David prit possession du corps de Lisa à l'aide de son puissant membre et la pénétra, ce qui la fit crier de plaisir.
Il intensifia alors son acte, et il l'a prit, plus fort, plus vite.... Puis tous deux, au bout d'une dizaine de minutes de tortures, ne pouvant plus se contrôler, atteignirent ensemble les summums du plaisir.



Se ne fut que cinq bonnes minutes plus tard qu'ils reprirent enfin une respiration normale et un rythme cardiaque régulier.

Leur regard se croisèrent et tous deux se sourirent, heureux, apaisés, pas forcément rassasiés du plaisir de l'autre, mais tout de même satisfaits.

Ils s'embrassèrent, et c'est alors que quelqu'un frappa à la porte du bureau.

Ils se jetèrent alors cette fois-ci un regard paniqué.... Ni une, ni deux, ils ramassèrent leurs vêtements au sol sans réfléchir et s'habillèrent à la vitesse de la lumière.......

David sortit le rétro projecteur du tirroir, et Lisa tira du plafond l'écran blanc.


Ils se lancèrent un regard entendu et ouvrirent enfin la porte. Derrière celle-ci se trouvait Max et Renaud.


D: Qu'est-ce qui se passe?
Mx: Quoi? Comment ça qu'est-ce qui se passe? C'est plutôt à nous de vous poser cette question. Pourquoi avoir été si longs à ouvrir? Et pourquoi vous êtes dans le noir?

Discrètement, David écrabouilla le pied de Max à l'aide de son pied.

Mx: AAAAÏÏÏEEEE!!!!
D! Oh pardon! Je ne t'avais pas vu.

Le regard de Max croisa alors celui de David, et Max crut comprendre alors la réaction de son ami. Il se dit alors que si ce qui se passait était ce qu'il redoutait, il pourrait bien tuer son ami. Il n'aurait tout de même pas oser..... ?

R: Alors Lisa? Que faisiez vous?
L: Comment ça? Ca ne se voit pas? Nous regardions des diapos!
R: Comment ça des diapos?

D: Oui. Des clichés de toutes les collections d'il y a vingt ans en arrière!
Mx: Et pour quelles raisons?
D: Pour avoir des idées!
Mx: Des idées de quoi?

David jeta un regard noir à Max qui signifiait très clairement "boucle la". Max comprit de nouveau avec un train de retard que ses questions étaient très mal venues.

L: Oui en tout cas.... Nous aimerions continuer..... Vous voulez vous joindre à nous.

David alors pouffa un petit rire, ce que ne manqua pas de remarquer les deux jeunes hommes et leur faire se poser des questions. Et ce qui valu, à Lisa, de lancer un regard déséspérant à David, mais émettre un petit rire à son tour.


R: Bon, et bien, si vous nous proposez si aimablement de nous joindre à vous pour ces clichés, alors nous nous joignons à vous avec plaisir.
L: Super.
Mx: Je referme la porte et j'éteins la lumière.

D: Installons nous!


Ils installèrent quatre chaises derrière le bureau, les une à côtés des autres, puis ils commencèrent à mettre en route le rétroprojecteur.
C'est à cet instant que Lisa comprit le sens du therme "grand moment de panique".

En effet, dans l'obscurié, elle était assise sur une chaise, avec, à sa gauche, Renaud, et à sa droite, David.
Et, profitant de l'obscurité de la pièce, chaqu'un des deux hommes lui prit la main. Lisa avait donc ses deux mains prises et se sentait très très mal à l'aise. Elle essaya de se consoler en se disant que plus tard elle en rierait, mais ça ne marchait pas. Elle était réellement très paniquée et ne savait pas quoi faire ni quoi dire. Elle se contenta donc de visualiser les clichés comme si de rien était.

........................................

Cette petite scéance de rétroprojection se passait bien, jusqu'à ce que,..... Lisa sente une main glisser le long de sa cuisse. Elle ouvrit de grands yeux, se demandant lequel des deux osait se permettre de faire ça. Mais elle paniqua encore plus lorsque cette même main passa sous sa jupe. Puis, tout à coup, elle réalisa seulement qu'une de ses deux mains était libre. C'était donc la main de David qui glissait sous sa jupe et qui.... Oh mon Dieu..... passait à présent la barrière défendue. Les doigts délicats du jeune homme écartaient à présent la fine dentelle qui barrait son passage et pénétra de ses doigts la féminité légèrement humide de la belle Lisa qui eut du mal à contenir un petit gémissement de plaisir et de surprise.

Le mouvement se fit plus insistant, plus rapide. De sa main libre, Lisa s'accrochait à sa chaise pour ne pas crier de plaisir et se contenir.
Cependant, David, expert en la matière, savait bien quelles manettes actionner pour ammener l'ange Lisa à l'extase, c'est ainsi que la paume de sa main, au rythme du mouvement de ses doigts, carressèrent son clito, doucement, puis plus intensément, jusqu'à ce que Lisa ne puisse plus se retenir.
Elle se mordit les lèvres et ne put malheureusement pas réprimer un petit cri.

L: Ouiii....

David, satisfait, retira délicatement sa main de son intimité, et rabaissa sa jupe, juste à temps. Max venait de se lever et allumer la lumière...

Mx: Qu'est-ce qui se passe Lisa?

Lisa, encore toute retournée et souriante, répondit vaguement à Max.
L: Pardon?
Mx: Pourquoi avoir crier"oui"?

Lisa devint alors rouge pivoine et répondit
L: Oh... heu, c'est juste que le modèle qui est passé me plaisait beaucoup.
Mx: Ah bon? Vraiment? Pourtant, ce n'était pas le mieux.
L: Oui. Mais bon... je ne suis pas comme tout le monde en même temps.

Renaud et Max regardaient Lisa bizarrement, tandis que David, lui, la regardait, comment dire, amoureusement... Et oui.

Mais à cet instant, Lisa aurait voulu qu'un gouffre s'ouvre sous elle et s'enfoncer loin sous la terre afin de disparaître à tout jamais.


Avant que Max ne rééteigne la lumière pour continuer la rétroprojection, Lisa lança un regard satisfait mais interrogateur à David. Celui ci lui répondit par un simple clin d'oeil et un regard brulant qui la déshabilla virtuellement.
Ce simple regard était tellement brulant que Lisa en frémit de plaisir.


Chapitre 13



Une fois cette petite réunion improvisée terminée, Lisa quitta le bureau avec Renaud, non sans que David l'ai déshabillée du regard avant qu'elle ne quitte la pièce.


Max resta dans le bureau avec David, bien décidé à savoir ce qui se passait. Il se tourna alors vers son ami qui travaillait innocemment sur son ordinateur.


Mx: David?

David releva le nez de son ordinateur pour regarder son ami.

D: Oui?
Mx: Alors?
D: Alors quoi?
Mx: Ne me prend pas pour un crétin. J'aimerais quelques explications.
D: Et à quel sujet? .... La collection 88?
Mx: Ne te moques pas de moi David! Tu sais très bien de quoi je parle.
D: Non. Pas du tout.
Mx: Enfin David. je parle de Lisa.
D: Quoi Lisa?
Mx: Que se passe-t-il? je veux dire, entre elle et toi.
D: Je ne vois pas où tu veux en venir...
Mx: Non pitié David! Ne me dis pas que....
D: Que quoi?

Mx: Oh David! Ca suffit de jouer aux questions réponses! Tu vois très bien de quoi je parle! Il se passe quelque chose avec Lisa! Qu'est-ce que vous avez fait tous les deux?
D: Ce qu'on a fait.... Ce qu'on a pas fait... Ce qu'on aimerait faire... ce qu'on aimerait pas faire... Tout cela vois-tu, ne regarde que Lisa et moi.....
Mx: Attend David! je te laisses seul sans surveillance quelques jours et tu fais n'importe quoi.... A partir de maintenant, je te resurveilles! Et ce, que tu le veuilles ou non!.... Lisa est ton amie David! Je sais que tu tiens à elle comme à la prunelle de tes yeux! Et je sais aussi que si vous vous risquiez à quoi que se soit tous les deux, vous vous en voudriez...
D: Ah bon, et pourquoi?
Mx: Pourquoi? Toi, parce que tu saurais parfaitement que ce que tu fais est mal, car elle est ton amie et qu'elle a un fiancé... Et elle, parce qu'elle se rendrait compte elle aussi que ce qu'elle fait est mal, parce que tu es son ami et qu'elle est fiancée... Tout simplement..

D: Ah bon?

David sembla surpris. Soudain, il se dit que, en effet, cette situation entre lui et Lisa aurait dû le bouleverser, du moins, le paniquer, et elle aussi aurait dû paniquer, mais au lieu de ça, non. Tout jusque là leur semblait naturel. faire l'amour ensemble les appelait plutôt que de les rebuter. Ils ne culpabilisaient pas, enfin, par rapport à Renaud, si, un peu, mais par rapport à l'un envers l'autre, non. Comme si leur deux corps, malgrès l'amitié qui les unissaient, étaient fait pour être scellés l'un à l'autre.


D: Moui enfin bref, fais ce que tu veux, je m'en fiches... Mais si tu pouvais me laisser s'il te plait, j'ai du travail.....

Max, bien décidé à resurveiller de près son ami, le laissa certes seul, mais guetterai ce qui se passe du coin de l'oeil.




Dans le bureau de Lisa, une discussion mouvementée débuta.

R: Lisa, je voudrais te parler de quelque chose d'important.
L: (un peu paniquée) Oui. Je t'écoute...
R: Et bien voilà... ne crois pas que je n'ai pas confiance en toi, :mais voilà, je préfère être honnête, je pense que tu passes beaucoup de temps avec Seid... Heu... Avec David ces temps ci. Qui plus est, pour être honnête, j'ai quelques doutes quand à la nature de votre relation.

Lisa tout à coup cru s'enfoncer dans son siège et perdit pied complètement. La seule défense était la contre attaque.
Son cerveau ne fit qu'un tour. En une demi seconde elle s'était dit, "Il ne doit pas savoir. Il n'a aucune certitude. Je vais le faire culpabiliser de douter de moi, de cette façon, il s'en voudra et n'aura plus de soupçons."

L: (faussement outrée) Quoi? Je te demande pardon? Qu'est-ce que tu viens de dire?

R: : Pardon mais...

L: (énervée) Non mais ça ne va pas bien ou quoi? Mais pour qui tu me prend? Et pour qui est-ce que tu prend David? Non mais alors là j'y crois pas! .... Que tous les deux vous ne vous entendiez pas bien, je peux le concevoir, les goûts et les couleurs, ma fois..... Mais en tout cas, moi, c'est mon meilleur ami, et ce, depuis bien avant ton arrivée dans ma vie.... Lui et moi avons toujours été très proche, pas plus aujourd'hui qu'un autre jour, et là, tu prétend avoir des doutes..... Tu n'as pas confiance en moi?
R: Non enfin! La question n'est pas là!!! Mais malgrès que je sais que toi et David êtes très bons amis, je ne peux pas m'empêcher de penser que tu as eu des sentiments forts pour lui.
L: Oui c'est vrai! Mais ça vois tu, c'était avant! Maintenant, je suis avec toi! Et je ne suis pas de ce genres de filles qui trahissent la confiance de leur petit amis!

Renaud sembla réfléchir aux propos et au ton employé par Lisa. Puis soudainement, il se dit qu'il avait eu tort de penser à de telles choses et culpabilisa.
Lisa, quand à elle, se sentit plus honteuse que jamais.

R: Oui. Tu as raison. Je... Je m'excuse. Tu as raison. Je sais que tu es une femme bien et c'est d'ailleurs pour ça que je t'Aime... J'ai eu tort de penser ça. J'espère que tu me pardonneras.

L: Oui certes. Mais s'il te plait, pour l'instant, j'aimerais que tu me laisses seule.
R: Oui je comprend.


Renaud quitta ainsi le bureau de Lisa.
La jeune femme, quand à elle, se sentait plus mal que jamais. En effet, elle mentait effrontément, ce qui était contre tout ses principes. Qui plus est, elle le faisait culpabiliser, lui, alors que si une personne ici devait s'en vouloir, c'était bien elle.
Oui, c'est elle qui trompait son homme. C'est elle qui mentait. C'est elle qui commettait l'irréparable! Et au nom de quoi? De l'amour, certes, parce qu'elle aimait David. Mais un amour non partagé. Car elle avait bien conscience de n'être pour David qu'une femme parmis tant d'autres. Juste bonne à être mise dans un lit.
Mais en même temps, elle l'Aimait tellement qu'elle se fichait des conséquences de ses actes, du moment qu'elle pouvait savourer sa proximité de temps en temps, son corps contre le sien, ses mains sur sa peau, ses baisers sur ses lèvres.

Elle l'Aimait d'un amour démesuré et voulait profiter de ces instants qui, elle le savaient, feraient trop vite parti du passé.




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Bella
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Un couple peut en cacher un autre. Empty
MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeMer 20 Oct 2010, 23:12

Chapitre 14


Quelques jours avaient passés. Une semaine pour être précise.
Pendant toute cette semaine, Lisa et David n'avaient pas recommis d'erreur mais tout à fait honnêtement ne demandaient qu'à recommencer, cela dit, avec Max qui jouait de nouveau les chapperons, cela s'avérait difficile.
Cependant, un jeu de séduction était né entre eux.

La moindre occasion de se toucher, de se frôler, était la bonne. Ils se lançaient des sous-entendus qu'eux seuls comprenaient lors de réunions.Néammoins, Lisa restait tout de même un peu gênée de ce qu'elle avait fait, et embarrassée par la présence de David tout près d'elle défois.
Elle avait des remords même si elle avait adoré. Et aussi, elle était toujours peu expérimentée et encore, pour tout dire, un peu coincée et réservée. Donc, le moindre contact avec David, certes, la faisait chavirer, mais aussi l'angoissait ou la faisait rougir des pieds à la tête.




Ce jour là, David appela Lisa sur son portable, alors qu'elle travaillait dans son bureau, et lui, dans le sien.

L: Oui allô?
D: Lisa? C'est David!
L: David? Mais pourquoi m'appelles-tu? Tu es à deux pas de mon bureau....
D: Je t'appelles pour t'annoncer une nouvelle extraordinaire!
L: "Extraordinaire"? Tu es sûr? Parce qu'au son de ta voix, on ne dirait pas!
D: En effet! Tu ne connais pas la nouvelle idée de Max?
L: ... Heu... Non.
D: Figures-toi que ce cher Max s'est mis en tête que nous travaillions lui et moi dans le même bureau!!!

Lisa pouffa de rire à l'autre bout du fil.

L: Et bien et alors? Je ne vois pas où est le problème! Si tu ne veux pas, tu n'as qu'à refuser.....
D: C'est ce que j'ai fait! Mais figures-toi qu'il est allé suggérer l'idée à mon père, qui a trouvé que l'idée était excellente!
L: Non! C'est vrai? Mais c'est stupide! Pourquoi donc ton père a-t-il accepté?
D: Simplement parceque mon meilleur ami Max a dévoillé à mon père la raison pour laquelle il s'amusait à me servir de chapperon.... Mon père à tout de suite compris le comportement et les désir de ce bon vieux Max, et a décrété qu'à partir de maintenant, Max et moi partagerions le même bureau!!!

L: Alors ça c'est bête pour toi!... Mais au fait, dis-moi! Tu as l'air d'être au courant! Pourquoi donc Max te tient-il à l'oeil du soir au matin de cette façon?

David manqua de s'étouffer à lautre bout du fil...
D: Ah... Heu... ; Non! Pour rien! Ce n'est rien.... Enfin, c'est juste assez fou pour lui donner des idées délirantes à celui-là!
L: Mouais... Bon bah en tout cas, je te souhaites bonne chance!

D: Au fait, n'oublies pas que nous avons une réunion prévue dans mon... Enfin, dans notre bureau à moi et Max cet après midi à 15h00.
L: Non! Je n'oublies pas! C'est moi qui ai suggéré cette réunion!!!!
D: Pourras-tu passer me voir un petit quart d'heure avant cette réunion pour me donner les derniers tuyaux?
L: Mais pourquoi faire? Tu les auras en même temps que tout le monde!
D: S.t.p, c'est vraiment important! Vraiment, ça me fairait plaisir!

Lisa sembla surprise de la demande de David mais accepta.

L: Bon bah Ok!
D: Et puis surtout, fais attention à ce que Max ne te trouve pas dans les parrages en train de venir me voir, sinon il va à tout prix vouloir savoir de quoi il retourne!
L: Oui je m'en doute! Mais ne t'inquiètes pas! Je suis une James Bond Girl! Je vais arriver discrètement à ton bureau incognito, personne ne me découvrira. Sauf si bien sûr, Max est là...
D: Oui. Evidemment... Bon allez! A tout à l'heure!

L: Tu déjeunes avec qui ce midi?
D: Quelle question idiote franchement! Avec mon ami Max voyons!
L: (riant) Voulez vous vous joindre à moi pour un casse croute sympa chez Julien?
D: Bien sûr! A tout à l'heure!...
L: Je passerai vous prendre!
D: D'accord!


Lisa raccrocha et se mit à rire de la situation comique que vivait David.







Midi arriva vite.
Comme prévu, Lisa passa au bureau de David chercher son meilleur ami, et son pot de colle.

En arrivant devant le bureau, elle entendit Max et David en pleine conversation. Elle décida d'écouter un peu ce qui se disait.


Mx: Non David! N'y compte pas! Je ne te laisserai pas seul une seule seconde! Et surtout pas avec Lisa!
D: Max tu me gonfles!
Mx: Rien à faire! Tu sais très bien pourquoi je fais ça! Je veux te protéger mon vieux!
D: Laisse moi rire! Me protéger de quoi? Du sida? Parce que c'est sûr qu'avec toi collé à mes basques 24/24, les femmes vont vraiment finir par croire que je suis homo, et là c'est sûr, je n'aurai plus jamais aucune fille!
Mx: Ne dis pas n'importe quoi! Je refuse de te laisser seul avec Lisa, un point c'est tout!
D: Mais tu exagères! Pour quoi tu me prend! Je ne suis tout de même pas un dragueur à ce point!
Mx: Oh que si! Et si tu crois que je n'ai pas surpris ce regard que tu portes sur elle en permanence! Tu la désires! C'est évident! Mais c'est ta meilleure amie, et elle est fiancée! Je veux juste t'empêcher de commettre la plus grande connerie de ta vie David! C'est tout! Et comme je sais que seul, tu n'arriveras jamais à te contrôler, je te surveilles! C'est comme ça, et pas autrement! Donc, pour ce faire, je vous acompagne chez Julien!!!


Lisa alors comprit la raison pour laquelle Max tenait les basques de David. Cela l'amusa quelques peu.


Elle feignit d'arriver à l'instant devant le bureau et frappa.

D: Oui entrez!
L: Coucou! On y va? .... Hey! Mais c'est vrai alors? Vous avez emménageez dans le même bureau tous les deux?
Mx: Oui! Bonne idée non?
L: Bah, je ne sais pas en fait.... C'est vous qui voyez! On y va?
D: (contrarié) Oui. On y va.
Mx: Oui. Allons-y!... J'éspère que je ne te dérange pas Lisa.
L: Non! Du tout! Qui plus est, Yvonne devrait être là.
Mx: Yvonne? Mais elle ne travaille pas à cette heure-ci?
L: Apparemment non!
Mx: Et bien c'est super Allons-y alors!

Et nos trois amis partirent ensemble à la boutique de chez Julien pour leur pause déjeuner.

Julien, en voyant arriver ses amis, ne put réprimer un sourire en voyant Max encore aux fesses de David. Et comme Lisa l'avait dit, en effet, Yvonne était là. Pour la simple et bonne raison que Lisa lui avait demandé d'être là pour pouvoir être un peu tranquille avec David.


Yvonne joua donc son rôle à merveille. Elle sauta littérallement sur son petit Max dés qu'elle le vit et lui proposa de monter quelques minutes dans son appartement.

Max tenta tant bien que mal de refuser cette proposition alléchante mais se résigna tout de même en faisant promettre à Julien discrètement de garder un oeil sur David et Lisa.



D: Que Dieu bénisse notre chère Yvonne! Enfin tranquille!
J: C'est vache pour Max ça!
D: Non! Ca n'a rien à voir! Je l'adores, mais depuis quelques temps, il est vraiment étouffant!

L: En tout cas, vous direz merci à Yvonne!
D: Crois moi, plutôt dix fois qu'une!


Lisa se leva tout à coup et se dirigea vers Julien et lui parla à l'oreille.
J: Quoi... Mais c'est vrai?
L:
J: Mais je ne sais pas si.....
L:
J: Tu es sûre?
L:
J: Ah ok!

L: Enfin bon. Voilà quoi.
Elle embrassa Julien sur la joue et se rassit aux côtés de David.

D: Dis donc, il est 14h00.
L: Oui je sais. Et?
D: Je suggère qu'on remonte à Kérima pour préparer cette réunion, qu'en dis-tu?
L: Oui. Si tu veux...
D: Allons-y!


L: A plus Julien!
J: A plus!

Tous deux se firent un clin d'oeil entendu.





Lisa et David, quand à eux, remontèrent chez Kérima.

Arrivés là bas, tout le monde était déjà en pleine activité, même Renaud, qui d'ailleurs, vint embrasser Lisa.

R: Ca va ma chérie?
L: Oui ça va.

D: (aggacé) Hum... Désolé monsieur Kowalski de devoir vous retirer votre fiancée mais elle et moi avont un travail acharné qui nous attend dans mon bureau. Nous avons une réunion dans une heure comme vous le savez, et nous devons la préparer.
R: Elle n'est pas prête encore? Et je croyais que c'était Lisa qui devait se charger de préparer cette réunion...
L: Oui certes... Mais il y a quelques problèmes qui sont survenus en dernière minute... Bref, donc ça urge. Nous devons nous y mettre dés maintenant.
R: Je peux vous propser mon aide?
L: Tu sais Renaud, c'est très gentil, mais je crois que de ton côté tu en as déjà pas mal qui t'attend, et puis tu sais, David et moi sommes assez compétents pour nous en sortir seuls, ne t'inquiète pas!
R: (vexé) Si tu le dis! A tout à l'heure alors!!!

Lisa culpabilisait, mais David ne lui laissa pas le temps d'avoir des remords.
Il la prit discrètement par le bras et l'entraîna avec lui dans son bureau.

Une fois à l'intérieur de celui-ci, David ferma la porte à clées et baissa les stores. Tous deux savaient ce qui allait se passer et pourquoi ils avaient fait en sorte de se retrouver seuls tous les deux, même sans en avoir aupréalablement parlé.

Une fois en sécurité, David se retourna vers Lisa qui le déshabillait du regard, impatiente de redécouvrir de nouveau quel corps splendide se cachait sous ces vêtements plus qu'encombrants.

Il s'approcha alors d'elle, qui était assise sur le rebord de son bureau. Puis il l'embrassa. Il l'embrassa avec une grande intensité. Le genre de baiser qui signifie" J'ai envie de toi et tout de suite..."

Leurs mains eurent à peine le temps de carresser leur corps que déjà, David retirait le chemisier de Lisa, qui elle, retira la chemise de David, craquant même le dernier bouton qui se faisait trop long à déboutonner.
Cette impatience de la part de Lisa, qui devenait entreprenante, excita encore plus le beau David, qui mit moins de dix secondes pour la défaire du reste de ses affaires, Lisa de même.

Puis ils firent tous les deux l'amour, comme deux nouveaux amants qu'ils étaient. Ce fut passionné, sauvage et envoutant.

A la fin de leur nouvelle petite aventure, ils s'embrassèrent. Cette fois-ci, d'un baiser qui signifiait "C'était bon, on recommence quand tu veux".

Mais tous deux conscients qu'ils étaient à Kérima, que Max n'allait pas tarder, que la réunion allait débuter, et que le fiancé de Lisa n'était qu'à quelques pas de là, ils refoulèrent leurs envies et se rhabillèrent, en omettant pas de se donner quelques patits baisers par ci par là.



Chapitre 15


Lisa et David attendaient tous les deux patiemment dans le bureau de ce dernier. Assis l'un en face de l'autre, ne disant rien, se regardant, tout simplement.
Bien entendu, pour éviter d'éveiller tout soupçons, les stores avaient été remontés et la porte réouverte.

Néammoins, cela n'empêchait pas leur folle envie l'un de l'autre de s'accroître et le désir de s'intensifier. La peur d'être surpris les excitaient autant qu'elle les réfrénait.

Le regard brulant de David qui maintenait depuis plusieurs minutes celui de Lisa, glissa à présent le long de son corps.
Lisa aurait presque pu sentir ce regard sur sa peau tant il était intense.

Il lui prit la main et l'invita à le rejoindre de l'autre côté du bureau, ce qu'elle fit. Puis arrivé près de lui, elle se pencha et l'embrassa. Le baiser s'intensifiant, elle prit l'initiative d'entreprendre quelque chose de nouveau pour elle mais qui lui faisait envi. Elle s'agenouilla alors devant David et s'aventura à déboutonner son pantalon.

David alors, pris de panique, pensant qu'ils pourraient se faire surprendre, émit un léger

D: Non..

Mais ce "non", prononcé dans un murmure, même plus en un gémissement, était plus une invitation à continuer qu'à arrêter.

C'est alors que Lisa s'aventura un peu plus loin dans son jeu, se trouvant à présent cachée sous le bureau de David, elle entreprit de lui enlever le haut de son pantalon. Puis elle saisit entre ses mains le sexe de son amant, tendu par le désir, puis après l'avoir subtilement carressé de haut en bas, elle entreprit de le prendre dans sa bouche.
Refermant ses lèvres dessus, et jouant d'un léger va et vient avec sa bouche, David émit un gémissement rauque, preuve que cela lui plaisait au plus haut point. Ceci gratifia Lisa à continuer. C'est alors à l'aide de sa langue qu'elle continua de jouer avec son sexe et le froler de carresses délicieusement érotiques.

Puis son mouvement s'intensifia. David s'aggrippait à son bureau et priait pour que personne n'arrive à ce moment là.

Trop tard!


Alors que Lisa, sous le bureau, était en pleine action, on frappait au bureau de David, et on y entrait sans même avoir attendu de réponse.

Il s'agissait de Max, Hugo et Renaud, qui arrivaient tous les trois en même temps.

David et Lisa, dans leur situation comprommettante, furent pris de panique, et se cachèrent du mieux qu'ils le purent..


David avait ses joues rosies par l'excitation et avait le souffle quelques peu saccadé.

R: Tout va bien Seidel?
D: Heu... Oui oui. Pourquoi?
Mx: Où est Lisa? Elle n'est pas là?
D: Heu... Non. Tu le vois bien.... Mais, je ne sais pas si elle va pouvoir venir tout de suite. Ses parents l'ont appelés en express et elle est partie... Elle m'a dit de vous dire que nous commencions la réunion sans elle, elle nous rejoint plus tard. D'ailleurs, elle a laissé ses documents ici.
Hu: Tu es sûr?
D: Bien sûr oui. Pourquoi?
Hu: Parce que Lisa n'aime pas bien qu'on touche à ses affaires.
D: Mais non! Je te dis que ça ne la dérange pas que je la touche... Enfin, que je touche à ses affaires. On partage tout tous les deux... Enfin je veux dire, nos papiers....

Mx: Très bien. Si tu le dis.... Installons nous.

Max allait s'installer aux côtés de David..

D: NON!
Mx: Qu'est-ce qui se passe?
D: Installes toi en face, je préfère.

Mx: Bon, si tu y tiens.

Depuis le début de leur conversation, Renaud regardait David d'un drôle d'oeil. Mais les trois hommes s'installèrent.

Lisa, sous le bureau, rassurée, décida qu'après tout, tant qu'à être là, autant s'amuser... La situation allait être marrante.

Elle entreprit alors de recommencer sa douce torture.

D: Oh non.

R: Quoi?
D: Heu... Non rien.

Sous le bureau, David attrapa la main de Lisa pour lui signifier "pitié! Arrête".
Mais Lisa ne l'entendait pas de cette oreille, et au contraire, continua de plus belle.

Hugo et Max parcouraient déjà les documents laissés par Lisa. Et Renaud, regardait, tantôt vers les documents, tantôt vers David, qui cramponait le bureau, comme s'il avait peur que celui-ci s'envole.

R: Tout va bien Seidel?

C'est d'une toute petite voix que David, que Lisa infligeait toujours de sa torture, répondit

D: Oui. Pourquoi?
R: Vous vous êtes vu? Qu'est-ce qui vous arrive? Vous en faites une tête!
D: C'est rien! Un peu mal au ventre, c'est tout!
R: Vous êtes sûr?
D: Oui.

Lisa insisita alors sur son mouvement de va et vient avec sa bouche sur le sexe de son amant.

David n'en pouvait plus. Il était au bord de l'explosion.

Max lui parla, mais il ne suivit pas un mot, Hugo continua, mais il ne percevait pas le moindre son.
Soudain, il sentit monter le plaisir. Il ne voulait pas... Non, pas là! Pas comme ça! ... Comment allait-il faire?

Alors que Max, Hugo et Renaud lui parlaient, soudain, il fut trop tard pour David. Lisa, qui sentait David se crispait, jugea que le moment était venu. Elle intensifia alors ses gestes, ses coups de langues, et tout à coup, David cria

D: Non! Oh noooon!!!!

Les trois hommes le regardaient, ébahis, alors que David fermait les yeux et respirait difficilement en s'aggrippant à son bureau. Nom de Dieu, ça, c'était un orgasme comme il en avait rarement connu.
Mais ce qui le surpris le plus et intensifia son plaisir au maximum, c'est que Lisa ne se retira pas... Au contraire, quand elle sentit monter l'orgasme de son amant, elle se prépara, ouvrit la bouche plus grand encore et y accueillit tout son plaisir, et l'avala avec gourmandise et déléctation.... Jusqu'à la dernière goutte....

David n'aurait jamais pensé que sa Lisa, oui, parce que dans son esprit, même si elle était promise officiellement à un autre, elle devenait SA Lisa, bref, il n'aurait jamais pensé qu'elle ai le cran d'une telle chose, alors qu'aucune femme avant elle n'avait voulu lui faire connaître ce plaisir.



Mx: Mais ça va pas David?... Qu'est-ce que tu as à la fin?... Tu n'es pas dans ton état normal ou quoi?
D: Non.
Hu: Pardon?
D: Non en effet.
R: Et que vous arrive-t-il au juste? On peut savoir?
D: Je ... Je ne me sens pas très bien.... Réajournons la réunion dans une heure.... Je me sentirai peut-être mieux... Et puis au moins, Lisa sera là...
Hu: Non mais enfin! A quoi est-ce qu'on joue ici? ... Réalises-tu quelle perte de temps cela représente?
D: Excuse moi Hugo, mais je suis humain moi aussi, et j'ai le droit de ne pas me sentir bien... Alors, je ne vous le demande pas, je vous l'impose, réajournons cette réunion à dans une heure...
Hu: Ok! Très bien! Mais dans une heure, que tu te sentes bien ou pas,que Lisa soit là ou pas, cette réunion aura lieu... C'est tout de même de la plus haute importance.

Sur ces paroles, Hugo quitta le bureau, furieux, suivi de près par Renaud, qui décida qu'il allait téléphoner à Lisa.

Max, quand à lui, resta là...
D: Qu'est-ce que tu fais? Tu n'as pas compris?
Mx: Si! Mais au cas où tu ne le saurais pas, cest mon bureau à moi aussi ici maintenant.
D: Certes, mais là, je n'ai besoin que de quelques secondes seul si ça ne t'ennui pas. Je me sens vraiment mal... Alors stp...
Mx: Ok. D'accord. Je vais prendre un café à la cafétéria.


Sur ce, Max se leva et sortit.

Dés qu'il eut refermé la porte, David se leva, se rhabilla, Lisa fit de même. Elle se releva, réajusta sa coiffure, ses vêtements, puis tous deux s'embrassèrent avec fougue.....

D: Tu es trop géniale! Mais qu'est-ce qui t'as pris de me faire ça?......
L: Ca ne t'as pas plu?
D: Si! Trop même!!!

Ils se réembrassèrent.

C'est alors que la porte s'ouvrit à la volée et Max lança à David

Mx: Tu veux un café toi auss.......


Max ouvrit de grands yeux, et une grande bouche ébahis......

Il venait de tomber sur Lisa et David s'embrassant, et sachant qu'elle ne possédait pas ce pouvoir de téléportation, et que dix secondes avant, elle n'était pas là, il comprit tout, du moins, il pensa tout comprendre, tout de suite...


Max resta un moment à regarder les deux jeunes gens, qui eux, se regardaient et se lançaient un regard qui voulait dire "oups".




Chapitre 16


Après quelques minutes de voyage interplanétaire virtuel, Max revint parmis les vivants, percuta ce qu'il venait de voir, entra dans le bureau et referma la porte derrière lui, et lança à ses deux amis un regard plein de reproches....

Mx: C'est pas vrai!!! Dites-moi que je rêve!!!!

Lisa et David, dans cette situation compromettante, ne dirent rien.

Mx: Qu'est-ce qui se passe ici à la fin? Enfin, non, j'ai compris mais.... Mais enfin....

Lisa et David se lancèrent un regard entendu, se disant que le meilleur moyen d'échapper au devoir de fournir des réponses était d'inverser la situation et de mettre Max dans l'embarras..

L: Excuse-nous Max mais, tu pourrais nous laisser passer?
Mx: Pardon? Et pour aller où encore?
D: Reprendre nos esprits...
L: Et passer aux toilettes se rafraichir parce que..... Enfin tu vois quoi....

Comme il l'avait prévu, Max comprit et devint rouge. Il se décala alors pour les laisser passer et David et Lisa, après avoir vérifié que Hugo ou Renaud ne soit pas dans le secteur, se dépéchèrent de se rendre aux toilettes.



Alors qu'elle se rafraîchissait, le portable de Lisa sonna.
L: Oui allô?
R: Chérie? C'est moi.
L: Ah Renaud. Qu'est-ce qui se passe?
R: Où es-tu mon coeur. Tu n'étais pas à la réunion et apparemment, selon les dires de Seidel, tu es partie rejoindre tes parents? Il y a un souci?
L: Ah.. Heu... NOn. Rien de grave. Et puis, je suis déjà revenue. Je suis à Kérima. Juste aux toilettes. Se ne sont pas mes parents mais Julien qui avait un problème... Rien de grave finalement.. Plus de peur que de mal... Je te raconterai....
R: Ah au fait. Seidel a réajourné la réunion à dans une heure au fait.
L: Oui je sais.
R: Déjà?
L: Hey... Bah oui.
R: Et bien dis donc. ....
L: Bon à tout de suite. Je... Je me rafraichi et j'arrive.

Lisa se fit donc une toilette rapide et ressortit presque comme neuve des toilettes.

Elle se dirigea instantannément vers la cafétéria pour prendre un café, elle en avait besoin pour remettre ses idées au clair et se remettre de ses émotions. Décidément, plus ça allait avec David, plus elle s'en voulait. Bien consciente qu'à chaque mensoonge, elle aggravait son cas. Mais bon, c’était tellement bon aussi, et amusant, et surtout, plus elle et lui passaient de bons moments ensemble, plus elle semblait l’aimer.

Elle arriva à la cafétéria, David était là lui aussi, en train de siroter un café qui le remettait visiblement de pas mal d'émotions également.

Elle arriva près de lui et lui adressa un large sourire, pas habituel, qu'Agnès, discrètement, remarqua de suite.

A: Bonjour ma belle! Ca va?
L: Salut Agnès! Oui, ça va bien.
A: Tu veux quelque chose?
L: Oui, je veux bien un café stp.
A: Je te fais ça.


Quelques secondes plus tard, Lisa tenait sa tasse de café entre les mains.

David, pour ne pas éveiller les soupçons, tenta de discuter avec Lisa le plus naturellement du monde.

D: Alors Lisa? Ca va?
L: Bah... Oui.
D: (avec un sourire charmeur)C'était comment?( se rendant compte de sa bêtise et se reprenant)... . Heu... Enfin j'veux dire, la préparation pour cette réunion.
L: (souriant) C'était bien! Super même!
D: Ca va donner quoi alors?
L: Comment ça?
D: Je ne sais pas moi... A court therme.... A long therme....
L: A court therme, les choses ne changent pas, elles restent les mêmes. A long therme, je ne sais pas... Il faut en discuter ensemble...
D: La réunion va être un excellent moyen...
L: Non. Ce n'est pas décidé. Nous n'aborderons pas le sujet à ce moment là. On retravaillera ce dossier ensemble pour mieux pouvoir y réfléchir. Passe me voir ce soir si tu veux.
D: Sans problèmes.
L: Je file me préparer pour cette réunion avant que Hugo ne disjoncte complètement!
D: A tout à l'heure!



David resta seul accoudé au comptoir, les yeux se perdant dans le vague, un sourire bête se dessinant sur ses lèvres.

A: Ca va David?
D: Quoi?
A: Je te demande si ça va?
D: Oh oui pourquoi?
A: Je ne sais pas moi, c'est juste que... Comment dire, tu as l'air, dans un état second.... Et puis cet air... Non! Les gens diront peut-être que je suis folle, mais je suis sûr que quelque chose a changé chez toi!
D: N'importe quoi!
A: Si! Je t'assure! Même Lisa a quelque chose de différent, à moins que se ne soit son nouveau style qui me fasse ça, mais en ce qui te concerne, tu es l'éternel David Seidel, je te connais comme ma poche, et là, quelque chose a changé.
D: Bah je ne vois pas! ( le menteur!) En tout cas, je dois y aller. A plus Agnès.
A: Mouais. A plus!


David rejoignit vite son bureau mais s'inquiétait tout de même, car en effet, si Agnès avait remarqué un changement chez lui, alors d'autres le remarqueraient aussi.
Quoi qu'il en soit, David pria très fort pour que la foudre ne lui tombe pas sur la tête..... En effet, dans son bureau, l’heure allait être aux explications avec Max.

Fait et dit, quand il arriva dans celui-ci, Max l'attendait d'un pied ferme, bien décidé à savoir ce qui s'était passé. Peut-être pas non plus dans les détails, mais savoir tout de même.....


D: (inocemment) Heum.... Tiens Max! ... Un souci?
Mx: J'te d'mande pardon?
D:.......
Mx: J'attend des explications David!
D: A quel sujet?
Mx: (s'énervant) Te fous pas de moi David!!! Au sujet de Lisa! De toi et de Lisa!!!

David fit alors signe à Max de baisser d’un ton et referma la porte derrière lui.
D : Non mais ça va pas bien de crier comme ça ? Et si quelqu’un entendait ?
Mx : Et je suppose que par « quelqu’un », tu veux surtout dire, Renaud.
D : Mmm… Peut-être.
Mx : Bon Dieu David ! Ne me dis pas que vous avez fait ce que je redoute.

David se tut et baissa la tête comme un enfant prit en faute.

Mx : Nom d’un chien ! Mais enfin David !!!!
D : Chhhhtttt !!!
Mx : (baissant la voix) Non mais tu te rend compte de ce que tu as fait ? De ce que vous avez fait ?... Et ça dure depuis combien de temps ?
D : Un peu plus d’une semaine !
Mx : Oh bon sang non !!! Tous mes effors réduits à néant !!!.... Bon, je ne vais pas te demander de m’expliquer le pourquoi du comment de quand ça s’est passé, ça ne me regarde pas ! Mais seulement, je voudrais t’ouvrir les yeux sur l’importance et la répercussion de tes actes !
D : Mais je le sais.
Mx : Mais non, je ne crois pas justement. Ecoute, je ne veux pas saper ton enthousiasme, mais j’ai comme l’impression que tu prend le plaisir là où il se trouve et que tu en oublies les conséquences…

David secoua la tête et répondit
D : Tu n’as rien compris Max.

Il lui fit signe de s’asseoir
D : Ecoute, pour reprendre tes propos, je ne prend pas le plaisir là où il se trouve, car Lisa est un peu plus que ça quand même. C’est vrai, elle était ma meilleure amie. Mais à présent, elle est plus que ça.
Mx : Ah oui ? Et quoi exactement ? Ton amante ?
D : Oui. Pour l’instant.
Mx : Et elle, tu crois que ça lui convient ?
D : Je ne sais pas trop. Mais ce que je sais, c’est que pour l’instant, tous les deux, on y trouve notre compte dans cette situation. Et que quand le moment sera venu d’avoir une discussion, on l’aura.

Il y eut un instant de silence, puis Max dit à son ami
Mx : Ecoute David, loin de moi l’envie de te juger, tu fais ce que tu veux. La seule chose que je tente de préserver avec mes sermons, c’est votre bonheur et votre bien être à tous les deux !
D : Ne t’inquiète pas pour mon bien être. Je vais bien pour l’instant, quand à Lisa, je veille au sien, quoi qu’il puisse se passer entre elle et Renaud, j’assumerai ! Juré !
Mx : Ok.
D : Quoi qu’il en soit Max, tu es le seul à être au courant de cette histoire ! Je t’en supplie, reste discret ! Fais comme si tu ne savais rien ! Ok ?
Mx : Bah oui ! Bien évidemment, je ne vais pas aller le crier sur les toits !
D : Merci.

Puis on frappa à la porte vitrée du bureau.
D et Mx : Oui ?

Pendant ce temps, dans le bureau de Lisa.
Biiiiiiiiiiip.

L : Oui, allô ?
J : Lisa ? C’est Julien !
L : Ah Julien ! Ca va ?
J : Oui et toi ?
L : Très bien.
J : Tu passes quand chercher ce que tu m’as demandé ?
L : Ce soir !
J : Ok ! Après le travail ?
L : Oui. Mais je ne pourrai pas rester longtemps.
J : Pourquoi ?
L : J’ai des choses de prévues ce soir.
J : Ah ouais ? Et quoi ?
L : Heu… Je passe la soirée avec Renaud.
J : Ah ok, je vois !
L : Mouais. A tout à l’heure !
J : Bisou ma belle.



Une heure plus tard, la réunion avait bel et bien lieu. Lisa évitait le regard de David qu’il posait sans cesse sur elle.
Renaud, qui par moment, interceptait ces regards, lançait des attaques à David, des pics. Tout le monde s’en rendait compte, c’était flagrant.

R : Vos prévisions budgétaires sont nulles Seidel.
D : Excusez-moi Mr Kowalski, vous avez sans dote mieux à proposer.
R : Non. Mais ces suggestions de votre part qui avez passé des jours dessus, c’est d’autant plus décevant .
D : Sympa.
R : Quoi, la vérité ne vous plait pas ? Vous êtes un nhul Seidel !

Lisa, qui en avait marre que Renaud rabaisse ainsi David depuis plus d’une demi heure intervint tout à coup

L : Non mais Renaud ça va bien maintenant ?
R : Quoi ?
L : Non mais qu’est-ce que tu as à attaquer David comme ça ! Depuis tout à l’heure, tu ne cesses de le rabaisser, et limite de l’insulter !
R : Qu’est-ce que ça peut bien te faire !
L : Qu’est-ce que ça peut bien me faire ? Tu te moques de moi ? Personne ici, et je dis bien personne n’a le droit de rabaisser le travail de quiconque, sauf si réellement justifié, et là, ce n’est pas le cas, surtout que moi je les trouves bien ces prévisions.
R : Ca m’aurait étonné que tu ne sois pas encore une fois de l’avis de ce Seidel.

Lisa commencait à perdre patience

L : Pour la millième fois Renaud, cesse de l’apeler Seidel, il a un prénom que je sache, ou emploi aiu moin le mot Monsieur devant ! Tu deviens lourd à la fin ! On en a tous marre de tes caprices ici ! Et je prend certes la défense de David parce que c’est sur lui que tu t’acharnes, mais avant de te faire des films dans ton esprit tordu, sache que si ça avait été pour n’importe qui d’autre, je l’aurai défendu de tes propos de la même manière ! Non mais merde alors !!!

Lisa était réellement contrariée. Et personne ne lui aurait reproché cet emportement, tous en ayant assez du comportement négatif de Renaud.

R : Ok ! Alors puisque c’est comme ça, je m’en vais !
L : Très bien ! Je ne te retiens pas ! Ni personne d’ailleurs !

Sur ce, il prit ses affaires et sortit du bureau en claquant la porte. Puis tous regardèrent Lisa
L : Excusez-moi de ce débordement, vraiment, je suis désolé, et je vous présente mes excuses de la part de Renaud.

Hu : Ce n’est rien ma chère Lisa ! mais au fait, si vous avez un instant demain, passez donc à mon atelier, je dois vous soumettre une idée merveilleuse que j’ai eue concernant notre travail !
L : Je passerai vers onze heure !
Hu : Pourras-tu être là aussi David ?
D : Bien sûr !
Hu : Super ! Alors à demain, moi, après cette petite réunion constructive, je dois y aller !
D : Ok ! Alors à demain Hugo.
Mx et L : A demain !

Puis, une fois seuls tous les trois, ils n’osaient dire un mot. Lisa se doutait que Max savait, David savait que Max savait, mais ne sa vait pas si Lisa se doutait qu’il le savait.
Et max, lui, sachant ce qui se passait entre eux, et ne sachant pas si Lisa savait qu’il savait, ne savait que dire.

Bref, ils étaient là, comme trois gosses, à ne savoir que dire ni que faire.

L : Bon, bah heu, c’était une réunion instructive.
D : Oui très.
Mx : Oui oui. Excellente réunion.

Encore un blanc.

L : Heu… alors Max, tu vas bien ?
Mx : Oui. Pas mal.
L : Et Yvonne ?
Mx : Ca va .
L : Cool.


Une vis rouillée dans un trou depuis dix ans aurait été moins coincée qu’eux.

Mx : Bon bah heu… je crois que… je vais y aller.
D : Ok. Alors à demain.
L : A demain.
Mx : Ouais c’est ça, à demain.

Puis Max quitta ses deux amis, qu’ils savait à présent être amants.

Lisa et David se retrouvèrent alors seuls dans le bureau et Lisa, éternelle timide qu’elle était, n’osait regarder David.
Ni l’un ni l’autre ne savaient que dire.

D : Tu, heu, tu as des choses à faire ?
L : Heu, oui, je dois aller chez Julien.
D : Ah bon ?
L : Oui, on s’est donné rdv après le travail.
D : (sur la défensive) Et pourquoi faire ?
L : Rien qui te concerne.
D : Je passe ce soir ou pas ?
L : Heu… Oui, si tu veux. Passe après 20h00.
D : Ok. J’apporte quel dossier ?
L : Le d-14.
D : Ok.
L : Oh et peut-être le c-2 aussi.
D : Ok.
L : Merci. A ce soir ! Bye !




Chapitre 17 :


Lisa était passée chez Julien, chercher ce qu’elle lui avait demandé de prendre pour elle à la poste. Un colis qu’elle n’avait pas eu le temps d’aller chercher. Sa collection des dvd de la série Friends, au complet.

Bref, elle était chez elle et venait de manger. A présent, l’horloge affichant 21h00, elle se dit que David avait dû avoir un empêchement. Se disant qu’il aurait tout de même pu prévenir, elle ne chercha pas à comprendre le pourquoi du comment et parti se doucher.



Installée tranquillement sous le jet d’eau chaude qui la détendait, elle chantonnait Lucky twice. Chaqu’un ses goûts après tout.
Mais c’est alors qu’elle fut dérangée par la sonnette.

Contrariée d’avoir été interrompue pendanbt un de ses moments privilégiés, elle sortit furax de la douche, s’enroula dans une serviette de bain, et se dirigea vers la porte d’entrée, bien décidée à engueuler celui ou celle qui se trouvait derrière la porte.

Elle l’ouvrit à la volée et découvrit David, trempé jusqu’aux os.

L : David ? Mais ça alors ! Il est très tard, et comment se fait-il que tu sois trempé comme ça ?

Elle s’effaça pour le laisser entrer. Le pauvre était frigorifié, il tremblottait.
L : Donne moi ça.

Elle lui retira la veste de sur son dos.

D : Désolé d’arriver à cette ehure ci Lisa, mais si tu savais…
L : Bah ce n’est pas grave, je me doutes que tu t’es pas amusé jusqu’à maintenant.
D : Oh merde !
L : Quoi ?
D : Les dossiers de Kérima, ils sont restés dan,s la voiture !
L : mais où ?
D : A cinq kilomètres de là !
L : T’as fais cinq kilomètres à pied sous cette pluie ?
D : Oui. Et encore, s’il n’y avait eu que de la pluie, mais non ! Il se mettait à greler par accoups.
L : Oh mince. Attend, je vais te chercher une serviette.

Elle partit vers la salle de bain et revint quelques secondes plus tard avec une serviette.
L : Tiens. Tu veux prendre une douche ?
D : Je viens d’en prendre une !
L : Je voulais dire une chaude.
D : Après oui.
L : Tu devrais te déshabiller quand même.
D : Ha ouais ?

Lisa se mit à rougir
L : Non, je ne voulais pas dire… Enfin… Si tu ne veux pas choper la crève, tu devrais…enfin,
D : Oui, j’avais compris Lisa.

Il rit gentiment et commença à déboutonner sa chemise
D : Tu as raison en tout cas, je ferai mieux d’enlever ces vêtement mouillés.
L : Par contre, je n’ai pas de vêtements d’homme ici.
D : Je ne vais tout de même pas rester tout nu jusqu’à ce qu’ilssèchent.
L : Surtout que je n’ai pas de sèche linge…. Mais ne t’inquiètes pas, on va trouver une solution.
D : mais au fait, je t’ai dérangé apparemment, tu prenais ta douche.

Lisa baissa les yeux et constata qu’elle était encore en serviette, c'est-à-dire, à moitié nue devant David.

L : Ah oui, en effet. Je ne t’attendais plus, donc. Mais au fait, qu’est-ce qui t’es arrivé ?
D : je suis tombé en panne tout simplement. J’ai essayé de mettre le nez dans le moteur, mais je ne suis pas doué en mécanique. Je me suis donc trempé pour rien.
L : Et alors ?
D : Alors comme j’ai vraiment pas de bol, j’avais pas mon téléphone, donc, je n’ai pu joindre aucun remorqueur pour ma voiture. Aucun taxi n’a voulu me prendre trempé comme j’étais, et voilà quoi…..
L : Mon pauvre, viens suis moi.

Elle l’emmena jusque dans sa chambre.

L : Voilà, tu peux te déshabiller ici, et prend une couverture pour te couvrir. Je vais t’attendre de l’autre côté de la porte, et dés que tu auras tout retité, tu me passeras tes vêtements , je les mettrai à sécher.

D : Derrière la porte ?

L : Bah oui . Je vais pas t’attendre à l’autre bout de la maison quand même.

David afficha un petit sourire et la laissa sortir.

Elle patienta quelques minutes derrière la porte, puis c’est alors que David l’appela

D : Lisa ?
L : Oui. Tu as fini ?
D : Pas tout à fait. Mais j’ai besoin de toi, tu peux venir stp ?
L : Bien sûr.

Elle revint dans la chambre et vit que David était toujours couvert de ses vêtements, et du coup, toujours trempé.
L : Bah qu’est-ce que tu as ?

Il s’approcha d’elle tout doucement et lui murmura
D : J’ai froid.

Ce murmure et cette voix sensuelle qu’il utilisait pour lui dire ça provoquèrent des frissons à Lisa.
Lisa avait les idées qui s’embrouillaient un peu et se mit à bafouiller.

L : Heu… Et bien… re retire tes vêtements, tu… ils sont trempés.

David se colla à elle cette fois
D : Aide moi…. Enlève-les toi.

Elle osa enfin relever son regard vers le sien. Et lorsque ces deux là se croisèrent, se fut un cataclisme nucléaire qui se produisit dans leur têtes.

Lisa n’écouta plus rien. Ni ses remords, ni sa timidité, ni rien d’autre.
Elle posa ses mains sur lui, sur sa chemise mouillée par la pluie, et commença à la déboutonner. Celle-ci finit rapidement au sol. C’est son tee shirt qui suivit ensuite le même trajet.

C’est en le regardant simplement dans les yeux qu’elle avait commenç é à le déshabiller, faisant ainsi monter un peu plus le désir entre eux, seulement, n’y tenant plus, David s’empara de ses lèvres pour un baiser passionné.
Ce n’est qu’une bonne minute après qu’il se détacha d’elle. Puis il posa sur elle ce regard brulant dont il avait le secret dans l’intimité. D’ailleurs, si elle avait été un glaçon, elle aurait directement fondu.

Et dans un seul geste, du bout de ses doigts, il saisit la serviette que Lisa portait sur elle comme seul vêtement, l’a dénoua et la fit voler.

C’est une Lisa nue qui s’offrait à présent à ses yeux. Il l’aurait croquer s’il avait pu, mais pour l’heure, il allait juste lui faire l’amour de la façon dont tout lui passerait par la tête.

A son tour, il retira sa ceinture, son pantalon et son boxer. Lisa le regardait faire, sans oser broncher, si je puis dire, et soudain, alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout, il l’a souleva de terre ; la prit dans ses bras et la « jeta » sur le lit.

Il se posta au dessus d’elle et l’embrassa avidemment, carressant son corps de parts et d’autres.
D’abord surprise, elle se laissa faire, mais décidant qu’il n’aurait pas le dessus aussi facilement, elle le saisit par la taille et inversa les rôles, c’est ainsi que, rapidement, c’est David qui se retrouva allongé, et Lisa par-dessus lui.
Et vu le regard qu’elle portait sur lui, plus précisément sur sa zone située plus au sud, elle n’allait pas que lui raconter des histoires.


Bref, je vous passerai ces détails qui nous frustrent tant on rêve d’être à la place de Lisa, mais bon…. On imagine quand même très bien ce qui a pu se passer à partir de là.


En quelques mots simples, ils firent l’amour comme des fous. Et oui…..

Et c’est après cet effort bien agréable qu’ils s’allongèrent l’un près de l’autre dans le lit de la belle Lisa et qu’ils se reposèrent un peu.


La tête de la jeune femme reposant sur l’épaule nue de son amant. C’était un joli tableau, on peut le dire. Du bout des doigts, il carressait tendrement la douceur de son ventre et y dessinait quelques figures….abstraites.

Bref, tous deux étaient bien tranquillement en train de se reposer, se remettant paisiblement de leurs ébats. Nus l’un contre l’autre, savourant leur proximité.

D : Tu sais que tu es super ?

Lisa fut surprise par le compliment, mais le reçu avec le sourire. C’était pas tous les jours qu’on s’entendait dire ça, du moins, surtout elle dans ce domaine.

L : C’est gentil. Mais toi aussi tu l’es.

David sourit à son tour.

D : Tu ne trouves pas qu’on est super bien là ?
L : Si ! Très bien !
D : Et tu ne trouves pas que c’est un peu dangeureux comme jeu ?
L : Un peu ?... Tu veux dire très dangeureux !
D : Du moins ici, chez toi, on ne risque pas de se faire surprendre…
L : Normalement non.

David sourit et répliqua, amusé
D : A moins que tu es donné un double de tes clées à ton fiancé.

Puis il rit, Lisa, quand à elle, un peu moins.
L : Heu… Il a mes clées David.

David cessa de rire tout à coup.

Et à peine quelques secondes plus tard, leur visages à tous les deux se figèrent lorsqu’ils entendirent une voix dans l’appartement appeler.

_ Lisa ! Tu es là chérie ?

Nul doute. C’était Renaud.
Nos deux jeunes amants se mirent à paniquer comme jamais. Là, ils en étaient presque sûrs, ils allaient se faire griller.

D : Merde ! Qu’est-ce qu’on fait ?
L : Sous le lit ! Vite !
D : Qui toi ?
L : Mais non !!! Toi bien sûr !!!

David s’enroula un drap autour de lui et glissa sous le lit, tandis que Lisa se recouvrait de sa grosse couette.

A temps, la porte de la chambre de la porte s’ouvrait. Horrifiée, elle s’apperçut qu’encore une fois, les vêtements de David gisaient au sol.

R : Lisa ?

Elle sursauta au son de sa voix
L : Oui ?
R : Et bien alors, pourquoi tu ne réponds pas ?
L : (( Oh pourvu qu’il ne voie rien bon sang ! Se serait la fin du monde )) Heu… Et toi !!! Qu’est-ce que tu viens faire chez moi à cette heure ci ? Tu viens de me faire une de ces peurs !!!
R : mais enfin, j’ai frappé à la porte plusieurs fois et ça ne répondait pas, j’entendais du bruit, un drôle de bruit alors je voulais savoir si tu allais bien ! je me suis donc servi de ma clée pour entrer !
L : Et bien tu n’aurais pas dû ! merci de te faire du souci, mais tu m’as fait une sacrée peur !!! Et qu’est-ce que tu viens faire à cette heure-ci ?
R : Et toi, qu’est-ce que tu fais toute nue dans ton lit ?
L : pardon ?
R : Tu es bien toute nue non ?
L : Bien oui et alors ! J’ai bien le droit de me mettre nue dans mon lit chez moi quand même non ?
R : Oui certes ! Qui plus est, ce n’en est que gratifiant, je ne t’ai jamais vu nue.

Il afficha alors un petit sourire coquin et approcha ses lèvres de celles de Lisa, tandis que ses mains tentaient de la découvrir de sa couverture.

Lisa alors prit peur tout à coup.

L : Hey ! Mais qu’est-ce que tu fais ?
R : Je veut juste t’embrasser.
L : M’embrasser ou me sauter ?
R : Mais qu’est-ce que c’est que ce language !
L : Et qu’est-ce que c’est que cette attitude ? cet après midi tu envoyais ballader tout le monde, tu insultais presque David et là tu viens chez moi sans prévenir, tu entres sans permissions et tu essaie de coucher avec moi !!!

Renaud lui lança un regard noir et se leva du lit où il était assis et commença à marcher de long en large, tentant apparemment de contenir une certaine colère, mais se fut apparemment impossible vu que quelques secondes plus tard, il explosa

R : Nom de Dieu !!! J’en ai marre !!!

Lisa sursauta devant cet excés de colère.

Renaud se retourna vers elle, l’air plus en colère que jamais.
R : Tu peux me dire ce qui ne va pas chez toi à la fin !!!!!
L : De quoi tu parles ?
R : De quoi je parle ? De ton attitude ! De tes réactions ! De toi !!! Pourquoi tu me traites comme ça ?
L : Mais explique toi enfin !
R : Que je t’expliques ? Parce que tu ne t’en rend pas compte toute seule ?
L :……
R : Et bien ok ! Je vais te dire moi ce qui se passe ! J’en ai marre Lisa ! J’en ai ras le bol ! Ras la casquette que tu ne prennes jamais ma défense devant qui que se soit ! Marre que tu privilégie toujours ce Seidel plutôt que moi, ton fiancé ! Marre que tu t’offusque dés que je t’embrasse ! Que tu bloques dés qu’on essaie de faire l’amour !!! Marre de tout ça !!! Et ce n’est pas tout ! J’en ai surtout marre que tu me mentes ! Je te trouves très bizarre en ce moment, et je sais qu’il doit se tramer quelque chose là-dessous ! Mais si je ne le découvre pas très vite, je vais exploser je crois !

L : Bon ! Tu peux te taire une minute ? Que j’en place une moi aussi ?

Elle se leva à son tour enroulée dans sa couette, en profita de l’innatention de Renaud pour donner un rapide coup de pied dans les vêtements de David pour qu’ils atterrissent eux aussi sous le lit et reprit, en colère elle aussi

L : Alors pour répondre à tes attaques mon cher, sache que tout d’abord, je suis une fille juste qui prend la défense de celui qui mérite, que se soit dans n’importe quelle situation, fiancés ou pas ! Ensuite, je ne privilégie pas David à toi ! Ca, c’est une idée que tu t’es encré dans la tête et dont tu n’arrives pas à démordre, simplment parce que tu as l’esprit mal tourné ! Ensuite, je ne m’offusque pas quand tu m’embrasses, sauf ce soir, et je t’ai expliqué il y a cinq minutes pourquoi !! Et enfin, oui, il est vrai que j’ai toujours eu un blocage en ce qui concerne le sexe. Oui ! C’est vrai ! Voilà, tu es satisfait !!!
R :…..

L : Mais attend ! Est-ce que ne serait-ce qu’une fois tu aurais pensé à moi au lieu de toi et te serais tu demandé pourquoi ? Non ! Bien sûr ! Pourtant il y a une raison ! Ne t’es tu jamais dit que peut ^^etre j’étais innexpérimentée en la matière, et que je n’osais pas forcément ? Hein ? Peut-être que j’ai peur de me donner pour la première fois !!!!

Sa voix devenait forte, car la colère et l’émotion y transparraissaient.

L : Sais tu quelle expérience c’est pour une femme que de donner son corps à un homme pour la première fois ? Non ? Et bien, ce qu’on aimerait tout simplement, c’est se donner à l’homme qu’on Aime. Etre sûr de l’aimer ! Etre sûr que se soit le bon ! Tu comprend ? Peu importe qu’on sache si ça durera ou non, on veut juste qu’il y est cet amour spécial, parce que de cette façon c’est tellement plus fort. On ressent toutes ces choses tellement plus intensément. Tu sais, cette émotion, ces frissons, cette petite folie, ce plaisir même…. Tu vois ? Il n’y a qu’avec l’homme que son cœur et que son corps désire qu’on arrive à ressentir ça….. Alors on ne se donne pas comme ça. Pas n’importe comment. Pas n’importe quand. Pas avec n’importe qui…. Ce n’est pas que toi tu sois n’importe qui. Mais je ne sais pas si c’est toi qui….

Renaud baissait la tête à présent. Impossible de savoir ce à quoi il pensait.

Le silence s’installa, David, sous le lit, et qui avait tout entendu de la déclaration de Lisa, ne savait pas vraiment quoi en penser ? L’aimerait-elle ?

Le silence était pesant, et au bout de plusieurs minutes. Renaud releva la tête, son regard était embué de larmes, et il demanda

R : Et tu t’es déjà donnée ?

Lisa fut choquée par cette question et eut tout à coup peur. Ne pouvant avouer la vérité, elle répondit

L : Non.
R : Non ? Tu en es certaine ?

Elle ne disait rien, le regardant simplement, savait-il quelque chose par hasard ? Il avait soudain l’air sûr de lui, triste, mais sûr de lui.

R : Alors comment es-tu capable de ressentir toutes ces émotions dont tu viens de me parler ?
L :…….
R : Tu ne répond pas ? C’est normal, tu ne sais pas quoi dire puisque tu mens !
L : Quoi ? Mais….
R : Tais toi Lisa ! Pas un mensonge de plus ! Non seulement tu mens, mais en plus tu m’as trompé !... Pire ! Tu m’as trompé en te donnant pour la première fois à un autre homme !
L : Quoi ? Mais non !
R : Ah non ?...

Il se baissa, ramassa le boxer d’homme qui gisait à terre et le tendit à Lisa

R : Alors explique moi ça !!!

Lisa devint tout à coup toute rouge, de honte, de culpabilité, de gêne, et aussi un peu de peur, jamais elle n’avait vu telle fureur dans les yeux de Renaud.

L : Heu… Je…
R : Qui est-ce ? Et… où est-il ?
L : Il n’est pas là ! se dédendit-elle rapidement.
R : Donc, tu admet !

Lisa baissa la tête. Piégée, elle ne pouvait que se rendre.
Elle n’osa pas prononcé le oui, alors elle hocha simplement la tête en signe d’approbation.

Renaud devint alors fou de rage et sortit précipitemment de la chambre en claquant la porte avec violence. Lisa saisit son peignoir, l’enfila et courut après lui dans le salon.

L : Renaud ! Attend !!!


Pendant ce temps, David sortit de dessous le lit et se rhabilla vitesse grand V au cas où Lisa ai besoin de lui. Il se sentait coupable. Pas par rapport à Renaud, il s’en foutait pas mal de lui, mais par rapport à Lisa, à ce qu’elle devait être en train de vivre, à cette scène à laquelle elle avait droit.
Quand à lui, ses vêtements étaient encore mouillés, mais il s’en fichait pas mal.


Et dans le salon, ça hurlait…..

R : Tu n’es vraiment qu’une sal*** !!!
L : Je ne te permet pas de m’insulter !!!
R : Quoi ? Tu crois qu’au lieu, je devrais te baiser les pieds ????
L : Non !!! Ecoute, je suis…
R : Non !!! Tais toi hein ! Ne dis pas que tu es désolée !!! C’est qui d’abord ?
L : Qui ?
R : Cet enc*** avec qui tu me trompais !!! Qui c’est !!!
L : Ca n’a pas d’importance !
R : Quoi ??? Oh que si ça en a !!! Dis moi de suite qui c’est !!!

Lisa ne répondait pas, elle n’osait pas.

R : Ne me dis pas que c’est Seidel !!! Je t’en supplie !!! Ne me dis pas que c’est lui ou je le tue !!!
L : D’abord, calmes toi !!!
R : Que je me calme ??? Non mais tu te fous de ma gueule ??? La femme avec qui je suis f.i.a.n.c.e, me trompe , elle baise avec un autre, et je devrais me calmer ???

Se fut au tour de Lisa de s’énerver à présent.

L : Tu es énervée mais je ne te donnes pas le droit de tout salir !!! je n’ai pas baizé avec lui !!! J’ai…

Elle se rendit compte de la bêtise qu’elle allait dire et préféra se taire.

Renaud vira au blanc.

R : Quoi ? Qu’est-ce que ça veut dire Lisa ?
L : ……
R : Non ! Tu…. Tu l’Aimes ??? C’est ça ??? TU L’AIMES ??????

Elle n’osait pas répondre, ne pouvant pas lui dire ça, et ne pouvant pas non plus l’avouer à David, qui entendait sûrement ce qui se passait.

R : Mais je vais te tuer !!!

Il commença à s’approcher d’elle et elle recula en lui criant
L : Arrête Renaud !!! Tu me fais peur !!!!


C’est à cet instant que, prenant le risque de peut-être mourir, il sortit de la chambre et arriva dans le salon, se jetant sur Renaud qui allait se jeter sur Lisa.
Il lui administra un coup de poing magistral en pleine figure, et Renaud tomba à terre. Lisa remercia intérieurement David d’être intervenu. Et, même si la situation ne s’y prettait pas, elle se sentit honteuse de trouver David encore plus viril à ce moment là.

Renaud se releva alors et regarda David et Lisa à tour de rôle
R : Alors c’est lui ton amant ?

Elle ne répondait toujours pas.

R : Et je parie que vous venez de bai*** ensemble juste avant que j’arrive. Je comprend mieux ton mécontentement quand tu m’as vu arriver !..... Lisa, tu n’es qu’une garce, une trainée ! Jamais je n’aurais pensé ça de toi !

David en avait assez entendu, Lisa pleurait sous le poid de ces insultes, il entra à son tour dans une colère noire et se rua sur Renaud en lui hurlant de cesser d’insulter Lisa.

Cette fois Renaud se défendit. Et tous deux se mirent à se battre comme platre. Et Lisa était là, glacée d’effroi, ne pouvant arrêter ce carnage. Elle hurlait, elle leur hurlait d’arrêter ce désastre, mais ils continuaient de plus belle.

L : Non !!! Arrêtez !!! Vous êtes fou !!! Arrêtez ça !!!!

_ Lisa ! Lisa !

Elle fut secouée par David. Se réveilla en sursaut et du mettre quelques secondes avant de réaliser où elle était.
Tremblante, elle tenta de se calmer et regarda autour d’elle.
Elle était là, dans sa chambre, dans les bras de David, nue contre lui.

Elle se souvint alors qu’ils avaient fait l’amour quelques heures plus tôt et qu’elle s’était ensuite endormie dans ses bras. Dans sa chambre. Et que tout ça n’avait été qu’un affreux cauchemard.

D : Hé Lisa ! Tu vas bien ?
L : Heu… Oui. Je crois.
D : Tu criais ! Tu as dû faire un cauchemar !
L : Oh oui ! T’as pas idée ! Tellement réalliste en plus !
D : Et ça va mieux ?
L : Non. Mais ça va aller mieux dans une minute t’inquiète pas.

Elle se blottit alors d’avantages contre lui, reprenant petit à petit une respiration normale.
Et c’est avec douceur qu’il l’entoura de ses bras pour la recevoir au creux de son épaule afin de la consoler et la rassurer.

Et là, dans ses bras, elle regrettait de ne pas pouvoir être à lui, d’être sa fiancée à lui. Elle l’aimait, ça c’était sûr. Mais lui, il ne l’aimait pas.
Et elle faisait l’amour avec lui, apprenait les joies du sexe avec lui, dans le dos de son véritable fiancé. Pour David, leur petite aventure ne prettait pas à conséquence, il était célibataire, mais pour elle, des conséquences, il y en aurait si elle continuait ainsi.
Elle perdrait son futur mari, qu’elle n’aimait pas complètement.

Et tout ceci se mélangeant dans sa tête depuis plusieurs jours, elle ne tenait plus le coup. Pas étonnant qu’elle fasse des cauchemards comme ça.
Elle devait se libérer de ce secret en le confiant à quelqu’un. Quelqu’un qui saurait l’écouter et la conseiller. Peut-être pas l’aiguiller dans son choix mais au moins être là, au courant pour savoir ce qu’elle ressent, pour compatir et la soutenir.


La nuit là, David la passa dans le lit de Lisa, avec elle et contre elle. Ce qu’elle ne regretta pas bien au contraire. Si elle avait pu faire prolonger le moment, elle l’aurait fait.


Et le lendemain, week end, David retourna récupérer sa voiture et rentra chez lui, alors que Lisa était décidée à aller se confier.
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Bella
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Un couple peut en cacher un autre. Empty
MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeMer 20 Oct 2010, 23:13

Chapitre 18 :



Lisa se dit que, Julien étant en partie au courant de cette histoire, du moins, du début, elle pouvait aller se confier . Il lui dirait lui, pourquoi tout a dérapé.
Il lui dirait sûrement des vérités qui sautent aux yeux, et qu’elle, elle ne voit pas, ou qu’elle ne veut pas voir.
Il lui dirait comment se dépétrer de la situation, et après, elle aviserait.

C’est pleine de ces certitudes qu’elle descendit de chez elle pour se rendre au kiosque de son ami, juste en dessous de chez elle, pour y passer la matinée. Elle mangerait avec lui ce midi, et cette après midi, elle repasserait chez Kérima voir Hugo, comme il le leur avait demandé la veille, à elle, Max et David.


Ding.

Lisa arrivait dans le petit kiosque. Julien était là, tout seul, attendant et faisant la moue.

L : Salut Julien !
J : Salut Lisa !
L : Ca n’a pas l’air d’aller !
J : En effet ! Y’a aucun client et je m’ennui ferme !
L : Oh, ce n’est que ça ? Et bien je suis là maintenant !
J : Oui. Et merci de ta visite ! Tu veux quelque chose ? Un café ?
L : Je viens d’en boire un ! Un jus de fruit plutôt !
J : Ok !

Il prit le jus de fruit en question dans le petit frigo.
Lisa, quand à elle, posa son sac sur le banc et s’accouda à la petite table haute.

Julien lui tendit sa boisson et lui dit

J : Bah dis donc, toi non plus ça n’a pas l’air d’aller fort !
L : Oh Julien ! Tu ne crois pas si bien dire ! Ca ne va pas fort en effet !
J : Qu’est-ce qui t’arrives ? Tu as des soucis ?
L : (gémissante) Oui. .. Mais des ennuis dans lesquels je me suis fourrée toute seule !
J : Tu m’expliques ?
L : J’aimerais oui. Mais avant que je t’en parle, j’aimerais être sûr que tu ne vas pas me juger.
J : Ce n’est pas mon genre enfin Lisa !
L : Et que tu ne m’engueuleras pas non plus !
J : Ca à l’air d’être grave ton truc si tu as peur que je t’engueule !
L : heu… Et, promet moi que tu garderas absolument tout ce que tu sais pour toi !
J : Oui bien sûr ! Tu sais très bien que je n’ai jamais laissé filtrer aucun des secrets que tu as pu me confier !
L : C’est vrai. Mais et.. Tu ne devras pas non plus être en colère après l’autre personne concernée !
J : (perdant patience) On verra ! Bon ! Tu craches le morceau à la fin ?
L : Oui oui. Bon.. Alors, par où vais-je commencer ?

Lisa réfléchisssait et Julien lui répondit sur le ton de l’humour
J : Bah commence par le commencement !
L : Pas bête ça ! Alors voilà, le commencement de cette histoire, ça remonte à il y a deux semaines ! Heu non, un peu plus, enfin bref, quelques semaines.
J : Oui. Et ?
L : Alors voilà… Tu te souviens qu’il y a quelques semaines de ça, je t’avais confié mon petit souci qui me tracassait avec Renaud…
J : En ce qui concernait le sexe ?
L : Oui. Mais ssshhht. Moins fort !
J : Mais y’a personne ici !
L : Peu importe ! Bref, et il se trouve que, par la trop grande langue de notre amie Yvonne, David a été mis au courant aussi en précision de mes soucis.
J : Oui je sais tu me l’as dit. Tu était même folle de rage ce jour là.
L : Oui, et après, tu te souviens que…
J : Que David a voulu te décoincer un peu. Oui.
L : Oui enfin, moi, je ne dirai pas ça comme ça. Je dirais plutôt qu’il a tenté de m’apprendre l’art de la séduction.
J : Oui enfin bref, et alors, ah si, je me souviens qu’après ça, Max vous servez de chapperon, et tu étais contrariée. Si bien même, qu’hier, on a utilisé Yvonne pour le faire fuir alors que vous vouliez travailler tous les deux tranquille au bureau.
L : Oui. C’est ça.
J : Et le problème, il se situe où exactement ?
L : Oh Julien ! Si tu savais, je crois que j’ai fait.. Une grosse bêtise.
J : Lisa ?
L : En fait non ! C’est pire que ça ! Je ne sais pas si c’est une bêtise ! En fait non, je ne considère même pas ça comme une bêtise !
J : Si tu veux que je t’éclaire Lisa, explique-moi !
L : Ok ! Et puis, il faut que j’en parle à quelqu’un….

Puis Lisa conta à Julien son histoire. La façon dont elle avait entrepris elle-même de faire un relooking, son plan B à l’insu de David. La raison pour laquelle Max servait de pot de glue à nos deux jeunes amis. La façon dont elle s’était senti coupable de perdre son meilleur ami à cause de telles bêtises.
Puis elle lui raconta donc la fameuse soirée où elle était allée voir David pour tout mettre au clair et s’excuser. Et puis l’aider aussi avec ses calculs, et, la manière dont la soirée avait prit un tournant innatendu.

Innutile de vous dire à quel point Julien était sur le cul, si je puis dire. Il ne répondait plus, avait simplement de grands yeux ouverts.

Lisa ne tint pas tout de suite compte de l’état plus que surpris de Julien et continua son récit, sans non plus donner de détails, mais en lui disant que « le faux pas » s’était renouvelé à plusieurs reprises, chez elle, chez Kérima, leur petit jeu dangeureux, qui les amusait et les excitait, mais qu’elle aimait aussi.
Puis elle lui raconta la soirée d’hier et que David avait passé la nuit chez elle.
Et enfin, elle raconta son cauchemar à son ami, signe flagrant qu’elle avait mauvaise conscience vis-à vis de Renaud…

Quand elle eut fini son récit, après je dirai, dix bonnes minutes, Julien ne réagissait toujours pas, avait le regard perdu dans le vide.

Lisa s’en inquiéta et lui demanda

L : Julien ? Ca va pas ?
J : (émergeant) Hein quoi ? Si si ! Enfin, en fait, heu, je sais pas trop.
L : Tu es surpris ?
J : Oui, ça, c’est le moins qu’on puisse dire, je suis surpris.
L : Agréablement ou scandaleusement surpris ?
J : Heu… Etonnamment surpris !
L : Mouais. Tu me prend pour une..
J : Shht ! Non Lisa ! Jamais ! Bien sûr que non !
L : Ah non ?
J : Mais non ! Si ça s’était passé avec un autre que David, alors, je sais pas.. Mais là, non !
L : Quoi ? Comment ça ? Pourtant ce n’est pas David mon fiancé ! C’est Renaud ! Et je l’ai trompé !
J : Certes ! Mais bon, vous êtes fiancés ! Vous n’êtes pas mariés ! C’est moins grave ! Et puis ça fait quoi, quelques mois que vous êtes ensemble, ça fait pas des années et des années !
L : Certes, mais tout de même !
J : Tu te sens coupable quand même, oui, je peux comprendre ! Mais bon… Ne le sois pas trop !
L : Quoi ? Mais pourquoi ?
J : Mais parce que tu Aimes David ! C’est évident !
L : Oui mais lui, il ne m’Aime pas !
J : Et comment tu le sais ?
L : Parce que je le sais !
J : mais comment ?
L : Ooooh ! Bah déjà, s’il m’Aimait, il me l’aurait dit non ?
J : les hommes sont discrets !
L : Oui oh bah lui, il est plutôt direct ! Et puis même, il me l’aurait au moins fait comprendre non ?
J : C'est-à-dire ?
L : Je ne sais pas moi, des allusions, des signes quoi…
J : Il te fait l’amour presque tous les jours depuis deux semaines, c’est un signe non ?
L : Oh bah tu sais, s’il avait dû être amoureux de chaqu’une des filles avec qui il a eu des relations sexuelles, il se serait marié des centaines de fois et serait inscrit dans le livre des records !
J : Certes, mais, tu ne peux pas être sûr qu’il ne t’Aime pas !
L : Pas sûre, non ! Mais presque sûre !
J : Mais alors, si tu sais qu’il ne t’aime pas, pourquoi est-ce que tu… enfin…
L : Oui. Bah… je ne sais pas. Enfin si, je sais. Parce que moi.. je…

Lisa n’osait pas le dire, elle se sentait honteuse de faire l’amour avec un homme qu’elle aimait et qui ne l’aimait pas, du moins, pas d’amour, et en trompant l’homme, qui lui, l’aimait vraiment, et qu’elle, elle aimait, mais pas d’amour.
Perdue au milieu de toutes ces pensées, une larme discrète commença à perler au coin de ses yeux. La première sûrement d’une longue série se dit-elle.

J : mais alors Lisa, que comptes-tu faire ?
L : Je ne sais pas Julien. Je suis perdue ! Je ne sais pas.
J : Bon alors écoute, je vais te dire moi. Personnellement, je te conseillerai de toujours suivre ton cœur. Ce n’est pas ta raison qui aime, c’est ton cœur. Alors écoute le lui. Et après, bah… vas-y au feeling. Tu sais, je te conseillerais de ne pas te faire trop de bile, bien souvent, la vie trace toute seule le chemin.
L : Oui, mais, si elle ne le fait pas cette fois ?
J : Dans ce cas, je vais t’aider…
L : Et comment ?
J : Je vais, et sans que personne ne sache quoi que se soit, mettre mon nez dans cette histoire, avec ta permission, et mener mon enquête sur les sentiments de tous.
L : Quoi ? Et comment tu comptes faire ça ?
J : Avec mon talent de gentil garçon à l’oreille attentive.
L : Tu peux toujours essayer… Après tout.
J : Quand à toi, je vais tez donner un autre conseil, aussi longtemps que ton histoire avec David durera, je veux dire, en même temps que tu es avec Renaud, surtout, reste discrète ! D’habitude, je n’encourage pas ce genre de truc, mais là, c’est différent. Alors surtout, reste discrète, et, maintenant que je suis au courant, si un jour tu as besoin d’un alibi…
L : Julien !
J : Bah quoi…. Ca pourrait bien t’être utile !
L : Moui.. Qui sait…


Ils papotèrent ensuite de tout et de rien, puios allèrent manger tous les deux à une petite pizzeria tout près de là.
Et pendant le repas, Lisa reçu un coup de fil.
L : Allô ?
Rn : C’est moi.
L : Salut Renaud.
Rn : Tu es toujours fachée pour hier ?
L : Oui. Enfin, non. Disons que c’est oublié, mais, stp, ne recommence plus ce genre de choses ! Tu nous a tous mis très mal à l’aise !
Rn : Je m’en doute, excuse-moi.
L : Moi aussi excuse-moi. Je t’ai moi aussi mal parlé ! Mais c’était sous le coup de la colère.
Rn : Ce n’est pas grave ! Tu me pardonnes, alors je pardonne aussi.

Lisa avait la gorge nouée, triste, rongée par le remord.

Rn : Ca va chérie ?
L : Heu… Oui oui.
Rn : Ah bon, je ne t’entendais plus alors…
L : Je suis en train de manger.
Rn : Ah ok ! Tu es seule ?
L : Non ! Avec Julien ! A la pizzeria !
Rn : Ah ok ! On se voit ce soir alors ?
L : Et bien, je ne sais pas vers quelle heure, parce qu’en début de soirée, je dine avec mes parents.
Rn : Et bien passe à la maison après alors, même s’il est tard, c’est pas grave !
L : Ok ! J’essaierai !
Rn : Et cette après midi, que fais-tu sinon ?
L : Bah je vais chez Kérima avec David et Max ! Hugo nous a demandé de passer le voir aujourd’hui !
Rn : Quand vous l’a-t-il demandé ?
L : Hier ! Après la réunion !
Rn : Ok ! Bon, alors peut-être à ce soir alors !
L : Ok bye !
Rn : Hé Lisa !
L : Oui ?
Rn : Je t’Aime.
L : C’est gentil. Bisous !

Puis elle raccrocha. Julien la regarda, tentant de comprendre son état d’esprit à ce moment là. Mais il était difficile de s’imaginer dans ce genre de situations quand on ne l’a vivait pas.

Ils finirent leur repas en silence, puis au moment où ils sortirent du restaurant, Lisa reçu un nouveau coup de t éléphone.
L : Oui allô ?
D : Lisa ? C’est moi.
L : Salut David.

Julien remarqua qu’elle avait enfin le sourire.

D : Je ne sais pas si tu te souviens, on a rdv avec Hugo tout à l’heure !
L : Oui. Je me souviens. Là, je retourna chez Julien un petit peu, et je m’y rend après.
D : Hugo m’a retéléphoné ! Il nous demande d’y être pour 14h00.
L : Ok ! Max nous rejoint là bas ?
D : Normalemeent oui. Mais je vais l’appeler aussi pour être sûr qu’il n’a pas oublier et pour lui confirmer l’heure.
L : Ok. Alors à tout à l’heure !
D : D’accord ! Je t’embrasse !
L : Moi aussi je t’embrasse ! A tout à l’heure !

Lisa raccrocha. Malgrès sa peine et sa tristesse, elle souriait quand même. Julien comprenait l’ampleur de ses sentiments, mais surtout de ses tourments.


Bref, comme Lisa l’avait dit, elle retourna au kiosque avec Julien. Tous deux discutèrent à nouveau de tout et de rien, Julien préférant éviter pour l’instant le sujet délicat.

Puis quand il fut 13h50, Lisa décida qu’il était temps d’y aller. Elle était même un peu en retard.
Elle salua son meilleur ami en lui promettant de repasser, soit dans l’après midi, soit le lendemain.
Et hop, elle était en route pour Kérima, en plein week end.


Chapitre 19 :


Lisa arriva dix minutes plus tard au quatorzième étage de la société.
Max était déjà là, et attendait dans le hall. Lisa se dirigea vers lui

L : Salut Max.

Max, bien qu’un peu gêné encore de sa récente découverte concernant la relation qu’entretenait Lisa et David, décida de la jouer sobre malgrès tout.

Mx : Salut Lisa !
L : David n’est pas encore arrivé !
Mx : Non ! Ca ne saurai tarder ! Mais bon, il est toujours en retard en même temps, alors…
L : Oui, c’est vrai…. Au fait, Yvonne était avec toi hier soir ?
Mx : Oui chez moi. Pourquoi ?
L : Oh pour rien ! Je suis désolée ! Ce n’est pas pour être indiscrète, mais je me suis inquiétée de ne pas la voir de la soirée hier, ni ce matin.
Mx : Oh mince, c’est vrai qu’elle aurait pu prévenir qu’elle ne rentrait pas.
L : Oui enfin, c’est pas grave. Moi aussi j’aurai pu l’appeler depuis…

Si il savait Max, que ça l’avait bien arrangé Lisa que Yvonne ne soit pas là.

Mx : Au fait, une idée de la raison pour laquelle Hugo nous convoque en plein week end ?
L : Bah oui, il nous l’a dit ! Une idée lumineuse !
Mx : (riant) Certes, et j’ai hate de la connaitre cette idée, vu qu’elle n’a pas pu attendre jusqu’à lundi.

Lisa et Max plaisantaient tous les deux, lorsque David arriva
D : Salut ! Me voilà !
L : Salut ! Bon bah on peut y aller alors !

David serra la main de Max en guise de bonjour et fit une bise prolongée à Lisa, que Max fit style de ne pas remarquer. Se disant qu’il était gonflé, il pourrait au moins ne rien témoigner devant lui. Il savait bien que ça le mettait mal à l’aise ce genre de choses !


Puis tous trois se dirigèrent vers l’atelier de Hugo. Celui-ci était en pleine extériorisation de joie, chantant et danssant sur Girls just want to have fun.

Hanna et Betty, qui étaient là elles aussi, regardaient Hugo, même pas surprises, visiblement, ça lui arrivait souvent ce genres de choses.

David fit remarquer sa présence par un solennel

D : Bonjour Hugo !

Hugo se retourna et constata que Max , David et Lisa étaient enfin là.

Hu : Ah ! Voilà nos retardataires !
D : Oh, tu exagères, de cinq minutes !
Hu : Cinq ou dix, peu importe, vous êtes en retard !
L : Excusez-nous Hugo ! Mais on est là maintenant, on peut commencer !
Hu : Exact ! Asseyez vous tous !

Personne ne se le fit dire deux fois. Ils prirent des chaises dans la réserve derrière l’atelier, et s’installèrent face à la table de Hugo.

Hu : Mes amis, mes collègues et disciples ! La raison pour laquelle je vous ai fait venir aujourd’hui est loin de ce que vous pouvez imaginer…. Tout d’abord, j’ai une surprise à vous dévoiler, et ensuite, une idée, ou plutôt, une double idée à vous soumettre !

Tous s’impatientaient quelques peu et avaient hate de savoir de quoi il retournait.
Mx : Oui Hugo. Mais encore…. ?
Hu : Heu.. Oui bon. Je vois dans vos yeux que vous êtes impatients de savoir de quoi il retourne.
L : Oui, rien qu’un peu.
Hu : Très très bien. Alors tout d’abord, je vais vous dévoiler la grande surprise que je vous cache depuis maintenant hier matin !


Hugo s’en retourna et sortit de l’atelier.
Tous se regardaient, ne comprenant pas tout à fait où le stylliste voulait en venir.

Hugo revint quelques secondes plus terd, passant tout d’abord la tête par le rideau et demandant à ses collègues.
Hu : Vous êtes tous prêts pour la surprise ?

Puis tous hochèrent la tête en signe d’affirmation ou répondirent que oui.
Hugo souleva alors le rideau accompagnant son geste d’un
Hu : Tadaaaa !!!

Et Mariella apparut entre les pans du rideau que tenait Hugo, encore plus belle que quand elle était repartie pour Capri, quelques mois plus tôt.

Max, Betty et Hanna se réjouirent du retour de la belle Mariella, se levèrent et la saluèrent.

David, quand à lui, eut apparemment du mal à réaliser qu’elle était bien là, face à lui. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre, se lever à son tour, et aller se planter devant elle.

Tous deux se regardèrent intensément pendant un moiment, puis ils se prirent dans les bras l’un de l’autre, et semblaient très heureux de se retrouver.
Lisa, derrière eux, que la revenue de Mariella n’enchantait pas du tout, restait assise sur sa chaise, le regard perdu. Tout un tas de choses se mélangeaient en ce moment dans sa tête. Des questions, des doutes, du déséspoir, presque de l’anéantissement, mais en tout cas, de la tristesse face à l’attitude de David devant Mariella.
C'est-à-dire, celle d’un homme heureux.

Elle ne vit pas Mariella la regarder curieusement ensuite et questionner David du regard qui lui glissa à l’oreille, que cette jeune femme, que Mariella ne reconnaissait pas, c’était Lisa.
Mariella tomba des nues et afficha un grand sourire.

Lisa, quand à elle, émergea de son état de transe quand la voix de Mariella la ramena sur terre.
Mar : Bonjour Lisa.

Lisa se « reveillant » brusquement.
L : Hein quoi ?

Mariella et les autres rirent gentiment, mais ne prirent pas de travers l’état de Lisa. Elle était réputée pour ses rêveries permanentes toute éveillée.

Mar : Je disais, bonjour Lisa.

Lisa se leva et à son tour salua Mariella le plus poliement et de la façon la plus détachée possible.
L : Bonjour Mariella. Contente de vous revoir ! ( Oh non alors ! Pas du tout)
Mar : Moi de même, vous m’avez manqué Lisa , j’ai failli ne pas vous reconnaitre tout de même ! Vous avez changé ! Vous êtes vraiment belle !
L : Ha ? Merci. C’est très gentil.

Hu : Alors très chers, que pensez-vous de ma surprise ?
Tous sauf Lisa répondirent
_ : Super !

Seul Lisa, croyant penser répondit à faible voix
L : On s’en serait passer !
Personne, heureusement pour elle, ne perçut ce qu’elle dit. Seulement David cru comprendre mais n’en était pas certain. Il lui lança un regard interrogateur mais qu’elle ne vit pas.

Mx : Mais dis-moi Hugo, quand tu nous dis que tu nous cache Mariella depuis Hier matin, ça veut dire quoi exctement ?
Hu : Mariella, à toi d’expliquer.
Mar : Et bien c’est simple, Hugo m’a fait une proposition très interressante, et que j’accepte, à condition bientôt que le directeur l’accepte aussi.
D : C'est-à-dire ?
Hu : Laisse la donc finir ! On t’expliquera après !

Mar : J’étais à Capri, Hugo m’a téléphoné, m’a fait cette proposition, et j’ai accepté ! Et deux jours plus tard, j’étais dans un avion ! Et donc, avant-hier soir, je suis arrivé à Berlin, est logée à l’hotel, et hier matin, je me suis rendue chez Hugo.
Hu : Et là, je lui ai dit de ne dévoiler sa présence à personne ! Que se serait une surprise ! Et d’ailleurs, une fête est prévue ce soir, à laquelle vous êtes tous conviés ! Tous les autres sont prévenus ! Mais pour tous, le but de cette fête est encore une surprise !
L : (ironique) Mais pourquoi nous avoir fait venir cette après midi ? Pourquoi ne pas nous avoir fait la surprise ce soir, comme à tous ?
Hu : Pour des raisons professionnelles et des décisions qui ne peuvent pas attendre lundi avant d’être prises !
L : Ah bon.

D : Mais où loges-tu ? A l’hotel ?
Mar : Non ! Hugo m’a gentiment proposé l’hospitalité pour quelques jours chez eux !
D : D’accord ! Mais tu sais, ce n’est peut-être pas le moment de parler de ça, mais sache que si tu veux, tu peux venir loger à la villa le temps de ton séjour à Berlin.
Mar : C’est très gentil David. Mais tu sais, si les choses fonctionnent, je resterai à Berlin définitivement.

Lisa vira au rouge.

D : Se serait super !

Lisa vira au blanc.

Mar : Oui et bien, avant ça, il faudrait que tu acceptes ce que Hugo va proposer, et qu’il m’a proposé !
D : Certes, d’ailleurs Hugo, à ce propos, tu ne crois pas que c’est avoir mis la charue avant les bœufs que d’avoir fait déplacer Mariella avant de nous avoir à tous soumis cette idée que tu as eue ?
Hu : Non ! Et pour deux raisons ! La première, c’est que mon idée est géniale, et tu vas l’accepter, j’en suis sûr ! Et la deuxième, c’est que de toute façon, même si tu avais l’esprit assez étriqué pour refuser, ce déplacement aura tout de même été bénéfique à Mariella pour revoir sa famille et ses amis !
Mar : Oui, c’est vrai qu’au pire, se sera des vacances ! Et ça va me faire du bien de revoir ma mère et mon frère ! Et mes amis aussi !
D : Très bien, dans ce cas, tout le monde y trouve son compte !

Mx : Certes, mais en attendant, si tu pouvais nous dire ton idée géniale…
L : Oui, on pourrait avoir d’autres projets en ce samedi, tu vois ?
Hu : Non, je ne vois pas ! Rien ne devrait être plus important que notre nouvelle collection et tout ce qui contribuera à sa réussite !

Lisa, contrariée, et peut-être, ne voulant pas perdre la face, répondit
L : Si ! Mon fiancé l’est ! Je voudrais bien aller le retrouver, alors dépéchons-nous !

David sentit son cœur se blesser au son de ces paroles. Mais il tenta de se reprendre, se disant qu’après tout, il était bien normal que Lisa veuille retrouver son fiancé. Ca lui faisait mal, sans qu’il ne sache pourquoi, et en même temps, il tentait de comprendre. Car oui, il était vrai qu’après tout, Lisa n’était pas à lui.

Pourtant, il ne put s’empêcher de répondre.
D : Il attendar ton fiancé ! On a plus important à faire !

Lisa ne comprit pas ce ton froid mais n’eut pas le temps de répondre, car déjà, Hugo prenait la parole pour enfin leur dévoiler cette idée de génie.

Hu : Alors, mes très chers disciples, je vais enfin vous dévoiler mon idée de génie, avant que Lisa ne se sauve, et que David ne se fache…
Mx : Très bien. Dis nous.
Hu : Alors voilà. L’autre jour, je réfléchissais dans mon atelier à ma nouvelle collection. Et là, je me suis mis à imaginer un nouveau visage pour Kérima, et surtout à un mannequin vedette pour défiler lors de la prochaine collection.
D : Et ensuite ?
Hu : Et j’ai fini par trouver ! C’est fantastique, si vous saviez, j’ai fermé les yeux, et les images me sont venues toutes seules.
D : Ne me dis pas que tu penses à Maddalena pour le défilé, parce qu’on a déjà eu assez de problèmes avec elle !
L : Oui enfin, surtout toi !
D : Qu’est-ce que ça veut dire ?
L : Bah comme d’habitude, que si tu ne t’étais pas chargé de t’occuper d’elle, à ta façon bien sûr, elle ne nous aurait pas posé autant de problèmes !
D : Mêle toi de ce qui te regarde s’il te plait.

Lisa sentait la colère monter et répondit du tac au tac

L : Mais ça me regarde !!!

David devint rouge, et Lisa, se rendant compte de sa bêtise, elle aussi,

D : Et en quoi ?
L : Je suis ton assistante, et c’est moi, figures-toi, qui doit me charger de les appeler ces filles à chaque fois ! Et devine c’est qui qui prend les insultes ?

David préféra ne pas répondre plutôt que de s’enfncer encoreplus. Il se tourna simplement vers Hugo, contrarié malgrès tout, et lui demanda de poursuivre, alors que Hanna, Betty, Mariella, et même Hugo, regardaient d’un drôle d’œil Lisa et David.

Hu : Oui bon, enfin bref. Pour vous répondre et vous rassurer de toute façon, non, ce n’est pas à Maddalenna que j’ai pensé pour défiler.
D : A qui alors ?
Hu : Mais à Mariella bien sûr !

A cet instant, tout le monde se tut. Ils semblaient tous en train de réfléchir.
Lisa était figée. David était surpris. Les autres semblaient ravis.
Mariella. Personne n’aurait pensé à elle, c’est vrai, pourtant, elle avait le physique, elle avait la taille et le tour de taille adéquate pour être mannequin.
Elle en avait la prestance aussi.
Elle était en effet la femme idéale pour monter sur scène et défiler lors de ce thème, « liberté ».

D : Et bien écoute Hugo, je trouve que c’est…..

David bloquait, personne n’aurait su dire ce qui allait suivre. Son visage était sans expression, ou presque.
Lisa angoissait, espérant très fort, même si elle savait que ce n’était pas bien, que David dise non.

Hu : Tu trouves que c’est… Quoi ?
D : Heum.. Je trouve que c’est, une bonne idée ! Oui, Mariella sera parafite sur le podium.

Tout le monde ou presque se réjouit. Lisa, elle, était désamparée et ressentait une grande injustice se produire .
Mariella, sauta au cou de David en le remarciant d’avoir accepté. Lisa vu rouge comme jamais, elle allait répondre, mais Hugo la devança

Hu : Bon. Voilà une bonne chose de faite ! Mais ce n’est pas tout !
D : Quoi ? Comment ça ?
Mx : Ah mais oui ! Tu parlais de deux idées à nous soumettre !
Hu : Exact Max ! Heureusement que tu suis !
Ha : C’est quoi cette autre idée ?
Hu : J’y viens. Alors voilà, comme je vous l’ai dit, Mariella sera parfaite pour défiler avec les autres mannequins et présenter la robe de mariée. Par contre, si les journalistes apprécient sa prestation, la belle voudrait ensuite faire du mannequinat sa priorité.
D : C’est une bonne idée.

Lisa commençait à bouillir.

Hu : Seulement, j’ai aussi besoin d’une femme qui ne soit pas connue et qui prêterait son image pour être le nouveau visage de Kérima, pour cette collection, mais aussi les prochaines.
Donc, une femme jeune et belle.
D : Oui. Et ?
Hu : Et alors, j’avais pensé à Mariella au début, mais être le visage de Kérima, même si elle trouvait la proposition flatteuse, ce n’est pas ce à quoi elle aspirait. Et après avoir réflachi à peine quelques secondes, j’ai trouvé ! Ca m’a sauté aux yeux ! Il n’y a qu’elle qui puisse le faire ! Elle est jeune, ellea une beauté naturelle angélique, elle a une silhouette de rêve, des cheuveux d’or, une réelle gentillesse qui se traduit à travers les traits de son visage. Oui, elle serait parfaite.
D : Tu nous décris la femme parfaite Hugo ! La connait-on ?
Hu : Oh que oui !
L : Et c’est qui ?
Hu : Mais c’est vous Lisa !

Les jambes de la jeune femme manquèrent de se dérober sous elle. Tout d’abord, elle cru avoir mal entendu et demanda
L : Quoi ?
Hu : Vous Lisa ! Je trouve que vous représenterez parfaitement Kérima ! Vous êtes jeune et belle, vous êtes parfaite pour représenter la société, et encore plus la nouvelle collection.
D : Mais enfin, elle est trop petite !

David se tut, regrettant déjà d’avoir donné une opinion contradictoire. Lisa le regarda d’un air qui l’aurait tué sur place, elle semblait triste. Hugo, lui, leva les yeux au ciel et répondit

Hu : Mais enfin David, Lisa ne va pas défiler sur le podium, elle va être prise en photo. Enfin regarde là, tu ne la trouve pas physiquement parfaite ?
D : Certes, si.

David baissait la tête. Il semblait déçu.

Hu : Ne reste juste à savoir ce qu’en pense Lisa.

Lisa était muette. Elle ne savait absolumenbt pas quoi répondre.
L : Je.. Heu… Je ne sais pas. C’est, enfin, c’est très soudain. Et je… je dois réfléchir vous comprenez ?
Hu : Oui, je m’en doutais bien que vous ne prendriez pas une telle proposition à la légère. Mais en attendant, vous autres, dites-moi ce que vous pensez de cette idée.

Tous semblaient apparemment apprécier l’idée. Max trouvait ça génial, Hanna, Betty et Mariella aussi.
Mais Lisa ? Et David ?


Chapitre 20 :



David et Lisa avaient réussi à obtenir un délai pour donner leur réponses. Inutile de préciser que Lisa avait été vexée que David n’accepte pas aussi spontanément sa candidature comme il l’avait fait pour Mariella.

Et dans son esprit, David lui était perdu. Oui, il reconnaissait que Lisa serait parfaite pour représenter Kérima, mais il n’avait pas envie que se soit le cas.
Il ne voulait pas qu’elle le fasse. Mais il se demandait bien pourquoi. Qui plus est, il savait bien que Lisa lui en voulait de son manque de soutient.


Enfin bon. Bref, laissons les à leur doute, puisque finalement, l’heure était à la fête.



Le soir, au tiki bar.


Tout Kérima était là. Tous ravis de retrouver Mariella. Surtout sa pimbeche de meilleure amie, Sabrina.
D’ailleurs, tous lui avaient fait une ovation lorsqu’elle était arrivée en compagnie de Hugo et Betty. On aurait cru avoir affaire à une célébrité.

Les parents de David, Laura et Frederick, eux, avaient presque bondit sur Mariella quand ils la virent. Ils l’adoraient et avaient réellement regretté la rupture entre leur fils et elle.


Mariella fut noyée sous les compliments qui fusaient de toutes part, disant qu’elle était belle, que son teint était magnifique, qu’elle avait l’air épanouie.
Et elle n’allait pas rechigner tant de belles choses dites à son sujet.

Lisa, quand à elle, qui avait senti qu’elle aurait du mal à supporter ce cinéma toute la soirée, avait fait appel à Julien pour qu’il la rejoigne. Il accepta sans avoir plus de précisions.
Et un quart d’heure à peine plus tard, il était là.

Il constata à son tour que Mariella était de retour et comprit donc de suite l’état morose de Lisa.

J : Et bien ! Mariella est de retour ! Qu’en pense David ?

Lisa, assise au comptoir, le nez dans son cocktail, répondit, morose
L : Que du bien je crois !
J : Ah ?
L : Et oui !
J : Et ce n’est pas une bonne chose qu’elle soit de retour ?
L : Oh ! Pour Kérima, si ! Du moins, d’après les autres ! Figures-toi que c’est elle qui va être le mannequin vedette du prochain défilé !
J : Et alors ? Ca peut être bien pour Kérima non ?
L : Peut-être ! En plus, David à tout de suite approuvé cette idée !
J : Ah. Je vois…
L : Non ! Tu ne vois pas ! Parce que figures-toi que Hugo s’est mis une autre idée en tête !
J : Ah ! Et laquelle ?
L : Celle de faire de moi le nouveau visage représentatif de Kérima !

Julien mit quelques secondes avant de réaliser, puis finalement, exulta
J : WOUAW !!! mais c’est génial !
L : Bof. Je ne sais pas. Tu sais, c’est pas trop mon truc tout ça…
J : Mais les autres qu’est-ce qu’ils en disent ?
L : Ils trouvent tous l’idée géniale ! Même Mariella ! Sauf une personne ! Et je te le donne en mille ! C’est David !
J : David ne trouve pas que l’idée soit bonne ?
L : Et non ! Qui plus est, à ce qui parait, je suis trop petite !
J : C’est lui qui a dit ça ?
L : Bah oui ! Qui d’autre ?
J : Certes, c’est pas malin ! Mais il doit y avoir une bonne raison à son refus !
L : Oui, et j’aimerais bien la connaître !

J : Mouais…

Julien sembla réfléchir quelques secondes. En tout cas, lui, il saurait de quoi il retournait.
J : Et toi ? Que vas-tu répondre à cette proposition alléchante ?
L : Moi ? Je ne sais vraiment pas Julien !
J : Tu as jusqu’à quand pour réfléchir et donner ta réponse ?
L : Lundi !
J : Aïe ! Ca fait juste !
L : Rien qu’un peu !
J : Oui… Quoi qu’il en soit ma belle, si tu as besoin de conseil, je suis là, tu le sais !
L : Oui/ Merci Julien ! Pour l’heure, je vais noyer mon chagrin, tu permet ?

Elle interpella le serveur et lui demanda un autre cocktail, qu’elle fit mettre, pour se venger, sur le compte de David Seidel.


Un peu plus tard dans la soirée, ils furent rejoint par Renaud, qui, membre du personnel, était convié aussi. Il alla directement rejoindre Lisa qu’il fut surpris de voir sans David.

Il fut deux fois plus surpris lorsqu’il le vit attablé au bar, mais de l’autre côté. Mais il n’allait certainement pas s’en plaindre.

Il se dirigea vers Mariella pour la saluer, puis il reejoint sa fiancée.

Rn : Coucou chérie !

Lisa avait déjà un peu de vent dans les voiles et quand son fiancé lui tapota l’épaule pour lui faire remarquer sa présence, elle se retourna, lui adressa un laaarge sourire et dit

L : Tiens ! Renaud ! Tu es là ? Quel bonheur !

Renaud la regarda bizarrement, alors Julien lui fit signe qu’elle en était à son 5ème cocktail.

Rn : ca va toi ?
L : Oh ouiiii ! C’est génial ! Mariella est de retour ! David me laisse tomber ! Hugo veut faire de moi la nouvelle image de Kérima, tout le monde est d’accord sauf mon meilleur ami, qui devrait être le premier d’accord ! … Et donc, oui ! Ca va super ! Et toi ? Ta journée ? Tu vas devenir mannequin, ta meilleure amie t’as déçu ?
Rn : Heu… non ! La routine tu sais ?
L : Mouais ! C’est pas passionnant c’que tu fais ! Bah tu vois ! cette journée a été enrichissante ! Et tu sais quoi ? Et bah…..

Au bout de quelques secondes
Rn : Quoi ?
L : Pfff ! Je sais plus !

Julien pouffait de rire à côté, Lisa, un peu imbibé d’alcool, était vraiment mignonne.
Rn : Alors dites moi, y’a de l’ambiance ici !
J : Tu parles ! Mariella est de retour, alors forcément…
Rn : La pauvre ! Regardez ! Les parents de David ne la lachent plus !

Lisa jeta un furtif coup d’œil et s’apperçut qu’en effet, les parents de David ne lachaient plus Mariella.
L : Pfff.

Renaud prit ensuite sa fiancé dans ses bras et l’embrassa dans le cou
Rn : Tu sais que tu m’as manqué aujourd’hui ?

De loin, David voyait Renaud enlacer Lisa, et elle, se laisser faire. Il fulminait mais se dit qu’après tout c’était normal vu qu’il était son fiancé.
Mais la colère le gagnait quand même.

A cet instant, Mariella s’approcha de lui et s’installe à ses côtés.
Mar : Ca va David ?
D : Oui. Ca va bien.
Mar : Ca me fait vraiment plaisir de te revoir tu sais.
D : A moi aussi ça me fait plaisir.
Mar : Tu sais, durant ces six mois passés à Capri, je me suis sentie bien seule.
D : C’est normal. Tu ne connais quasiment personne là bas.
Mar : Non ce n’est pas ça. J’ai des amis là bas tu sais.
D : Et pourtant tu te sentais seule quand même ?
Mar : Oui. Je crois que c’est ta présence qui me manquait en fait.
D :….

David ne savait pas quoi dire . A quoi voulait-elle faire allusion ?
Mar : Tu sais David, il y a quelques mois, nous avons tous deux décidé de nous séparer.
D : En effet
Mar : On se disait qu’on était resté bien trop longtemps ensemble. Tu disais que je n’avais pas eu le temps de connaitre d’autres histoires, d’autres flirts .
D : Et tu en a connu d’autres ?
Mar : Pour être honnête, oui.
D : Ok. Mais où veux tu en venir ?
Mar : Que je me suis rendu compte que je ne n’arrivai pas à tenir à un autre homme autant qu’à toi. Personne ne fait autant batre mon cœur que toi.
D :….

David en restait sans voix de cette déclaration totalement imprévue.
Mariella avait posé ses mains sur celle de David et le regardait tendrement avec le sourire.

De loin, Lisa vu ça et son cœur se fissura tout à coup, elle cru comprendre ce qui était en train de se passer de l’autre côté du bar .
Elle ne pu pas s’empêcher de ressentir une grande douleur tout à coup. Une grande douleur qui en l’espace d’un instant se transforma en rage.

Elle regarda Julien, et lui fit signe de porter son regard vers David. Quand Julien vu ça à son tour, il ne sut que penser. Il tenta d’examiner chaque geste, de les interpréter, mais ressentait toute la peine de sa meilleure amie.

Folle de colère, Lisa attrapa Renaud et l’embrassa d’une fougue, que lui, n’avait encore jamais connu de sa part.
Cet acte n’échappa pas à David. Quand il vit ce spectacle dégoutant de l’autre côté, il se dit que décidément, elle se fichait bien de lui.
Il n’en cru pas ses yeux de voir un tel comportement de sa meilleure amie sous son nez. Merde alors. L’alcool n’excusait tout de même pas tout. Certes ils n’étaient pas ensemble, mais elle pourrait avoir un minimum de tacte, la nuit dernière, ils la passaient ensemble, dans les bras l’un de l’autre, à faire l’amour passionnément, et là, elle se jetait à pleine bouche sur son fiancé, devant ses yeux, et sans retenue.

Il trouvait cette attitude dégueulasse.

Mar : Hé, David. Tu es dans la lune ?

Il réalisa qu’il ne disait plus rien depuis plusieurs bonnes minutes, il réagit alors
D : Pardon ?
Mar : Tu étais ailleur
D : Oui, je réfléchissais.
Mar : Je comprend oui que tu es besoin de réfléchir à ma demande, mais pitié, ne tarde pas trop.

David tomba des nues. De quoi parlait-elle ? Quelle demande ? Et voilà ! Il était tellement préoccupée pas sa maitresse cachée qu’il en oublier d’écouter son ex fiancée.

D : Heu.. Excuse moi mais, j’ai du mal à réaliser tout de même. Tu peux répéter que je sois bien sûr de ce que tu me proposes ?
Mar : Je te propose de nous remettre ensemble David. Tu sais, ce n’est pas que pour la proposition de Hugo que je suis revenue. C’est surtout pour ça. Dans l’espoir qu’on reforme un couple tous les deux.

David ouvrit de grands yeux. Alors là, il ne s’attendait pas du tout à ça. La panique le gagna.
D : Certes, je dois y penser tu sais, c’est…. Comment dire… vraiment innatendu
Mar : Je m’en rend compte.

Inconsciemment, il reporta son regard vers Lisa, qui cette fois, prenait la main de son fiancé et lui sussurait quelque chose à l’oreille.
Il vit Renaud acquiescer et faire glisser son regard de haut en bas sur la jeune femme.

David eut alors soudain peur de comprendre. Il se laissa aller à imagnier un dixième de secondes ce qui allait se passer cette nuit entre Lisa et Renaud. Cela l’écoeura au plus haut point.
Alors, prit de colère, et d’une envie irrésistible de se venger, il regarda Mariella, et soudain, sans réfléchir au pourquoi du comment ni à la conséquence de ses actes, il l’embrassa fougueusement à son tour.

Beaucoup de monde autour cessèrent de parler et regardèrent ce qui se passait. Bah oui. David et Mariella de nouveau ensemble, c’était un scoop !

Ce baiser n’échappa à personne. Vraiment personne. Même Lisa le vit.
Prise d’une grande colère tout à coup, et d’un grand sentiment de détresse elle aussi, elle se leva, furieuse, attrapa Renaud par la main et l’entraina avec elle, en omettant pas de passer devant le nouveau couple et leur lançant un grand

L : Bonsoir les nouveaux amoureux !

David vit sortir Lisa en hate du restaurant avec son fiancé. Il enragea intérieurement. Il ne pouvait même pas empêcher ça. Mais il n’eut pas le temps de se perdre bien longtemps dans ses ensées. Déjà, Mariella se rapprochait un peu plus de lui et lui demanda
Mar : Cela veut-il dire que tu es d’accord pour qu’on reprenne notre histoire là où nous l’avons laissée ?

David était pris au piège, ne savait plus quoi dire ? Comment aurait-il pu autrement expliquer ce geste qu’en bégayant, complètement perdu, et dépassé par les évènements
D : Heu…Oui…. C’est bien ça.


Julien avait out vu. Tout entendu. Et il savait lui de quoi tout retournait.




Chapitre 21 :


Que s’était-il passé cette nuit là ?
Que s’était-il passé ce week end là ?
Eux seuls le savaient.


Quoi qu’il en soit, le lundi suivant, pour chaqu’un, il fallait retourner chez Kérima. Et inutile de préciser que pour certaines personnes, c’était une épreuve.

Lisa arriva accompagné de Renaud. Et sans même un mot, ils se séparèrent pour se rendre chaqu’un à leurs bureaux.

La jeune femme déposa ses affaires dans son bureau, et alla se chercher un café .

Peu de temps après, se fut au tour de David d’arriver. Celui-ci avait la tête de quelqu’un qui était fatiguée. A ses côtés, Mariella rayonnait, et s’accrochait à son bras.
Tous deux sortirent de l’ascenseur, Lisa releva machinalement la tête et vit ce spectacle dégoutant devant elle, de Mariella embrassant David.

Puis eux aussi se séparèrent, Mariella se rendant directement à l’atelier de Hugo.

David, qui allait également prendre sa dose de caféïne, s’approcha de Lisa. Il ne savait que lui dire. Il éprouvait tout un tas de choses à son égard, colère, tristesse, joie, bref… il lui dit simplement, en arrivant près d’elle
D : Bonjour Lisa.

Elle releva la tête vers lui, lui accordant un regard vide et lui répondit de façon très neutre
L : Bonjour David.

Puis elle replongea la tête dans son café, puis il lui demanda
D : Tout va bien ?

Lisa, de son ton toujours aussi neutre, lui répondit
L : Très bien.

Déçu, désorienté, attristé, il se dirigea vers son bureau. Peu de temps après, Lisa fit de même. Et tout le monde d’ailleurs. Il était l’heure debosser après tout.


Bref, un quart d’heure plus tard, Lisa le bipait. Alors il eut un sourire et appuya sur le bouton
D : Oui ?
L : Hugo nous demande tout de suite. J’y vais.

Puis elle raccrocha. David ne savait que penser du ton qu’elle employait pour lui parler. Dans sa voix, il n’y avait rien, pas de colère, pas de peine, mais pas de joie non plus, pas d’amicalité. Rien.
On aurait dit une simple collègue. Ca faisait très bizarre.

David se demanda d’abord si c’était lui qui se faisait des films, ou si il y avait réellement un malaise. Il se dit qu’il allait en savoir plus.
Il se leva et alla à son tour à l’atelier.
.

Se pourrait-il qu’elle lui en veuille d’être de nouveau avec Mariella ?

Certes, cette situation, il ne l’avait pas prévue et se retrouvait un peu pris au piège. Mais par rapport à Mariella, il s’était dit qu’il improviserai.

Tandis que par rapport à Lisa, il ne savait quoi en penser. Pour elle, apparemment, le fait qu’ils aient eu des relations tous les deux ne signifiait pas énormément, vu qu’elle restait avec son fiancé.
Donc, si elle restait avec son fiancé malgrès leur aventure, pourquoi ne pourrait-il avoir une fiancée lui aussi ?

Il était un peu perdu et ne savait pas quoi penser. Pourquoi ressentait-il de la culpabilité envers Lisa, de s’être remis avec Mariella ?
Pourquoi le ton si neutre de Lisa lui faisait tant de mal ?
Pourquoi le fait de la savoir fiancée, surtout à ce nain, le rendait fou ?

Parce qu’elle était sa meilleure amie ?
Il ne le savait pas, mais soit, pour l’heure, il devait faire face à Hugo et ses lubies.

David avait pris la décision, pendant le week end, d’acquiescer au choix des filles, quoi qu’elles décideraient, du moins, de Lisa, puisque Mariella, on le sait, était déjà d’accord avec la proposition de Hugo.


Il arriva donc dans l’atelier, le dernier, et y trouva tout le monde déjà installé.
Max, Mariella, Hanna, Betty, Hugo forcément, et Lisa.
Aaah, Lisa… Il attarda son regard sur elle. Il la trouvait réellement jolie aujourd’hui. Ce petit tailleur en satin bleu ciel lui allait à la perfection.
Et ses yeux… et ses cheuveux… et ses formes… et ses lèvres… et sa voix

Sa voix ?

L : David ! Houhou ?
D : Hein quoi ?
Hu : On n’attend plus que toi ! Alors détache tes yeux de la charmante Lisa, et s’il te plait, installe toi qu’on puisse commencer.

Un peu honteux de s’être fait prendre en mode relukage, Il s’executa et s’installa à la seule place qui restait de libre, entre Mariella et Lisa.

Hu : Bon ! Vous voilà enfin tous là ! Il est temps mes chers disciples de faire un choix. De prendre des décisions.
L : Ah Oui ! D’ailleurs à ce propos, je dois vous dire que j’ai réussi à mettre une option sur l’île aux paons pour la présentation…. Il ne manque plus que votre avis.
Max : Pourquoi avoir mis une option sur le lieu sans nous avoir proposé ce choix avant.
L : Parce qu’il y a beaucoup de demandes pour ce lieu et pour différents évènements, et de cette façon, si vous êtes d’accord, je n’ai plus qu’à confirmer et on l’aura, à condition de s’y prendre rapidement.
Hu : je suggère que chaqu’un y réfléchisse, nous abordons d’abord le sujet du mannequinat de Mariella, et de l’éventualité de toi Lisa, comme égérie, et en fin de journée, disons que tous nous nous réunnissions dans ton bureau et nous donnons notre réponse.
L : Certes ! Mais alors 17h00 ! Pas plus tard !
Hu : Très bien !

D : Venons-en à ce pourquoi nous sommes là !
Hu : Bien dit David !
D : Alors Mariella, tu es toujours d’accord pour défiler lors de la prochaine présentation ?
Mar : Oui ! Plus que prête même !
D : Alors c’est ok. Je donne mon accord, Max te fera un contrat, Lisa fera un bilan des coûts de tes services, et une fois tous les détails réglés, tu n’auras plus qu’à signer, ainsi que moi…. Et toi Lisa ?

Lisa était apparemment en train de rêver puisqu’elle sursauta à l’entente de son prénom
L : Hein ? Quoi ?
D : Et toi ? As-tu réfléchi à la proposition de Hugo et pris une décision ?
L : Oui j’ai réfléchi, et je suis d’accord ! Mais juste pour cette année !

David parut déçu mais ne laissa rien parraître
D : Très bien. Alors à toi aussi, Max rédigera un contrat à durée déterminée de un an dans ces fonctions précises, tu feras également le bilan de tes propres coûts, et si tout est en ordre, alors à notre tour, on pourra signer, et se sera ok.


Sur le visage de Hugo se discernait très distinctement de la joie, d’ailleurs, il ne parvint pas à contenir son euphorie plus longtemps et cria
Hu : Youpiii !!!!!

Tous le regardèrent bizarrement, et David répliqua ensuite, d’une voix sèche
D : A présent j’y vais ! Rdv à tous à 17h00 dans le bureau de Lisa !

Puis il sortit de l’atelier, suivi de près par Lisa, qui, au vu de l’aventure exaltante qu’elle allait vivre, ne débordait pourtant pas de joie.

Et à leur tour, tous les autres retournèrent vaquer à leur travail, sauf Mariella, qui resta dans l’atelier seulement pour tenir compagnie à Hugo, en attendant de déjeuner le midi même avec David.



Chapitre 22 :


Il était 14h00. David revenait de son déjeuner avec Mariella. Pénible déjeuner pendant lequel elle n’avait cesser de lui deander comment il voyait la suite de leur relation.
Il n’avait rien trouver de mieux à répondre « qu’il allait y penser ». Et le pire, c’est que Mariella s’en était contenté.

La jeune femme était repartie chez Hugo où elle logeait, David revenait donc seul.
Quand il arriva, il trouva Lisa de nouveau à la cafétéria.

De loin, il vit Renaud s’approcher du comptoir, demander quelque chose à Agnès, puis Lisa tenter de lui parler, et lui, repartir, énervé, sans ne lui avoir dit un seul mot.

D : Ah. On dirait qu’il y a de l’eau dans le gaz !

_ De quoi tu parles ?
David se tourna, c’était cette cruche de Sabrina qui tentait encore de se mêler des histoires des autres, histoire d’avoir quelques ragots d’avance.

D : Je ne t’ai pas parlé à toi ! Et travaille voir un peu stp, des blondes écervelées assez douées pour être récéptionniste, y’en a par centaine qui attendent au portillon ! Alors cesse de jouer avec ta place !

Sabrina n’osa plus se faire remarquer et se tut, puis surtout, se mit au travail.


David, quand à lui, se dirigea directement vers son bureau afin de pouvoir espionner sans se faire voir.
Et Lisa, elle, retourna à son bureau,prévoir d’autres lieux susceptibles d’être vacants, au cas où…

Plus tard dans l’après midi, Lisa appela tout ses collègues concernés pour la fameuse réunion dans son bureau.
Hugo arriva en premier avec Hanna.
Puis renaud arriva à son tour, toujours avec cet air contrarié.
Puis Max allait y aller à son tour. Il sortit de son bureau, mais en allant vers le bureau de Lisa, il percuta un homme qui ne l’avait pas vu arriver.

_ Excusez-moi je… ah. Bonjour Max !
Max : Tiens ! Bonjour Julien, qu’est-ce que vous faites là ?
J : Je…rien. Je faisais un tour.
Max : Chez Kérima ?
J : Oui enfin non. Je voulais emmener quelque chose à Lisa mais… je le ferai plus tard.
Max : C’est vrai que le moment est mal choisi, c’est l’heure de notre réunion ! Mais vous voulez que je le lui remette pour vous ?
J : NON ! Non ça va aller ! je..bon, à plus tard !

Max était un peu éberlué par ce comportement mais ne chercha pas à comprendre.

Il se rendit à son tour dans le bureau de Lisa.

Puis cinq minutes après, en retard, pour pas changer, se fut au tour de David d’arriver.

D : Me voilà ! Excusez-moi tous !
L : C’est rien, on a l’habitude maintenant !

David ne comprenait pas Lisa, ni son ton qui devenait un peu sec. Mais soit. Il s’installa sur une des chaises face au bureau de la jeune femme.

L : Bon alors allons-y ! Comme vous vous en souvenez sans doute, ce matin, j’ai émit une proposition pour le lieu de présentation de notre prochaine collection. Il s’agit de l’île aux paons. J’attend donc vos avis. J’aimerais savoir quels sont ceux qui sont pour et ceux qui sont contre ….. Alors levez vos mains ceux qui sont contre.

Hanna, Max et Renaud levèrent la main.

L : D’accord . Et vous Hugo, et David, vous êtes pour donc ?
D : Oui.
Hu : Oui.
L : Ok. On est donc face à une égalité en ce qui concerne ce choix.
Re : Oui mais c’est à toi de trancher pour prendre la meilleure décision.
L : Alors donnez moi vos arguments, les contre et les pour.
Re : Tu nous demande nos avis à tous ?
L : Oui. Pourquoi ?
Re : Pfff ! Gagnons du temps ! Demande directement celui de David.

Lisa lui jeta un regard noir, et David, qui en avait assez des attaques de ce nimbus demanda

D : Bon. C’est quoi le problème ?
Re : Pardon ?
D : Il est évident que vous avez un problème avec moi ! J’aimerais savoir ce que c’est !
Re : Rien de spécial ! J’ai le droit de ne pas vous aimer non ?

Max rit doucement et ajouta

Mx : Au moins, l’absés est percé.
D : Max ça va !...

Lisa prenait sa tête entre ses mains. Elle était déséspérée de leur attitude, surtout de celle de renaud.

L : Bon, ça suffit svp !
D : Hein ? Quoi ? Non ça ne suffit pas ! Non mais enfin Lisa tu l’as entendu ! Il ne m’aime pas , certes, je m’en fous ! Je ne l’aime pas non plus ! Mais ce n’est pas une raison pour me lancer des attaques verbales continuellement, et surtout lors de réunion !
L : Oui, c’est juste mais…
Re : Et bah voilà ! Tu vois que tu es toujours d’accord avec lui !
L : Non ! C’est faux, je suis de l’avis du moins stupide, et en l’occurrence, cette fois, c’est rare, mais c’est lui !

David se vexa à cette remarque déplaisante et quitta le bureau en disant simplement
D : Ca va ! Faites comme vous voulez je m’en fous !

Puis il claqua la porte, tout le monde semblait gêné par cette situation, sauf Renaud, qui souriait.

L : Pourquoi tu souris comme ça toi? Tu es satisfait ?
Re : Oui !
L : C’est pas possible ça ! Bon, Hugo, Hanna, Max, si ça ne vous dérange pas, refixons une réunion demain matin à 10h. Et Max, si vous voulez bien, prévenez David… Quand à toi Renaud, j’ai à te parler 5 minutes en privé.

Les trois autres sentirent que le moment été venu de partir et les laissèrent seul.

Et effectivement, il le fallait.

Une fois laissés seuls, Lisa regarda fixement Renaud et lui dit
L : Alors, t’es fier de toi ? Non mais qu’est-ce qui te prend ?
Re : C’est à moi que tu demandes ça ? Tu oublies que j’étais là ce week end ? Avec toi ? Et que je me souviens parfaitement de ce qui s’est passé !
L : Oh mais c’est bon ! Tu ne vas pas remettre ça !
Re : En tout cas, je ne suis pas prêt de l’oublier !
L : Mais enfin Renaud je…
Re : Je finirai par découvrir le fin mot de l’histoire en tout cas.
L : Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
Re : Peu importe !

Il se leva, et à son tour, prit la porte.

L : Bon, et bien me voilà bien avancée. Je suis fachée avec Renaud, avec David, et lui est de nouveau maqué. Quand à Julien, il est injoignable ! Pffff ! Je vais rentrer chez moi je crois !


Elle ramassa ses affaires et repartit effectivement chez elle, prendre un peu de réconfort auprès de sa meilleure amie, qui même si elle n’était au courant de rien, trouvait toujours les mots réconfortants.

David, lui, rentra chez lui également, mais il était contrarié, fortement contrarié.Déjà, ce sentiment qu’il avait d’être en train de perdre quelque chose de fort, même s’il na savait pas exactement élucider de quoi il s’agissait, mais en plus, de se faire ignorer toute la journée par sa soit disant meilleure amie, se faire descendre et ridiculisé par ce nain de jardin, non décidément, s’en était trop.

Il fallait qu’il sa change les idées.

C’est dans ce but qu’Il appela Mariella et lui demanda de bien vouloir venir le rejoindre à la villa.

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Bella
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Un couple peut en cacher un autre. Empty
MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeMer 20 Oct 2010, 23:14

Chapitre 23 :


On ne saura pas ce qu’a fait David avec cette Mariella. Mais quoi qu’il en soit, Lisa, elle, n’avait pas rappelé Renaud ce soir là, et lui ne le fit pas non plus.

Le mardi matin, il fallait de nouveau se rendre au travail.
Et alors que Lisa arriva seule, David, lui, arriva, en retard comme d’habitude, et au bras de Mariella. Il vit Lisa au loin, à la cafétéria, et voulut aller la voir. Cependant, il n’allait certainement pas y aller avec sa sangsue.

Alors il la laissa se rendre au bureau de Max toute seule, et lui, fit style de se diriger vers son bureau.
Puis quand elle fut hors de vue, il se dirigea vers Lisa à la cafétéria.

D : Lisa ! Salut !

Elle tourna la tête vers lui et lui adressa un vague salut. Il se dit que ça ne pouvait pas continuer comme ça. Alors il lui prit son café des mains, ce qui la força à lever les yeux vers lui.

L : Non mais ça va pas ?
D : En effet ! Il faut que je te parle Lisa !

Elle reprit son café et répondit sèchement
L : Ba vas-y, parle !
D : Non, pas ici, je ne peux pas !
L : Alors tant pis !
D : Mais enfin Lisa, on a des choses à se dire.
L : Sérieux ? Tu m’en diras tant ! Sur ce point, je suis d’accord avec toi !
D : Je ne suis donc pas toujours stupide n’est-ce pas !

Lisa se souvint de sa remarque déplacée de la veille et dit
L : Oh ça va hein ! J’étais énervée ! Et puis de toute façon, c’est pas faux que défois, tu fais pas trop preuve d’intelligence dans certains domaines !
D : Et voilà ! Encore des allusions ! Vraiment, il faut qu’on se parle !
L : Oui et bah plus tard, parce que si tu es au courant, il y a réunion dans trois quart d’heure dans mon bureau. Réunion d’hier qui a été réajournée.
D : Oui je sais. Mais…
L : Non, je n’ai pas le temps ! Plus tard David.

Puis elle se leva et s’en alla. Mais il n’était pas complètement déçu, au moins, elle avait parlé, et elle avait dit qu’ils se parleraient plus tard. Et ça, nom d’une pipe, sans jeu de mot, ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd.


Trois quart d’heure plus tard, comme prévu, la réunion avait lieu, et ils se mirent enfin d’accord pour faire la présentation du prochain défilé sur l’île aux paons.

Mais comme les ennuis sont comme les bons moments, ils n’arrivent jamais seuls, le père de David, Frederick, exigea une réunion pour parler de graves problèmes de conccurence en Europe de l’ouest.

L’après midi même devait donc avoir lieu une réunion de la plus haute importance dés 16h00 dans le bureau de David.

Et avec une angoisse pareille, 16h arriva vite. Et tous se hatèrent de se rendre dans le bureau du directeur. Il ne fallait pas faire attendre Seidel Seignor.

Toc toc toc
_ Oui entrez !
L : C’est moi.
Fred : Ah Lisa ! Vous êtes là ! Vous êtes la première !
L Je le constate.

La première, à part David qui était déjà là, vu que c’était son bureau.
Dix secondes plus tard, c’est Max qui frappait, puis Hugo, puis Renaud.

Tous s’installèrent sur des chaises face au bureau de David, où Frederick était installé.

Fred : Bon, à présent que vous êtes tous là, je vais pouvoir vous tenir au courant de la situation.
L : Oui. D’ailleurs, je trouve étrange de na pas l’être, je m’informe pourtant à chaque instant.
Fred : Je le sais bien Lisa. Votre travail n’est pas remis en cause, ne vous faites pas de soucis. Seulement, je vous confie que j’ai encore des relations, qui m’informent par avance, quand la situation est importante, de changements importants dans la variation des affaires.
L : Très bien.

Puis Frederick se mit à expliquer les choses comme elles se présentaient. Bref, un topo de plus d’une demi heure de sa voix soporiphique.
Tout à coup, à sa gauche, Lisa sentit un coup de coude de David.
Discrètement, elle le regarda pour savoir ce qu’il voulait, elle vit qu’il lui tendait un minuscule bout de papier.
Alors, toujours aussi discrètement, et dans son callepin, elle ouvrit ce petit bout de papier et lu dessus

« Reste après la réunion. J’aimerais qu’on parle maintenant. »

Elle n’en revenait pas de cette puérilité. Passer des petits mots sous la table. C’est en maternelle qu’on faisait ça, voire en primaire, mais pas entre directeur de Kérima à l’age adulte.

Cependant, elle répondit sur le même bout de papier,
« Pas le temps. Beaucoup de travail »

Insatisafait, il répondit
« Alors dis moi pourquoi tu es si froide et si distante avec moi depuis hier ? »

Elle n’en revenait pas de cette question et répondit
« Je ne veux pas en parler. Mais et toi, comment ça s’est passé avec Mariella ? »

David fronça les sourcils en lisant ça et demanda
« Comment ça ? »

« La réconciliation ? Le week end ? cette décision surprenante et merveilleuse de vous remettre ensemble »

Bien sûr, dans la tête de Lisa, c’est sur un ton plus que sarchastique qu’elle posait cette question.

Et David, en lisant ce mot, ne comprit pas pourquoi elle voulait savoir ça, et lacha à haute voix
D : De quoi ?

Tous le regardèrent, ainsi que son père qui lui demanda
Fred : Comment ça de quoi ? Tu ne comprend pas ce que je dis ?
D : Hein ? Heu…si si bien sûr !

Lisa étouffa un petit rire, et David s’en rendit compte.

Il lui répondit de nouveau sur un petit morceau de papier
« C’est de moi que tu te moques ? »

« Oui. Tu as le don de te ridiculiser »

« Non ! C’est plutôt toi qui obtient le palmarès dans ce rôle . »

« Ah vraiment ? Cite moi dont quelque chose qui pourrait m’être arrivé de pire »

« Désolé, mais si tu insiste. Tu ne te souviens pas d’une scéance de bruitage de faux orgasmes avec ton amie Yvonne, et de Julien et ton père te surprenant ? »

Quand elle lut ça, Lisa devint rouge pivoine. Merde alors ! Comment savait-il ça ? Bah oui, Yvonne bien sûr.
N’empêche que pour le coup, elle avait la honte.

« C’est Yvonne qui t’a raconté ? »

« Peut être »

« Je n’aime pas les réponses évasives »

Il allait répondre, mais la voix de son père le fit, enfin, les fit, revenir parmis les autres.

Fred : Tu es d’accord David ?
D : Heu… Bah heu..

Merde. Comment allait-il se sortir de là ? Il ne pouvait pas une seconde envisager de dire à son père qu’il n’avait pas écouté trois mot de ce qu’il avait dit.
Alors tant pis, il allait y aller au feeling.
D : je..heu..oui.
Fred : Parfait. Je suis content, et vous Lisa ?

Lisa ouvrit de garnds yeux. A elle aussi il avait demandé quelque chose ?
Mais elle non plus ne voulait admettre au père fondateur de la société dont elle était responsable, qu’elle n’avait rien écouté de son topo.
Alors à son tour, elle tenta le tout pour le tout.
L : Je..Bah heu…oui.

Fred : Parfait ! Vraiment, je suis ravi de voir que vous prenez ces problèmes à cœur. Vous partirez donc lundi pour Paris tous les deux.

A cet instant, Lisa et David se jetèrent de grands regards d’incompréhension. Comment ça à Paris ? Comment ça tous les deux ?

Déjà, Renaud fusillait Lisa et David du regard. Lisa était éberluée. Et en plus, pas moyen de revenir sur sa décision.

Fred : Avant votre départ, je vous donnerai tous les éléments nécéssaires pour mener à bien votre mission d’espionnage, si je puis dire, dans la société conccurente.

D : heu…Attend. C’est qui le directeur ?
Fred : Enfin David, tu perd la mémoire ou quoi ? Le directeur de Glorya, c’est Richard.
L : On va infiltre Glorya ?
Fred : Et bien oui !!! Vous m’avez écouté ou pas ?
L : Heu, oui mais je n’avais pas compris en fait.
Fred : Bon. Maintenant c’est fait.

Cette réunion finie, tous quittèrent le bureau, Renaud le premier, tellement la colère le consummait. Puis Frederick aussi s’en alla, puis Max, puis Hugo.

Ne restait plus que David et Lisa qui restaient là, à se demander comment une tuile pareille pouvait leur tomber dessus.

L : Oh merde !
D : Comme tu dis ! Dans quoi on s’est mis ?
L : Mais c’est ta faute aussi !!!
D : Quoi ? Pourquoi ?
L : C’est toi qui a commencé à me distraire !
D : Non mais ho ! T’es assez grande pour écouter !
L : C’est ça ! Ba ça va être beau de passer autant de temps avec toi ! Et mais au fait, on y reste combien de temps ?
D : Oh mince ! Je ne sais pas !... Ohlala ! J’ai vraiment rien, rien entendu !
L : Oh moi non plus !... Bon sang ! Faut vraiment être stupide pour se fourrer dans un pétrin pareil !

D : Oui bon, arrêtons de nous tourmenter, il faut juste, mine de rien, réussir à savoir précisément de quoi il s’agit.
L : Ah oui ? Et commm….Oh non ! Merde !
D : Quoi encore ?
L : Renaud !
D : Quoi Renaud ?
L : Cette fois ça va être ma fête, je le sens !

Puis elle sortit précipitamment du bureau pour se diriger vers celui de son fiancé. Laissant derrière elle un David plein de question, qui lui, sortit à son tour, se disant qu’il questionnerait Lisa plus tard, et alla dans le bureau de Max.

Bureau de Renaud.

Un toc toc se fit entendre, et la porte s’ouvrit.
L : Renaud ! Il faut que je te dise…
Rn : Non c’est bon ! Je ne veux rien entendre !
L : Mais enfin Renaud écoute moi ! Je veux…
Rn : Non Lisa ! Ca va ! Je ne veux aucune explication ! Tu vas partir trois jour en France avec le Seidel ! Tu as clairement et distinctement accepté la propostion de Frederick, et bien ainsi soit-il !
L : Mais enfin laisse moi t’…
R : NON ! Y’en a marre ! J’en ai soupé de tes explications à deux sous ! Tu veux aller avec lui llà bas ? Et bien ok ! Vas-y ! Mais ça ne se passera pas comme ça !
L : Mais je… QUOI ? Comment ça, ça ne se passera pas comme ça ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
Rn : Rien ! Tu verras !

Puis à son tour, il sortit de son bureau en colère.

L : Et merde ! Faut toujours que je me fourre dans des situations comme ça ! Volontairement ou involontairement ! Mais enfin Destin, tu pourras au moins un jour me donner une ligne simple à suivre ? Et arrêter de sans arrêt me tortuer tout ça !


Pendant ce temps, dans le bureau de Max.


David entra sans frapper, ce qui aggaça Max qui lui rétorqua
Mx : Bah te gêne pas t’as fraison ! C’est écrit moulin du village sur ma porte !
D : Ah oui, pardon ! Oh ça va ! C’est pas grave !
Mx : Non, bien sûr !
D : Bon bref Max ! L’heure est grave ! Il faut que tu m’aides !
Mx : Je me doutais bien que c’était pas pour la causette que t’étais venu ! Qu’est-ce qui se passe ?
D : Il se passe qu’on s’est mis dans la merde Max !
Mx : Quoi ? Qui ça ? Toi et moi ?
D : mais non enfin ! Lisa et moi !
Mx : Ah ba ça, je te l’avais dit, tu sais…
D : Attend, je parle pas de notre aventure là !
Mx ; Ah bon ? Mais de quoi alors ?
D : De la France Max !
Mx : Heu…explique !
D : Ok ! Mais ne juge pas hein !
Mx : Ok ok !

David se replaça sur sa chaise, pour se donner de l’assurace et dit
D : Bah voilà, j’ai rien compris !

Max haussa les sourcils et demanda
Mx : heu…pardon ?
D : Pendant la réunion, ce que mon père a dit ! Et bien je n’ai rien compris, parce que je n’ai absolument rien écouté !

Max se mit à rire gentiment
D : Qu’est-ce qui t’amuse ?
Mx : Bah toi ! On se croirait à l’école ! Un camarade qui demande à un pote de faire ses devoirs à sa place !
D : Ouais mais non ! C’est pas ça ! Bon, tu m’écoute ou pas ?
Mx : C’est bon oui ! Ca va !
D : Je t’explique donc ! Tout à l’heure, pendant la réunion, alors que mon père causait, j’ai demandé quelque chose à Lisa, sur papier bien sûr, puis elle a répondu, et puis moi, et ainsi de suite, bref, pour résumer, bah on a rien suivi, et là, tout à coup, bah mon père me parle et me dit « alors, tu es d’accord David ? », et là, je te laisse imaginer la chute que j’ai faite !
MX : Oui, j’imagine ! Et qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
D : Ba juste me refaire un topo de ce que mon père a dit pendant cette réunion, et ensuite, me dire où je vais, pour combien de temps, pourquoi, etc…
Mx : Ok. Tout ça ! Tu sais que tu exagères quand même David !
D : Oui je sais ! Mais stp, aide moi Max.
Mx : Mais oui, t’inquiète, je vais tout t’expliquer !


Chapitre 24 :


Max s’attela alors à expliquer à son meilleur ami les choses commes elles avaient été dites lors de la réunion.

Mx : Alors tout d’abord, ton père à parlé d’une forte conccurence. Mais quand on parle de conccurence, on parle peut-être d’un trafic…
D : Quoi ? Comment ça ?
Mx : Et bien, t’as vraiment rien écouté du tout !.. Bon, et bien il s’agit peut-être d’uen manœuvre de fraude pour faire chutter notre boite et nos actions.
D :C'est-à-dire ? Explique !
Mx : Mais je ne sais pas moi. Ton père à juste fait allusion à « Glorya », et au fait que son patron, Richard, ton meilleur ennemi, et le frère de ta refiancée, était peut-être en train de soudoyer les services bancaires et boursiers afin de le mettre en tête des ventes et nous, nous descendre, enfin, c’est compliqué, j’ai pas tout compris.
D : Mais pourquoi il croit ça ? Glorya est peut-être réellement en bonne posture !
Mx : Bingo !!!
D : Pardon ?
Mx : C’est la raison pour laquelle vous devez aller là bas ! Pour infiltrer, si je puis dire, Glorya, et glaner des informations. Et aussi espionner Richard.
D : Ah d’accord ! Mais pourquoi je dois y aller avec Lisa ?
Mx : Parce que Lisa saura se tenir au courant des affaires de Glorya comme il faut ! Tandis que toi non, mais par contre, elle ne saura pas se charger d’espionner Richard, alors que toi, oui, qui plus est, tu le connais !... Du moins, je pense que c’est la raison !
D : D’accord ok ! Mais pour combien de temps on doit y aller ?
Mx : Trois jours ! C’est peu de temps ! Alors on évite les galipettes, et on s’y met sérieusement ok ? Et pas de visites de la Tour Eiffel, du musée du Louvres, de Sacré cœur et tout ça hein ! Vous allez là bas pour bosser ! C’est clair ?
D : Heu …oui. Mais t’es stricte dis donc !
Mx : Oui, il faut l’être ! Toute façon, j’men fiche, vous devrez remettre un rapport en rentrant alors…

David rit, leva les yeux au ciel, remercia son ami et sortit du bureau, dans l’espoir d’aller donner des infos à Lisa.

Mais avant de quitter les lieux, il demanda à son ami une dernière info
D : Heu, au fait, le départ est prévu quand ?
Mx : Ohlala David ! .. Pffff ! Il est prévu pour lundi, vous revenez jeudi, et ton père tient l’entreprise en votre absence !
D : Ok ! Merci bien Max !
Mx : Mais de rien ! Heureusement que je suis là quand même !


David se rendit ensuite dans le bureau de Lisa, et l’informa de tout ce qu’il venait d’apprendre. Elle ne semblait réellement pas enchantée de cette petite escapade qu’elle allait devoir entreprendre.



D’ailleurs, pour vous résumer un peu les jours qui suivirent jusqu’au fameux lundi, Lisa fut très distante par rapport à David, Renaud avait pris quelques jours de repos, et David, qui lui, cherchait sans arrêt à avoir une discussion avec Lisa, n’y parvenait pas. D’une part, parce que Lisa faisait tout pour l’éviter et d’autre part, parce que Mariella, qui était ici ces derniers jours pour des essais, ne cessait de coller aux basques de David .

Et le soir, après les journées de travail, il tentait de lui téléphoner, mais il était toujours impossible de la joindre.

Enfin, bref. Il avait hate d’être à lundi. Puisque là, dans l’avion, elle n’aurait d’autres choix que de l’écouter, contrainte et forcée.

Et justement, le lundi arriva vite. La veille, David avait fait appeler Lisa par Max, lui donnant rendez-vous à l’aéroport le lendemain matin à 8h30, le vol étant prévu à 9h00.


A l’aéroport.

D : Bon Lisa décroche ! Ca fait dix fois que j’essaie d’appeler ! Tu vas finir par rater le vol, il est déjà 8h45 ! L’avion décole dans un quart d’heure ! Et c’est un gros appareil, il va pas t’attendre !

David raccrocha, énervé. Rarement il ne l’avait été autant. Lisa commençait sérieusement à le gonfler. Ses caprices de midinette, il en avait ras le bol.
Pour qui se prenait-elle à l’éviter comme ça ? Il n’avait pourtant la peste ni la gale !

Et ses airs suffisants et aggacés lorsqu’il tentait de lui parler, ça aussi ça l’énervait au plus haut point.

Merde alors ! Elle avait réussi à l’énerver. Et à présent, lui non plus n’était plus forcément très enchanté de devoir partagé le vol et trois jours avec elle. Mais nom de Dieu, si à cause de ses caprices d’adolescente, elle négligeait son travail, là, ça allait chier.

C’est alors qu’il la vit arriver au loin, marchant lentement, prenant tout son temps, avec un air blasé.
Alors, il se précipita vers elle, et, se fichant du monde se trouvant autour, il lui cria
D : Non mais qu’est-ce que tu fais la ? Tu crois que tu pars en vacances peut-être ??? Dépêche toi voir un peu !!!
L : Non mais…
D : QUOI ???? Ca va maintenant ! Tes caprices de gamine, y’en a marre ! T’es pas heureuse de venir avec moi ? Et bien comme ça on est deux ! Maintenant grouille toi !!!

Puis il partit en avance, laissant derrière lui, une Lisa plus que surprise de son état d’énervement, elle qui l’avait toujours vu plutôt calme, et à son égard, toujours cortois, ou du moins, poli, là, elle en restait sans voix. Elle se dit qu’elle y avait peut-être été un peu fort avec lui pour qu’il réagisse comme ça.

Puis, le cri de David « Alors ! Tu te dépêche oui ? », la ramena à la réalité et elle pressa un peu plus son pas, déposa ses bagages, et se rendit avec David, qui faisait la gueule, jusque dans l’avion.

Classe affaire s’il vous plait, mais les uns à côté des autres , tous les deux.

Elle s’installa près du hublot, et David, côté allée.

Il s’accrochèrent et regardèrent chaqu’un droit devant eux, ne voulant pas s’adresser le moindre mot.

Puis quelques minutes plus tard, on entendit la voix de l’hotesse demander aux passager d’accrocher leur ceinture. L’avion allait décoler. Lisa se crispa.
David ne s’en rendit pas compte.

Puis l’avion démarra, pendant la courte durée de l’accélération, Lisa ferma les yeux, devint blanche, et crispa ses doigts au fauteuil. Quand David se rendit compte de son état, il s’inquiéta, puis quand l’avion commença à décoller, Lisa eut soudain du mal à respirer, ça se voyait.
David eut peur et lui prit la main

D : Hey Lisa ! Ca va aller ?

Elle secoua la tête en signe de négation.

Il saisit un petit sac plastique et le lui tendit

D : Tu vas nous faire une crise d’angoisse ! Tiens, respire là dedans !
Elle le regarda, saisit le sac, et fit comme David le lui conseillait. Elle porta le petit sachet à sa bouche et respira lentement à l’intérieur. Puis elle finit par se calmer, et quelques minutes plus tard, ça allait un peu mieux.

D : Ouf. Tu as repris des couleurs ! Tu m’as fait drolement peur, qu’est-ce qui t’as pris ?
L : Rien du tout.
D : Comment ça rien du tout ? Je ne suis pas stupide. Tu as failli taper un blanc devant moi ! Qu’est-ce que tu as ?
L : J’ai peur de l’avion.
D : QUOI ?
L : Oh, bah vas-y attire toutes les attentions !
D : pardon. Mais tu as parlé si doucement que je n’ai rien compris .
L : Je te disais que…j’ai peur de l’avion.
D : Tu as… Oh. Bah si j’avais su je..
L : Quoi ? Qu’est-ce que tu aurais fait si tu avais su ? Tu ne m’aurais pas arcelé au téléphone depuis ce matin 7h30 ? Tu ne m’aurais pas presque agressé sur mon répondeur, et tu ne m’aurais pas humilié dans le hall de l’aéroport ?
D : C’était donc pour ça que tu mettais tant de temps à arriver, tu craignais le voyage en avion ?
L : Hééé oui ! Mais forcément, toi, David Seidel, le nombriliste, qui croit que la vie des autres, la mienne comprise, ne tournent qu’autour de la tienne, tu as cru que c’était à cause de toi ! N’est-ce pas ? Et bien non mon cher !!! Voilà ! Tu es rassuré ?
D : Heu.. C’est égoïste, mais oui, je suis rassuré !
L : Et bah…
D : Et surtout rassuré de voir que tu vas bien !


Lisa lui adressa alors un faible sourire
L : C’est gentil.
D : Tu m’as réellement fait peur.
L : Pardon. Mais je n’ai pas pu controler cette angoisse qui m’a envahi au moment du décollage.
D : J’ai bien vu oui.
L : Merci de m’avoir aidé à me reprendre.
D : je t’en prie, je sais comment faire à force…
L : Comment ça ?
D : Je suis un peu clostrophobe, j’ai tendance à paniquer dés que je me retrouve enfermé dans un espace minuscule.
L : Aïe, mon père aussi souffre de cette phobie, c’est pas évident à surmonter, ni pour lui, ni pour les autres. Avec ma mère, on l’aurait bien baillonné la fois où tous les trois sommes restés coincés dans un ascenseur. Et il pleurait, et il priait, et il repleurait, et il nous faisait ses dernires volontés ! Pfff ! je te jure…

David se mit à rire en visualisant la scène, le père de Lisa, pourtant grand et fort, jouant les enfant appeuré et pathétique, coincé dans un ascenseur. Non décidément, cette image le faisait trop rire.


L : Oh bah je t’assure que çan’avait rien de drôle ! Le pire, c’est quand au moment ou l’ascenseur à eu une secousse. Alors là, il s’est mit à hurler à la mort, comme un loup au bord de l’agonie, et à sautiller partout comme un fou. Ce qui, cela dit entre nous, a failli agraver la situation plutôt que de l’arranger.

Non décidément, David ne pouvait s’empêcher de rire en s’imaginant la scène. Il se dit alors que la prochaine fois qu’il serait coincé dans un ascenseur, il visualiserait cette scène, et il n’aurait plus aucun problème.

D : Et bien ! J’en apprend de bonnes sur ton père.
L : Mouais.
D : Mais bon, quoi qu’il en soit, je suis content.
L : Et de quoi ?
D : Que tu daignes enfin m’adresser la parole !
L : Pfff ! Pas le choix ! Parce qu’à cause de tes bêtises, je me retrouve coincée ici.
D : Comment ça à cause de moi ?
L : Tu ne vas tout de même pas avoir le culot de prétendre que se serait ma faute ? Jamais j’aurai accepté une telle choses en situation normale.
D : Et pourquoi ?
L : Pourquoi ? Déjà, parce que j’ai un fiancé avec lequel j’aurai bien aimé resté, surtout en ce moment, et avec qui ce départ a créé un conflit justement. Ensuite, parce que tu as de nouveau ta fiancée, et qu’il vaudrait mieux que toi aussi tu restes à ses côtés. Ensuite, parce que je suis débordée de travail, surtout avec la nouvelle fonctio que j’ai au sein de l’entreprise, et enfin, parce que tu m’insupportes tellement en ce moment que je considère ça presque comme un gage de devoir passer trois jours en étroite collaboration avec toi à Paris.

David buga un moment. Ces paroles, il les trouvait dures. Ca le blessait plus que ça ne le fachait.

D : Et bien la prochaine fois, ne te laisse pas distraire en pleine réunion !
L : Ne t’inquiètes pas ! On ne m’y reprendra plus !
D : Voilà ! C’est bien !


Et bien, ça promettai d’être gai cette petite escapade. Pendant les deux heures de vol restantes, ils ne s’adressèrent plus la parole. Lisa lisant un bouquin, et David dormant, ou plutôt, faisant semblant de dormir.

Tous deux ignorant pendant tout ce temps q’ils étaient suivis de près.



Chapitre 25 :


Deux heures à peine plus tard, nos deux jeunes gens attèrirent à Paris. Et, toujours en se faisant élégamment la tête, ils quittèrent l’avion, prirent un taxi, et se rendirent à leur hotel, ou enfin, chaqu’un das leur chambres, ils purent enfin se relaxer.

Mais leur chambres communiquaient, au plus grand malheur de ces deux jeunes personnes. Cependant, ils n’avaient pas le temps de se poser des questions, ils leur faller se préparer au plus vite, car l’après midi même, ils devraient se rendre chez « Glorya ».

Ce qui n’était pour satisfaire ni l’un ni l’autre.

Mais bon, ainsi était-il. Ils étaient là pour accomplir leur travail, qui, cela dit entre nous, n’était pas des plus attractif.

Bref, de son côté, Lisa décida de prendre une bonne douche et de se changer. David, lui aussi prit une douche et décida de flaner un peu, de se faire apporter un plateau repas dans sa chambre pour le déjeuner, et de s’habiller seulement après.

Pendant ce temps, à la récéption de l’hôtel.

_ Bonjour madame .
_ Bonjour Monsieur, vous désirez ?
_ Un renseignement.
_ Si je peux vous aider…
_ Monsieur Seidel et Mademoiselle Plenske, font-ils séjour au sein de votre établissement ?
_ Je vous prie de m’excuser, mais je ne m’accorderez nulement le droit de divulger ce genre d’informations.
_ Je m’en doute, seulement, voyez-vous, il est important pour moi de savoir.

Et discrètement, l’homme en question glissa un billet sur le comptoir.
_ je regarde mon registre et je vous renseigne de suite Monsieur.

La jeune femme jeta un coup d’œil et répondit
_ Oui. Monsieur Seidel et Mademoiselle Plenske sont effectivement inscrits au sein de l’hôtel.
_ Merci beaucoup. C’est que je suis un de leurs ami en fait.
_ D’accord.
_ Auriez vous une chambre communiquant avec une des deux leur, ou face à une des deux même ?
_ Je regarde Monsieur.


_ Heu.. ;Oui en effet, la chambre 151.
_ Très bien. Je la prend.
_ Bien Monsieur.

L’homme s’enregistra à l’accueil, et, discrètement, se rendit jusqu’à sa chambre. Pour être d’ailleurs sûr de n’être croisé ni par David, ni par Lisa, il prit monta par l’escalier. Et une fois à l’étage, se hata d’arriver, jusque dans sa chambre.

Une fois à l’intérieur, il se boucla et se mit en mode espionnage afin de savoir quelle chambre serait à qui.



De son côté, Lisa était fin prête et décida de descendre manger un morceau au restaurant de l’hôtel. Après tout, tout était aux frais de Kérima, pourquoi se priver ?

Dans sa chambre, l’homme qui espionnait vit sortir Lisa. Il se trouva que sa chambre donnait en fait, juste en face de la sienne.

Ca allait être un bon point.


Quelques minutes plus tard, un employé d’étages frappa à une des portes voisines à celle de la chambre de Lisa.
C’est David qui ouvrit pour prendre son repas.

L’homme alors s’apperçut que David était face à lui aussi, et à droite, pour lui, de la chambre de Lisa.

A présent qu’il avait fait son repérage, il pouvait téléphoner à son complice.


_ Allô ?
_ Allô ? Aigle noir ?
_ Ah ! Oiseau de feu ! Alors ?
_ Heu… Juste avant que je te tienne au courant, sache que …. « Aigle noir », comme nom de code, c’est stupide.

A l’autre bout du fil, son complice se vexa
_ Ouai bah ! Oiseau de feu c’est pas mieux hein d’abord !
_ Mouais bon !.... ca avance au fait !
_ Tu en es où ?
_ Stade 1 et 2 réussis !
_ Tu es arrivé à Paris et tu as trouvé où ils logeaient ?
_ Oui.
_ Et ?
_ Et j’ai réussi un coup de maître ! Je me retrouve juste en face de leur chambre !
_ Super !
_ Tu me rejoins quand ?
_ Dés que l’avion attérit pardi !
_ Comment ça va se passer chez Kérima ?
_ Frederick s’occupera de tout à merveille ! De toute façon, je me suis mis en congé !
_ Ok ! Bon bah j’attend ton arrivée alors !
_ Dans une heure à peu près ! Donne moi l’adresse maintenant ! Ainsi que l’étage et le numéro de chambre !
_ Ok !.....


Et l’homme espion donna les infos nécéssaires à son complice et raccrocha afin de reprendre son « travail », là où il l’avait laissé.
Il se remit à la porte et recolla son œil au juda.




Une bonne demi heure plus tard, Lisa, qui n’avait rien pu avaler d’autre qu’une salade, car elle était un peu malade, remonta dans sa chambre.
Il était presque 14h00, et aucun signe de David. Ne sachant où se rendre et comment parler Français, elle était bien obligée d’être accompagnée de David pour aller à l’entreprise en question.

Alors à contre cœur, elle sortit de sa chambre pour aller frapper à la sienne.
Sans se douter un seul instant que juste en face, un homme l’espionnait.

Toc toc toc.

Lisa frappa à la porte de la chambre de David. Mais aucune réponse. Elle refrappa, toujours pas de réponse.

L : Oh j’y crois pas ! Pourvu qu’il ne soit pas parti sans moi ou je le tue !

Elle refrappa, toujours aucune réponse.

Alors, elle posa sa main sur la clanche.

L : J’ose ou j’ose pas ?

Elle hésitait à ckancher.

L : Oh pis si ça se trouve c’est fermé ou il n’est pas là.

Alors, elle clancha la poignée. Et à sa grande surprise, la porte était ouverte, alors elle entra. Et nom d’un chien, si jamais elle le trouvait endormi, ça allait barder.

Elle referma la porte derrière elle et avança dans la chambre, quasi sûre de le trouver allongé en train de ronfler.
Mais c’est alors que juste en face d’elle, surgissant de la salle de bain, sortit David, en serviette de bain.

D et L : HAAAAAAAAAAA !!!!!!!!

Det L : Tu m’as fait peur !

D : Quoi ? Comment ça moi je t’ai fait peur ? Tu te doutais bien qu’en entrant, tu allais me trouver non ?
L : Je te croyais endormi ! Mais en fait c’est pire ! T’es même pas prêt du tout !
D : On a pas d’horraires fixes à respecter ! Et puis pourquoi es tu entrée dans ma chambre ? J’ai failli avoir un arrêt cardiaque !
L : Je viens de te le dire ! Parce que je croyais que tu t’étais endormi !
D : C’est une raison pour entrer sans frapper ?
L : J’ai frappé ! Trois fois ! Ca n’a pas répondu !
D : J’ai rien entendu ! Je me coiffai là dedans !
L : Tu te coiffai ? Avec tes trois poils sur le caillou ?
D : Quoi ? J’ai plus que trois cheuveux ! D’ailleurs, tout le monde m’envie cette magnifique chevelure, que donc, je m’efforce de tenir soignée.
L : Mais oui regina ! Allez, dépêche toi de….

Elle constata alors qu’il était en serviette devant elle, et probablement, nu en dessous. Elle se mit à rougir
L :… de.. t’habiller !

Puis elle se retourna.

D : Et bah alors ! Sois pas si prude ! Tu m’as d’ja vu avec moins que ça hein !

Là, heureusement qu’elle était tournée pour qu’il ne voit pas à quel point elle était rouge tomate.

L : Oui oui. Allez ! Dépêche toi !... Et puis, pitié ! Ne fais plus allusion à ce genre de choses !
D : Oui pardon, c’est vrai ! Ca offusquerait ton âme de gentille fille promise à un fiancé extra ordinaire !
L : Je te retourna ce compliment ! Ta fiancée également est une femme fantastique !
D : Exactement !


Lisa serra les poings et ne répondit plus rien. Deux minutes plus tard, David passa sous son nez en simple boxer pour accéder à un tirroir duquel il sortit des chaussettes.

Se retournant, il vit le regard de Lisa qui fixait son corps de haut jusqu’en bas.

D : Tout va bien Lisa ?

Se reprenant

L : Quoi ? Mais oui ! Bien sûr ! Bon, tu veux pas te dépêcher un peu ?
D : Oui ! C’est bon ! Y’a pas le feu !

Si il savait pourtant à quel point c’était chaud dans l’esprit de Lisa à cet instant. Mais bon… elle n’allait sûrement rien laisser parraître. Mais cela dit, elle se fit tout de même à elle-même la remarque que plus ça allait, et plus il était beau, fort et sexy.

David, lui, se dépécha à finir de s’habiller, puis se retourna et demanda à Lisa.

D : Dis donc Miss bonne humeur !

Se reconnaissant, elle se retourna en faisant la moue à cause de cette remarque.

L : Quoi !
D : Juste une question. Je met la cravate bleue ? ou je met la marron ?
L : Sur cette chemise noir ? Aucune des deux !
D : Ah.
L : Montre moi es autres, je vais te dire laquelle prendre !
D : Oui mais les autres, je les aime pas !
L : Peut-^tre, mais une de ces deux là sur cette chemise, et jamais on ne te croira dirigeant d’une société de mode !
D : Bon ça va ! Elles sont là.

Il ouvrit sa penderie et les sortit toutes.

Lisa jeta un coup d’œil et lui dit
L : Ben voilà, cette violet foncée elle a des motif discrets, elle sera parfaite !
D : Ca fait sobre non ?
L : Et alors ? On va pas au cirque non ? Et puis plus on sera discrets dans cette mission et mieux se sera !
D : Ok c’est bon, je met celle là !
L : Allez ! Dépêche toi !
D : Oui !

Il enfila sa cravate et saisit sa sacoche avant de dire
D : C’est bon, je suis prêt !
L : Pas trop tôt !

Ils se dirigèrent vers la porte et Lisa, en saisissant la poignée, se retint après, comme prise d’un malaise.

David s’en rendit compte et s’inquiéta
D : Hey ! ca va ?
L : Bof, non ! Un malaise.
D : Mince ! Mais qu’est-ce que tu as ?
L : Je ne sais pas. J’ai mal à l’estomac depuis hier. J’ai presque rien mangé.
D : Tu as mal l’estomac ?
L : Oui. Noué. Surement la peur de prendre l’avion. Mais ca dure. J’ai mangé qu’une salade.
D : Tu veux rester là ?
L : Certainement pas ! Je veux venir !Je ne suis pas là pour me reposer ! Autant rester chez moi sinon !
D : Ok ! Mais tu prendras quelque chose à manger sur la route alors !
L : Ok, je crois qu’il faut que je mange un bout de toute façon.
D : Allons-y !

Puis tous deux sortirent de la chambre. Prirent l’ascenseur, et quittèrent l’hotel.

De son côté, notre espion prit des notes, tandis que son complice, qui arrivait dans l’hotel, s’était caché dans la cage d’escalier en voyant Lisa et David attendre l’ascenseur.

Il se dirigea ensuite vers la chambre 151 comme le lui avait indiqué son compagnon au téléphone, puis il frappa et entra.
_ Hey ! Y’a quelqu’un ?
_ Oui ! Je suis là !

_ Salut !
_ Salut !
_ Alors ?
_ Je prend des notes !
_ Ca donne quoi ?
_ Je te lis
. Arrivée hotel de Lisa et David à 10h30 a peu près.
. Lisa est descendue seule à 12h00 .
.David s’est fait livré un plateau repas à 12h10.
. Lisa est remontée à 12h30 et est retournée ds sa chambre.
. 14h00, Lisa frappe plusieurs fois à la porte de David et entre sans réponse.
.14h20 Lisa et David quittent l’établissement ensemble.
Voilà. Se sont mes notes.
_ Mouais. Je sais pas si le fait de prendre des notes est très utile tu sais.
_ Bah si ! Ca fait vrai espion !
_ Ouais mais nous, nous ne sommes pas des espions !
_ En ce moment si !
_ Je vais te dire ce qu’on est en ce moment, 2 idiots !
_ Quoi ? Mais comment ça ?
_ Tout simplement parce qu’au lieu de discuter inutilement comme nous le faisons, nous ferions mieux de les suivre.
_ Oui tu as raison ! On s’installera plus tard. Allons-y.

Puis ils partirent à leur tour de l’hôtel, demandant la direction pour se rendre à la célèbre entreprise de mode « Glorya ».


Chapitre 26 :



Apres 20 bonnes minutes de taxi, Lisa et David arrivèrent dans un quartier très chic.

L : Heu..David, tu es déjà venu ici ?
D : Oui. J’ai visité les locaux de « Glorya » il y a deux ans.
L : Deux ans ?
D : Oui. Mariella avait voulu rendre visite à son frère lors de notre voyage à Paris.
L : Quelle joie !
D : De quoi ? Le voyage à Paris ?
L : Non, la visite d’une société pendant un voyage en amoureux !
D : Oh non. C’était bien, j’ai pu insulter Richard à ma guise.
L : Et en quoi c’était bien ?
D : Bah j’ai eu le dernier mot !
L : Et comment ?
D : En lui disant que son costume était horrible !

David affichait un sourire plus que satisfait. Lisa était déséspérée.

L : David, je vais peut-être anéantir ta joie mais, si tu as eu le dernier mot ce jour la, ce n’est pas parce que ta remarque était vexante, c’est parce qu’elle était puérile !
D : Et alors ! J’ai eu le dernier mot ! C’est le principal !
L : Ok ! … Bon, on y va alors ?
D : Attend, on va passer dans une patisserie ou quelque chose comme ça.
L : Non. On ne peut pas y passer en ressortant plutôt ?
D : Tu as fait un malaise parce que tu n’as rien mangé, et tu voudrais patienter avant de remplir ton estomac ?
L : Oui ! Parce qu’il est barbouillé mon estomac ! J’ai faim, mais en même temps, la nourriture me rebute ! Je ne saurai comment te l’expliquer ! Alors stp, laisse tomber. Je mangerai plus tard.
D : Ok. C’est toi qui voit après tout. Mais alors je t’ai à l’œil.
L : Oh non pitié ! je n’ai pas besoin d’une nurse !
D : Sans blague ? Toi qui a pourtant souvent des attitudes de bébé.
L : Oh !

Vexée, elle s’en alla en avant de lui.

D : Pas la peine de partir comme ça ! T’as besoin de moi ! tu sais pas où c’est !
L : Pfff ! La première fois que j’ai cherché Kérima dans Berlin, où je n’avais jamais mis les pieds, tu crois que je t’ai appelé pour la trouver ? Non ! je me suis débrouillée seule comme une grande.
D : Et se fut une très bonne chose. Incontestablement.
L : je dois le prendre sur quel ton ?
D : Celui que tu choisiras ! Allez viens ! On y va !


Enfin bon, après cette altercation enfantine, ils décidèrent de se rendre tous deux vers la société sujete de leur présence à Paris.
Certes, Lisa faisait un peu la tête, mais bon.


Non loin de là, un taxi stoppa à son tour. Deux hommes, bien entendu, nos deux espions, en descendirent.
Le taxi partit.

_ Mince ! Ils sont là !
_ Quoi ? Ou ça ?
_ Là bas !
_ Mince ! Cachons nous !
_ Ah oui ? Et où ? Derrière un réverbère ?
_ Là ! Une boutique ! Entrons dedans !

Ils se précipitèrent à l’intérieur vite fait.
Puis, une fois David et Lisa éloignés, ils en ressortirent, sous les regards effarés des vendeuses, chaqu’un la tête derrière un journal,et se mirent à suivre de loin leur cibles.

_ Bon. Alors mettons nous d’accord de suite. Si ils se séparent, tu piste David, et moi, Lisa. Ok.
_ Non ! Le contraire !
_ Pourquoi ?
_ Lisa est MA meilleure amie, et David est le tient, se sera plus logique.
_ C’est pas bête ! Ok, on fait comme ça.
_ Et on se dit tout quand on se rejoint.
_ Tu as ton portable ?
_ Oui. Et toi ?
_ Oui.
_ Met le en silencieux quand même !
_ Oui. Mais c’est pas indispensable non plus.
_ Si ! Parce que je suis pas sure que 36 000 personnes dans le monde aient la sonnerie « dragon ball Z » tu vois.
_ Oh mais quoi ! Ne te moque pas ! C’était mon dessin animé préféré quand j’étais petit. Et Yvonne aime bien aussi.
_ Ah bon ? Vraiment ?
_ Mais oui. Elle rit chaque fois qu’elle l’entend. J’en déduis qu’elle aime bien.

Julien, ( oui, parce que vous aurez compris qu’il s’agit de Max et Julien) rit et répondit
J : Moi j’en déduis qu’elle se moque. Mais bon…..
Mx : Oui bon. Bref. Et n’oublie pas, en mission, on s’appel par nos noms de code.
J : Oui. Et je maintiens que le tient est ridicule !
Mx : Le tient aussi Julien !


Bref, ils continuèrent leur pistage.

Mais pourquoi donc ces deux énergumènes apprentis espions s’étaient-ils mis en tête de suivre leur meilleurs amis ?
Simplement parce qu’ils s’étaient tous les deux montés la tête, en se croisant chez Yvonne, et accessoirement chez Lisa, en se disant que pendant le séjour à Paris, ils pourraient se passer des choses.
Max voulant tenir à l’œil son ami refiancé pour qu’il ne fasse plus de bêtise, et Julien, pour glaner des infos et avoir le fin mot de son histoire.

Bref, chaqu’un pour leur raison, ils étaient là, à pister leurs amis comme des fliques après des dealeurs. A s’entraider.



Et un bon quart d’heure de marche plus tard, Lisa et David arrivaient au pied d’un grand immeuble de luxe. Blanc et vitré, sur lequel était inscrit en géant le nom de la socoiété « Glorya ».

L : Ah bah je crois que je l’aurait trouvé toute seule. Elle ne passe pas innaperçue.
D : Tu m’étonnes ! … Bon, allons-y.
L : On entrera sans problèmes avec ces gorilles en bas ?
D : Bien sûr, nous sommes les dirigeants d’une entreprise de mode bien plus renommée que celle-ci !
L : Hum.

Tous deux avançèrent, se présentèrent, durent montrer leur papier d’identité, et purent entrer au sein de la société.

Par contre, se fut une autre histoire quans se furent nos deux autres lascars qui voulurent entrer. Et d’ailleurs, il ne réussirent pas à entrer.
Et boudeurs, ils restèrent à la porte de l’immeuble, comme des rejetons.


Pendant ce temps.
L : Cet ascenseur est minuscule dis donc !
D : En effet.
L : Heureusement qu’il y en a six, parce que je doute que quatre employés passent en même temps tous ensemble dans cette cabine.
D : Bon ça va oui ? Tu comptes en rajouter une couche pendant encore longtemps ?
L : Hey ! Mais pourquoi t’es si agressif ?
D : Tu sais que de me retrouver dans ce genre d’endroit si petit m’angoisse, et tu ne trouve rien de mieux à faire que d’insister sur le fait qu’on est très à l’étroit ici.
L : Ah oui c’est vrai ! Oh bah excuse moi, j’avais oublié. Je ne recommencerez plus.
D : Merci.

Ding.

Ils étaient arrivés au 10ème étage de la société.

L : Wouow.

Se fut la seule chose que pu dire Lisa en constatant le décor de cette boite.

D : Que se passe-t-il ?
L : Pas très attractif le décor !
D : N’est-ce pas ! En même temps, le responsable qui a été chargé de donner son opinion en matière de déco c’est Richard, donc…

Les murs étaient maroon, des statuette, soit disant de l’art, aux visages défigurés, effrayant plus qu’elles ne décoraient, meublaient le grand hall d’accueil quasi vide.

L : Pas très folcklore hein.
D : Lugubre même ! A l’image de son âme !
L : Tu exagères David. Je n’ai pas connu Richard longtemps, certes, mais il n’avait pas non plus l’air d’être un tortionnaire.
D : Tu as raison, il est pire !
L : Rhoooo !

Puis, alors qu’ils jetaient un coup d’œil autour d’eux, une voix derrière eux les interpella.

_ Tiens !!! Mais regardez qui voilà !

David, reconnaissant cette voix, se retourna et ne se donna même pas la peine d’afficher un sourire.
D : Bonjour Richard.
Ri : Seidel. Que nous vaut donc l’honneur, ou le déshonneur, tout dépend de quel œil on voit ça, de ta présence ici ?
D : Une simple visite de courtoisie.
Ri : Arrête, même un gosse de dix ans n’y croirait pas !
D : Pourquoi donc croirais-tu que je serai là sinon ?
Ri : Je ne sais pas, à toi de me le dire. Par peur peut-être ?
D : Peur ?
Ri : Bien sûr. Glorya monte en flèche, au détriment de Kérima, tu ne serais pas un peu inquiet par hasard ?
D : Non mais…

Avant que ça ne dégénère, Lisa coupa David et intervint
L : Bonjour Monsieur Von Brahmberg.

Elle tendit sa main, qu’il serra par politesse, et demanda

Ri : Bonjour. Et à qui ai-je l’honneur ?
L : Melle Plenske, dirigeante de Kérima, et si vous vous souvenez, ancienne assistantre de Monsieur Seidel, à l’époque où vous travaillez parmis nous.
Ri : Peut-être bien. Je n’ai jamais prêté une grande attention aux assistantes de ce cher David. Elles restaient tellement peu de temps.
L : C’est vrai que ce n’est pas un poste évident.
Ri : Non mademoiselle, le problème, voyez vous, ne se situait pas dans la difficulté de la tâche, mais plutôt sous sa braguette. Un élément qu’il n’a jamais réussi à contrrôler et qui lui a grandement fait défaut.

Lisa se sentait malgrès tout visée et vexée par ce genres d’allusions.

D : Salaud !
L : Chtttt ! David !
Ri : Et vous mademoiselle, n’en avez-vous donc pas été victime ?
L : ….Certainement pas !
Ri : Une des rares alors !
D : Mais tu n’es vraiment qu’un sale…
Ri : Ttttt. David enfin, garde ton sang froid. Que penserait les gens d’ici en constatant comment se comporte le dirigeant de Kérima ? Ils croieraient donc que j’ai raison. C’est ce que tu veux ?
L : Hum…
Ri : Je suis bien content en tout cas que ma chère sœur est renoncé à la folie de se marier avec toi !

Lisa devint alors rouge. Elle ne supportait pas ce sujet de conversation. Tout autant qu’elle n’avait pas supporté constater quelques secondes plus tôt avoir été une conquête de plus au tableau de chasse de David. Réalité qu’elle n’avait encore jamais regardé en face.

D : Mon pauvre Richard, si cette nouvelle t’as réjoui, comme je vais te décevoir !
Ri : Comment ça ?
D : Il se trouve que ta chère sœur est revenue à Berlin, qu’elle m’a proposée de reprendre notre relation, et que nous sommes revenues ensemble comme il y a de ça quelques mois.

Richard affichait une mine contrariée suite à cette annonce.
Lisa, elle, enrageait qu’en plus, David clame cette nouvelle. Elle ne put s’empêcher d’y mettre son grain de sel.

L : Et comme c’est une extra ordinaire cette nouvelle, n’est-ce pas ?

Seul David capta le ton ironique qu’elle avait employé en prononçant cette phrase. Et il trouva cela bizarre.

Ri : Vous êtes surement bien la seule, mademoiselle, à trouver que cette nouvelle est une bonne nouvelle.

Puis Richard occulta David quelques secondes pour s’attarder sur Lisa.
Ri : Alors vous me dites qu’à présent, c’est vous la dirigeante de Kérima. C’est ça ?
L : L’actionnaire majoritaire.
Ri : Et bien. Qui l’aurait cru ?
L : Quoi donc ?
Ri : Mais que Seidel se laisserait doubler par une femme.
L : Je vous demande pardon ?
Ri : Oh. Ne vous formalisez pas. Cette attaque ne vous ai pas destinée. Au contraire, je vous admire. La société est sûrement en de meilleures mains dans VOS mains plutôt que dans les siennes.
L : Je le pense aussi.

Cette attaque verbale de Lisa visant David, il l’avait reçu de plein fouet, et autant dire que ça ne lui avait certainement pas plu. Mais à Richard, si ! Il commençait à bien apprécier Lisa. Alors il porta son regard sur elle plus en détail.

Ri : Mais je constate qu’en plus d’être certainement une femme d’affaire très douée, vous êtes également magnifique.

Lisa vira au rouge écarlate.

L : Heu…Merci.

David aussi devint rouge, mais pas pour les mêmes raisons.

Ri : Ne soyez pas gêné. Excusez mon franc parlé, mais je suis toujours très direct.
L : Mais je vous en prie, cela vous honore.

D : hein ?

David hallucinait qu’en plus, l’attitude de Richard plaise à Lisa.

Ri : Que diriez vous de prendre rdv ensemble afin de discuter des motifs de votre venue dans ma société, car je suppose qu’il y a une raison bien précise à ce déplacement.
L : Certes. Et bien c’est une bonne idée oui.
Ri : Comme je suis très occupé aujourd’hui, je vous propose demain, 11h.
L : D’accord. Sans problèmes.
Ri : C’est parfait, alors à demain, et au plaisir de vous retrouver à ce moment là. .. Pas toi David.

Puis sur ces paroles, il les congédia, adressant un sourire charmant à Lisa, et narquois à David.

Une fois qu’il fut parti, David se tourna vers Lisa noir de colère et lui dit, lui cria presque même
D : Je te préviens tout de suite que demain à 11h, je serai là aussi.
L : Je ne préfère pas.
D : Ce que tu préfères ma vieille, je m’en fous ! Je serai là ! Et cesse de me gonfler !


Lisa était fachée elle aussi. Mais pour qui se prenait-il à la fin ? C’était quoi ce ton qu’il employait sur elle ?

C’est sans ne plus s’adresser la parole du tout qu’ils finirent de faire un rapide tour des lieux, et rentrer à l’hotel, chaqu’un dans leur chambre en fin d’après midi.
L’atmosphère était très tendue et froide.

Ce que remarquèrent direct nos deux espions en formations lorsqu’ils les apperçurent quitter « Glorya ».


Chapitre 27 :

En fin de journée, vers 20h00, Max et Julien, qui s’échangeaient la place au juda à tour de rôle, attendaient leur repas qu’ils devaient se faire livrer à leur chambre.

Puis, alors que Max était en train de guetter, il vit Lisa, qui était descendu depuis une demi heure, surement pour diner, remonter, et entrer dans sa chambre.
Il nota.

Puis à peine quelques minutes plus tard, il l’a vit ressortir de sa chambre et frapper à la chambre de David.

Mx : Julien. Vite . Enfin il se passe quelque chose.
J : J’arrive !

Julien colla son oreille à la porte, tandis que max guettait.


Pendant ce temps, David, dans sa chambre, entendit frapper et alla ouvrir.
D : Lisa ? Qu’est-ce que tu veux ?

Son ton était froid mais rien d’étonnant.

L : J’ai oublié mon portable ici je crois.
D : Et bien entre et cherche-le.
L : J’ai pas envie de rentrer.
D : A ta guise, mais si tu crois que je vais chercher pour toi, tu rêves !
L : Mais comment tu me parle dont !!!


En face.
Mx : Ils ont l’air de se faire la gueule ! Vraiment.
J : J’me d’mande c’qui s’est passé là bas.
Mx : Ohlala Julien, vite, décolle ton oreille.
J : Pourq….

Tos toc toc…. Ca venait de frapper à leur porte.

J : Aïe.

Mx : Heu.. ; C’est notre repas…mais… Comment on fait ?
J : Bah pourquoi ?
Mx : Ils sont juste en face . Ils vont nous voir si on ouvre la porte
J : Attend pousse-toi, laisse moi faire.

Max se poussa plus loin et Julien ouvrit la porte.


En face, alors que les Lisa et David étaient toujours à se défier sur le pas de la porte, Lisa vit tout à coup le regard de David se froncer en regardant en face.
Curieuse, elle se retourna pour voir ce qu’il regardait comme ça. Et ce qu’elle vit l’effara elle aussi.

Un homme d’étage livrait un repas à une chambre, et se ne fut qu’un simple bras qui attrapa le plateau, la personne locataire de la chambre, visiblement cachée derrière la porte.

Lisa cru rêver. Jamais elle n’avait vu situation plus débile.
Bref, le bras volant saisit le plateau, le posa, tendit l’argent et referma prestamment la porte.

Mx : Ah bravo Julien ! Là franchement, tu as raison, c’était super discret !
J : Oh ça va ! Tu voyais une meilleure solution toi ?
Mx : Non ! Bon ça va ! Reguettons.

Ils se recollèrent à leur place et Max ralla
Mx : Et mince, ils viennent de fermer la porte !

J : Mince !!!



Dans la chambre de David.

L : Vraiment étrange ces gens d’en face !
D : En effet. Bon allez, cherche ton portable !
L : Oui ça va !

Puis elle commença à regarder dans l’entrée, puis sur les tables, rien. Elle chercha par terre, au cas où elle l’ai fait tomber, mais rien non plus.
Elle se baissa et regarda sous les meubles, toujours rien.

L : Oh c’est pas vrai ! Ne me dites pas que je l’ai perdu !

D : Alors, tu ne trouve pas ?
L : Non !
D : C’est qu’il ne doit pas être là !
L : Non, tu crois ?
D : Arrête de te foutre de moi tu veux ?

Lisa en eu assez de se contenir et laissa aller sa colère.

L : Quoi ?? Moi j’me fous de toi ?? C’est l’hopital qui se fout de la charité ma parole !
D : Qu’est-ce que ça veut dire ?
L : Ca veut dire que depuis tout à l’heure, chez Glorya, c’est toi qui ma fait passer pour une idiote ! C’est toi qui me parle comme à une moins que rien et qui me ridiculise !!!
D : N’importe quoi !!! C’est toi qui me rabaisse devant celui, qui tu le sais, est mon pire ennemi !!! Il te drague et tu te laisse séduire !!! Et ça, devant moi !!!
L : Et alors, qu’est-ce que ça peut faire ??? Toi tu me laisse me faire passer pour une couche toi là par ce Richard machin truc !!! Et en plus, tu vente tes refiancailles avec Mariella, juste devant moi !!! Tu te fous de moi !!! Qui c’est qui se moque de l’autre hein ???

Le ton montait haut, très haut, la colère était presque à son comble, la rage aussi.

D : C’est toi qui te moque de moi !!! Et depuis longtemps déjà !!! Tu couches avec moi, et chaque lendemain, tu te trimbale au bras de ce nain, tu te fous de qui hein ???
L : C’est mon fiancé !!!
D : Et alors ! Justement !!! Si toi tu as un fiancé !!! je peux en avoir une aussi non !!!
L : mais oui !!! C’est même plus que logique !!! Tu passe la nuit avec moi, et le lendemain, tu te refiancie avec ton ex !!!! Bravo !!! Quel coup de maître !!!
D : Non !!! C’est toi qui le lendemain m’a limite nargué avec ton fiancé !!!!
L : Non !!! c’est toi qui a commencé en proposant à Mariella d’aller loger à la villa !!! Et en affirmant nettement tes préférences, genre, elle, elle est parfaite pour être mannequin, mais surement pas moi !!!
D : OUI EN EFFET, JE NE VOULAIS PAS QUE TU LE FASSES !!!!!


Lisa fut surprise de la force de sa colère à ce moment là. Et du fait qu’il s’approche d’elle.

L : ET POURQUOI ????
D : CA NE TE REGARDE PAS !!!
L : BIEN SUR QUE SI !!!

Il s’approcha encore plus, elle ne bougeait pas. Parce qu’elle avait peur, parce qu’elle ne savait pas quoi faire, ni ce qu’il allait faire.

D : NON !!! ET TAIS TOI !!!
L : NON TOI TAIS TOI !!!

Il s’approcha encore plus d’elle, toujours aussi en colère, et elle aussi, il lui hurla encore
D : TU M’ENERVES LISA !!!
L : TOI AUSSI TU M’ENNERVE !!!

Ne pouvant plus rien contrôler, David saisit Lisa par les bras et la plaqua avec force au mur juste derrière elle et l’embrassa avec fougue.
Lisa fut tellement surprise par ce geste qu’elle se laissa faire. Puis quand elle prit conscience de ce qui se passait, le désir monta en elle et elle se mit à approfondir le baiser à son tour.

Adossé au mur, ne pouvant plus bouger, elle était comme prise au piège, et David se sentait maître de la situation, et ça, ça l’excitait au plus haut point.
Qui plus est, ca faisait un moment qu’il avait envie de Lisa. Chaque geste qu’elle faisait, chaque mots qu’elle prononçait, lui donnait de plus en plus envie d’elle, et ce, depuis plusieurs jours déjà.

Mariella voulait qu’ils célèbrent leur retrouvailles dans l’intimité, mais il refusait à chaque fois, pretextant vouloir attendre encore un peu.
Mais en réalité, c’est simplement qu’il ne ressentait aucun désir pour Mariella. Et combien même il aurait voulu tricher et lui faire l’amour, il n’y serait pas arriver.

Le petit soldat ne montait pas au garde à vous. Débile mais véridique. Mariella en tenue sexy ou provoquante, Mariella, sortant de la douche, Mariella toute nue, pfffttt, aucun effet.

En revanche, Lisa en jean juste un peu moulant, ou même en pyjama polaire, c’était suffisant pour que ces ardeurs refassent surface.
Cette fille faisait sur lui l’effet d’une pillule de viagra.

Et là, la voir en colère comme ça, si près de lui, c’était trop lui demander que de résister à l’envie de l’embrasser, et peut-être même d’aller plus loin si consentement.


Leur baiser s’intensifia, leur deux corps se frolèrent. Et là, s’en était trop pour David. Son désir, physique et mental, était à son summum.
Lisa qui gémissait sous ses baiser et dont il sentait la chaleur si près de lui, le troubla au plus haut point.
C’était plus qu’il ne pouvait endurer.

Il se sépara d’elle, la regarda intensément, elle aussi . Et sans que Lisa n’eut pu dire quoi que se soit, il la porta, la souleva de terre et l’envoya sur le lit.
Elle fut surprise mais n’eut le temps de réagir car déjà, David la rejoint sur le lit et se retrouva au dessus d’elle.

De nouveau, il empoigna son regard au sien. Lisa était toute tremblante face à tout ce désir qu’elle percevait dans les yeux de David.
A cet instant, peu importe leur différents, elle ne pensa plus à rien. Elle avait trop envie de lui elle aussi.

Elle agrippa sa chemise et l’attira encore plus près d’elle. David sentit alors qu’elle avait tout autant envie de lui qu’il avait envie d’elle. Il ne se fit pas prier pour la débarrasser de son pull, ainsi que de son jean.
Geste suivi de près par Lisa qui débarrassa David de sa chemise, lui laissant sa cravate autour du cou.

Puis il enleva son pantalon, tout en ne la quittant pas des yeux, et afficha soudain un sourire malicieux. Il voulait lui faire l’amour, mais il voulait que seul lui soit maître de la situation.

Lisa s’inquiéta quelques peu de son regard intense mélangé à son sourire mystérieux. Elle se posa encore plus de question quand elle vit David la chevaucher de nouveau, saisir ses deux poignet dans une main, et dénouer sa cravate de l’autre.

L : David ?
D : Schtttt….

Il l’embrassa, et pendant ce temps, noua les mains de la jeune femme à la tête du lit, en prenant soin de ne pas serrer le noeu trop fort.

Quand il détacha ses lèvres des siennes, se fut pour la contempler avec ses mains liées au dessus de sa tête, complètement nue, totalement offerte. Qui plus est, à présent, c’est elle qui lui affichait un sourire qui endisait long.

Il n’en pouvait plus. Il carressa son corps, ayant pour but de la torturer et faire en sorte qu’elle le supplie de lui faire l’amour, de la pénétrer.
Ses lèvres embrassèrent d’abord ses seins, ses mains se promenant sur ses hanches. Puis il fit glisser ses baisers tout le long de son ventre, ses carresses descendant sur ses fesses, puis sur ses cuisses.
Et enfin, sa bouche arriva vers l’objet de ses désirs.

Il regarda sa réaction et vit qu’elle respirait fortement et qu’elle se léchait les lèvres, tout en ondulant son corps.
C’était bon signe, elle était prête à connaître un peu de son talent.

Il commença à jouer de sa langue sur les lèvres supérieurs du sexe de sa belle. Faisant exprès de froler, sans franchement toucher, du bout de sa langue, son clito.
Lisa n’en pouvait plus.

L : David, arrête ça.
C’était plus un murmure qu’un véritabe appel au secour. Ce n’était pas ce qu’il voulait. Il voulait qu’elle crie, de plaisir bien sûr.

Il joua de ses nerfs comme ça encore quelques secondes avant de laisser aller franchement sa langue se balader de son clitoris à son vagin, jouant et mordillant doucement les points les plus sensibles de la jeune femmes. Le tout, accompgné de carresses érotiques et d’un doigté subtil, doigté d’ailleurs qui finit de se préciser à l’intérieur de sa féminité. D’abord un doigt, puis deux, puis trois.

Lisa gémissait de plus belle. C’est ce qu’il voulait, mais ce n’était pas encore assez.

Alors il ne joua plus à la titiller du bout de la langue. Non. Cette fois, il lécha carrément sa féminité tout en continuant un irrégulier mais intense va et vient avec ses doigts dans son vagin.

Elle n’en pouvait plus.

L : David arrête ! Je t’en prie ! Arrête !

Il commençait à avoir ce qu’il voulait, mais ce n’était pas encore assez. Il intensifia les va et vient avec ses doigt, cherchant son point g, et continua à lécher avidement son clitoris et embrasser son pubis.

L : David arrête ! Non ! Arrête !

Mais non ! Il n’allait certainement pas arreter là. Son regard glissa sur sa table de nuit. Tout en continuant de la pénétrer de ses doigts, son autre main se saisit de son portable sur le côté. Rapidement, il enclencha le mode vibreur et s’adressant à sa belle, il lui dit

D : je crois que tu ne connais pas ça…

Et il s’amusa alors à jouer de la vibration de son téléphone sur le clitoris de la jeune femme, qui, à son comble, n’en pouvait plus, sans compter ce va et vient continuant et intense.

Elle allait avoir un orgasme, c’était évident
Ses doigts s’aggrippèrent aux barreau du lit et elle se cambra en criant

L : Oh non ! David !

Cette fois, c’était un cri, un vrai. C’est ce qu’il voulait, elle allait jouir, mais non… pas comme ça. Ce n’était pas ce qu’il voulait.
Il cessa tout, la rechevaucha et la regarda de nouveau très intensément.

Ses yeux étaient à moitié fermés, son regard complètement grisé. Ses lèvres rougis par ses mordillements alors qu’elle s’empêchait de crier.
Ses joues étaient rosies par l’excitation. Elle était au summum du désir. Cependant, elle l’interrogeait du regard.

L : Mais David. T’arrête pas !

D : T’inquiète pas ma belle. Ce n’est que le début.
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Bella
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Un couple peut en cacher un autre. Empty
MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeMer 20 Oct 2010, 23:17

Chapitre 28 :



Elle s’inquiéta autant que ça l’excita.
L : Qu’est-ce que….

Il posa un doigt sur ses lèvres et lui murmura tout près de sa bouche
D : Schtttt….laisse toi juste faire.

Puis il colla son corps au sien, ce qui permit à Lisa de sentir le sexe de David plus dur que de la pierre contre sa cuisse.

Il frotta son pénis contra le sexe de Lisa, le roc rencontrant l’humidité intime de la jeune femme.
Ce contact faisant perdre tout control de l’esprit à l’un comme à l’autre.

Puis soudain, David s’écarta d’elle légèrement, la regarda intensément. Et tout à coup, sans qu’elle ne s’y attende, il la pénétra profondément en un coup de rein puissant.

La surprise et la sensation que ça lui procura la firent crier. David aimait ça.

Il continua alors son va et vient avec son sexe puissant dans l’intimité humide de sa compagne, qui elle, gémissait de plus en plus et ondulait son bassin pour recevoir son amant encore plus en profondeur.

Elle voulait crier mais se mordait les lèvres pour ne pas le faire.

David, quand à lui, ne se préoccupait pas de son propre orgasme, cherchant d’abord à amener sa belle au sommets du plaisir.
Il continua alors sa délicieuse torture pendant plusieurs bonnes minutes, jusqu’à ce qu’enfin, Lisa se laisse aller à la jouissance.

Elle tenta de maitriser ses cris, mais David lui chuchotta de sa voix sensuelle
D : Vas-y cri ma belle….

Alors elle se laissa aller à crier toute son extase. Si bien que surement tout l’hotel pu profiter du spectacle.

Mais alors qu’il la croyait assouvie, elle le regarda intensément et lui dit, d’une voix presque animale
L : David, détache-moi.
D :…
L : Détache moi.

Il obéit et lui délia les mains.
Dés qu’elle fut libérée, elle le saisit par les épaules, et inversa aussitôt la situation. Elle le plaqua sur le lit et le chevaucha à son tour.

L : Alors tu veux jouer ?....

Elle prit la cravate entre ses mains, et lia les mains de David aux barreaux du lit comme il le lui avait fait quelques minutes auparavant.
Puis elle se saisit de son tee shirt qui trainait au bout du lit, et, le pliant soigneusement, elle lui appliqua sur les yeux et fit un nœud.

L : Et bien on va jouer.

Elle se retira complètement de lui juste quelques secondes, et, profitant du fait de le prendre par surprise, elle prit son sexe entre ses mains et le mit dans sa bouche. Entièrement.
Là, elle commença un doux mouvement de va et vient, mais qui ne resta pas doux très longtemps, car rapidement, le mouvement s’intensifia.
Elle suçait, elle léchait, elle titillait le bout de son pénis du bout de sa langue.

David avait le souffle court et saccadé.

Puis Lisa prit l’initiative de se placer au dessus de David, de telle sorte à ce que son sexe à elle, soit à porté de ses lèvres à lui.

Et alors qu’elle continuait son geste de sa bouche, qui faisait gémir David de plaisir, elle prit une de ses mains et la porta à ses seins.
C’est seulement à cet instant, que, vu que ne voyant rien, il remarqua sa position.

Inutile de dire que l’entreprenant de Lisa l’excitait à mort, et cette position, encore plus.

Il carressa alors avec plus de bestialité que de douceur, ses seins, et cherchant le sexe de sa belle avec sa bouche, il le trouva enfin et se mit à lécher avidement à son tour les lèvres intimes de la jeune femme, aussi intensément qu’elle accentuait le mouvement sur son pénis à lui.

Tous deux gémissaient, criant presque de plaisir. Voyant que David était près de l’orgasme lui aussi, comme elle, auparavant, elle retira sa bouche et se retira de lui toute entière.

D : Lisa. Non. Me fais pas ça.
L : Je vais te faire encore mieux que ça.

Après quelques secondes, elle se plaça au dessus de lui, et à son tour, fit entrer le pénis de son amant profondément en elle en poussant un gémissement animal.

Puis elle s’attela à bouger son bassin de haut en bas, puis d’avant en arrière, puis circulairement. Chaque mouvement bercé par un rythme sensuellement excitant.
David n’y tenait plus. Il s’agrippait aux bareaux du lit et respirait de plus en plus fort.

Lisa se tourna et continua son manège, simplement en sens inverse, mais ce qui intensifia les sensations de David, de Lisa aussi même.
Ce petit jeu dura encore plusieurs bonnes minutes, jusqu’à ce que, David, n’y tenant plus, allait éjaculer.

Lisa sentit le sexe de son amant gonfler en elle, signe flagrant que l’inévitable allait arriver.
Elle se retira alors doucement et prit le sexe de david dans sa bouche, là où il laissa se vider tout son plaisir en criant tout son orgasme dans un son rauque. Et que Lisa, avala jusqu’à la dernière goutte.

Tous deux étaient au comble de l’excitation. David ne respirait plus, il suffoquait, Lisa se reprenait lentement, rassasiée, mais aussi épuisée.

Elle se redressa et se rapprocha de David pour aller se glisser sous la couverture, ce qu’il fit à son tour, chaqu’un reprenant peu à peu une rspiration régulière.


Pendant ce temps, de l’autre côté.

Mx : Julien ! Oh ! Ca va aller ?

Julien ne répondait. Le regard perdu dans le vide, il était pale comme un linge.

Mx : Hey ! Julien ! Bah réagis quoi !
J : Nom de Dieu !
Mx : Ah bah quand même.

Julien secoua la tête et cria à Max
J : Tout ça c’est ta faute Max !

Max se heurta à cette remarque et répondit
Mx : Quoi ? Mais comment ça c’est de ma faute ?

Julien se leva et pointa Max du doigt
J : Oui. TA faute. C’est toi qui a suggéré qu’on aille écouter à la porte !
Mx : Et alors ! je suis tout autant scandalisé que toi parce qu’il vient de se passer en face !
J : Mais moi je ne suis pas scandalisé par ce qui s’est passé ! Je suis mortifié par cette image que j’ai dans la tête, de Lisa et David en train de…oh beerk, pis avec le bruitage en plus….
Mx : Oh ca va ! C’est pas tes parents non plus !
J : Oh on mais presque ! Lisa c’est comme ma sœur ! Tu imagines ta sœur en train de faire ça toi ?
Mx : Je n’ai pas de sœur !
J : Oui ba tant pis !Moi, ça m’écoeure !
Mx : Oui bah faut être fort mon gars ! parce que sinon, tu peux oublier le plan B.
J : Ah oui c’est vrai. Le plan B. Oui bah on va y rajouter quelques règles à ce plan si tu n’y vois pas d’inconvénients.
Mx : Non… En tout cas, je ne suis pas satisfait du tout par l’attitude de David. Mon espionnage s’avère concluant en tout cas, j’étais sûr qu’il ferait des galipettes !
J : Oui bah mon but à moi n’est toujours pas atteint. Je n’en sais toujours pas plus que ce que je savais déjà.
Mx : Mais c’est quoi précisément ton but à toi ?
J : Ca, ça ne te regarde pas.
Mx :C’est tout ! Après tout,jem’en fiche.
J : Tant mieux….. Bon. Dés demain, je procède au plan B. En attendant, je prend des notes.
Mx : Des notes ? Sur ça ?
J : Oui oh c’est bon, je ne vais pas non plus entrer dans les détails, ne t’inquiète pas.
Mx : On en a pas besoin en effet.

Julien prit des notes et demanda à Max
J : On va le trouver où le matériel ? j’ai le moyen d’arriver à mes fins mais…sans le matériel, ça craint .
Mx : On cherchera demain, pendant qu’ils seront à Glorya et qu’on ne pourra pas entrer.
J : Ouai, mais demain matin, de cette façon, entre midi, je passe l’appel, et l’après midi, en leur absence, je fais l’installation.
Mx : Oui. Enfin, si ton plan marche.
J : Mais il marchera, t’inquiète.
Mx : espérons !


Pendant ce temps, dans la chambre d’en face.

David était allongé sous la couverture, et Lisa à ses côtés. Tous deux n’osaient se dire un mot. La magie et l’excitation du moment ayant disparu, ils ne savaient comment réagir.
C’est vrai quoi, il y avait de ça encore trois quart d’heures, ils s’engueulaient, et là, ils se retrouvaient dans le même lit après avoir fait l’amour pour avoir simplement cédé à une pulsion.

Lisa se demandait si elle ne serait jamais qu’une simple avanture aux yeux de David, et s’en voulait aussi d’être une femme qui trompe son fiancé, mais à présent, pire, une femme qui trompe son fiancé avec un homme fiancé aussi.

Que penser ?

David aussi se posait des questions. Il avait du mal à se remettre de ses émotions mais se posait quand meme des questions.

Puis, alors qu’aucun des deux ne semblait décidé à décrocher un mot, David se décida à parler.
D : Heum…ca va ?

Lisa, se rendant compte du ton qu’employait David, pas très sûr de lui, un peu coincé, eut un p’tit sourire et répondit

L : Oui ça va, même très bien. Et toi ?
D : Ca ne pourrait pas aller mieux. Enfin heu … oui, ca va .
L : Heu…je..enfin je…je réfléchissais et je me disais qu…enfin que
D : Oui ?
L : Et bien qu’on pourrait peut-être, heu… et bien, faire une trêve dans nos conflits.
D : Tu veux dire qu’on cesse de se chamailler et qu’on fasse la paix ?
L : Oui.
D : Je suis d’accord. Puis on aurait pas pu trouver meilleur moyen pour enterrer la hache de guerre !

Lisa se mit à rougir. David s’en apperçut et n’en revenait pas. Comment pouvait-elle être gênée encore, ils avaient pourtant déjà pas mal de fois fait l’amour tous les deux.

Mais il trouvait ça tout à fait adorable.

.
Tous deux restèrent alongés comme ça sans plus dire un mot ? Chaqu’un perdu dans ses pensées.
Puis quelques minutes plus tard, quand David tourna son visage vers celui de Lisa, il l’a trouva paisiblement endormie.
Alors il se redressa légèrement pour la contempler, si sereine, si belle, abandonnée dans les bras de Morphée.
Il l’a trouva magnifique. C’est avec une grande douceur qu’il retira une mèche de ses cheuveux de sur son visage pour la reposer sur l’oreiller.
Et, s’assurant qu’elle dormait bel et bien, il lui fit une tendre et légère carresse sur la joue. Puis déposa un baiser sur son front.
D : Je ….

Puis il se stoppa et finit par dire.

D : Bonne nuit.

Puis il se rallongea à ses côtés, éteingnit la lumière de chevet, et doucement, en s’endormant, l’entoura de ses bras.
Une fois qu’il fut endormie à son tour, Lisa ouvrit les yeux, elle qui ne dormait pas. Et une larme s’échappa de ses yeux.

Puis elle se blottit dans ses bras pour le reste de la nuit. Après tout, qui le saurait ?
Mais elle était triste, puisqu’elle se disait que David ne l’aimait pas. Enfin si, mais pas d’Amour.

Alors, elle allait profiter de chaque petites occasions passée dans ses bras, jusqu’à ce que, tous deux mariés, se ne soit plus possible.



Chapitre29 :




Le lendemain matin, Lisa se réveilla confortablement enlacée dans les bras de David, qui lui dormait encore.
Elle en profita quelques secondes pour se prélasser.

Mais elle ne pu pas en profiter longtemps, car déjà, elle sentit David bouger et se réveiller.
Et à son réveil, dans son demi sommeil, il la sentit, afficha un sourire, la serra plus fort, et lui déposa un baiser dans le cou.

Lisa fut surprise par ce geste de tendresse, mais remarqua que David n’était pas totalement réveillé et commença alors à se retirer des couvertures.

Au moment où elle bougea, il ouvrit les yeux et se réveilla totalement
D : Lisa ?

Celle-ci se retourna vers lui
L : heu…oui ?
D : Oh. Non rien. .. ;Bien dormi ?
L : Oui. Bien.. ;Merci.


Puis Lisa s’enroula d’un drap et se leva
D : Tu t’en vas ?
L : Et bien…oui.
D : Quelle heure est-il ?
L :Il est….. oh.

Elle retomba assise sur le lit, se tenant la tête.

David se redressa immédiatement, puis il lui demanda
D : Ca va pas ?
L : Je crois que je me suis levée trop vite. Un léger malaise.
D : Ouf. Tu m’as fait peur.
L : Excuse moi…. Mais ce n’est rien apparemment.
D : Tu me rassures.

A son tour, David se leva, mais lui, sans pudeur, ne prit pas la peine de s’enrouler dans un quelconque tissu.
A cette vue, Lisa vira au rouge et détourna les yeux.

D : heu.. ; Lisa ?

N’osant pas retourner la tête, elle demanda
L : Oui ?
D : Tu veux prendre la salle de bain en première ?
L : Heu.. ;non vas-y, je vais aller à la mienne.
D : Tu es sûre ?
L : Oui oui. Vas-y.

David émit un léger rire quand au fait que Lisa n’ose tourner la tête, sa pudeur la rendait adorable.
D : Bon ok. Alors j’y vais.
L : D’accord…..

Elle se leva de nouveau pour se diriger vers ses vêtements, mais, alors qu’elle allait récupérer son jean à terre, elle fut prise d’un vertige, elle se releva, et à cet instant, fut prise d’une nausée incontrolable.

Elle se hata vite alors vers la salle de bain, bousculant au passage David, qui voulait s’y rendre, souleva la lunette des toilettes, et vomi tout ce qu’elle avait dans l’estomac.

David se précipita dans la salle de bain, et vint s’accroupir aux côtés de Lisa.
D : Hey, ma belle, ça va ?

Ce gentil surnom de si bon matin lui fit presque retrouver le sourire après cette mésaventure.
L : Je ne sais pas. Bof. Je crois que je me retrouve confrontée au problème type de l’indigestion, voire pire, de la gastro.
D : Mince ! Ca va aller ?
L : Bien oui. Ce n’est pas la mort non plus. Cependant, je vais passer à la pharmacie chercher des médicaments.
D : Tu veux qu’on reporte ton rendez vous de ce matin Lisa ?
L : Oh non. Je vais voir comment je me porte et si ça va à peu près, je m’y rend. On est là que pour trois jours, il n’y a pas de temps à perdre !
D : C’est juste.Mais si tu es malade, tu n’y es pour rien, on peu allonger notre séjour d’une journée.
L : Oh non. Pas si ce n’est pas nécéssaire.
D : Comme tu voudras.
L : Oui.

Lisa se releva et son drap glissa. Le regard de David aussi. Lisa se mordit la lèvre, confuse, et se rabaissa vite fait pour se recouvrir.
L : Oups. Excuse moi.
D : Oh mais je t’en prie, c’est un plaisir.

Lisa essaya de réprimer un sourire mais n’y arriva pas. Elle quitta la salle de bain, revêtit ses vêtements dans la chambre, sans se rendre compte qu’un peu plus loin derrière elle, David mattait.

Puis elle s’en retourna vers sa chambre, et David, sous la douche.


Leur matiné, ils la passèrent ensuite chaqu’un de leur côté jusqu’à 10h30, heure à laquelle ils avaient prévue, par texto, de se retrouver dans le couloir de l’étage.

Lisa sortit de la chambre et vit que David l’attendait déjà dans le couloir.
D : Ah te voilà enfin, je commençais à m’inquiéter.
L : Et pourquoi ?
D : Il est 10h35 enfin !

Lisa leva les yeux au ciel.
L : Oui c’est vrai que pour 5 minutes de retard, il y a de quoi alerter police secours.
D : Oh ne te moques pas.
L : Mais non, par contre….

Elle stoppa de parler pour écouter deux personnes qui se disputaient en chuchottant derrière la porte juste en face.

_ Aïe !
_ Mais t’es bête ?
_ C’est toi qui m’a poussé !
_ Parce que tu ne me laisse pas de place.
_ J’étais à la porte en premier.

Lisa et David se regardèrent éberlués, puis Lisa chuchotta
L : Et bien. Bizarre ces voisins de palier.
D : Oui tu m’étonnes.
L : Ce n’est pas rassurant.
D : Vraiment ? Oh bah tu sais si tu veux, si tu as peur la nuit, ma chambre te reste ouverte.

Lisa rougit, se tourna vers lui et lui répondit.
L : Heum…oui, mais je pense que ça devrait aller.

David avait surement quelques autres petits projets en tête, mais bon, ratés.


Bref, ils partirent à leur rendez-vous, Lisa, pleines d’interrogations quand à la personnalité de Richard, et à son travail. Et David, plein d’inquiétudes, lui aussi, quand à la personnalité de Richard et ses intentions.
Mais ne pouvant tirer de conclusions hatives, il allait attendre de voir, puis il aviserait après.



De leur côté, nos deux espions avisaient eux aussi.
J : Bon alors à midi je l’appel.
Mx : Moui mais si elle décide de passer plus de temps dans la chambre de David que dans la sienne, je ne vois pas à quoi tout ça va nous servir.
J : A toi, peut être à rien. Mais à moi, ça va beaucoup servir…
Mx : Si tu le dis.. ; mais tu crois que ton plan va marcher ?
J : Je l’espère oui. En attendant, partons acheter ce qu’il faut.
Mx : Oui. Il faut faire vite.

Tous deux sortirent avec une discretion bien étudiée, longeant les murs, l’un surveillant les devant de l’autre, et l’autre, les arrières de l’autre.

Mx : La voix est libre ?
J : Bien sûr. On les a vu partir tout à l’heure.
Mx : Oui mais aucun risque de les recroiser ?
J : Sauf s’ils se sont dédoublés pendant la nuit. Non.
Mx : Mouai. Pour plus de prudence, prenons les escaliers.
J : T’es sur ?
Mx : Absolument.
J : Mouai d’accord, mais alors pour remonter, on prendra l’ascenseur hein !
Mx : On verra.
J : Pfff.

Puis tous deux prirent les escaliers, les descendirent en hate, et arrivés en bas, recommencèrent leur cinéma.

Inutile de préciser qu’à l’extérieur, dans la rue, longeant les murs et ne cessant de regarder autour d’eux comme des paranoïaques, ils eurent l’air complètement débiles.

Mais enfin bon. De leur côté, pendant ce temps, Lisa et David arrivaient à la société Glorya .

Puis, ils montèrent dans le minuscule ascenseur, comme la veille, et arrivèrent rapidement au 10ème étage.

Non loin des ascenseurs, Richard les vit arriver et se dirigea directement vers eux.

C’est à Lisa qu’il s’adressa directement, occultant carrément pendant quelques secondes la présence de David
Ri : Bonjour très chère Lisa.

Puis il lui lui prit la main et y déposa un baiser, David serra les dents. Et Lisa elle, rosit légèrement.
L : Heu..Bonjour.
Ri : Comment allez-vous mademoiselle ? Paris vous plait-il ?
L : Je vais bien merci. Et oui, Paris me plait, bon je dois avouer que je n’ai pas encore eu le temps de trop m’y promener mais….
Ri : Pardon ? Mais c’est un sacrilège !
L : Sans doute mais..
Ri : Ttttt ! Puis je me permettre de vous proposer un diner ?
L : Un dîner ?
Ri : Tout à fait, un dîner sur une péniche en longeant la seine, tout en visitant Paris. Paris la nuit est magnifique !... Ca vous dirai ?

Lisa sembla réfléchir et répondit
L : Bien je ne sais pas, je…

David qui à côté semblait plus que contrarié fit enfin remarquer sa présence
D : Hum, je dérange pas trop ?

Richard daigna tourner la tête vers lui et lui dit
Ri : Ah tiens ! Tu es venu aussi toi ! Tu n’as pas pu t’empêcher de lui servir de chapperon !
D : Comme tu dis ! Lisa est certes ma collaboratrice, mais aussi ma meilleure amie.
Ri : Et alors !
D : Et alors ? Son fiancé n’étant pas là, c’est moi qui me doit de la pretéger de la mauvaise herbe et des pervers comme toi !
L : David !
Ri : Mon cher, très cher David ! Si tu savais comme tu es pathétique ! Déjà parceque tu semble prendre ton cas pour une généralité ! Ici, du moins, de nous deux, le pervers, ce n’est pas moi ! Et ensuite, parce que tu réagis vraiment de façon excessive. J’ai simplement proposé à ta collaboratrice de visiter Paris au cours d’un diner. Qu’y a-t-il de mal à ça ? Hein ?
D :….
Ri : Ou alors serais-tu jaloux ?

David direct démarra au quart de tour
D : Moi jaloux ? Mais ça ne va pas non ? Pour être jaloux mon cher Richard, il faut éprouver des sentiments, je parle de sentiments amoureux, et là en l’occurrence, ce n’est pas le cas crois moi ! A moins que tu ne décides de draguer ta sœur, là je ne dis pas.

Lisa sentit un poignard s’enfoncer dans son cœur. Là, il avait clairement dit qu’il ne l’aimait pas. Par le biais d’une réponse destinée à Richard, mais il l’avait dit tout de même.

L’espace d’un moment, elle s’était malgrès tout laissée allée à espérer, mais là, la réalité la rattrapait.
Alors elle n’était pour David qu’une simple aventure. Une aventure intense certes, mais simplement une aventure.Les larmes avaient envie de couler sur ses joues.

A côté d’elle , les deux hommes se disputaient mais elle ne réagissait pas, trop triste.

Le pire c’est qu’elle ne pouvait même pas le lui repprocher. Car sans doute pensait-il que vu qu’elle était fiancée, cette histoire n’était pour elle aussi qu’une aventure.
Mais c’était plus dans son esprit, bien plus. Chaque fois qu’elle passait un moment dans ses bras, où à faire l’amour avec lui, elle se perdait dans un tourbillon de sentiments incroyables. Elle l’aimait depuis longtemps, et depuis qu’elle avait connu la douce torture d’être son amante, elle l’Aimait encore plus.

Mais bon. Tout ces sentiment n’étaient pas partagés, il venait de le dire, il aimait Mariella. Pour preuve, il s’était refiancé avec elle.
Et il ne serait jamais à elle. Cette idée la fit souffrir le marthyr. Elle allait donc épouser Renaud. Elle s’en voulait de jouer ainsi avec Renaud. Mais après tout, il ne saurait jamais rien.

Puis tout à coup, alors qu’elle était perdue dans ses pensées depuis deux bonnes minutes, et que les 2 autres zouaves se disputaient, elle eu un vertige, mais cette fois-ci, en perdit connaissance.
Puis elle tomba au sol.

David sembla horrifié, il stoppa sa dispute et se précipita vers elle

D : Lisa !

Il vérifia qu’elle ne se soit pas blessée en tombant.

D : Lisa ! Qu’est-ce qui se passe !

Il releva la tête vers Richard et lui lança
D : Mais appel donc un médecin toi !

Ri : Heu…oui.

Il prit son portable et appela un docteur, qui arriverait d’ici peu.

David, quand à lui, tapotait doucement le visage de Lisa. Une jeune femme lui apporta une serviette imbibée d’eau, qu’il passa sur son visage.
Alors elle revint à elle.

D : Oh Lisa ! Enfin ! Ca va ?

L : Heum..Oui, enfin non. Je me sens toute..comment dire..fatiguée.
D : C’est normal, mais attend ne bouge pas.

Elle ne se redressa que légèrement et s’appuya contre David. Une autre jeune femme apporta un verre d’eau que Richard avait fait demandé.

Il s’agenouilla près d’elle et lui tendit le verre, qu’elle s’empessa de boire.

Ri : J’ai fait appel à un médecin qui va arriver d’ici peu.

Lisa ouvrit de grands yeux.
L : Quoi ? Un médecin ? Mais je ne veux voir aucun médecin moi !
D : Si Lisa ! Attend, tu es nausaeuse depuis deux jours et tu m’as fait un malaise ce matin en te levant.

Richard regarda David et dit
Ri : Quoi ???

David se tourna vers lui et lui demanda
D : Comment ça quoi ?
Ri : Comment ça tu l’as vu faire un malaise ce matin en se levant ?
D : Et bien oui quand ….

Il réalisa alors qu’il venait presque de dévoiler à Richard qu’ils avaient dormi ensemble, Lisa aussi vint de s’en rendre compte.
L : Oui mais c’était rien.

Se tournant vers Richard, elle poursuivit
L : Il m’a apporté le ptit dej, délicate attention, certes, mais je ne lui avait rien demandé. Mais bon soit ! Et en me levant, j’ai eu un léger malaise. Maisce n’était rien de bien méchant! Je m’étais simplement levée trop vite.
D : Ah oui ? Et il y a deux minutes, tu t’es aussi levée trop vite ?
L : Je ne sais pas je…
D : Bon ça va Lisa ! Tu vas pas mourir parce que le médecin va t’osculter tout de même. Tu dois avoir une carrence en vitamines je suppose.
L : Moui mais..
D :Pas de discussion. On va l’attendre gentiment, et toi, tu vas t’asseoir sur une chaise.

Puis il l’emmena jusqu’à une chaise où elle s’installa. Et quelques interminables minutes plus tard, pendant lesquelles Richard faisait des rond de jambe, le médecin arriva.

Richard se dirigea vers lui et le salua
Ri : Bonjour docteur Jean. Suivez moi, la jeune femme qui a fait un malaise est par ici.

Il l’emmena jusqu’à son bureau où étaient Lisa et David.

Docteur : Bonjour messieurs dames.
Lisa : Bonjour.
D : Bonjour.

Dr : Je me présente, je suis le docteur Jean. Que se passe-t-il exactement ?
L : Et bien j’ai
D : Elle a fait un malaise, elle a perdu connaissance tout à coup.
Dr : Comment ça tout à coup ? Vous n’avez rien ressenti d’autre avant ce malaise ?
L : Heu..je
D : Si ! Un malaise ce matin, au réveil. Elle a vomi aussi, mais bon, elle était déjà barbouillée depuis deux jours au moins.
L : David, c’est bon. Je sais parler toute seule.
D : Certes mais je te connais, tu vas minimiser tes symptomes.
L : C’est faux ! Je ne suis pas comme ça !
D : Si tu l’es !

Dr : Moui bon, bref ! Monsieur Von Brahmberg, veuillez sortir.
Ri : Heum..oui.

Il sortit du bureau, et David allait prendre le même chemin, mais le docteur lui dit
Dr : Ne sortez pas monsieur. Son époux peut rester.

Tous deux parurent surpris. Alors ils avaient l’air d’un couple ?
L : Oh mais docteur je..
D : C’est très gentil docteur. (s’adressant à Lisa) Je préfère rester chérie.

Elle ne trouva même pas la force de protester. Trop surprise et ravie. Se faire appeler chérie par cet homme dont elle voulait tant se faire appeler ainsi l’avait toute émoustillée.

Après une petite minute d’oscultation, Le docteur questionna Lisa.
Dr : Vous êtes souffrante au niveau de l’estomac ? Des intestins ?
L : Heu.. Non. A part quelques nausées, et ces vomissements ce matin, mais je n’ai pas mal.
Dr : Et votre tête vous fait-elle mal ?
L : Il m’arrive d’avoir quelques mots de tête en effet, quand je travail trop je pense.
Dr : Hum Hum….heum, depuis combien de temps ressentez vous ces nausées, ces maux de têtes, ces vertiges ?
L : Heu.. Quelques jours. Pourquoi ?
Dr : Il y a une banquette ici, voulez vous vous y allonger une minute ?

Lisa regarda David et approuva de la tête. Puis elle s’allongea.
Le médecin tâte son ventre à travers sa chemise.

Dr : Hum hum. Vous n’avez pas de dérèglement au niveau de vos menstruations par hasard ?
L : Mes règles ? heu… Si. Mais vous savez, avec tout le stress de mon travail, c’est tous les mois que je suis déréglée. Elles arrivent parfois en avance, en retard. Arrivent, stoppent, puis reprennent.
Dr : Et là, elles sont ?
L : je ne les ai pas encore eues.
Dr : Quand auriez vous dûe les avoir ?
L : Heu..Je ne sais plus trop, deux semaines, peut-être un peu plus.
Dr : Hum. D’accord.
L : Pourquoi ?

Le médecin se releva et s’installe au bureau.
Dr : Je ne peux pas me prononcer sur votre état, je n’en suis pas sûr, mais rien de grave soyez en sûr. Mais ce que je vais faire, c’est vous prescrire des vitamines et un anti-nausaieux. Vous devriez déjà vous sentir mieux.
L : merci.
Dr : Je vais aussi vous faire une ordonnance avec laquelle vous vous rendrez au laboratoire de votre choix pour un prélèvement sanguin.
L : Une prise de sang ? mais pourquoi ?
Dr : Pour confirmer ce que je pense… mais, je ne vous en dis pas plus. Croyez moi, rien de grave.

D : Mais vous pourriez quand même être plus précis ?
Dr : Oh ça vous fausserai toute la surprise, je ne préfère pas. Mais vous n’allez pas tardé à être fou de joie.

Lisa s’interrogea, et interrogea David du regard, qui haussa les épaules en signe de totale incompréhension.

Dr : Sur ce, je m’en vais.

Il salua Lisa, restée sur sa faim, et David, de même. Puis il s’en alla.

D : Il aurait quand même pu nous éclairer un peu plus que ça.



Chapitre 30 :



Il était à peu près midi quand David et Lisa rentrèrent à l’hôtel. Tous deux semblaient d’ailleurs ce chamailler.

L : Tu vas arrêter de m’en faire une montagne David ? Il ne va tout de même pas me manger !
D : Que tu crois ! C’est un psychopate je te dis !
L : Tu es vraiment méchant dans tes propos défois ! Et puis ce n’est qu’un dîner enfin !
D : Que crois-tu qu’en penserais Renaud ?
L : Surement rien de pire que le fait que je vienne séjourner ici avec toi !

David marqua un léger blanc, elle marquait un point,

D : Mouai… mais là n’est pas la question de toute façon ! Richard n’est pas une bonne fréquentation !
L : Je t’en prie ! Je n’ai pas l’intention de me laisser faire !
D : mais il te fait du rentre dedans à mort ! Et ça, malgrès le fait que tu sois fiancé, et moi, je trouva ça…. Indécent ! Voilà !
L : …… Et bah ! T’es bien plaçé pour dire ça toi !
D : …Ce qui veut dire ?
L : Rien !
D : En plus, tu es malade ! Il n’est pas question que tu y ailles !

Lisa leva les yeux au ciel puis se mit à réfléchir un instant et répondit

L : En parlant de ça, oui, j’aimerais savoir ce que j’ai en effet. Le médecin n’a pas été explicite, et ce suspens est insoutenable.J’ai hate d’être rentrée à Berlin et de savoir ce que j’ai.
D : Oui, je comprend que ça peut être angoissant.

L : Oui. Enfin bon, parlons boulot. Cet apres midi, nous nous rendrons discrètement chez Glorya et y mèneront notre enquête. Il s’agit d’obtenir des détails sur les réels chiffres de la saison dernière, et aussi de savoir comment se positionne réellement Glorya en therme de finances.
D : Tu as une idée en tête pour parvenir a ces fins ?

Puis Lisa lui lança de son regard dont elle seule avait le secret
L : Oh que oui ! Tu verras !
D : Oh toi, quand tu as cet air là….
L : Ne craint rien, il ne se passera rien de bien méchant.

Elle lui fit un sourire malin et rentra dans sa chambre en lui lançant
L : On se retrouve là à 14h.

Puis tous deux rentrèrent dans leur chambres respectives.


Lisa était dans la sienne et allait téléphoner pour faire monter un plateau repas, quand son portable sonna.

L : Oui allô ?
……
L : Oh Julien ! Ca me fait plaisir de t’entendre ! Comment ca va ?
……
L : Ouais, comme d’hab quoi !
….
L : Heu, c’était quoi ce bruit ?
……
L : Ha bon… Et sinon, tout se passe bien là bas ?
……
L : C’est super….
……
L : Heu… C'est-à-dire ?
…….
L : Quoi ????
…….
L : Mais enfin Julien ! J’te d’mande moi si ta grand-mère fait du vélo ?
……
L : Non ! Ca ne veut rien dire du tout, juste que j’ai pas envie de répondre à ça !
…..
L : Pffff. N’importe quoi !
…….
L : Quoi ? Bah heu, non, je ne serai pas à l’hotel pourquoi ?
……
L : Comment ça un cadeau ? En quel honneur ?
……
L : Une surprise ?... Julien, tu me parais bizarre .
……
L : Mais non enfin ! Je ne vais pas laisser la porte de ma chambre d’hôtel dévérouillée ! N’importe qui de mal intentionné peut entrer et tout me voler !
….
L : Bien sûr que si j’ai des choses à voler !
…..
L : Mes affaires ! Mes vêtements, heu…
…..
L : Mais enfin Julien ! Déjà, ça ne tient pas debout, et puis ensuite, le personnel à la clée de la chambre.
….
L : Mais le problème n’est pas là Julien. Bien sûr que je te fais confiance mais…
…..
L : Bon, ok !!! Mais s’il y a le moindre souci, je te tiendrai pour personnellement responsable !
……
L : Ok ! Moi aussi je t’embrasse ! A plus tard !



Lisa raccrocha et sembla déconcertée après ce coup de fil.
L : Son histoire est vraiment tirée par les cheuveux. Menfin bon, on verra bien.



De l’autre côté du couloir, dans la chambre des deux espions en formation, Julien baragouinait après avoir raccroché d’avec Lisa.
Max s’en inquiéta

Mx : Qu’est-ce qu’il y a ? Ca n’a pas marché ?
J : Si ! Elle va laisser sa porte ouverte.
Mx : Chapeau pour ce coup de maître ! Mais alors pourquoi faire la tête ?
J : Parce que ça ne va pas….
Mx : Quoi ? Pourquoi ? Elle se doute de quelque chose ?
J : Non ! C’est pas ça.
Mx : Quoi alors ?
J : Bah je me demande si je saurai installer le matériel en fait.

Max leva les yeux au ciel
Mx : Mais ma parole, tu es vraiment un zouave ! Tu penses à ça seulement maintenant !
J : Ouai mais t’inquiète ! Ca ne devrait pas être sorcier ! Je vais bien y arriver va !
Mx : Bah je l’espère pour toi !


Décidément, rien n’allait pour le mieux pour personne. Mais soit.
L’heure de repartir en « enquête », pour nos deux jeunes gens arriva vite, et Lisa et David se rejoignirent dans le couloir de l’hôtel à l’heure convenue. Puis ils repartirent vers Glorya.


Leur voisins de palier, dés qu’ils eurent l’assurance que leurs amis fussent réellement partis, quittèrent leur chambre avec une valisette .
C’est avec un genre d’agilité bien à eux qu’ils se faufilèrent jusqu’à la chambre de la belle Lisa, qu’elle avait bel et bien laissée ouverte.

Il refermèrent la porte, et alors que Julien se dirigeait vers le centre de la chambre, Max lui faisait le guet à la porte.

Puis, une bonne demi heure plus tard, Julien avait fini son installation et ils purent ressortir, fixer la seconde parti du matériel chez eux et vérifier son état de marche.

Mais seulement, il fallu au moins…pfiouuu…une bonne heure à Julien pour réussir à raccorder tout ses fils et comprendre comment fonctionnait ce genres de petites caméra vidéos microscopiques dont il n’avait encore jamais eu besoin de se servir.
Et enfin la petite machine finit par marcher. Il resta à Julien et Max le temps de régler l’image. Et à présent, ils allaient pouvoir espionner Lisa dans sa chambre.
Max avait insisté sur le fait que ce genre de dépenses alors qu’ils n’allaient rester là que 2 jours n’était pas tout à fait utile, mais Julien préméditait déjà de s’en resservir plus tard.

On est detective ou on ne l’est pas….

Bref, pour que tout ai l’air plausible et pas suspect, Julien fila chercher un beau cadeau pour Lisa qu’il déposa avec soin dans sa chambre.
Après tout, elle était sa mailleure amie, il pouvait bien lui offrir un petit cadeau de temps en temps.

Il lui acheta donc un joli petit collier auquel pendait une mignonne petite tour eiffel.


Bref, il revint dans sa chambre où l’attendait Max. Ils ne leur restait plus qu’à attendre à présent. Ils sortirent la thermos pour se verser un petit café et entamèrent une partie de carte.

Et alors qu’il était encore tôt, trop tôt dans l’après midi pour que Lisa et David rentrent déjà, ils entendirent pourtant leur porte de chambre s’ouvrir dans le couloir.
Ils se précipitèrent jusqu’à leur porte à eux pour guetter, mais déjà, les portes d’en face se refermaient.

Alors ils se précipitèrent vers leur télé et attendirent de voir pourquoi Lisa était rentrée d’aussi bonne heure.
Max : C’est pas en faisant une pause à 14h qu’ils vont découvrir grand-chose sur Glorya.
J : Chuuut.

Et tout à coup, quelqu’un apparut sur l’ecran. Julien attrapa le bras à Max
J : Hey ! Mais c’est pas Lisa ça !!
Max : On ne voit pas clairement ! Ce n’est pas David ???

Julien leva les yeux au ciel
Max : A moins que monsieur ne se soit fait une coupe mouton des alpes, non ! Je ne crois pas que se soit lui !

L’homme en question se retourna et ils purent voir de qui il s’agissait.

J et Mx : Oh non merde !!!!
J : Renaud ! Mais qu’est-ce qu’il vient foutre là celui là ???
Max : Oh put*** ! Ca risque de mal tomber !
J : C’est clair et en plus…… WOUAW !!!!

Julien s’était levé d’un bond en criant

Max : Quoi ?
J : Qui est entré dans la chambre de David ? On a bien vu les deux portes se fermer non ?
Mx : Oui c’est juste ! Mais qui ça pourrait être ??? …. Tu ne crois tout de même pas que… ?
J : Oups, j’espère pas !!!... attend, j’entend du bruit…. Vite ! a la porte !

Max colla l’oreille, et Julien l’œil. Ils virent la porte de la chambre de David s’ouvrir et en sortir, comme ils le craignaient, la belle et impromptue Mariella.

J : Oh merde !!! Pas elle !!!
Mx : Ba là, espérons qu’ils ne vont pas revenir en ce tripotant !
J : Mais c’est dégoutant c’que tu dis ! Et puis t’inquiètes ça ne risque pas ! Lisa est bien trop prude pour laisser paraître quoi que se soit devant qui que se soit.

Max émit un léger rire .

J : Quoi ?
Mx : Lisa prude ? Laisse moi rire ! Elle pourrait bien te surprendre ton amie !
J : Oui bon, certes, elle m’a déjà expliqué qu’elle s’est malheureusement retrouvée dans des situations compromettantes, notamment chez Kérima. Mais ce n’était pas volontaire.
Mx : Heu…pardon mais le fait de faire ça chez Kérima avec David, pour moi, ça n’a rien de prude.
J : Oui bon ok, je te l’accorde, c’est vrai…. Mais là, elle ne prendrait pas le risque. Elle n’osera pas.
Mx : Qu’est-ce qui l’en empêchera ?
J : Nous s’il le faut !
Mx : Quoi ? Mais t’es malade ! On est ici incognito !
J : Ouais mais t’inquiète ….

Max ne comprenait pas, mais Julien n’avait pas envi de s’étendre sur l’explication tant que celle-ci ne serait pas nécéssaire à appliquer.



Pendant ce temps, chez Glorya, nos deux jeunes gens, qui ne se doutaient absolument pas qu’au même instant leur fiancés respectifs leur faisait une petite visite surprise à Paris, continuaient leur enquête, mais pas à l’étage de direction, histoire de ne pas se faire remarquer.

Apres une bonne heure à avoir recueilli des infos chaqu’un de leur côté, ils se rejoignirent, comme ils l’avaient convenus quelques heures plus tôt, au restaurant de la société qui se trouvait au rez de chaussé.

David était déjà installé à une table depuis déjà 5 bonnes minutes quand Lisa arriva .
D : Ah te voilà. Ca va ?
L : Oui.

Lisa s’installa à la table à son tour.
L : Alors ? Concluant de ton côté ?
D : J’ai réussi à obtenir quelques information de la part du stylliste, et aussi à en subtiliser quelques unes au passages ?
L : Tu n’as pas volé de documents j’espère.
D : Mais non ! Ca se serait trop remarqué ! …. Alors j’en ai fait des photocopies.
L : Tu as réussi à faire ça aussi ?
D : Oui, pendant la pause du personnel.
L : Et bah… tu m’épates !
D : N’est-ce pas ? Je vais me reconvertir détéctive !
L : Heum… n’y voit aucune méchanceté, mais, je ne crois pas que se soit ta vocation.
D : Ah non ? Dommage. Ce doit être plus amusant.
L : Mouais… ba tout dépend de l’enquête…. Enfin bref, pour ma part, j’ai réussi à avoir des renseignements non négligeable concernant le financement de la dernière collection, et aussi sur la situation économique de la société. J’ai moi aussi réussi à photocopier un dossier important… crois moi, pendant le temps du copiage, j’avais des sueurs froides…. Menfin bon… dans ce dossier sont explicitement détaillés tous les mouvements comptable de la société.
D : Non ! C’est vrai ??? Tu es une génie !!!
L : Moui mais bon, il faudra étudier la question ce soir. Mais que nos moyens d’obtenir les infos restent entre nous, sinon, je n’imagine même pas les problèmes qu’on aurait.
D : Oui c’est sûr. Ca restera secret, ne craint rien .
L : Ce soir, on étudie tout ça, on prend des notes, et on brule les documents photocopiés. Il ne faut rien garder !
D : Très bien.

L : Ok, bon, quelle heure est-il ?
D : 18h00.
L : Ok bon, je me rend au bureau de Richard maintenant.
D : Pour ?... ah oui c’est vrai, le dîner.
L : Non. J’ai appelé Richard tout à l’heure ! Et notre dîner s’est transformé en déjeuner, et c’est décalé à demain.
D : Alors pourquoi aller au bureau de Richard ?
L : Je ne sais pas, il m’a demandé de passer, alors j’y vais.
D : Mouai bah je te suis.
L : Pas la peine, je suis une grande fille !
D : Je ne veux pas le savoir, je te suis !
L : Ce que tu es pénible !
D : Gnagnagnagnagna…

Lisa leva les yeux au ciel, consternée par l’attitude ô combien enfantine de David.
Tous deux prirent une énième fois l’ascenseur, si minuscule qu’il faisait encore angoisser David, et ils remontèrent à l’étage de direction.

Puis ils se rendirent ensuite au bureau de Richard. Lequel fut déçu de voir arriver David avec la jeune femme, celui-ci l’ayant conviée surtout pour tenter une approche de séduction .

Mais cela n’empêcha en rien Richard de tenter sa chance malgrès la présence de David, qui au bout d’un moment, n’y tenant plus de tous ces simmagrés, vint mettre son grain de sel, et s’ensuivit une violente dispute entre les deux hommes, qui au bout de quelques secondes, n’avait plus rien à voir avec Lisa et dévia sur des histoires de famille et de société. Bref…. Une bonne grosse engueulade de frères ennemis.

Lisa tenta d’arrêter la dispute, mais en vain. Jusqu’à ce qu’à un moment donné, pris de colère, Richard hurle à David de partir, ce qu’il fit, suivi de la jeune femme.

La fureur pouvait se lire sur le visage de David. Jamais Lisa ne l’avait vu si en colère, mais elle aussi l’était, tout comme Richard, laissé à l’écart d’ailleurs.

David se précipita sur l’ascenseur et appuya sur le bouton comme un fou.
D : Bon alors il arrive cet ascenseur !!!!!!

David criait à travers ce hall, certes, pas surpeuplé, mais il se fit remarquer par le peu de personnes présentes dans les parages.

L : David. Chuuut

Il se tourna vers elle, et avec fureur lui cria
D : QUOI !!!! Je crierai si je veux !!!!

L’ascenseur s’ouvrit enfin et il s’engouffra dedans avec précipitation. Lisa le suivit, plus réticente de se retrouver avec une bête féroce dans un endroir aussi confinée.

Une fois les portes refermées, David frappa avec force les murs de l’appareil de son poing
D : Mais pour qui il se prend ce salaud !!!
L : Mais enfin calmes toi. Tu me fais peur !
D : Oh toi ça va hin !!! C’est ta faute apres tout tout ça !
L : Quoi ???
D : Oui et… oh et puis rien ! Je préfère me taire que de ….

L’ascenseur fit un soubressau, et la lumière de l’appareil clignota.
L : Oh mon Dieu… C’est quoi ça ?

David se tut et se mit tout à coup à regarder tout autour de lui frénétiquement. Puis alors que les secondes s’écoulaient, il commençait à manquer d’air. Puis il commença à paniquer et à voir trouble tout autour de lui.

D : Oh non mince, l’ascenseur s’est bloqué.

Lisa remarqua que David était complètement paniqué et s’en inquiéta. Ravalant toute rancœur de leur dispute du moment, elle posa une main sur son épaule
L : David ? Ca va ?

Il ne répondait pas. Il commença à tenter de respirer assez fortement, mais il semblait visiblement manquer d’air.
Lisa garda son calme, fouilla dans son sac et en sortit un petit sachet en papier.

L : David, met toi assis. Tente de te calmer et respire dans ce sachet.

Complètement paniqué, il ne trouva rien de mieux à faire que d’obéir. Il s’assit précipitamment à terre, essaya de se raisonner, bien qu’il n’y arrivait pas, et fit comme Lisa le lui indiquait, il respira dans ce sac en papier.

David était très franchement en état de stress, ça se voyait, même d’angoisse. Lisa s’agenouilla à ses côtés.
L : Ca va aller David, ce n’est rien. J’ai bipé sur ce bouton qui avertit directement les pompiers. On ne va pas tarder à venir nous ouvrir.

D : Tu…tu es sûr ?
L : Mais oui, promis….schhhttt.

Lisa passa ses mains sur les épaules du jeune homme et elle commença à le masser doucement pour le décontracter.
David tenta de se calmer de son état de stress pour savourer au mieux ce qu’il percevait comme des carresses.

Il ferma inconsciemment les yeux, et se laissa aller. Au bout de quelques minutes, Lisa s’inquiéta de létat de son ami.
L : Ca va David ?

D : oui…. Enfin non… je me sens mal en fait.
L : Tente de te calmer.
D : J’essaie. Mais je n’y arrive pas.
L : Schhhttt…. Respire profondément.
D : Tu crois que ça va être long ?
L : Non. Je ne pense pas.

David tentait de se reprendre doucement, mais avec difficulté.
L : Enlève ta veste… Ca ira mieux si tu as moins chaud.
D : Si tu penses que ça ira mieux.

Lisa lui ôta la veste de dessus ses épaules.
L : Voilà.

Elle se plaça ensuite face à lui. Puis elle lui prit les mains et lui massa doucement aussi.

Il semblait calmé. Il regardait son amie intensément, quand elle releva le regard vers lui. Leurs yeux se croisèrent puis ils échangèrent un regard très profond.

Ils n’échangèrent aucune parole. Se contentèrent de se regarder.
Puis David s’approcha d’elle. Et sans qu’elle ne comprenne pour quelle raison il faisait ça, il l’enlaça. Il la prit dans ses bras et la serra assez fort contre lui.
Il enfoui son visage dans sa cheuveulure si soyeuse et si délicatement parfumée qu’elle le rendait fou.
Il passa ses bras autour d’elle et ses mains dans son dos.

Lisa se sentait bien dans cette étreinte. Surprise, parce que quelques minutes plus tôt il était fou de rage, hop, une petite panne d’ascenseur et il était de nouveau doux comme un agneau, et ô combien sensuel quand ses doigts frolaient son corps.
Mais cette dernière idée, elle la chassa vite de son esprit.

Surtout qu’elle savait parfaitement que le stade de leur relation n’irait jamais au-delà de la simple aventure sexuelle.
Ca la peinait, mais elle ne dirait rien. Jamais rien.

Elle aussi, là dans ses bras, discrètement, elle respira son parfum et se laissa aller à cette étreinte.La chaleur de son corps la rassurait.

Enfoui dans le creux de son cou, elle lui demanda presque en chuchotta,t
L : Alors ça va mieux ?
D : Oui un peu.
L : Alors c’est super.
D : …. Oui. C’est super.

Puis David carressa doucement le dos de Lisa et finit par poser ses mains sur ses hanches. Puis il déposa un léger baiser, presque un effleurement des lèvres dans son cou.
Il sentit Lisa frissonner entre ses doigts.

Il déposa un autre petit baiser sur sa joue. Puis Lisa tourna son regard vers lui. Puis ses yeux descendirent sur ses lèvres. Ce qu’elle voulait l’embrasser !!
Mais elle n’eut pas à le faire. Déjà, le visage de David s’approchait du sien.
Elle voyait ce baiser arriver, mais elle n’avait pas le courage de le refuser tant elle en avait envie.


Et David posa ses lèvres sur les siennes. Et ils échangèrent un baiser doux et tendre. Contrairement à d’habitude, oui, il était tendre ce baiser.

Leurs lèvres se détachèrent
L : Oh David je…

Lisa s’interrompu avant de continuer et de dire une bêtise. Enfin, pas une bêtise, mais une vérité qui devait être tenue cachée.

D : Oui ?
L : Non…rien..
D : Je t’adore Lisa.

Le cœur de Lisa fit un bond dans sa poitrine. C’était une déclaration. Une déclaration troublante. Car en effet, « je t’adore », était le genre de chose que l’on pouvait déclarer solennellement à sa meilleure amie ou à la personne quon aime. Alors comment savoir ?
Mais elle réalisa que pour lui elle n’était qu’une amie. Elle arrêta donc de se faire des films et savoura simplement l’instant.

L : C’est très gentil. Et….moi aussi.


David regarda de nouveau tout autour de lui
D : J’espère que ça ne va pas être long. Je ne tiendrai pas longtemps.

Lisa posa une main sur son épaule avant de déclarer sur le ton de l’humour .
L : Dis donc ! Moi j’ai tenu des heures dans cet engin de malheur volant. J’ai été courageuse ! Pourtant, Dieu sait qu’à part les arraignées, il n’y a rien qui m’angoisse autant !

David sourit.
D : Certes, mais ce n’est pas tout à fait la même chose un avion et un ascenseur. C’est si petit ici.

L : Oui bah c’est sûr que si tu te dis ça non plus, ça ne va pas aller mieux. Et moi, je trouve que c’est similaire. Dans un avion, tout comme dans un ascenseur, tu es enfermée sans n’avoir aucun moyen d’en sortir. Sans compter cet horrible sensation du décollage.

D : Oui, ce n’est pas faux ce que tu dis.
L : C’est même vrai….. En attendant, reste tranquille, les secours vont bientôt arriver….

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Un couple peut en cacher un autre. Empty
MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeMer 20 Oct 2010, 23:19

Chapitre 31 :



Se ne fut que deux bonnes heures plus tard que les secours arrivèrent et les libérèrent. Et à la grande surprise de Lisa et de David, l’immeuble était desert.
Bon certes il était 20h30, et chaqu’un avait fini de travailler. Mais personne ne s’était fait de souci pour eux quand à savoir s’ils allaient bien dans leur ascenseur bloqué. Ils avaient pourtant bien dû s’en rendre compte qu’un des ascenseurs ne marchait pas tout de même. Décidément, l’ambiance qui regnait à Glorya n’avait rien à voir avec celle de Kérima.
Quoi qu’il en était, ils se devaient de se rendre à l’hôtel. Ils avaient tout deux bien besoin de se reposer après toutes ces émotions.

Ils firent appel à un taxi et y retournèrent.
Cela dit, pendant le chemin, David semblait bizarre. Lisa mit ça sur le compte de la peur qu’il avait ressenti bloqué dans cet ascenseur.
Cela dit, ça n’avait rien à voir. Non. David pensait à Lisa. Il pensait à sa phrase innachevée dans l’ascenseur, il avait peur de deviner ce qu’elle avait voulu lui dire.
Il voulait lui parler. Il voulait éclaircir certaines choses avec elle. Après tout, Lisa était une femme. Et comme toutes femmes qui se respecte, si elle avait fait l’amour avec lui, c’était pour une raison bien définie. Mais Lisa, il le savait, était une femme bien. Ce n’était pas par profit, ni dans de mauvaises intentions qu’elle l’avait fait.
Qui plus est, elle s’était donnée à lui, ce qui n’était pas un détail négligeable, pour la première fois.
Et Dieu sait que la première fois est importante pour une femme.

Se pourrait-il qu’elle l’Aime ? Vraiment ? C’est ce qu’il se demandait. Le pire, c’est que dans son esprit d’homme, il n’avait encore jamais cherché à voir plus loin que le bout de son nez et à comprendre le pourquoi du comment.


Et là, il n’y tenait plus. Il voulait parler à Lisa.
Prenant une profonde inspiration et une bonne dose de courage, il se lança

D : Dis moi Lisa. Il faut vraiment que je te demande quelque chose…

Le ton de David était grave et Lisa avait peur, se tournant vers lui elle demanda timidement

L : Que veux tu me demander ?
D : Je.. C’est… C’est difficile à demander ce genre de choses mais il le faut….
L : ..Heum…oui, je t’écoute…
D : Lisa… Est-ce que…Enfin est-ce que toutes ces fois où tous les deux on a…enfin on a…
L : …On a quoi ?

David jeta un discret coup d’œil vers le chauffeur et chuchotta pour terminer sa phrase
D : Est-ce que toutes les fois où tous les deux on a…fait l’amour…

Lisa eu un petit choc

D : .. tu as…heum…comment dire…

Chauffeur : On est arrivé messieurs dames !

David frappa du poing sur le siège et leva les yeux au ciel. Décidémment, le sort s’acharnait à la couper en plein élan.
D : Heu… oui merci.

Il regla la course et lui et la jeune femme sortirent de la voiture. D’ailleurs, il vit Lisa se précipiter en hate vers l’hôtel sans même l’attendre.
Il se demanda pourquoi tant de précipitations. Mais il comprit vite qu’en fait elle cherchait à fuir la conversation, enfin, la question, qu’il n’avait même pas eu le temps d’achever d’ailleurs.

Mais il se dit, foi de David, qu’elle n’allait pas s’en sortir si facilement. Il se mit à courrir et à la rattraper aux portes de l’ascenseur.
Celui-ci s’ouvrit et ils entrèrent à l’intérieur.

Voyant que David allait insister, elle prit les devant et lui demanda d’une voix presque suppliante.

L : Non pitié David. Ne me demande rien. Je t’en supplie. Surtout pas si ta question est bien celle à laquelle je pense.
D : Et à quoi tu penses ?
L : …David…laisse moi.
D : Lisa, est-ce que tu as ressenti quelque chose toutes ces fois où on a fait l’amour tous les deux ?

Ca y est, la question était tombée. Lisa en avait le soufle coupé. Elle ne pensait pas que ce moment arriverait. Le moment des explications.
Elle ne penserait pas que ça arriverait parce qu’elle pensait que David n’en avait que faire . Et puis aussi et surement parce qu’elle redoutait ce moment.

Il était là, à côté d’elle, à la regarder intensément, attendant une réponse. Mais elle, elle n’avait pas l’intention de lui répondre.
Après tout, ne pouvait-il pas le comprendre par lui-même ? Après tout, elle, elle savait lire en lui comme dans un livre.
Et puis pourquoi voulait-il savoir ça d’abord ?

L : Pourquoi veux-tu savoir ça David ?
D : C’est important pour moi de savoir Lisa.
L : Je ne vois pas pourquoi .
D : Parce que.
L : Ce n’est pas une réponse…Et puis et toi d’abord ?
D : De quoi moi ?
L : Si je te retournais la question ? Tu as ressenti quelque chose toi toutes ces fois ?
D : Je…J’ai demandé le premier !

Lisa leva les yeux au ciel. David n’était décidément qu’un gamin.

L’ascenseur arriva à destination et les portes s’ouvrirent, ils en sortirent.

D : Lisa, s’il te plait, répond moi.



Dans leur chambre, en train d’espionner, nos deux espions les entendirent arriver et se mirent en position de guetteurs.

J : Tu es fin prêt en cas d’intervention ?
Mx : OUI !!! ET J’AI L’AIR RIDICULE !!!
J : Chuuut ! Pas si fort ! On va nous entendre ! Mais c’est le seul moyen. Si jamais on doit sortir…
Mx : Je persiste à dire que je suis stupide !!!
J : Dis toi que ça ne change pas trop avec d’habitude !
Mx : Oh toi j’te jure que…
J : Chuuut…ecoute…c’est interressant.



L : Non, je ne veux pas repondre à ça.
D : Si tu ne veux pas me le dire, je trouverai un autre moyen de le savoir.
L : Ah oui ? Laisse moi rire ! Tu peux lire dans mes pensées maintenant ?
D : Non, mais je peux t’aider à les dévoiler.

Puis il l’adossa doucement à la porte de sa chambre et commença à l’embrasser et à la carresser. Trop envoutée par ces gestes et par cet homme, elle ne le repoussa pas, elle le laissa faire. Qui plus est, jamais elle ne l’avouerai, mais, elle avait terriblement envie de lui.

Voyant cela, les deux héros, où, dans le cas présent, devrais-je dire, les deux travestis, se mirent à paniquer, tournèrent la tête vers la caméra vidéo et virent Renaud bouger dans la chambre.

Ni une ni deux, ils sortirent de la chambre en criant avec des voix féminines, correspondant à leur costumes, afin de faire diversion.

Lisa et David, surpris par cette intrusion brutale dans leur moment magiques, se séparèrent et se retournèrent vers les deux personnes en question pour voir ce qui se passait.
Seulement, ils n’eurent pas le temps de s’attarder sur la question, si ce n’est de se dire que ces deux femmes n’avaient pas l’air d’en être, que déjà, la porte de la chambre de Lisa s’ouvrait, laissant apparaître Renaud.

Lisa failli en perdre l’équilibre de le voir là tout à coup, David aussi. En tout cas, elle vira au blanc très pâle et ouvrit des grands yeux et une bouche aussi grande qu’un hangard de bateau..
Elle pensa qu’à dix secondes près, elle se faisait griller dans les bras de David.
Mais elle se demanda surtout ce qu’il faisait là. Et David aussi d’ailleurs.

Et alors que la jeune femme allait ouvrir la bouche pour lui poser cette question existencielle, la porte de la chambre de David s’ouvrit à son tour laissant apparaître la sublîme Mariella.
Mariella : Ah David te voilà ! Surpriiiise !

Elle se jeta dans ses bras, avant même qu’il n’eut le temps de réaliser quoi que se soit.
Et Renaud à sont tour prit Lisa dans ses bras et l’embrassa, sous le regard écoeuré de David.

Lisa et David en chœur leur demandèrent après ces soudaines et innatendues étreintes
L et D : …Mais qu’est-ce que vous faites là ?

Mariella et Renaud se regardèrent abbassourdis
R : Bah c’est agréable ! Quel accueil ! Si vous voulez, on peut repartir !
Mar : Ca ne vous fait pas plaisir de nous voir ?

Lisa feignit un sourire. Encore une fois elle comprit réellement toute la signification d’un sourire forcé et répondit
L : mais si voyons. C’est juste…comment dire…Le choc. Je ne m’attendais pas du tout à te voir.. ;enfin, à vous voir !
D : Oui, moi de même….mais dites moi. Vous êtes venus ensemble ?
Mar : Et bien en fait oui. On discutait l’autre jour de nos mariages respectifs et…. Une chose en ammenant une autre, on a fini par s’avouer que vous nous manquiez terriblement, alors on a décidé de vous rejoindre.

L : Mais dites moi, ce n’est plus de l’amour, c’est de la rage. On est parti depuis seulement 2 jours.
R : Ca faisait déjà trop.

Puis joignant le regard à ses paroles, il lança un regard meurtrier à David, que Lisa intercepta. Ce qui la mit très mal à l’aise d’ailleurs.

D : Ba c’est très gentil à vous cette petite surprise. On est vraiment très touchés.
Mar : C’était le but. Mais pour être tout à fait honnêtes, il y a une autre raison à notre présence ici.
L : Ah oui vraiment ? Et laquelle ?
Mar : Comme il est déjà tard, je suppose que nous en parlions demain.
D : MAIS NON !! Je veux dire….Parlons en ce soir ! Nous avons tout le temps…
R : Certes mais à cette heure ci, je comptais plutôt passer une soirée en tête à tête avec ma fiancée….

Ca, David l’avait bien deviné, c’est pour cette raison qu’il ferait tout pour empêcher cela. Et Lisa de même.

R : Pourquoi ne pas en parler tranquillement demain ?

L : Parce que là tu vois, nous quittons seulement Glorya, et pour être honnête, nous n’avons même pas encore dîner. Et j’ai très faim….Et aussi et surtout, demain, nous avons encore beaucoup de boulot. Entre autre, celui qu’on aurait dû faire ce soir.
D : Oui, c’est vrai qu’on avait pas mal de choses à faire ce soir .

Mar : Si vous aviez tant de choses à faire, pourquoi ne pas être rentrés plus tôt à l’hôtel ?

Lisa fulminait. Était elle en train de sous entendre qu’ils s’étaient promenés au lieu de bosser ?

L : Mais parce qu’on a pas pu tiens !!! On a quitté Glorya il y a longtemps, il y a au moins deux heures ! Seulement, nous sommes restés coincés dans l’ascenseur tout ce temps là.
D : Et laissez moi vous dire que les ascenseurs dans cette société sont effroyablement petits et qu’un peu plus, je mourrais de peur !
Mar : Mais pourquoi donc ? Ce n’est tout de même pas dramatique d’être coincé dans un ascenseur !
L : Pardon ?

Lisa avait un ton dans la voix, pas scandalisé, mais presque. Comment Mariella, apres quand meme plus d’une dizaine d’années de relation, ne pouvait-elle pas savoir que David était clostrophobe ? C’était presque inconcevable.
Ce n’était tout de même pas quelques mois de séparations qui avaient pu effacer toutes les données de son disque dur.
Ou alors y avait-il vraiment des choses qu’elle ignorait sur David meme après toutes ces années ?

Mar : Bah quoi ?
L : Je..Vous…non rien… Bon, si on allait dîner. Mais restons à l’hôtel si ça ne dérange personne, je suis fatiguée. Nous serons plus vite rentrés.
Mar : Bon d’accord… je comprend que vous puissiez être fatigués. C’est d’accord, dinons sur place.
R : Nous avons également des choses à vous dire, entre autre, la raison pour laquelle nous sommes descendu à Paris vous rejoindre. Certes, c’était pour vous voir, mais concernant Mariella, pas seulement, donc, nous allons en discuter.
D :Bon ba très bien… Et bah redescendons alors.

Et sur ce, tous les quatre descendirent dans la salle de restaurant prendre le dîner.


Une fois attablés, ils commandèrent un repas au serveur, pas franchement ravi d’avoir une table pas prévue du tout, arrivée aussi tard. Mais comme on on a pour de

Pendant qu’ils attendaient leur commandes, Mariella décida d’entrer dans le vif du sujet.

Mar : Bon. Alors voilà. Je vous ai dit tout à l’heure que ma présence ici n’était pas dû seulement au fait du manque de mon fiancé chéri !
L : Oui vous l’avez dit ! Et.. ?
Mar : Et bien en fait, c’est surtout à vous Lisa que je m’adresse. Hugo m’envoie vous rejoindre afin que toutes les deux, nous rencontrions ici même Marc Troyan,le photographe, qui va gérer tous nos clichés, à l’une comme à l’autre.
L : Ah bon ? Mais pourquoi maintenant ? Et pourquoi ici ?
Mar : Et bien justement, parce que Marc est surbooké ! Et que jusqu’à ce qu’il vienne travailler pour nous, il n’aura aucun temps libre à nous consacrer.. Hors, comme l’a si justement fait remarquer Hugo, toutes les deux, nous n’avons aucune expérience dans la photo ! Et il tient absolument à ce que nous fassions des essais avant le jour J. Ce qui est normal… Et donc, comme Marc travail sur Paris en ce moment. Il peut nous recevoir et nous faire faire quelques essais, à conditions que nous nous déplacions. Hugo l’a donc prévenu, et Marc nous attend dès demain.. Mais nous aurons par contre une journée chargée, d’après ce que m’a dit notre stylliste.
L : Ah d’accord.. ; Mais tout de même, Hugo aurait pu me prévenir.
Mar : Mais pourquoi ? J’ai pris mes dispositions dans la foulée, et je suis là, et je vous préviens moi.
L : Oui certes. Et c’est très gentil de votre part. D’ailleurs, heureusement que vous étiez disponible ! Seulement, là, je me retrouve devant le fait. Avec David, nous ne sommes là que jusqu’à après demain matin, nous sommes là pour accomplir un travail bien précis. Et nous n’aurons jamais le temps de tout finir.
Rd : Que vous reste-t-il à faire précisément ?
L : Et bien notre compte rendu de la journée, très important, même capital.. Et au vu des évènements nouveau, nous allons le faire ce soir en fait… Et retourner demain à Glorya le plus discrètement possible, être sûr de ne rien avoir laisser au hasard, et établir un compte rendu final demain soir.
Rd : Bon, et bien si vous êtes d’accord, demain, je retourne à Glorya aider David pendant que toi ma chérie, tu iras voir Mar avec Mariella. Je comptais t’accompagner, mais je me dévoue…

David semblait contre l’idée, mais préférait encore que le nimbus l’accompagne plutôt qu’il aille reluker Lisa.

D : Bon, ok.
L : Tu es d’accord ?
D : Bien oui. Il faut bien que le travail se fasse tout de même. Et tu te dois aussi de faire le tient. C’est ok. Procédons comme ça pour demain.
L : Très bien. Mais alors il faut le faire ce soir notre boulot, à savoir, déchiffer tous nos documents et faire un détaillé complet
D : Oui. Et ça va pas être de la tarte !

Mariella prit une moue boudeuse et répondit
Mar : Oh. Alors ça veut dire que nous n’allons pas passer la soirée ensemble ?

David, et surtout Lisa, comprirent bien le sous entendu de ce qu’elle aurait espéré de cette petite soirée et David lui répondit
D : Et bien non. Désolé, mais c’est vraiment très important ce que nous avons à faire. Tu comprends ?
Mar : Oui. Bien sûr.

Et par souci de politesse, bien que sur le moment, ce n’était pas sa principale préoccupation, Lisa demanda à son tour à Renaud

L : Et toi, tu n’y vois pas d’inconvénients non plus ?
R : Bien sûr que non. Je me doutais bien que j’arrivai en plein boom. Vous avez un gros travail, et seulement 3 jours pour l’accomplir, ça ne doit pas être simple !
L : C’est gentil à toi de comprendre. C’est vrai que ce n’est pas simple.


Puis sur ces politesses, le serveur apporta les repas et tous les quatre dinèrent. Parlant plus entre couples, ce qui n’était pas forcément pour plaire à Lisa et David.
Car même si quelques heures plus tôt, Lisa était terrorisée par la question de David, elle préférait ses discussions à celle de son respécté conjoint. David de même.

Bref, à la fin du repas, et après avoir soigneusement salué leur compagnons, Mariella et Renaud remontèrent dans leur chambres respectives, laissant David et Lisa travailler à leur dossier scrupuleusement.


Se ne fut que vers 2h du matin qu’ils eurent enfin fini d’établir leur compte rendu sur Glorya, à l’aide des documents qu’ils avaient « subtilisés » le jour même.
D’ailleurs, à ce sujet, ils en découvrirent de bonnes sur cette grande boîte et sur son directeur.
David mettrait le poit final à tout ça le lendemein, à l’aide de Renaud, sans que celui-ci ne sache pour autant quelles méthodes lui et Lisa avaient employé pour en arriver à toutes ces conclusions.


Ils pouvaient enfin aller gouter à un sommeil bien mérité.

D : Bon, alors demain, tu dis à Renaud de me rejoindre à 8h30… A quelle heure avez-vous rdv toi et Mariella ?
L : Elle a dit 10h00.
D : Tu vas pouvoir te reposer.
L : Oui. Pas assez, certes, mais c’est mieux que rien.
D : Oui… ; Bon, on remonte maintenant ? Ou tu profites de cet instant pour enfin répondre à ma question de tout à l’heure ?

Lisa vira au rouge en se souvenant de ce qui serait arrivé dans le couloir de l’hôlel, à cause de cette question, s’ils n’avaient pas été dérangés par ces « travestis ».

L : Heu, je. ; David, s’il te plait, ne recommence pas avec ça. Je t’en prie. Je n’ai pas envie de répondre à ça.
D : Mais enfin pourquoi ?

Lisa était extrêmement gênée par cette discussion et baissait la tête.

L : Mais et alors… toi non plus tu ne veux pas me dire.
D : Mais bien sûr. Il est légitime que, ayant posé la question en premier, j’ai une réponse en premier.
L : Oui mais non.
D : Pfff.

D : Veux tu répondre à une autre question ?
L : Ca dépend laquelle ?
D : Tu as fait l’amour avec moi pour ta première fois, on est bien d’accord.

Lisa était de plus en plus rouge et murmura, plus qu’elle ne parla, un faible « oui », tout en dissimulant son visage entre ses mains.

D : Et as-tu déjà fait l’amour avec Renaud ?

Lisa releva la tête,choquée par la quetion. Elle était prise au dépourvu. Pourquoi tout à coup voulait-il savoir tout ça ? Mais malgrès tout, elle voulait bien lui répondre, quelque part, elle avait besoin de se livrer à lui, et, tête toujours baissée, elle remua tout simplement sa tête en signe de négation.

Et là, David était totalement sous le choc. Elle n’avait donc jamais eu de relation sexuelles avec Renaud ?

D : C’est vrai ?
L : Hum hum.
D : Ba mince alors..

C’était au tour de David d’être sous le choc. Il était bien plus que surpris. Il était…oui…il était ravi.

D : Pourtant tu sais je…j’aurai juré que ce fameux soir au tiki bar, enfin, ce fameux soir ou…comment dire
L : Oui, le soir où tu t’es refiancé à Mariella…bref..
D : Oui, hum…j’aurai juré qu’en fait ce soir là, toi et Renaud vous…
L : Et bien non. Il a voulu, certes, mais je n’ai pas pu. Je ne sais pas pourquoi. Je ne me sentais pas bien.


David était comme secoué. Puis il lui revint quelque chose en mémoire.
D : Mais pourtant quand… enfin tu sais, quand j’ai voulu te donner « ces cours de séduction », et que je t’ai demandé si tu aimais vraiment Renaud pour faire l’amour avec lui la première fois, tu m’as dit que oui. Alors pourquoi ne pas avoir fait l’amour avec lui ? Et pourquoi….avec moi ?
L : Heu…Non David. Si tu te souviens bien, ce n’est pas tout à fait ce que j’ai dit…. Tu m’as demandé si je l’aimais vraiment .. et alors je t’ai répondu, si ça doit être lui, alors oui, je l’aime vraiment. Seulement….

D : Seulement quoi ?
L : …Je.. ne pensais pas à Renaud en te répondant.
D : Mais alors à qui ?

Lisa regarda David intensément dans les yeux, un long regard qui en disait long, sans même n’avoir à prononcer aucun mot.
David comprit alors.Il en resta scotché en comprenant ce que Lisa essayait de lui dire.

Lisa, quand à elle se leva, trop gênée pour rester, lui dit bonsoir, et retourna seule vers les ascenseurs, laissant David seul avec cette nouvelle choquante en tête selon Lisa : « j’ai fait l’amour à une femme folle de moi, et moi, je ne considérait ça que comme une aventure, comment m’en sortir ? »

Elle remonta seule dans sa chambre et y trouva Renaud endormi. A contre cœur, elle s’allongea à ses côtés et s’endormit assez rapidement.
Tandis que David, de son côté, la tête tournoyante après cette nouvelle foudroyante, faisait la même chose qu’elle, à seulement 5 minutes de retard.

Et tout ça, pendant que nos deux espions, temporairement travestis, s’étaient endormis devant leur téléviseur de surveillance, eux qui attendaient la remontée de Lisa.

Chapitre 32 :


Le lendemain matin, de très très bon matin, vers 6h00, Lisa se réveilla en sursaut dans son lit après un cauchemard atroce.
Prise de panique, elle se leva précipitemment. Elle se dirigea vers son sac et fouilla à l’intérieur. Les documents confidentiels concernant Glorya y étaient toujours.
Cependant, après cet affreux cauchemard, elle ne prendrait pas le risque de les garder 10 minutes de plus en sa possession. Ils avaient oubliés hier soir de s’en débarrasser, mais là, elle allait le faire sans plus tarder.

Elle s’en saisit, et quitta sa chambre en hâte.


En face, Julien et Max, debout depuis un quart d’heure, et qui avait vu Lisa se réveiller, se précipitaient à la porte pour savoir où elle allait.

Julien : Hey Max !!! Elle frappe à la chambre de David !
Max : A cette heure ? Mais pourquoi faire ?
Julien : Bah je suis comme toi, je ne sais pas. Je guette et j’attend de voir.

Devant la porte de la chambre de David, Lisa frappa tout doucement, n’osant pas réveiller Mariella en même temps.
Seulement, personne ne semblait se réveiller à l’intérieur.


Elle eut une idée. Elle retourna dans sa chambre, prit son portable et appela David sur son téléphone.
Celui-ci finit par lui répondre, la voix ensomeillée.

D : Oui allô ?
L : David ! C’est moi.
D : Lisa ? Mais quelle heure est-il ?
L : Ne t’affoles pas, il n’est que 6h.
D : Quoi ?.. Mais pourquoi me réveiller alors ?... Tu as un problème ?
L : Non, ou plutôt oui. Mais tu peux ouvrir la porte de ta chambre ? J’ai essayer de frapper à la porte, mais je n’ai pas osé insister, je ne voulais pas réveiller Mariella.
D : Oh il n’y a aucun risque. Elle a un sommeil de plomb. Bon j’arrive .
L : Merci.

Elle ressortit de la chambre, frappa à la porte voisine, et David, vêtu d’un simple petit boxer, lui ouvrit.

En face, leurs amis ne comprenaient rien à ce qui se passait mais continuaient à espionner.


D : Alors dis-moi, que se passe-t-il ?
L : Est-ce que tu as tout noté concernant ces documents importants ? Tu n’as plus rien à voir dessus ?
D : Bien oui, tout est au point. Pourquoi ?
L : Dans ce cas, brulons les tout de suite.
D : Là ? Maintenant ?
L : Oui. Je ne veux pas les garder une minute de plus. J’ai fait un affreux cauchemard, je ne te dis que ça.

David se mit à rire.

D : Tu as rêvé que ces papiers te mangeaient toute crue ?
L : .. Hilarant !... Non ! J’ai rêvé qu’on se faisait prendre avec, et que ton frère, pour nous faire payer ça et les magouilles qu’on avait découvert à son sujet, nous avait kidnappés et séquestrés.
D : Wouaw ! Et bien ma belle, tu as une imagination débordante ! Mais bon, tu as raison sur le fait qu’il faut quand même s’en débarrasser au plus vite… Mais, de quelle façon ?
L : Brûlons les !
D : Oui. Mais alors, allons dans la salle de bain.

Ils ouvrirent donc la porte de la salle de bain, juste à côté de la chambre, et s’y enfermèrent pour faire disparaître toute trace suspecte.

L : En tout cas, tu as raisson, Mariella a l’air d’avoir un sommeil de plomb.
D : J’te l’avais dit.
L : Mais par contre..heum..tu aurais pu..heu..enfiler quelque chose de plus.

David constata qu’en effet, il n’était qu’en simple boxer
D : Oui… mais j’ai été pris au dépourvu et puis heu..toi aussi.

Lisa se regarda et se trouva tout à fait ridicule en constatant qu’elle également n’était pas beaucoup vêtue. Un simple boxer aussi et un débardeur.
Elle vira aussitôt au rouge tomate, fidèle à elle-même.

D : Mais ça ne me déplait pas, rassure toi. Tu es très jolie à vois comme ça. Bien que tu sois encore plus belle nue, mais bon…

Lisa ne savait quoi répondre à cette insinuation, se sentit de plus en plus gênée et dévia le sujet

L : Heu…oui.. mais heu…tu..tu as des allumettes ?
D : Des allumettes ? Non. Mais j’ai mieux.

Il fouilla dans la poche de son jean qui était posé sur la tablette et en sortit un briquet.

L : Tu as un briquet sur toi ?.. Tu n’es pourtant pas fumeur.
D : Oui. Mais c’est très pratique.
L : En effet…. Bon allons-y. Brulons tout ça.

Lisa tendit les feuilles à David, qui ouvrit l’eau du robinet, au cas où, et commança à bruler les documents.

D : Pourvu que personne ne se rende compte de ce qu’on fait. Sinon, je ne sais pas comment on va bien pouvoir se justifier.
L : Mince, oui. J’avais pas pensé à ça… Oh ba on dira la vérité, qu’on fait disparaitre des documents, et puis voilà…. Personne ne saura de quoi il s’agit.
D : Oui exact.

Les premières feuilles brulées, elle lui en tendit d’autres.

D : Ne prend pas mal ce que je vais te dire. Mais, décidément, je te trouve vraiment très belle.

Et hop ! Pivoine, encore une fois !
L : Heu.. merci David. C’est très gentil. Mais heu… toi aussi tu sais.

Le regard du jeune homme glissa sur la jeune femme, la déshabillant du regard. Elle le sentit et se sentit tout à coup toute petite.
Non. Pire que ça, elle se sentait fondre. Le regard de David en temps normal, était un regard de braise, mais là, ce n’était plus ça, là, c’était un regard de lave.

La chaleur montait tout à coup. Lisa, abandonnant toutes ces peurs, face à cet homme qui la rendait indépendante de tout mouvement de son propre corps, plongea à son tour son regard dans le sien.

Il avança d’un pas vers elle, mais elle, recula d’un pas aussi.
Cependant, elle pouvait lire dans ses yeux qu’elle n’allait pas lui échapper. Loin de le vouloir qui plus est, mais elle avait un peu peur.
Après tout, à présent, David savait tout de ses sentiments.

Donc s’il ferait l’amour avec cette fois, c’est qu’il éprouverait lui aussi quelque chose à son égard, ou c’est qu’il se jouerait d’elle.
Elle voulait prendre le risque et enfin savoir.

Elle recula jusqu’au mur tandis que lui s’approchait d’elle de plus en plus, jusqu’à coller son corps au sien.
La jeune femme se mit à respirer plus fortement, sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration.
C’est avec la plus grande douceur dont il était capable que David posa ses mains sur ses hanches et l’embrassa.

Elle ne put faire autrement, tant son cœur le voulait, que de passer ses bras autour de lui et l’attirer un peu plus vers elle.
Leur deux corps à présent, collés l’un à l’autre, n’avaient qu’une envie, ne faire plus qu’un. Pas seulement le temps de l’amour, non. Mais pour l’éternité.

Etre réunis comme les deux moitiés d’un cœur brisé qui s’étaient trouvés dans l’immensité de ce monde.

D : J’ai envie de toi Lisa. Plus que jamais. Tu me rend fou. Je ne sais même pas comment.
L : Moi aussi j’ai envie de toi David.
D : Comment fais tu pour me mettre dans un tel état à chaque fois que je pose les yeux sur toi ?

Le cœur de Lisa manqua un battement. Elle n’avait pas conscience de faire autant d’effet à David.
Et lui, continuant à lui procurer toutes ces carresses et tous ces baisers brulants, qui la faisaient littérallement fondre de plaisir, il l’a déshabilla complètement, après qu’elle l’ai dors et déjà débarrassé de son boxer, et, en un geste sensuel et empli d’amour, il la pénétra. Prévoyant dés ce premier coup de rein, de la faire atteindre des sommets encore jamais atteints par la demoiselle.

Et alors que leur rapport était passionné, et qu’il lui donnait tout ce qu’il pouvait lui donner de tendresse et de plaisir, elle s’agrippa à lui, sentant le moment ultime arriver, c’est à cet instant que David comprit qu’il pouvait lui aussi laisser aller tout son amour en elle, pour rejoindre en même temps qu’elle les sommets du plaisir.
Et c’est ce qui se passa. Lisa serra David aussi fort contre elle qu’elle le pu, tout en réprimant un cri de plaisir grandiose ( pour ne pas réveiller la promise du jeune homme dormant à quelques mètres de là). Et lui, engouffra sa tête au creux de son épaule pour ne pas hurler également son plaisir mais aussi son bonheur d’atteindre de telle sommets auprès de la seule femme avec qui il avait envie de les atteindre.

Et là, toujours la tête nichée dans son cou, il osa enfin prononcer ces paroles qu’elle ne pensait jamais pouvoir entendre du son de sa voix
D : Je t’Aime ma Lisa. Plus que tout. Je t’Aime comme un fou.

A ces mots, elle crut qu’elle allait défaillir. Elle ouvrit enfin ses yeux, restés clos jusque là pour savourer au mieux ce plaisir, et plongea son regard dans celui de son amant pour y chercher la sincérité accompagnant ses paroles.
Il releva les yeux et lui apporta ce qu’elle désirait, la confirmation que ce qu’il venait de lui livrer était plus que sincère.

L : Oh David. Je t’Aime aussi. Si tu savais à quel point.

Enfin elle le lui disait concrètement. Enfin, ces deux cœurs, ces deux âmes s’étaient réellement trouvés.
Dans les bras l’un de l’autre, ils n’avaient pas envi de se détacher. Et rester comme ça à jamais.
Seulement, rien n’ai jamais parfait. Et alors que David déposait un doux baiser sur les lèvres de Lisa, ils entendirent frapper à la porte de la salle de bain et la voix de Mariella appelant derrière celle-ci.

Mar : David ? Tu es là ?

Tous deux se regardèrent terrorisés, renfilèrent leurs affaires illico, David son jean, pour que rien ne parraisse trop suspect, et ramassant le briquet, laissé tombé nonchalamment à terre, David ouvrit la porte à Mariella.

D : heu..oui Mariella. Que se passe-t-il ?
Mar : Qu’est-ce qui se passe ici ? Ca sent le brulé.

Mariella regarda à l’intérieur de la salle de bain, et y trouva Lisa, qui avait eu l’intelligence d’enfiler un jogging qu’elle avait trouvé aux côtés du jean de David.

Mar : Lisa ? Que faites vous là de bon matin ?
L : Bonjour Mariella… Oh je suis désolée si nous vous avons réveillé. On avait encore pas mal de boulot en fait, et des documents assez confidentiels à faire disparaître pour être tout à fait honnête. D’où cette odeur de brulé que vous sentez.
D : Oui, et ce n’est pas malin de notre part d’avoir fait ça ici d’ailleurs. Mais nous avons fini à présent.
Mar : Et bien dites donc, le moins que l’on puisse dire, c’est que vous êtes matinals tous les deux !
L : Le travail n’a pas d’heures.
Mar : Oui certes, cela dit, il n’est que 6h45 quand même. Je me recouche encore une petite demi heure. A tout à l’heure Lisa.
L : Oui d’accord. A tout à l’heure.

David referma la porte en hate et se retourna vers Lisa qui à présent, était toute paniquée.

L : Oh mon Dieu ! On a frolé la catastrophe !
D : je ne te le fais pas dire.

Lisa se reprenait, et David s’approcha d’elle et l’enlaça.
D : Mais tout ça ne change rien au fait que je t’Aime ma belle.

Lisa se retourna vers lui et lui sourit de toutes ses dents.

L : Si tu savais depuis quand j’attend que tu me dises ça.
D : Ah oui vraiment ? Et moi ? Tu crois que j’attend depuis combien de temps que tu me le dises aussi ?
L : Vraiment ?
D : Oui.Vraiment. Mais si tu savais !... Tu es…. Oui c’est ça, tu es ma drogue. Je te jure Lisa. Je ne peux plus me passer de toi. Dés que tu es loin de moi, je me sens perdu. Dés que je te vois avec Renaud, je suis jaloux à en mourir. Dés que je te sens à proximité de moi, ton corps m’attire comme un aimant et j’ai envie de toi… Dés que je plonge mes yeux dans les tiens, je me sens en sécurité, je ressens tout ce bien que tu as à mon égard et je sais qu’il ne m’arrivera jamais rien de mal à tes côtés… Et à présent, si on me demandait de me couper les veines pour toi, sans hésiter je le ferai.

Lisa était très touchée par cette déclaration. Si bien qu’une larme dégoulina malgrès elle. Mais son sourire vint effacer toute trace de tristesse pour prouver qu’il s’agissait là d’une larme de joie.

L : Si tu savais… à quel point je ressens la même chose pour toi.. Mais puissance 10 je crois.

Ils se prirent dans les bras l’un de l’autre, et encore une fois, leur moment magique fut interrompu par quelqu’un qui frappait à la porte.

D : Décidément !

David sortit de la salle de bain, suivi de Lisa.
Il ouvrit la porte de la chambre et se trouva nez à nez avec Renaud, son désormais réel rival.

D : Tiens Renaud. Bonjour. Vous êtes en avance.
R : Je ne viens pas vous chercher seidel, je voulais savoir si Lisa était là, je m’inquiète elle n’est pas…

Lisa apparut derrière David et répondit
L : Oui renaud, je suis là.

R : Mais enfin que fais tu ici de si bonne heure ? Et en pyjama ?
D : On avait du travail à finir.

Mariella arriva derrière eux, à moitié dans le cosmos et rajouta
Mar : Et des documents à bruler.
R : A bruler ?
L : Oui c’est… heu..compliqué…mais c’est bon, c’est fait maintenant.

Mar : Bon, et bien je pense que finalement je ne vais pas redormir.
L : Oh excusez nous Mariella. (Et pourvu qu’elle n’est rien entendu seigneur !)
Mar : Non ce n’est rien, ne vous en faites pas. Et puis j’ai l’habitude de me lever tôt…. Je suggère que nous nous préparions et nous retrouvions tous ensemble dans une heure au restaurant en bas pour prendre le petit déjeuner.
R : Oui d’accord. C’est une bonne idée.
D : Très bien, alors faisons comme ça.
L : Ok. Alors à tout à l’heure.

Lisa suivi Renaud hors de la chambre et elle et David se lancèrent un petit regard discret mais plein d’amour avant de se quitter.

Mais une fois la porte refermée. David ressentait déjà une rage folle contre ce Renaud qui venait de repartir dans la chambre voisine avec Lisa.
Et Lisa ressentait la même chose envers Mariella, et une grande et profonde jalousie, mais qu’elle ne laisserait pas ternir son bonheur suite à la déclaration de David.


Chapitre 33 :


Comme prévu, ils prirent tous ensemble leur petit déjeuner au sein de l’hôtel et partirent de leur côté pour leur tâches respectives de la journée.
David et Renaud en route pour Glorya, ce qui ne faisait pas fantastiquement plaisir à l’un comme à l’autre.
Et Mariella et Lisa en route pour aller voir Marc, ce qui ne faisait pas super plaisir à Lisa non plus de se retrouver, même pour quelques heures, en compagnie de la fiancée de l’homme dont elle était folle, et qui, elle le savait à présent, l’aimait aussi.


Les deux jeunes femmes, après avoir pris un taxi, se retrouvèrent dans un des plus grands studio Photo de France.
Elles se présentèrent et purent avoir affaire enfin à Marc, une bonne heure après leur arrivée.

Et tout s’enchaina. Le jeune homme, que les jeunes femmes connaissaient quelque peu, pris soin de les adapter à l’objectif avant les esais, de tout leur expliquer en détail, et de leur faire faire ensuite leurs essais.

Il commença par les prendre en photo dans leur tenues respectives, puis des tenues ensuite choisies. Il prenait tout d’abord des gros plans, afin qu’elles se sentent à l’aise, et ensuite il s’aventura au photo prises de pied.

Il les entraina l’une comme l’autre à prendre la pause, et à se sentir à l’aise face à l’objectif.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que malgrès que Mariella fusse la plus connaisseuse en therme du monde de la mode, elle était celle qui était la plus coincée face à l’objectif.
Lisa posait aisément, cela ne lui posait absolument aucune difficulté. Elle avait tout bonnement l’impression de sourire à un mirroir, bref, la tâche ne lui semblait pas compliquée.
Ce qui lui valut, de la part du photographe un sérieux compliment, et aussi qu’elle était vraiment faite pour ce métier.

Autant dire que ces faveurs adressé à un « ancien épouvantail », Mariella n’appréciait guerre. Mais elle ravala sa rancœur.

Lisa, quand à elle, bien que très à l’aise et ravie de ne pas poser trop de soucis au photographe, ne s’amusait pas tant que ça.
Poser pour des photos, elle trouvait cela ennuyeux. Ce n’était pas vraiment sa tasse de thé. Elle préférait mille fois se creuser la tête sur un dossier plein de chiffres et bien compliquées, résoudre les crises de nerf de Hugo. Là, elle se sentait utile.

Et soudain, alors que Marc l’appela pour une dernière scéance d’essai, la jeune femme se sentit tout à coup prise d’un vertige et dû s’asseoir.

Mariella : Lisa. Vous allez bien ?
Lisa : Oui merci Mariella, ça va bien. Je suis juste fatiguée. J’ai très peu dormi cette nuit.
Marc : Tu devrais manger quelque chose de sucré. Ne bouge pas, je vais demander à mon assistante de t’apporter ça.
Lisa : Oui. C’est très gentil merci.

Et alors que Marc tournait les talons, Lisa sentit monter une nausée et couru jusqu’aux toilettes.


Mariella qui l’avait vu détaller commença à s’inquiéter. Le jeune photographe revint avec des biscuits et demanda où la jeune femme était passée.

Mariella : Heum..Il me semble que Lisa ai été prise d’une nausée. Elle est partie précipitemment vers les toilettes en se tenant l’estomac.
Marc : Mince. Elle doit être malade si ça se trouve.

Lisa revint quelques minutes plus tard, et Marc s’enquit tout de suite de son état.
Marc : Est-ce que tout va bien ?
Lisa : Bof..Non pas trop.
Marc : Ba écoute, si tu veux, tu peux rentrer. De toute façon, comme je te l’ai dit tout à l’heure, tu es apparemment très à l’aise devant l’objectif. Je ne pense pas qu’on aura de soucis particuliers le jour J. D’accord ?
L : Oui mais..tu es sûr que…
Marc : Bien entendu ! Tu ne vas tout de même pas rester ici si tu es malade.
L : Oui tu as raison. Très bien, alors je rentre à l’hôtel.
Marc : Oui mais attend, je demande à mon assistante de t’appeler un taxi, et je mettrai sur ma note.
L : Oh mais non Marc, ce n’est pas la peine…
Marc : Si. J’insiste.
L : Bon. Comme tu veux.

Lisa était épuisée et mal en point et n’avait pas la force de faire des politesses.

Par contre, il décida de garder encore un peu Mariella, qui n’était pas tout à fait au point. Inutile de dire que quand il lui précisa ce petit détail, celle-ci ne fut pas particulièrement ravie.



Une petite heure plus tard, vers 12h00, Lisa était de retour dans sa chambre d’hôtel. Elle s’allongea dans son lit et se détendit.
L : Mais qu’est-ce que j’ai dont ? Ca fait des jours que je ne garde plus un petit déjeuner dans l’estomac. Je dois manger quelque chose de mauvais le matin, c’est pas possible… Je vais appeler Berlin et prendre rdv au laboratoire le plus vite possible. Je fais surement une allergie à un aliment si ça se trouve… Rhoo, et ces vertiges ! Et cette fatigue…et surtout, ces maux de têtes ! Pfff ! J’en peux plus moi !


……………………

Julien : Bah elle parle toute seule maintenant.

Max cria depuis la salle de bain

Max : Et qu’est-ce qu’elle dit ?
Julien : Oh rien de bien passionnant. Elle est malade. Elle ne garde plus un ptit dej depuis des jours, elle a des vertiges, elle est fatiguée, elle a mal au crane…bref, des trucs de gonzesses quoi… Elle dit qu’elle doit avoir une allergie a un truc et elle va prendre rdv au labo à Berlin.

Max sortit de la salle de bain avec une drôle de tête et la brosse à dent dans la bouche. Il semblait dans un état second.

Julien rit de sa tête lamentable et lui demanda
Julien : Bah qu’est-ce qui t’arrives ?

Max s’exita tout à coup en charchant son téléphone
Max : Bon Dieu ! Faut que j’appel ma sœur !!!
Julien : Tu as une sœur toi ? Sérieux ? Et elle est mignonne ?
Max : Reves pas, elle est mariée ! Et combien même, je ne te la présenterai pas !
Julien : Sympa !


Max avait déjà le téléphone collé à l’oreille et attendait que sa sœur réponde à l’autre bout du fil.
Max : Ah. Julia ! Tu réponds enfin ! Faut que je te parle !
….
Max : Oui salut ! Et comment ça va ? Maintenant faut que je te parle !
…..
Max : Bon tu m’écoutes oui ou non ?
……
Max : Bon, tu en es à ton combientième mois de grossesse ?
……
Max : Hum hum…. Et toi qui me gavait toujours avec tes symptômes, peux tu me redire ce que tu avais exactement ?
…..
Max : Bon sang ! J’an étais sûr ! Merde !
…..
Max : Pardon ?
…..
Max : Comment ça ? De quoi veux tu que Yvonne m’ai parlé ? Je ne suis pas avec, je suis à Paris pour affaires !
…..
Max : Non non Julia ! Tu en a trop dit, ou pas assez ! Je veux savoir ! De quoi parles tu ? Qu’est-ce qu’elle a Yvonne ?
…..
Max : Mais non ce n’est pas pour ça que je t’appelai ! Mais maintenant répond moi !
…..
Max : Oh !

Max ouvrit de grands yeux et une bouche immense et en laissa tomber son téléphone.

Julien : Bah qu’est-ce qui t’arrives mon Vieux ? Décidément !
Max : Julien ! C’est….C’est… STUPEFIANT !
Julien : Pardon ? Mais…quoi ?
Max : Je… j’ai appelé ma sœur à cause de Lisa, parce que les symptômes de Lisa sont les mêmes que ceux qu’avaient ma sœur en début de grossesse. Et elle me demande si Yvonne m’en a parlé. Comme je ne vois pas de quoi elle parle, je la questionne, et là, elle m’annonce que Yvonne, elle est….
Julien : Enceinte ?.... Elle aussi ?

Max hocha la tête vaguement. Puis Julien percuta ce qu’il venait de dire.
J : Elle aussi…. Mais attend ! LISA ! Tu crois que Lisa serait…..

De nouveau, Max hocha la tête vaguement.
J : Bah merde alors !

Max : Oui ! Oh putain ! Julien ! Vraiment, je suis désolé, mais à présent, je dois m’occuper de Yvonne ! Je dois retourner à Berlin ! J’espère que tu ne vas pas m’en vouloir mais là, je dois vraiment y aller !

Max faisait de grands gestes et semblaient tout à coup paniqué.

Julien : Mais oui, je comprend Max ! T’inquiètes ! Et embrasse bien Yvonne pour moi en tout cas !
Max : Promis !
Julien : Ah et heu…..

Max : De quoi ?
Julien : Yvonne, elle n’est pas en train d’accoucher ! Ne panique pas comme ça !
Max : Imbécile !

Puis, à la vitesse de la lumière, Max appela l’aéroport pour réserver une place pour le premier avion en partance pour Berlin, qui était pas moins de 3heures plus tard. Il plia ses bagages en moins de temps qu’il ne l’eu fallu pour le dire, puis il s’en alla, en saluant Julien.

Quand à lui, ce pauvre Julien était sous le choc de la nouvelle. Lisa serait apparemment enceinte. Il n’en revenait pas.
Il se reposta devant son poste de télé afin de veiller sur sa meilleure amie. Après tout, si ça se trouve, il allait devenir tonton Julien. Et ça, c’était trop merveilleux !


……………………..

Lisa était toujours allongée. Puis son portable sonna.
L : Allô ?
D : Lisa, c’est moi.
L : Ah David. Ca va ? Tout se passe bien ?
D : Non. Absolument pas. Je suis retombé sur mon frère avec qui je ne te cache pas avoir eu une altercation..
L : Oh non ! David…
D : Mais si tu avais entendu comme il a parlé de toi ce salaud !
L : Peu importe ! Je ne tiens pas à savoir !
D : Je t’ai juste défendu c’est tout !... Cela dit, il n’y a pas que lui qui m’a gonflé !
L : Ah oui ? Qui d’autre ?
D : Qui d’autre ? Mais Renaud tiens !
L : Qu’est-ce qu’il a fait ?
D : Il est né ! Voilà ce qu’il a fait !
L : David ! Ca c’est méchant !
D : Désolé ! Mais il m’envoie des pics et m’insultepresque !
L : Oui mais bon, te connaissant tu dois te défendre !
D : Heu…oui. …Heu, ça me fait penser à autre chose au fait, ton déjeuner avec Richard est annulé !

L : Wouow !!! J’avais complètement zappé ça !
D : Ah bah alors c’est pas plus mal !
L : Oui. Je suis déjà rentrée à l’hôtel, je ne suis pas dans mon assiette. Et j’ai totalement occulté ce rdv, si je puis dire, avec ton frère…
D : Mariella est rentrée aussi ?
L : Non. Elle est encore au studio !
D : Ah très bien.
L : Oui.
D : Bon, et bien nous, nous n’allons pas tarder à revenir, j’ai fini et ai réussi à dégoter une info supplémentaire, il faudra qu’on mette tout au point pour un rapport complet ce soir.
L : Oui. Et demain, on revoit ça chez Kérima.
D : Tout à fait. Bon allez ! A tout à l’heure ma belle ! Et au moindre souci, n’hésite surtout pas à m’appeler !
L : Promis ! A tout à l’heure !


Lisa, après avoir raccroché, se mit à ranger ses affaires et fit sa valise. Ils repartaient le lendemain matin pour Berlin, et elle ne voulait pas être en retard à ce moment là. Puis surtout, elle s’ennuyait.

Bref, elle remballa toutes ses affaires, et tout ça, sans le savoir, sous l’œil bienveillant de son meilleur ami qui surveillait de l’autre côté du couloir.
Et dire que personne n’en saurait jamais rien !


Quelques heures plus tard, David et Renaud revinrent à l’hôtel, en se disputant. Lisa, qui faisait une petite sieste à ce moment là, fut sortit de son sommeil par des cris dans le couloir.
Elle se leva alors et ouvrit la porte de la chambre.

Ce qu’elle vit failli la faire mourir de rire. Une main devant sa bouche, elle contint son pouffement et tenta d’avoir l’air scandalisée.

L : Mon Dieu ! Mais qu’est-ce qui s’est passé ?

Renaud était furax, tout à fait hors de lui, et répondit bruyamment
R : Bien demande le à ton « ami » !
D : Oh ca va ! Je vous répètre que je ne l’ai pas fait exprès !
R : Bien sûr que non ! C’est évident ! Je me suis retrouvé dans cette marre par accident !
D : Exactement !
R : VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI ???
L : Renaud calme toi ! Ne crie pas comme ça ! Entrez tous les deux ! Vous allez me dire ce qui s’est passé ! Et toi Renaud, change toi, tu dégoulines de partout ! Si ça continue, ils vont nous facturer le détachage de la moquette !

Renaud entra dans la chambre, furax, prit des affaires sèches et propres et disparu dans la salle de bain, de laquelle on l’entendait grommeler.

Lisa se tourna ensuite vers David
L : Qu’est-ce qui s’est passé David ? C’est ton œuvre ça ?

David haussa les épaules, comme un enfant qui ne veut pas répondre.
L : David ! Ne m’oblige pas à te tirer les vers du nez !

David sourit, s’approcha d’elle et lui demanda
D : Mmm, et tu ferais ça comment ?

Elle le poussa gentiment en arrière.
L : Je t’en prie, Renaud va sortir. Allez David répond !
D : Oh d’accord !... C’est lui qui m’a provoqué !
L : Et comment ?
D : On discutait de toi, et une chose en ammenant une autre, il a sous entendu que ça m’arrangeait sans doute bien d’avoir bénéficié d’un petit séjour seul ici avec toi !... Tu vois quoi….
L : C’est ce qu’il a dit ?
D : Oui !.. Et je me suis emporté en lui disant qu’il était ignoble de me considérer comme tel, et toi aussi d’ailleurs.. Et là, il m’a qualifié de faux cul ! MOI !
L : Ouille !
D : Alors je me suis tut.
L : Toi ? Tu t’es tu ?.... Ah ! Je comprend la marre !
D : Je l’ai discrètement poussé quand nous sommes passé à côté de celle-ci !
L : Oui. Subtil et l’air de rien ! Pfff ! David, tu es aussi discret qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine.
D : Mais non ! Je t’assures ! J’ai fait ça bien ! J’ai fait semblant de trébucher et de le pousser dans l’élan.
L : Oui je vois le genre !.. Tu ne feras jamais carrière en tant qu’acteur !

Renaud sortit de la salle de bain.
R : Vous me paierez ça Seidel !
L : Renaud ça suffit ! Cesse de le nommer comme ça ! Et arrêtez de vous creper le chignon sans arrêt tous les deux ! C’est incroyable ! On dirait deux gonzesses !
R : C’est faux !
D : C’est ridicule !
L : C’est tout à fait vrai !... Non mais vous vous êtes vus ? Vous vous êtes entendus ? Il faudrait vous filmer tous les deux pour que vous vous rendiez compte à quel point vous avez l’air ridicule

…………….

Julien : Ya qu’à d’mander ! J’ai tout sur vidéo !

……………..

R : C’est bon ça va ! Je vais me contrôler !
D : Oui. Moi aussi !
L : Que Dieu vous entende !



Ils entendirent frapper à la porte, alors Lisa alla ouvrir.

L : Ah Mariella !
Mar : David est ici ?
L : Oui, il viennent d’arriver avec Renaud !
Mar : Ah parfait ! Heu.. Lisa, vous allez mieux j’espère.
L : Oui. Beaucoup mieux merci Mariella.
Mar : Vous m’avez fait un peu peur tout à l’heure !
L : Ce n’était rien vous savez, un simple vertige.
Mar : Pas seulement.
L : Oui, mais ce n’est rien de grave je suppose, du moins, c’est ce que le médecin à dit l’autre jour.

David arriva derrière

D : Tu as eu de nouveau des malaises et des nausées ?
L : Oui. Mais rassure toi, j’ai appelé Berlin et pris rdv au labo pour après demain ! Y’a pas de souci.
R : Qu’est-ce qui t’arrives exactement ?
L : Mais rien de grave pas de soucis ! Le medecin a dit que ce n’était absolument rien de grave.
Mar : Alors pourquoi prendre rdv au laboratoire ?
L : Parce qu’il veut que je fasse une analyse…. Je pense que ça doit être une allergie à un aliment, quelque chose dans le genre….
Mar : Si vous le dites… Bon, David, tu viens ? Je dois te montrer mes essais.. Et, ah tenez, voici les vôtres Lisa !
L : Ah merci.

Lisa prit l’enveloppe, l’ouvrit, et regarda ses photos du matin.

David était resté à côté pour regarder, ainsi que Renaud.

D : Wouaw ! Mais tu es superbe ! On dirait que tu as fait ça toute ta vie, poser devant l’objectif !
L : Oui. Cela dit, ça n’a rien de passionnant ce métier.
R : Mais tu es sublime ma belle.

Et Renaud l’embrassa. Et Lisa se sentit très mal à l’aise de ce témoignage d’affection devant David, qui serrait la machoire d’ailleurs.

Mariella, quand à elle, s’impatientait et fulminait.
Mar : Heum..David, s’il te plait…
D : Oui. Montre moi les tiens Mariella.
Mar : Je n’ai pas très envie que tout le monde voit.
D : Mais pourquoi pas ? Tu t’habituera au public comme ça…Allez, je suis sûre que tu es superbe.
Mar : Bon…

A son tour, Mariella montra ses photos, sur lesquelles, certes, elle était très jolie, mais un peu crispée.
D : Elles sont belles ces photos ! Oui, vraiment jolies.
Mar : Tu trouves ?
D : Oui, d’ailleurs là, sur les dernières, tu as l’air nettement plus détendues que sur les premières.
Mar : Heu… chéri, se ne sont pas celles là les premières, se sont les dernières.
D : Ah bon ?... Oh ça se comprend, tu devais être épuisée… D’ailleurs, tu as l’air érintée.
Mar : Oui, c’est vrai que ce n’est pas la grande forme.

R : je suggère que nous passions une après midi tranquille chaqu’un de notre côté à nous reposer, et retrouvons nous ce soir pour dîner.
Mar : Oui. Excellente idée ! Nous sortirons au restaurant ! Après tout, c’est notre dernière soirée à Paris !

D : Heum.. c’est pas que je ne veux pas mais…. Il nous reste beaucoup de travail sur Glorya.
L : Oui, on doit finaliser notre rapport maintenant.

R : Pfff ! Donc si j’ai bien compris, tu ne veux encore pas passer l’après midi avec moi !

L : Enfin Renaud ! C’est pas que je ne veux pas ! Mais enfin, tu dois tout de même comprendre qu’au départ, je ne suis pas là pour passer un petit séjour en amoureux avec toi, mais pour récolter des infos et travailler sur Glorya !

Renaud, bien qu’en colère, ne savait pas quoi répondre. Elle n’avait pas tort. Il ne pouvait pas lui repprocher de faire le travail pour lequel elle était là.

R : C’est juste. Très bien, dans ce cas, va travailler. Moi, je me repose.

Mar : Bon, et je suppose que je n’ai plus qu’à faire la même chose.
D : Heum…désolé Mariella. Mais comme vient de le dire Lisa, nous ne sommes pas là pour faire du tourisme ou roucouler, mais bel et bien pour travailler.

Mar : Bien ! Ca a le mérite d’être clair ! Ok ! Alors à tout à l’heure !



Mariella repartit dans sa chambre, un peu frustrée, et Renaud lui, alla s’allonger, sans ne réadresser aucun regard à Lisa. Il était plus qu’enragé, et, il ne savait pas exactement pourquoi mais, il se doutait qu’il se tramait quelque chose entre les deux jeunes gens.
Cependant, il n’allait pas faire de scandale. Après tout, il n’était sûr de rien.


Pendant ce temps, Lisa et David, eux, quittaient la chambre pour aller directement à la terrasse d’un café tranquille, afin de terminer leur travail et…discuter tranquillement, en amoureux.
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Bella
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Un couple peut en cacher un autre. Empty
MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeMer 20 Oct 2010, 23:19

Chapitre 34 :



En début de soirée, ils eurent enfin fini leur travail, David décida qu’il était temps de parler de leur situation.

D : Alors ma belle, que veux tu que nous fassions ?
L : A quel sujet ?
D : Au sujet de ce qui est le plus important en ce moment…nous deux !

Lisa eut un sourire, rien que de savoir qu’elle était importante pour David, elle était aux anges.

L : Je crois qu’il est temps de nous montrer honnête et de révéler la vérité.
D : TOUTE la vérité ?
L :… Contentons nous de dire à nos promis respectifs que….nous nous aimons et que…. Enfin…voilà quoi..
D : Tu as raison, mieux vaut passer les détails croustillants ! L’un comme l’autre risquent de ne pas apprécier !
L : Oui en effet ! Ca c’est le moins que l’on puisse dire !

David regardait Lisa. Il la regardait tendrement. Elle était tout ce qu’il voulait, et si par le passé, il avait pu en douter, à l’heure d’aujourd’hui, il n’avait plus aucun doute, seulement cette certitude que c’était bel et bien la femme de sa vie.
Il se rendit compte à cet instant à quel point il dépendait d’elle, à quel point il était fou d’elle. C’en était déconcertant. Elle exercait sans le vouloir un drôle de pouvoir sur lui. Il avait constamment envie d’elle, envie d’être avec elle. Besoin de la sentir à proximité, besoin de la protéger, toujours innassouvi de sa présence, de son corps, de son parfum, de sa voix, de tout ce qui faisait qu’elle était elle.

Sans aucun doute, Lisa était son âme sœur. Il était plus que convaincu qu’aucune autre femme ne pourrait jamais lui faire cet effet, et que jamais il ne réussirait à aimer qui que se soit d’autre de cette manière.

D : Bon, et…Quand le dirons nous ?
L : Pas tout de suite. A Berlin. C’est préférable.
D : C’est toi qui décide. Je n’y vois pas d’inconvénients.
L : Oui. Ce n’est pas que je veuille faire trainer les choses, mais je tiens à être dans un contexte que je connais, j’ai besoin d’être chez moi pour ne pas me sentir trop mal après cette rupture. Tu comprends ?
D : Oui bien sûr je comprends…. Et.. tu me feras signe dés que tu te sentiras prête à ce qu’on se lance ?
L : Oui, je te dirai.
D : Parfait. On remonte chercher Mariella et Renaud pour dîner ?
L : Oui, ok.
D : Quoi que j’aurai pu me passer de leur présence .
L : Je m’en doute. Mais se serait vraiment malvenu de notre part je crois..

David jeta alors un regard plein de malice à Lisa avant de lui dire
D : remontons les chercher de suite !

Elle acquiesca, ils rangèrent leur dossier et repartirent vers les ascenseurs.

Une fois les portes de l’appareil refermées sur eux, David lança un regard pleins de sous entendus à Lisa qui eut peur de comprendre.
Mais avant qu’elle n’eut pu dire quoi que se soit, déjà, David appuyait sur le bouton et l’ascenseur se stoppa, mais par malchance, la lumière se coupa aussi.

L : Mais David, qu’est-ce que tu fais ?
D : Désolé de ne pas t’avoir demandé ton avis ma belle, mais je ne peux plus résister à être aussi près de toi sans te toucher. Ici, personne ne nous voit !
L : Mais je croyais que tu avais peur coincé dans un ascenseur !
D : Pas avec toi !

Puis il s’avança vers elle et posa ses bras sur la paroi de l’appareil de chaque côté de son visage. Puis il l’embrassa, baiser auquel elle répondu avec tendresse et avec plaisir.
Elle avait un peu peur malgrès tout de se faire surprendre, mais comme à chaque fois, ça rendait les choses encore bien plus excitantes. Et après tout, bientôt, les cachoteries seraient finies. Alors autant profiter de ces dernières petites montées d’adrénaline.

Leur vêtement ne mirent pas longtemps avant d’atterir sur le sol. Et leur deux corps s’unirent comme les fois précédentes, avec passion et ferveur. Sachant l’un et l’autre qu’ils s’aimaient et que bientôt, rien ne viendrait plus entacher leur amour.


****

Quand ils eurent tous deux atteint les sommets du plaisir et fini leur petite aventure risquée dans l’ascenseur, ils le remirent en marche et se quittèrent à leur étage l’espace de quelques minutes pour aller chercher ceux qui étaient encore de titre leur fiancés respectifs.

Seulement, avant qu’ils ne se séparent, David retint Lisa
David : Dis ma belle.
Lisa : Oui ?
David : J’ai quelque chose d’important à te demander avant.
Lisa : Qu’est-ce que c’est ?
David : J’aimerais que tu me promettes quelque chose.
Lisa : Dis moi…
David : Heu, voila…tu vas peut être trouvé cela prétentieux de ma part, mais j’ai besoin de te le demander quand même.
Lisa : Je t’écoute.
David : Et bien, dans la mesure de ce que nous avons décidé tous les deux, j’aimerais qu’à présent, je sois le seul homme à….

David n’osait finir sa phrase et baissait les yeux. Cela attendrit Lisa. Il était rare de voir le jeune homme si confus quand il voulait aborder ce genre de sujet.

Lisa :… à me faire l’amour ?

Se fut au tour de david d’être surpris. Il releva la tête et lui sourit à son tour.
David : Oui.

Après un long regard chargé en promesses, elle lui répondit
Lisa : Je te le jure David… Et promet moi la même chose stp.
David : Oui, je te le promet moi aussi. De toute façon, je n’y aurai plus jamais songé.

Il lui fit un clin d’œil, puis tous deux entrèrent enfin dans leur chambres respectives retrouver leur compagnons.

Julien, qui lui, espionnait désormais seul en face, les vit s’embrasser devant leur porte de chambre avant de rentrer chaqu’unes dans la leur et se dit que décidément les deux amants étaient bien imprudents .
Mais bon, quoi qu’il en soit, il avait du boulot lui, il devait se mettre dés ce soir à remballer tout son matériel d’espionnage, sachant que le séjour se finissait le lendemain matin.

Lui, il prendrait le vol de nuit afin de ne pas se faire surprendre, et être à Berlin avant eux afin que rien ne parraisse suspect, alors il devait faire vite pour tout ranger.


Chapitre 35 :


Le lendemain matin. 10h00.

Les deux couples étaient installés en classe affaire dans l’avion qui les ramenait à Berlin.
Cela faisait plusieurs heures, c'est-à-dire, depuis leur réveil, qu’ils entendaient incessamment Mariella se plaindre.
Rien n’allait. Au réveil, c’est parce qu’elle avait fait un cauchemard. Ensuite, c’était l’eau de la salle de bain qui n’était pas assez chaude.
Ensuite, quand il avait s’agit de descendre pour aller prendre le petit déjeuner, c’est David qui allait trop vite à son goût.
Au petit déjeuner, c’était le café qui n’était pas assez chaud, et les croissants qui n’étaient pas frais.
Puis ensuite, se furent les bagages qui étaient bien trop lours pour elle (si seulement elle n’avait pas acheté tant de saloperies pendant son séjour non plus). Ensuite, c’était le taxi, qui indépendamment de sa volonté, était coincé dans les embouteillages, Melle stressait coincée au milieu de cette circulation.

Puis à l’aéroport, elle ne voulait pas attendre au milieu de tout ce monde, elle étouffait, elle avait trop chaud et était épuisée.
Dans l’avion, c’est la place près du hublot qu’on lui avait attribuée qui ne convenat pas. A présent, c’était le jus d’orange qu’on venait de lui apporter qui contenait trop de pulpe. ARGGGGRRR.

David priait depuis le réveil pour que quelqu’un la fasse taire. Elle était réellement insupportable.
Lui et sa future ex fiancée étaient assis sur les deux sièges juste devant ceux de Lisa et Renaud, qui eux aussi en avaient plus qu’assez d’entendre geindre la bécasse de devant.

A un moment donné, Lisa partit aux toilettes, certes parce qu’elle avait des besoins naturels à assouvir, mais aussi pour échapper à cette chiante de Mariella.
Seul hic, une fois arrivée aux toilettes, la pauvre Lisa rendit tout son petit déjeuner.


Bref…au même moment, à Berlin, Julien, qui avait attéri depuis quelques heures, rangeait ses affaires et appelait Hanna et Yvonne pour qu’elles ne disent à personne qu’il s’était absenté pendant deux jours.
Une fois réinstallé et après avoir fait disparaître toute trace d’un quelconque appareil d’espionnage, il téléphona à Max pour lui demander des nouvelles et le prévenir qu’il n’y avait rien de spécial à signaler depuis son départ de Paris, si ce n’était que David et Lisa, semblaient plus que jamais soudés l’un à l’autre et jouaient à un jeu de plus en plus dangeureux.

Max, quand à lui, informa Julien que sa petite amie Yvonne était bel et bien enceinte et qu’il était le plus heureux des hommes. Et chose chocante, il déclara qu’à présent, si le bonheur de David se trouvait dans les bras de son « ancienne meilleure amie », alors qu’il arrêterai de l’embêter et lui donnerai même sa bénédiction (pour peu qu’elle serve à quelque chose).
Bref, c’est fou ce que la paternité vous change un homme !



Dans l’avion, d’autres avaient moins de chance. Mariella essayait de faire un somme pour ne pas voir passer la durée du vol, mais elle ne cessait de se retourner dans tous les sens, trouvant les fauteuils vraiment inconfortables.
Ce à quoi David répondit que c’était normal, ce n’était pas des lits.

Bref, Lisa étant toujours aux toilettes, Renaud, qui ruminait depuis la veille et regardait David de travers depuis le matin même, surtout au moment où celui-ci avait proposé à Lisa de porter ses valises, et non à sa propre fiancée, eut une idée saugrenue.

Il prit la précaution de regarder autour de lui afin que Lisa n’arrive pas, et il fouilla dans son sac à main pour prendre son portable.
Puis là, il commença à lire les textos se trouvant dans celui-ci.

Ils étaient tous du même destinataire : David.

Il commença par les derniers qui dataient de quelques semaines
« C’était génial cet après midi ma belle. Heureusement que personne ne nous a vu. Je t’embrasse. A demain. »

Renaud serrait la machoire. Il n’était pas encore au summum de sa mauvaise surprise. Il ne les lisait pas tous, pour faire le plus vite possible, mais continua sur un qui datait de quelques jours plus tard.

« Je n’en peux plus de te savoir avec ce nain. Je suis en manque de toi, de ton corps, j’ai envie de toi. Rejoins moi dans mon bureau demain. Je te fais mille baisers ma Lisa »

Renaud cru alors halluciner. Il n’y avait pas d’ambiguité dans ce message. C’était très clair. Lisa avait couché avec David.

Il remonta à un peu plus loin

« Je ne supporte plus cette distance entre nous, je veux te retrouver…. »

Il continua, ce message datait de l’avant-veille

« Merci à toi d’avoir été si bienveillante à mon égard dans cet ascenseur où je mourrais de peur. »

« C’était vraiment le moment le plus magique de ma vie tout à l’heure ma princesse. Et nos moitiés qui dormaient à côté, on a vraiment eu chaud. N’oublie pas…. »

« Ma Lisa. Je t’Aime, je t’Aime, je t’Aime. Plus que tout. J’ai hate qu’on ai tout avoué à Mariella et renaud, je me sens vraiment coupable. Mais je t’aime. Et je ferai n’importe quoi pour être avec toi désormais. Et pour toujours. A demain matin. Je t’embrasse. »

Renaud était plus que désemparé, entendant Lisa arriver, il reglissa vite fait le portable dans son sac.
Mais cela dit, il était fou de rage. Rempli d’une colère immense et d’une envie de se venger impressionnante.
Il allait vraiment devenir méchant. Il n’épargnerai pas ce Seidel. Il allait le faire souffrir. Et foi de Kowalski, Lisa serait sa femme. Il ferait tout pour ça. Vraiment tout. Et il arriverai à ses fins.


Chapitre 36 :


De retour à Berlin. Lisa trouvait Renaud vraiment très bizarre, très froid et taigneux. David, lui, était toujours aussi adorable et attentionné, et Mariella, toujours aussi emmer*****.
A regret pour nos deux tourteraux « presque secrets », les deux couples durent se séparer pour rentrer chaqu’un chez eux.

Lisa et Renaud, eux, prirent un taxi de leur côté.
Cela dit, pendant le chemin qui la menait chez elle, Lisa s’inquiétait malgrès tout un peu de l’état de Renaud qui était très inhabituel.
Celui-ci, qui avait réfléchi pendant tout le restant du vol, avait déjà mis au point une stratégie machiavélique et voyait en l’inquiétude de Lisa, une occasion immanquable d’enclancher son plan attroce.

Renaud : Tu as raison Lisa. Je vais très mal.
Lisa : Vraiment ? Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ?

Renaud n’eut aucun mal à faire perler une larme au coin de ses yeux

Renaud : je ne peux pas te dire. Du moins pas ici. Pas maintenant.

Il se tourna vers elle, et prenant sa voix et son visage le plus tragique, il ajouta

Renaud : Mais il s’agit de quelque chose de grave Lisa. Vraiment très grave.

Lisa commençait à paniquer et à se poser mille et une question.

Lisa : Je t’en prie, dis m’en plus ! Tu m’inquiète Renaud !
Renaud : Non. Pas maintenant. Mais laisse moi venir ce soir. Je te dirai tout.

Lisa acquiesca sans réfléchir.


Et c’est ainsi que le soir venu, après une journée visite aux parents, à Julien (lol), et à son amie Yvonne, qui lui annonça la grande nouvelle, Lisa reçu son « futur ex fiancé » chez elle.

Elle leur fit deux cafés et s’installa avec lui autour de la table du salon.
Et c’est alors que, après s’être bien entrainé toute l’après et une pince à épiler dans la poche pour s’arracher les poils, Renaud réussit à verser des larmes de bébé devant une Lisa déconcertée qui se demandait de plus en plus quel était le problème de Renaud.

Renaud : Oh Lisa.. ma Lisa. Je ne t’ai pas tout dit.
Lisa : Quoi ?...je t’en prie Renaud dis moi tout ! Plus de mystère !
Renaud : Lisa. Si je suis venue te rejoindre à paris, ce n’était pas seulement parce que tu me manquais, bien que tu me manquais tout de même grandement mais…

Il refondit en larmes pour faire plus vrai, ne terminant pas sa phrase ( pince à épiler), puis Lisa lui demanda, le supplia presque, de plus en plus inquiète, de continuer à lui dire ce qui se passait.


Pendant ce temps, David, de son côté, tentait inlassablement de joindre Lisa sur son portable mais n’y arrivait pas, elle était sur messagerie.
Il décida donc d’aller la voir.



Chez Lisa. La déclaration de Renaud ( où plutôt son mensonge) tomba net
Renaud :Lisa, je vais mourir. Je suis condamné.


La machoire de Lisa tomba presque jusqu’à ses genoux. Ses yeux étaient grands ouverts, horrifiés. En l’espace de une seule et infine seconde, tout se mélangeait dans la tête de Lisa et tout devenait cauchemard .
Les sanglots commencèrent à lui monter à elle aussi.

Lisa : Mais quand tu…. Et comment…. Pourquoi ?

Renaud était intérieurement ravi, la réaction de Lisa était celle qu’il attendait, elle n’aurait pas pu être autrement.
Extérieurement, il avait tout de l’homme déséspéré et au bout du rouleau.

Leur soirées finit en explications médicales. Renaud expliqua à Lisa le pourquoi du comment et le fait qu’il ne lui restait, soi disant, selon les médecins, plus que un an à vivre, au grand maximum.
La pauvre Lisa était effondrée.

Il lui expliqua pour ne pas l’effrayer que sa maladie n’était en rien contagieuse et qu’elle ne risdquait absolument rien.

Il n’empêchait que la jeune femme était plus que dévastée et désemparée. Qui plus est, ça lui fit quelques peu quand aux examens qu’elle devait elle aussi aller bientôt passer.

Et le clou de la soirée arriva quand Renaud, avec son air le plus attendrissant et le plus déséspéré possible déclara à Lisa que la seule chose qui l’aidait à tenir dans cette affreuse souffrance, c’était de savoir que tous les deux allaient bientôt se marier.
Il disait vouloir mourir marié à la plus merveilleuse femme du monde, pour ne rien regretter. Qu’il ne désirait rien d’autre au monde à part ça.


Quand il repartit de chez elle ce soir là pour rentrer chez lui. Son plan affreux était en marche, et bien en marche. Lisa avait eu à son égard exactement l’attitude qu’il espérait. Elle s’était montrée compatissante, perdue, désemparée, dévastée par la nouvelle, et apparemment, prête à l’épouser, et même le plus vite possible.

Il se félicita d’ailleurs qu’avec un simple petit mensonge (selon lui) sa vie allait se dérouler exactement comme il l’avait prévu, et sans encombre.



Et peu de temps après son départ, c’est David qui arriva chez Lisa.
Celle-ci était encore toute chamboulée. Très pâle. Elle n’en revenait pas de ce qui lui arrivait. De ce qui leur arrivait.

Quand David sonna à la porte, elle lui ouvrit et sans qu’elle n’eut besoin de dire quoi que se soit, il comprit que quelque chose n’allait pas.
Il la connaissait trop bien.

Lisa : Oh david c’est toi.. entre !
David : Qu’est-ce qui ne va pas ?
Lisa : Je…j’ai des problèmes personnels, mais excuse moi, je ne peux pas en parler.

Il s’approcha d’elle et lui carressa tendrement la joue.

David : Tu sais que tu peux tout me confier. Je serai toujours là pour t’aider et te soutenir, quoi qu’il arrive.

Elle lui adressa un faible sourire en guise de remerciement et réfléchit encore une fois à tout ce qui se passait.
Perdue dans ses pensées, elle se retourna et avança jusqu’au canapé, puis elle s’y assit.

David la trouvait de plus en plus étrange. Mais Lisa prenait petit à petit conscience de tout ce qui se passait. Elle allait épouser Renaud, elle ne pouvait pas faire autrement. Elle ne pouvait pas lui refuser ça. Non. Elle y était obligée. Il était condamné. Et il désirait plus que tout au monde qu’il lui fasse cet honneur avant de partir.

Elle pensa alors qu’elle n’avait pas fait que tromper son fiancé depuis ces dernières semaines. Elle avait trompé un homme qui l’aimait à mourir et qui était condamné à mort.
Elle se rendit compte que pour ne jamais plus risquer de blesser renaud, qui ne le méritait pas, elle devrait cesser toute histoire avec David. D’autant plus qu’elle allait devenir une femme mariée. Là, elle deviendrait elle-même un tabou.


Mais elle ne se sentait pas le courage de tout dire à David. Elle n’y arriverait pas. Elle n’avait pas le courage de mettre fin à leur histoire. Elle l’aimait trop.
Elle allait simplement profiter une dernière fois du plaisir avec lui et ensuite, elle le laisserait se détacher en douceur.

David : Lisa tu m’inquiètes… Qu’est-ce qui ne va pas ?

Elle releva la tête, des larmes plein les yeux. Cette vision lui déchira le cœur.

David : Lisa…qu’est-ce que…

Elle posa un doigt sur ses lèvres

Lisa : Schuuttt.

Elle approcha son visage du sien et lui offrit le plus tendre des baisers. Elle posa ses mains dans sa nuque et lui prodigua les plus douces des caresses.

Puis David, comprenant que Lisa n’avait pas envie de parler, mais plutôt envie de faire l’amour, après tout, peut-être que cela lui ferait oublier ses problèmes, acceda à sa demande en se laissant aller entre ses mains désormais expertes et sous les baisers de ses lèvres brulantes, témoignant de son désir pour lui.

Et ils firent l’amour passionément cette nuit là.


David ne le savait encore pas, mais c’était la dernière fois qu’il posait ses mains sur Lisa.


Epilogue :

Deux mois avaient passé. Lisa avait appris sa grossesse. Elle n’en avait rien dit à David.
Mais sachant qu’elle allait devenir l’épouse de Renaud, ce dernier devrait croire que cet enfant était de lui. Et c’est donc à contre cœur qu’elle s’offrit à lui, au plus grand bonheur de celui-ci.


David, après la nuit qu’ils avaient passé ensemble lui et Lisa, n’avait plus eu de nouvelles d’elle. Elle avait abandonné son poste chez Kérima pour ne plus avoir à le voir, ne voulant pas l’affronter.
Totalement dévasté par cette attitude qu’elle avait et qu’il ne comprenait pas, il avait tenté par tous les moyens de savoir ce qui se passait, de la voir, d’avoir de ses nouvelles.
Mais rien, absolument aucune de ses tentatives n’aboutit. C’est comme si elle avait bâti une grande muraille infranchissable autour d’elle ? Et Dieu seul savait pourquoi.

Jusqu’au jour où, il reçut une lettre de sa Lisa, accompagné d’un faire part.
Cette lettre s’adressant à lui disait seulement
« David je t’en prie, n’essaie pas de me voir. N’essaie pas de me parler. Ce n’est plus la peine. »

Le faire part qui accompagnait cette lettre était un faire part de mariage, annonçant celui de Lisa et Renaud.
David était anéanti.

Son histoire avec Lisa étant secrète, personne ne comprenait son état dépressif croissant, mis à part son ami Max, qui lui, ne comprenant pas l’attitude de Lisa, ne savait pas comment aider son ami.



Aujourd’hui, c’était un grand jour. C’était un jour désastreux surtout. Et un jour de triomphe pour une seule personne.
C’était le jour du mariage de Lisa et Renaud.

Quand elle s’avança dans l’allée, personne ne pouvait voir ses larmes cachées par son voile. Mais il était évident qu’elle allait s’engager dans un mariage qu’elle ne désirait pas du tout, bien qu’elle éprouvait de l’affection pour Renaud.

Elle chercha vaguement du regard si elle le voyait dans l’assistance, mais il n’était pas là, et elle ne pourrait certainement pas lui en vouloir pour ça.

Certaines personnes remarquèrent son ventre légèrement arrondie qui témoignait d’un début de grossesse.

Une fois devant l’autel, Renaud affichait à ses côtés un sourire triomphale, et elle, une mine déconfite, ce que certains ne comprenaient pas.
Julien était dans l’assistance, il avait refusé d’être témoin de ce mariage, et il ne comprenait pas le désir de Lisa quand au fait de ne pas vouloir annoncer à David qu’il était le père de cet enfant.
Mais Lisa ne pouvait rien dire. Renaud lui avait fait promettre de ne parler de son prochain décés à personne. Et elle avait promis.
Bref, le témoin de Lisa était donc son amie Yvonne.

Puis arriva le moment où Renaud prononça son oui solennel, et quand vint le tour de Lisa, elle hésita longtemps….
Renaud eut peur, un moment de doute, d’autres personnes dans l’assistance avaient quand à eux, une lueur d’espoir.
Par contre, la personne qui se tenait à la porte de la chapelle lui, n’avait absolument aucun doute quand à la réponse qu’elle allait donner. Il la connaissait trop bien.

Mais elle aussi le connaissait. Et là, elle sentait quelque chose de fort. Elle savait qu’il était là. Elle tourna légèrement la tête et l’apperçut. Son regard était vide. Il n’avait aucun espoir, et elle, elle n’en avait aucun à lui donner.
Elle se retourna alors vers le prêtre et lui donna la réponse que tout le monde attendait et qui allait briser deux vie

Lisa : Oui.

Puis elle baissa la tête. Et au fond de ce saint lieu, on entendit la porte se refermer dans un bruit sourd.
Renaud embrassa furtivement Lisa et sourit de toutes ses dents. Il savait lui aussi qui venait de refermer la porte.
Lisa quand à elle baissa la tête et pleura, sachant trop ce que ressentait la personne qui venait de refermer cette porte.
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MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeVen 05 Nov 2010, 15:20

haaaaaaaaa tu l'as mis avec Renaud à la fin!!
non non non c'est pas possible! Elle porte le Bébé de David!
Elle l'aime tellement, il l'aime tellement!!!
Ca peut pas se finir comme ca!!!!!!!!!!


Smile


Superbe histoire! Les scenes sont tres chaudes pas moments mais tellement bien raconté!
J'ai ADORE!
Vraiment super!!! FELICITATIONS!
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remy1106

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MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitimeVen 05 Nov 2010, 17:34

bonne fic même si je connai pa le destin de lisa
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MessageSujet: Re: Un couple peut en cacher un autre.   Un couple peut en cacher un autre. Icon_minitime

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