Mon ange de Sumi lys FIN

suite!!

Oohh franchement j'adore toujours autant. Je guette tout le temps pour voir si je vois la suite .
C'est génial! J'adoore!

Suite!!!!

Moi aussi je suis toujours entrain de regarder pour la suite =)

Suiiiiiite

merci merci merci

tu sais ce que j'attend!

Un café. Un café médiocre et une douche d'eau chaude était ce dont il avait besoin. Il était tellement fatigué qu’il pouvait dormir assis sur une chaise.
Il prit la tasse de liquide dans sa main et prit une gorgée longue et savoureuse. Avec sa, il se sentait mieux, le café lui avait redonné de l’énergie.
Il entendu des bruits de talons et Ondine se présenta devant lui avec une tasse à la main. Elle sourit.
-Tu as du temps ?
–J’ai tout l’après-midi de libre, et toi ?-Il lui fit geste de s'asseoir. Elle était belle avec ses cheveux bouclés lâchés, sa veste violette, et sa jupe noire serrée qui montré ses petits pieds.
Ondine croisa les jambes- C'est ma pause d'une demi-heure, après je rencontre les investisseurs...
–Tu travaille beaucoup.-Sacha prit doucement sa main-Il faut te reposer, et reprendre des forces. Je crois que le voyage d'hier soir a épuisé toute ton énergie.
Elle lui tenait la main et partagea son sourire quelques secondes. Ses doigts la serrèrent avec plus de force.
-Je vais bien. En fait ce n'est pas grand chose, en ignorant le thème de la conférence et l'étude, je le faisais souvent en France. Donc, je suis assez familiariser avec les allées et venues.
-Mais...-Il se pencha. Un éclat particulier à ses yeux bruns, je suis moi et je ne vais pas vous laisser dépasser-
Elle rit.
–Tu sais. Soly m'a appelé il ya un instant.
–Elle m’a dit qu’elle le ferait. J’ai parlée avec elle se matin. Comment elle va ?
-Enthousiaste, mais en même temps inquiète pour nous.
-...C’est pas étonnant... -Elle soupira:-Elle me manque beaucoup aussi...
-Plus que trois jours, Ondy...
-M. Ketchum !-Une autre voix arriva de derrière.
Le jeune homme se leva, se tourna vers Ondine- Je reviens dans quelques minutes…
Elle hocha la tête, puis ajouta rapidement –Sacha je me souviens que tu as mon téléphone portable!
Il s'arrêta dans son élan et fit un signe affirmatif avec son pouce-Bien sûr, dans dix minutes, je suis avec toi Ondy.
Mais une demi-heure s'était écoulée et le jeune homme n'était pas revenu.
Ondine avait besoin de son téléphone.
Et Sacha n’avait toujours donné aucun signe de vie. Elle soupira... Où était-il? Elle ne pouvait pas continuer d’attendre, se leva et marcha résolument vers l'ascenseur.

La jeune était fatiguée de frapper à la porte. Elle regarda sa montre, il c’était officiellement écoulée une heure depuis qu'il avait dit qu'il reviendrait.
Mais il n’était jamais revenu évidement.
Ondine soupira et jeta ses cheveux en arrière avec une main, et s’appuya sur la porte qui s'ouvrit lentement.
Il regarda la fente ouverte avec les yeux plissés, et se demanda si quelqu'un ne lui faisait pas une blague…
-Sacha?-Appela elle en observa la chambre.
Mais elle était vide. Le parfum dans l'environnement était comme une indication claire que le service de nettoyage était passé, il ya longtemps.
–Bien...-Pensa-elle en marchant avec soin comme si elle avait peur que quelqu'un puisse venir la découvrir-Je trouve mon téléphone. Je vais laisser un mot et ensuite je vais partir comme si rien ne s'était passé...
Mais trouver le portable n'était pas aussi facile qu’elle le pensait. Pendant un moment, elle était sûre qu'elle avait tourné dans la chambre à sa recherche. Après dix minutes, elle laissa échapper un soupir de résignation, et s'apprêta à partir quand le coin de son œil, vu une valise. A contrecœur elle s'approcha et se mit à genoux sur le plancher ouvrant la fermeture. Le petit téléphone était devant elle quand elle ouvrit le sac.
-Il était là... -Dit-elle en souriant. Elle regarda la batterie et le mit dans sa poche.
Elle rangea le peu de désordre qu'elle avait causé, et se dirigea vers la porte pour partir quand elle entendit des pas dans le couloir suivie par deux voix d'hommes.
Le bruit des clés dans la serrure la fit paniquer.
- ...Dans un moment, je suis avec toi, Will. Donne-moi quelques minutes... -La voix de Sacha provenait de l'extérieur.
Ondine ouvert les yeux, elle ne voulait pas qu'il la voie! Elle inspecta le lieu et vu la salle de bains, elle courut à la recherche d'un endroit pour se cacher, en même temps le jeune homme ouvert et ferma la porte.
Elle l'entendit marcher dans la pièce faisant du bruit. Elle le vu à travers la fente et le vit enlever ses chaussures et sa veste et déboutonner sa chemise.
–Oh c’est pas vrai, t’a besoin de te déshabiller devant mes yeux?-Demanda elle avec ironie, en voyant que maintenant il commencé à déboutonner son pantalon-Génial...
Mais la panique s’intensifia encore quand Sacha avec son jean, se dirigea vers sa salle de bains. Elle avala sa salive et alla dans la baignoire essayant de faire le moins de bruit possible. Le rideau au moins la gardé invisible à ces yeux- S'il te plaît ne pense même pas à prendre une douche…-Elle priait en silence.
Elle l’observait à nouveau de sa cachette, il était de dos à la recherche d'une serviette, en supprimant le seul vêtement qui le séparait de la nudité.
Ondine ouvrit grand les yeux.
-Oh, non...
Elle admirait les lignes et les muscles de ses bras et de son dos. Lorsque ses yeux, réussirent à descendre en dessous de sa taille, elle retint son souffle et se colla encore plus contre le mur de la baignoire, pour ne voir plus que ce qui était permis.
–Ne t’approche pas, s'il te plaît, ne t’approche pas…
Elle l'entendu à nouveau marcher et les pas s’approchait d’elle. Le bruit du rideau de douche rompit le silence et elle ferma les paupières ne voulant pas le voir.
Le choc fut instantané.
-Ondine!
Elle attendit plusieurs secondes et enfin ouvrit les yeux. Il avait couvert les hanches avec une serviette et ses joues étaient rouges.
-Hey Sacha... –Elle le salua timidement.
-Que fait-tu dans ma salle de bain?-Demanda il en tenant la serviette.
-Mon téléphone portable.-Elle montra l'appareil avec une grimace- Soly a promis d'appeler ce soir, et comme j'étais occupé cet après-midi...
-Tu aurais dû me le demandé…
-Je l’ai fait...tu m’as dit dix minutes, et sa fait plus d'une heure et demie...
–Qu’es ce que tu fais ici de toute façon ? Tu ne devrais pas être avec des investisseurs?
–Je me suis échappé.-Ondine sourit.
Il fronça les sourcils et lui tendit une main pour sortir de la baignoire.
-Je vais prendre un bain... –Il soupira -Mais nous pouvons dîner ensemble après si tu veux...
Ondine hocha la tête et commença à marcher.
-...A moins que tu veuille prendre un bain avec moi…
La voix de Sacha était rauque et timide. Elle s’arrêta se demandant si elle avait bien entendu, parce que la phrase était vraiment un murmure doux et déformée.
–Oui je veux...-Lui dit elle à sa manière, en se retournant.
Sacha la regardait la bouche ouverte. Ondine senti le besoin de répéter.
-Oui je veux prendre un bain avec toi...

Et elle posa le téléphone de côté sur le sol, et se redressa lentement baissant la fermeture de sa jupe. Le tissu glissa le long de ses cuisses avant de tomber sur le sol montrant ses longues jambes nues. Elle leva les bras au-dessus de sa tête et toujours en le regardant elle leva son tee-shirt.
Maintenant, seul un petit sous-vêtement intime, la séparé de la nudité complète. Elle se dirigea vers lui rejetant sa timidité qu’elle sentait énorme. Sa peau pâle en conflit avec le roux profond de ses cheveux, avec des mèches qui venait couvrir ses courbes, révélant ses épaules, en contraste avec le bleu-vert clair de ses yeux, et le doux rouge qui colorés ses lèvres et ses joues, aves le sous-vêtement immaculée qui enveloppé une partie de sa hanche et qui laissait voir plus qu'il ne caché. Les yeux de Sacha étaient fixés en savourant chaque centimètre de ses lignes gracieuses, disant que ce qui se passait réellement et n'était pas l'œuvre de son imagination. Elle s'arrêta devant, puis ôta ses talons dans un geste rapide et se redressa. Les yeux bruns brûlaient en regardant la sensualité naïve de toutes ses actions.
Ondine pris l'initiative cette fois. En ignorant le feu qui brûlait sur ses joues, elle rejoint le corps masculin dans un geste osé inhabituel. Les bras de Sacha l’entourèrent automatiquement, sur son dos, jusqu'à sa taille…
Il soupira dans ses cheveux, en savourant l'union parfaite de leur corps, la douceur de sa peau contre la sienne. Les mains d’Ondine s’entourèrent à son cou, et il remarqua son souffle chaud près de son oreille.
-Je t'aime Sacha… Je t'aime...
En réponse, il lâcha un frémissant, et joua avec le bord de ses sous-vêtements, caressant la courbe lisse qui se trouvait sous le tissu transparent. Elle frissonna. Ses petites mains descendirent à son cou, puis, à peine touché sa poitrine elle suivie timidement son abdomen jusqu'à ses hanches.
Après quelques secondes d'exploration muette, la serviette ne représentait plus un obstacle pour les jeunes. Elle chercha avec ses yeux clair les yeux sombres de l'homme devant elle, elle était debout sur la pointe des pieds, et la dernière pièce de dentelle tomba de ses jambes maigres au talon. La rougeur de ses joues était la même que la sienne. Honte, pudeur, chaleur. Mais par-dessus tout désir.
Ondine tendue la main et fit couler l'eau chaude, puis le jeune homme lui offert une invitation claire qui n'avait pas besoin de mots.
Il l'écrasa contre les carreaux, après être rentré, tandis que l'eau chaude tombée sur eux illuminant leurs corps avec de petites perles d’eau transparente. La vapeur la rendait plus belle, plus sensuelle.
-Je veux faire l'amour... -Dit-elle dans un murmure. Les gouttes d'eau brillaient sur ses cils noirs. D’autres coulaient sur ses joues rouges, puis touchait son épaule avant de glisser vers le bas de sa peau pâle avec une facilité surprenante. Ses yeux semblaient plus clairs que jamais sous la pluie artificielle.
Il haussa les épaules en gémissant, faisant glisser son dos le long du mur pour trouver une position plus confortable. Les doux baisers d’Ondine couvraient ses lèvres, ses joues et ses paupières, caressant son corps avec ses mains, sur sa peau. Comme l'eau passait entre eux elle ne laissait aucune place sans caresse.

La nuit se levait enfin. Les premières étoiles de l'hiver se faisaient voir dans le ciel sombre, brillant faiblement. Les petits flocons de neige couronnée ce crépuscule sombre, tout petit et léger il semblait rester en suspension dans l'inertie de l'air.
Les heures de loisir s'était passé, maintenant ils étaient calme enveloppé dans les draps, soupirant de la proximité chaleureuse de l'autre.
-Ondine...
-Oui? -Elle était penchée sur lui, la tête sous son menton, les jambes toujours sous les siennes.
–On ne c’est pas protéger... -Sacha chuchota caressant son dos, et sentant l'odeur du shampooing aux pommes qui imprégnait ses cheveux encore humides.
-Ca n’a pas d’importance... -Elle dessina un cercle sur sa poitrine nue-Le médecin m'a dit qu'il n'y avait aucun risque de grossesse pendant deux mois...
-Deux mois ont passé.-Répondit-il doucement, ses doigts vers le bas du drap zone où la courbe de son dos se perdait.
- De toute façon il n'y a pas de risques.
-Moi sa ne m’importe pas, je n’oublie pas que…
-Moi non plus.
Tous deux restèrent silencieux pendant plusieurs minutes. Ondine était si calme que, pour un moment il pensé qu'elle dormait, mais après quelques instants de calme, il posa sa mains sous son menton, soutenant ainsi le poids de sa tête, les douces courbes de sa poitrine étaient tout à fait perceptible après son action, dégageant la sienne en respirant.
Ils étaient là, se regardant pendant un moment, appréciant le plaisir simple d'être bien ensemble, unis. Puis, la situation sembla changer, elle sourit et s'inclina touchant ses lèvres dans un doux et tendre baiser. Il se déplaça un peu, caressant avec ses mains ses jambes en la tenant intimement sur son corps.
–Je t'aime...-Dit-elle contre ses lèvres. Ce n'était pas la première fois qu’elle le disait tout au long de la journée et dans de telles circonstances, mais elle voulait être sûre qu'il le comprenne, qu’il l’accepte, et qu’il ne l’oublie jamais.
Sacha soupira, l’embrassant encore, souriant à ses mots qu'il avait entendu à plusieurs reprises. Encore une fois il fut surpris de voir combien elle était belle, et comment ses sens semblaient exploser avec ce qu’elle lui disait.
-Je t'aime aussi... –Répondit il, en la prenant par le cou pour mettre sa tête sur lui dans une tentative de savourer ses lèvres plus profondément.
Ondine se mit à rire, comme elle l’avait fait la fois précédente, suite à la même confession et le même chuchotement. Elle lui retourna le baiser avec la même passion, toujours en riant, entendant le rire du jeune.
-Je t'aime, Je t'aime, Je t'aime....
Et cela semblait si facile, si facile de laisser tomber cette phrase. Ces trois mots simples, mais merveilleux, entre les rire, les baisers et les soupirs, sonnant plus fort et plus puissant.
Puis ils se séparèrent, respirant comme ils pouvaient, tout en conservant la proximité de leurs lèvres, remarquant l'incroyable sensation d’électricité de leurs corps après un simple baiser.
-Ca ne semble jamais se finir...-Dit Sacha à voix basse, glissant un doigt sur sa gorge et son épaule.
-C'est de ta faute...-Dit elle en fermant les yeux, et retenant son souffle pour avertir le cours de ses caresse-Quand tu fais quelque chose, tu fais en sorte que sa ne se termine jamais…
-C’est parce que tu me rends fou... -Dit-il en embrassant sa lèvre supérieure- C'est la seule raison pour que sa ne se finisse jamais…
Le baiser commença à nouveau, plus assoiffés et précipités. Le drap tomba des épaules d’Ondine pour atterrir sur ses cuisses et ses hanches. Elle ressemblait à une déesse païenne dans cette pénombre, le léger clair de lune dessiner les contours de son corps, baignant sa peau blanche, et ses cheveux bouclés autour de sa tête. Sacha lui prit les mains la regardant avec adoration. Un soupir s'échappa de ses lèvres dans le même instant que les doigts des deux furent réunis, parce que leurs corps fusionner. Ondine ferma les yeux sentant que Sacha prenait le contrôle, elle laissa échapper un gémissement doux et les mots sortirent de sa gorge avant que l'intensité de l’acte, les enveloppes dans sa danse ardente ...
-Je t’aime, Sacha...

-...Tante Dy a dit qu’elle devait me donnée la différence d’heure avant d'appeler... -Soleil sourit innocemment. Elle regarda l'horloge au-dessus de sa tête et plissa les yeux quelques secondes, essayant de se rappeler comment on lisait l’heure.
-Onze, ma chérie... –La voix de Mme Ketchum sonnait à ses côtés.
-Merci nana! –Elle ramena le combiné à son oreille– Il est onze heures du soir, maman!
Elle entendu le rire doux d’Ondine de l'autre côté -Ici il est presque trois heures du matin...
-Oups... –L’expression de l’enfant se décomposa légèrement:-Je n’aurais pas dû appeler maman…
–Eh bien, princesse. Quoi qu'il en soit, papa et moi attendions ton appel. Tu te rappelle que tu m’avais promis de le faire...
- Oui... tu n'es pas en colère contre moi?
-On ne l’est pas ma chérie...-Il y eut une autre voix au lieu d’Ondine- Qu’es ce que tu fais, tu n’es pas encore au lit ?
-Papa! -Soleil serra encore plus le téléphone à son oreille -Papa, bonjour ! Je pensais que maman était seule, j’allais appeler ton téléphone après avoir raccroché.
Il se mit à rire –Qu’es ce que tu fais debout à cette heure?
–Ici ce n’est pas tard, papa. Et j'attendais de vous appeler avant d'aller dormir, maman m'a dit qu'elle avait beaucoup de chose à faire beaucoup ce soir.
-Oui...
Melody se tenait devant elle et fit un geste avec sa main. Elle lui sourit et lui donna un baiser retentissant sur le front.
–Tante Dy t’envoie ses salutations, et nana aussi –Murmura elle en luttant contre un bâillement, parce que d'habitude à cette heure elle dormait déjà.
-Hey ma chérie, je crois que tu t’endors.
-Ouais, je sais papa... -Elle se frotta les yeux et partie de sa chaise plus près de sa grand-mère qui la souleva.
-Princesse va dormir.-La voix d’Ondine se fit entendre à nouveau, avec sa voix douce habituelle-Papa et moi t’envoyons beaucoup de bisous ma chérie, dort bien… -Ouai…Bonne nuit maman, et dit bonne nuit à papa de ma part…
-Va dormir bébé, va dormir.
Soleil appuyé sur le bouton et l'appel fut coupée. Elle plaça le téléphone sur la table pendant que ses yeux resté ouvert. Délia lui chanta une berceuse quelques secondes, puis elle regarda la petite fille dormir.
-La pauvre... -Il y eut le doux murmure de Melody-Elle devait être très fatigué.
Mme Ketchum sourit, se leva, et serra la petite fille contre sa poitrine et dit dans le même ton-Je vais aller la coucher. La première chose qu’elle va faire demain, en se réveillant c’est parler avec eux.
Melody ri-Ils leur manque terriblement, bien qu’elle fasse son possible pour ne pas nous le montrer…

c'est vrai

génial !

Toujours aussi beau!!! C'est magnifique!

Quelle belle réconciliation!!! J'adore vraiment cette histoire! Chaque chapitre est super beau!!! Merci de les traduire!

J'ai hate de lire la suite!

Voila, je met juste une petite partie car je pense qu'elle est assez importante

Le rideau était tiré d'un côté. La fenêtre reflète l'extérieur noir. Les flocons de neige tombaient très lentement, comme s'ils n’étaient pas pressés de se cacher dans le monde qu'il était trop blanc.
Les deux silhouette regardaient le paysage extérieur, ils étaient si près l’un de l’autre qu’ils ressemblaient à un seul être. Le drap large, couvrait leurs corps de la respiration froide la nuit.
-Dis le moi...
Sa voix brisa le calme. C'était un ordre ou une demande? Elle le regarda de ses yeux clairs, la soie des draps contre sa poitrine.
Il secoua la tête, et continua à regarder par la fenêtre avec une expression douloureuse.
-Sacha... –Elle insista. Il la regarda enfin, et se mordit les lèvres.
–Non.-Il la regarda sans vraiment rien voir, juste par inertie, il pouvait lire la prière dans ses yeux. Il se colla contre elle dans la peur…peur de quoi ?
-Je veux savoir... –Elle colla son nez contre son cou –Tu n’as pas confiance en moi?
-Tu sais qu’il ne s’agit pas de ça.
-Alors?-Elle leva les mains et prit son visage le tournant en face du sien- Alors...
Il détourna les yeux, mais c’était de plus en plus difficile de maintenir cette indifférence.
-Tu as dit qu'il n'y aurait pas de secrets entre nous... -Lui dit-elle doucement, tenant toujours son visage –Tu ne veux pas essayer?
-Bien sur que oui!-Enfin il se tourna, effrayés par cette dernière phrase, et lui embrassa le front, les paupières avec anxiété:-Je t'aime et je veux être avec toi et Soleil...
Le jeune homme reçu ses caresses sans y répondre-Mais tu ne te confies pas a moi…
-Ondine il ne s'agit pas de ça... -Dit avec difficulté-Mais ... mais de quelque chose de louche, quelque chose…d'horrible...
-Ta vie n'est pas horrible.
-Mon passé oui... -Il se détourna un peu-Mon passé est sordide, sombre ... plein d'embarras...
-Je veux savoir. Je veux tout savoir de toi.
-Non!
-Comment tu veux que ça fonctionne si tu n'es pas complètement honnête avec moi? Regarde-moi... -Elle prit son visage à nouveau et ses yeux étaient sombres avec un geste de supplication et de peur-Parle-moi de ton passé…
-Non...-Il secoua la tête, sentant les larmes qui brûlent les yeux. Il pourrait la perdre si il lui disait quelque chose, et en second Ondine serait effrayée, et cette bulle de bonheur disparaîtrait laissant tout comme avant. Non ... il ne pouvait pas risquer tout ce qu'il avait pour quelque chose qui était caché dans sa mémoire et qu’il ne voulait plus jamais se rappeler.
Mais son regard reflétait la tristesse-Dis le moi Sacha.-Murmura elle contre ses lèvres, et il remua la tête frénétiquement, raide, rigide-Dis-moi, s'il te plaît...
Sacha la regarda, brisant le moment, montrant sa véritable angoisse. Des larmes coulaient sur ses joues, il s’écarta un peu et appuya sa tête sur sa poitrine pour ne pas qu’elle voit son expression, quand il parlerait -J-j’ai fait beaucoup de choses terribles ces années ... J’ai vécu dans une obscurité étrange et absolue... j’allais ici et là, sans vraiment savoir où aller ou arrêter... j’ai utilisé ma force dans les entrainements pour ne pas penser, ne pas souffrir, ne pas te chercher...Ordonnant a mon corps de te haïr, a mes sentiments d’oublier ce qu’ils ressentaient pour toi...M-mon objectif était de te haïr, t’accuser pour ce que tu as fait ...toi... toi Ondy, je te détestais pour m’avoir fait tomber amoureux de toi, de t’avoir cru, de t’aimer de toute les façon possible... -Il avala sa salive, sa voix était devenue un balbutiement-Mais finalement, je me suis dit que l’apitoiement serait fini... Je ne pouvais pas rester accroché à la mémoire de quelqu'un qui ne m’a jamais aimé… accroché à un monde de mélancolie et de douleur, en dormant ou autres moyens… pour oublier... Mon titre est venu plus tard, et j'ai pensé que cela m'aiderait... mais les choses ont empiré ... –Il s’arrêta, et bougea légèrement en sachant que sa confession serait affreuse a ce moment. Et Ondine ne disait rien, elle se taisait en lui caressant les cheveux, le mettant près d’elle-...Une nouvelle vie s'ouvrait devant mes yeux ... une vie facile, nocturne, rapide, sans contrainte...J-je sortait avec des femmes tout le temps... sa paraissait simple comme un jeu... j'avais les filles que je voulais... elles ...elles se jetées sur moi... mais je n'en avait rien a faire, en effet, aucune d'entre elles comptaient pour moi ...Je les utilisais et les laissais comme si elle était commune, en en cherchant une autre, puis une autre…
Les yeux d’Ondine s’ouvrir dans l'horreur. Elle devina quelque chose, mais elle n'avait jamais imaginé que les choses iraient aussi loin. Mais elle ne dit rien, peut-être parce qu'elle ne pouvait pas répondre à cette confession, et les jambes du jeune se fléchirent et il tomba à genoux en pleurant cachant son visage dans les draps, près de son estomac. C’était l'une des rares fois où elle le voyait pleurer. Sacha avait l'habitude de ne jamais faire.
-...J'ai passé plus de deux ans, a avoir des aventures, avoir une vie nocturne...je suis arrivé à abuser de la vie nocturne... ressentant du dégoût pour ce que je faisais...Me haïr, haïr chaque fille qui s'approchait de moi, parce que je te voyais en elle...je les utiliser ...je les utiliser et les jetaient comme si elles étaient simplement inutiles, en riant a leurs mots d'amour...
-Peut-être que certaine d'entre elle pourrait être... ?-Ondine l’interrompu tranquillement, tout en gardant ses doigts dans ses cheveux noirs.
-Non.-Dit Sacha avec fermeté, en toute sécurité malgré le sanglot qui s’échappa de sa gorge:-J'ai toujours pris des précautions, toujours...malgré ces années de folie, c'était la seule chose qui m'a gardé sur le terrain... La presse européenne m’haïssait pour les scandales qui m’entouraient, les magazines m’avaient comme leur célébrité préférée... La Ligue m'avait averti à plusieurs reprises que je devais quitter ce mode de vie... Et c'est là que j'ai rencontré Aleesha... à partir de là, d'une certaine manière, elle m'a sauvé de tout ça…
Elle prit le drap contre sa poitrine et se mit à genoux devant lui, prenant son visage dans ses mains mouillées avec une extrême tendresse.
-J-je... je... désolé ... je ne voulais pas que tu sache tout ça... Ces années sont pour moi juste de la honte et de l'humiliation... Et si je pouvais faire quelque chose…
-Chut ... -Murmura la jeune femme, en embrassant ses paupières, en essuyant les larmes sur ses joues avec la bouche, en dégageant ses lèvres humides avec des petits baisers petits.
-Pardonne-moi Ondy… -Dit il avec une telle honte en fermant les yeux pour ne pas la voir-Je ne voulais pas que tu le sache...P-pardonne moi, pardonne moi, pardonne moi... –Répéta il cachant son visage dans le cou d’Ondine, rejetant tout trait pitié d’elle-P-pardonne-moi...
Elle le regarda avec regret, il soutenant ses genoux sur le sol. Ses yeux se remplirent de larmes-Bien sûr, que je te pardonne Sacha...-Chuchota elle à l'oreille. Il la prit dans ses bras maintenant, secoué, secoué encore avec des larmes qui coulaient sur son corps.
-Et, ce n'était pas quelque chose dont je suis fier... C'est quelque chose que je rejette...Donc, je ne voulais pas te le dire...
-Ce que j'ai fait, te cacher Soly n'est pas quelque chose dont je suis fier... Mais tu m'as pardonné...
-Je t'ai menacé en te disant que tu n’avais pas le droit de le faire... –Sacha s’éloigna d'elle, plus de larmes se trouvé sur son visage- J'ai été cruel envers toi même en sachant ce que j'ai fait toutes ces années...
-Sacha... –Elle lui releva la tête, pour lui demander de la voir. Elle sourit en lui caressant les joues du bout des doigts-Je comprends pourquoi tu l’as fait.
Il tenait son regard, voyant la tendresse se reflétées dans ces yeux de cristal inondé de larmes et de compréhension.
-Je te pardonne...
Il n’avait jamais cru que la douleur était si difficile à supporter, ou la culpabilité et le regret d'avoir à faire avec ce sentiment avant, mais ici, c'est, après les mots doux de la jeune fille, que ses pleurs et les larmes se reproduirent avec plus d'intensité.
Et le-Je t'aime ...ne pleure pas mon amour, je te pardonne...-Se fit entendre à plusieurs reprises, jusqu'à ce que le dernier pleur se perde dans l'ombre des chauds baisers, et la nuit avancée conduit aux premières traces du pardon.

c'est bien il lui a pardonné