Coucou tout le monde !! 
Depuis le mois d'août, j'avais un OS en préparation centré sur Sacha, et comme son départ dans l'animé se rapproche inexorablement en même temps que mon cœur se déchire, cela m'a inspiré pour continuer d'écrire et boucler cette histoire ! J'espère qu'elle vous plaira ! 
Titre : Là où le soleil brillePersonnage : SachaGenre : Amitié & FamilleDisclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, je ne fais que les emprunter pour m'amuser avec eux !Résumé : Lors d'un barbecue de célébration pour l'anniversaire de Sacha, ce dernier observe tous ses invités qu'il considère comme sa propre famille. « Nous aussi, on est de la famille ! »
La phrase avait résonné dans les oreilles de Sacha depuis la nuit où Ondine l'avait prononcé. Leur aventure à Greenfield contre Entei avait été une sacrée épreuve qui avait manqué de faire une crise cardiaque au dresseur à la casquette rouge. Heureusement, lui et ses amis avaient réussi à convaincre Molly d'arrêter son innocente folie et, après une dernière péripétie qui avait coûté la vie d’Entei, tout était rentré dans l'ordre.
Des mois plus tard et une conférence Argentée perdue de justesse, Sacha se trouvait dans le jardin derrière le laboratoire du professeur Chen pour un barbecue d’anniversaire – son anniversaire. Assis sur un gros rondin de bois en guise de banc de fortune à l’orée du bois, le dresseur du Bourg-Palette s’était éloigné du bruit environnant pour être un peu au calme et pour observer toutes personnes qui s’étaient réunies en son honneur.
Sa mère était encore assise à table et elle était en pleine discussion avec le professeur Chen, Jacky et Régis. À en voir les gestes du professeur, l’enthousiasme de son assistant, le visage peu impressionné que tirait Régis en intervenant aux dires de son grand-père et le rire que Délia cachait discrètement derrière son verre, ils semblaient partager une bonne histoire.
Ondine et Pierre, s’il en croyait leur sourires amusés et leur yeux rieurs, plaisantaient autour du barbecue fumant, une pince en fer à la main et une assiette de garniture dans l’autre.
Le buffet pour son anniversaire était plein à craquer. Sa mère, n’ayant pas fait les choses à moitié, avait cuisiné pour un régiment ; salade de pommes de terre avec œufs durs, salade de tomates et de mozzarella, concombre, carottes râpées et salade verte pour les plus simplistes. En apéritifs il y avait des chips, des cacahuètes et autres bidules qui étaient parsemés un peu partout à travers la longue tablée, au milieu des bouteilles de soda, de jus de fruits et d’eau fraîche.
Bref, un vrai festin. Dès qu’ils eurent fini de trinquer avec les coupes de champagnes remplies, Sacha s’était empiffré, comme en attestait ses deux assiettes vides empilés et ses couverts sales qu’il avait bazardé au coin de la table avant de partir.
« Je fais une petite pause et je reviendrais manger après, promis ! », avait-il assuré dans un large sourire, tapotant son ventre gonflé. Ses amis avaient fait des remarques sarcastiques sur son estomac sans fond mais leur soupir amusés couplé à leur regard affectueux lui avaient indiqué que leurs commentaires n’étaient pas méchants.
Alors qu’il se massait distraitement le ventre, les yeux du dresseur à la casquette rouge se posèrent sur ses Pokémon dispersés çà et là. Après avoir mangé le contenu de leur gamelles, ces derniers vaquaient à leurs occupations ; les plus dynamiques, comme Carapuce, Pikachu ou Macronium, jouaient au loup en utilisant tout le jardin pour se poursuivre, alors que les plus calmes, comme Héricendre, Bulbizarre ou Noarfang, se reposaient tranquillement dans un coin – le hérisson de feu et le Pokémon Plante prenaient un bain de soleil bien mérité tandis que l’oiseau de nuit avait trouvé une branche où se percher. Scarhino était assis près du buffet, les pattes dans une grosse jarre de miel qu’il léchait avec plaisir. Krabboss s’amusait, avec sa pince, à couper le Pistolet à O que projetait un Kaiminus heureux et sautillant d’excitation à chaque tchiing tranchant qui résonnait. Donphan, lui, faisait la course au loin contre ses Tauros, remarqua Sacha en tournant la tête vers les enclos en bois.
Un rugissement attira ensuite son attention vers le ciel bleu au-dessus de sa tête où Dracaufeu – qui était revenu spécialement pour l’occasion depuis la vallée dracaurifique – battait des ailes et faisait des acrobaties, profitant de l’air pur du village.
Sacha repéra ensuite Grotadmorv s’approchant du trio Carapuce, Pikachu et Macronium qui ralentissaient à son approche, curieux de savoir ce qu’il voulait. Il leur demandait visiblement s’il pouvait se joindre à leur jeu du loup – et probablement négocier un câlin au lieu de simplement les toucher s’il les attrapait. Sacha doutait que la lenteur du Pokémon Poison lui permette d’attraper les autres mais ils lui sourirent et furent d’accord dans un hochement de tête, avant de s’élancer loin de l’abomination violacé en riant.
Un sourire se faufila sur ses lèvres à la vue de tout ce beau monde. Il avait vraiment de la chance d'avoir une famille aussi nombreuse, pensa-t-il alors que son visage s’adoucissait. Bien que sa famille ne soit pas banale, il ne voudrait l'échanger pour rien au monde. Tous ses Pokémon et ses amis n’étaient pas liés à lui par le sang mais pour lui, c’était exactement pareil. Ils passaient des moments ensemble ; à discuter, à rire, à jouer, à faire des bêtises, à se sortir de situation catastrophique in extremis, à se soutenir quoi qu’il arrive, à se conseiller, à se disputer mais à se pardonner, à aller de l’avant, et surtout à s’aimer inconditionnellement.
Sa famille était désordonnée mais pleine de chaleur. Et être avec eux, c’était comme rentrer à la maison, pensa-t-il, une sensation de sérénité se drapant sur ses épaules.
Un bruissement de feuilles attira son attention et il vit Ondine s’approcher de lui, les mains jointes derrière le dos et un sourire sur les lèvres.
« Tu vas bien ? Tu as l’air pensif. », dit-elle en s’asseyant à côté de lui.
« J'ai l'impression de ne pas grandir. », lâcha-t-il de nulle part, les yeux dans le vague.
« Peut-être pas dans la tête mais en taille je trouve que tu as gagné quelques centimètres ! », répondit la rousse en lui tapotant la casquette, ce qui le fit sursauter, alors qu’elle lui lançait un sourire narquois.
« Hé ! », protesta Sacha en portant instinctivement ses mains sur le haut de sa tête.
Ondine lâcha un léger rire tandis que le dresseur revissait correctement sa casquette sur son crâne. Il ne regardait la plus, la moue qu’il avait s’estompait lentement pour laisser place à une expression pensive. Elle dû se pencher pour capter son regard chocolat.
« Eh… Tu peux me dire ce qui te tracasse, tu sais ? Je ne te jugerai pas, promis. », dit-elle d’une voix encourageante et douce, avant de se redresser et d’observer les autres invités depuis leur banc de fortune en bois.
Après ce qui semblait être des minutes interminables durant lesquelles Sacha frottait nerveusement ses paumes l’une contre l’autre, pesant clairement ses options de se livrer à son amie, et durant lesquelles Ondine s’apprêtait à changer de sujet, le dresseur du Bourg-Palette parla enfin et d’une voix feutrée, ne voulant pas attirer l’attention même s’il se trouvait à plusieurs mètres de tout le monde et que personne ne pouvait l’entendre à moins de crier.
« OK alors, euh, je comprendrais totalement si tu te moques… », commença Sacha sur un ton maladroit en lui lançant une œillade rapide et embarrassée.
La rousse haussa un sourcil, l’air de dire essaie toujours, et Sacha entremêla ses doigts, les avant-bras posés sur ses cuisses tandis qu’il baissait la tête, le dos courbé, les yeux se baladant sur la pelouse et les nombreux brins d’herbe à ses pieds.
« J’ai repensé à ce que tu as dit lors de notre aventure à Greenfield, avec Entei. Quand tu as dit que vous faisiez aussi partie de la famille… Et tu as raison : pour moi, ma famille ne se résume pas qu’à ma mère ou à mes Pokémon. Je compte aussi mes amis. Mais... », hésita-t-il en haussant les épaules. « J'sais pas. C'est bizarre, non ? Peut-être que mon concept de la famille est foiré parce que je n’ai jamais connu mon père et que, comme je n'ai pas eu d'amis lorsque j'étais petit, je considère automatiquement mes proches, amis ou Pokémon, comme des vrais membres de ma famille… »
Ondine bourdonna pour lui montrer qu’elle réfléchissait à ce qu’il venait d’avouer, avant de lui répondre.
« Une famille n'est pas forcément obligé d'être composé de deux parents et d’un enfant pour être fonctionnelle, tu sais ? Parfois, cela peut être trois grandes sœurs insupportables mais irremplaçables, ou bien une ribambelle de frères et sœurs. », dit Ondine en lançant un regard à Pierre. Elle s'accorda un sourire à son encontre avant de reporter son attention sur Sacha. « Et parfois, une famille, ça peut être une mère aussi aimante que poule, un puissant petit Pikachu, des formidables Pokémon avec qui tu as forgé un lien fort, et tout un tas d'amis différents. », dit-elle avant de cogner doucement son épaule contre celle de Sacha dans un mouvement ludique, un sourire amusé sur les lèvres. « Dont une avec laquelle te disputer sur des sujets totalement ridicules. »
La plaisanterie arracha un sourire discret à Sacha. Il ne répondit rien alors Ondine continua sur sa lancée, d’une voix toujours douce et empreint de sagesse qui la surprenait intérieurement.
« Chaque famille est différente ; je trouve que la tienne dégage une énergie chaotique et chaleureuse, parfois épuisante, certes, mais c’est ça qui la rend unique. Et c’est très bien comme ça. »
« Et c’est très bien comme ça… », répéta-t-il à voix basse alors qu’il semblait faire mijoter les mots dans sa tête, puis il croisa son regard et lui donna un petit sourire. « Je crois… que j’aime bien comment ça sonne. »
La rousse sourit un peu plus largement, les yeux pétillants.
« Alors c’est parfait. Si ta famille te convient comme elle est, c’est le plus important. »
« Même… quand je serais adulte ? », demanda-t-il sur un ton incertain alors qu’il commençait à cueillir les cuticules au bord de ses ongles et lui lançait des brefs regards par intermittence. « J’veux dire, quand je serai adulte, je devrais avoir une famille à moi – quelqu’un avec qui me marier et avoir des enfants pour avoir une famille complète ; c’est comme ça que ça marche non ? Est-ce que je serai vraiment obligé de laisser ma première famille derrière moi ? »
Ondine l’observa ; de sa posture mal assurée, son visage mal-à-l’aise rien que de prononcer ce genre de phrases et le reflet craintif dans ses yeux marrons, c’était presque comme s’il la suppliait silencieusement d’obtenir la bonne réponse à sa question. La vue lui fendit le cœur. Alors elle prit une grande inspiration, enterra les sentiments qui grouillait au fond de son estomac – parce que c’était le bien être de Sacha qui importait, pas le sien –, et elle secoua doucement la tête, déglutissant discrètement le nœud qui s’était formé dans sa gorge.
« Non, Sacha. », répondit-elle. « Tu n’as pas à te sentir obligé d’avoir un partenaire, de te marier ou d’avoir des enfants pour former une famille complète et faire plaisir aux autres. Encore moins d’abandonner ta première famille. »
Un sourire amusé se contracta au coin des lèvres de Sacha lorsqu’il entendit le ton moqueur et qu’il vit la grimace qu’elle venait de faire en prononçant ses mots tout en utilisant ses doigts pour mimer des guillemets invisibles.
« Tu as raison… », murmura-t-il du bout des lèvres.
Malgré ça, il resta courbé, les yeux toujours rivés sur ses baskets noir et blanc. Il avait cependant arrêté de se triturer les doigts et agrippait ses genoux avec des mains serrées et Ondine prit cela pour une petite victoire. Elle décida de donner une autre poussée à son impressionnante sagesse digne de Pierre. Ou du Professeur Chen. Probablement le Professeur Chen, se décida-t-elle avec un hochement de tête mental.
« Sacha ? », appela-t-elle doucement.
Ondine vit un de ses doigts se contracter et entendit un « Mmh ? », signe que même s’il n’avait pas une posture ouverte, il l’écoutait toujours.
« Tu sais ce que je pense ? », demanda-t-elle alors qu’elle s’appuyait sur ses paumes, qu’elle tendait ses jambes devant elle et que ses yeux turquoise balayaient tranquillement les Pokémon de Sacha jouant entre eux.
« Non, tu penses à quoi ? », voulu-t-il savoir, un pointe de curiosité s’infiltrant dans sa voix.
« Si tu considères que toutes ces personnes que tu as rassemblées et avec qui tu as tissé des liens fort sont ta famille, alors c’est ta famille. », dit la rousse sur un ton ferme alors que Sacha avait relevé la tête au cours de sa diatribe pour la regarder d’un air estomaqué. « Personne n’a le droit de la remettre en question. C’est à toi de décider qui fait partie de ta vie. Et si tu veux uniquement partager ta vie avec tes amis et tes Pokémon, c’est tout aussi valable que d’avoir un partenaire et des enfants. »
Elle remarqua que les lèvres de Sacha tremblaient et que sa pomme d’Adam sautait quelques fois, signe qu’il essayait de contenir les émotions qui le secouaient. Après s’être racler la gorge à plusieurs reprises et après avoir passé son doigt sous le nez en reniflant discrètement, il lâcha un rire gêné.
« Tu le penses vraiment ? Parce que… », commença le dresseur à la casquette rouge en se grattant l’arrière de la tête et en détournant les yeux, honteux. « C’est bizarre mais parfois, je pense à un lointain futur et… je ne vois absolument aucun partenaire ou enfant. »
Une fois son aveu lâché, il resta silencieux, les yeux baissés, presque honteux. Ondine posa une main sur son épaule, ce qui lui fit relever la tête.
« Rassure-toi, Sacha, ce n’est pas bizarre. », répondit la rousse en lui souriant à nouveau. « Chacun a des aspirations différentes pour le futur. Toi, tu as encore tellement d’aventures à vivre, tellement de gens et de Pokémon à rencontrer, de régions à explorer, d’expériences à gagner… ! », énuméra-t-elle alors que sa voix s’enthousiasmait pour son ami.
« C’est ce que je me dis !! », s’illumina le dresseur, le dos redressé et tourné de moitié, son genou se repilant et se reposant sur le rondin de bois qui lui servait de banc tout en agitant les mains vers elle alors qu’il regagnait légèrement son dynamisme naturel et que ses yeux brillaient, heureux d’être compris.
« Alors pourquoi arrêter de faire ce que tu veux pour bâtir une vie dans laquelle tu sens que tu ne seras pas heureux ? », répliqua-t-elle aussitôt et continuant sur sa lancée pour ne pas laisser à Sacha le temps de répondre ni d’avoir des doutes. « Juste pour répondre à l’attente générale ? Tu traces ta propre route sans te soucier du regard des autres, pourquoi tu devrais changer ta façon de faire ? Tu es Sacha du Bourg-Palette, tu as 13 ans aujourd’hui et tu as déjà parcouru la région de Kanto, les îles Orange et la région de Johto : ce n’est que le commencement. », proclama-t-elle alors que la mâchoire de Sacha tombait doucement mais ne l’interrompait pas. « Tu as tellement progressé et pris en maturité depuis ton voyage initiatique… ! Je sais que je ne te le dis jamais parce que nous n’avons pas l’occasion d’avoir un cœur à cœur mais je te le dis maintenant : je suis fière de toi, Sacha. Tu es un bon dresseur qui prend de plus en plus confiance en lui et qui trouve son propre style de combat. Tu es altruiste envers tout le monde – humains comme Pokémon –, tu es optimiste, tu as appris à écouter les conseils des autres, tu as cette curiosité et cet émerveillement pour n’importe quoi qui est très attachante, et par-dessus tout, tu es un si gentil garçon qui travaille dur. »
Sacha resta bouche-bée alors que les larmes débordaient de ses yeux écarquillés, profondément touché par les paroles chaleureuses de son amie. Avec un regard tendre, Ondine prit délicatement le poignet du dresseur avec sa main et soutenu son regard pour terminer son discours.
« Je suis confiante qu’un jour, tu atteindras ton but et tu deviendras un formidable Maître Pokémon. Et ta famille, celle qui se trouve ici mais aussi tous les autres amis et tous les Pokémon qui t’accompagneront dans tes prochaines aventures, sera là. Ce sera une grande famille dont tu pourras être fier. Ta grande famille. »
Suite à ses dernières paroles, qui sonnaient comme une attaque Glas de soin, Sacha fut incapable de soutenir le regard turquoise de la rousse. Il baissa la visière de sa casquette sur ses yeux avec sa main libre et il se détourna pour étouffer un sanglot.
Sans un mot, la rousse lâcha son poignet et lever son bras pour caresser doucement le dos du jeune dresseur en signe de réconfort. Il se recroquevilla un peu plus sur lui-même et tenta d’essuyer les larmes qui coulaient sur ses joues d’une main tremblante, l’émotion le frappant comme un bulldozer. C’était tout ce qu’il voulait entendre. Ondine avait raison : lui qui se fichait de l’avis des autres, qui faisait ce qui lui chantait et qui fonçait droit devant lui… pourquoi avait-il voulu remettre son état d’esprit en question ? C’était idiot. Mais Ondine lui avait donné des précieuses paroles qui avaient fait l’effet d’une lumière au milieu du brouillard. Il allait chérir ses mots pour toujours et il était convaincu qu’aucune autre remise en question ne le ferait dévier de sa route.
Chacun formait sa propre famille. Point final.
Ondine continua de passer délicatement sa main à travers la veste bleue de son ami et tourna la tête vers les invités dans le jardin. Elle repéra Pikachu qui venait de s’arrêter de courir, une oreille tressaillant instinctivement, avant de se tenir sur ses pattes arrière et de porter son attention sur son dresseur, comme s’il avait senti sa détresse. Il regarda la silhouette courbée de Sacha, puis ses petits yeux noirs croisèrent ceux d’Ondine, qui lui adressa un sourire rassurant suivit d’un hochement de tête et d’un ça va articulé. Avec réticence, la souris électrique arracha son regard inquiet des deux dresseurs pour tourner la tête vers Carapuce qui s’était matérialisé à côté de lui pour lui dire quelque chose.
Une fois que Pikachu fut reparti jouer avec ses autres compagnons, Ondine reporta son attention sur le garçon à côté de lui, continuant de lui masser le dos en faisant tantôt des mouvements circulaire, tantôt des mouvements à la verticale alors qu’elle sentait sa colonne vertébrale sous ses doigts. Finalement, après avoir fait mijoter tout leur conversation dans son cerveau, Sacha se redressa légèrement, les yeux rouges et les joues striés de larmes sèches. Ondine récupéra sa main et ne fit aucun commentaire, attendant qu’il parle le premier. Après quelques œillades vers elle, il prit la parole d’une voix vacillante.
« Est-ce que… tu peux promettre qu’on restera ensemble pour toujours ? E-Et même un peu plus ? », voulu-t-il savoir avant qu’il ne couine un petit « Si possible ? » qui montrait sa vulnérabilité.
La rousse tendit la main et la posa sur ses mains jointes qu’il recommençait à triturer pour arrêter son anxiété. Puis elle sourit doucement, pleine d’affection pour ce garçon lumineux qui avait chamboulé sa vie et celles de toutes les personnes qui gravitaient autour de lui.
« Amis jusqu'à la fin des temps. », dit-elle pour sceller leur promesse.
Sam 07 Jan 2023, 13:02
hihi