OS GOT (Game of thrones)

Marie était à l’agonie dans son lit. Le médecin faisait ce qu’il pouvait. Il constata qu’il n’avait plus rien à faire. Il lui touchait le front et la regardait d’un l’air terriblement désolé. Elle lui fit signe qu’il n’y était pour rien et le remerciait pour tout ce qu’il avait fait pour elle. Elle lui demandait à voir le Prince Oberyn.  L’homme ne s’y opposait pas, se levait tristement et sortit de la pièce. Marie quant à elle regardait le plafond. Elle toussait et crachait le sang. Elle était sûre qu’il s’agissait d’un empoisonnement. Elle était certaine que c’était l’œuvre de Lariasan.

« Tu ne voulais plus m’avoir dans ton chemin, alors tu as réussi . »

Elle se demandait pourquoi elle avait accepté cette invitation au mariage de Joffrey Baratheon. Si elle avait su qu’il était là, elle serait restée ou elle était. Oberyn et elle se connaissait depuis longtemps. Depuis même qu’il se marie avec cette femme. Elle y repensait, de douloureux souvenirs remontaient à la surface. Elle l’aimait éperdument et le jour ou il lui avait appris que son père l’obligeait à se marier, le cœur de Marie s’était brisé dans des milliers de morceaux. Elle les voyait ensemble et voyait au fur et à mesure de la complicité s’installer entre eux, presque à de l’amour. Marie ne lui parlait plus, elle l’évitait tout le temps. Cela ne plaisait guère à Oberyn. Le jour de son mariage, elle n’était pas venue. Le cœur d’Oberyn éclata en morceux. Il ne l’avait plus revue, depuis des années et n’avait eu aucune de ses nouvelles. Il en avait été profondément triste. Puis vint ce moment ou elle le revit à Port Réal pour le mariage de Joffrey. Elle se rappelait à cet instant pourquoi elle était partie.

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Le médecin arriva enfin à Oberyn, dont celui-ci était terriblement inquiet. Le vieil homme le regarda d’un regard triste.

-Mon prince, je suis navré de vous le dire, elle n’en a plus pour longtemps.

Le cœur du prince fit un bond et son visage se décomposa. Il empoigna le vieillard et lui dit d'un ton agressif et désespéré à la fois:

-Mon Dieu, vous n’avez rien pu faire!?

-J’ai fait ce que j’ai pu je vous l’assure! C’est un poison extremement rare et puissant, et il est allé trop loin! Il  est trop tard. Elle veut vous voir, absolument. En privé.

Il le lâchait et courut comme il ne l’avait jamais fait. Il arriva et ouvrit la porte violemment. Il vit que Marie avait maintenant du mal à respirer. Il la prenait dans ses bras, passait sa main dans son visage, essayait de la rassurer.

-Marie, je suis là, je suis là.

Marie levait les yeux, le vit. Il était là. Elle était dans ses bras. Elle le regardait. Ses sentiments pour lui n’avaient pas changés, ils n’avaient jamais changé.

-Oberyn…
-Ne te fatigue pas, je suis là.
-Je dois te dire que…

Il  semblait dévasté. Marie pris ses dernières forces et parvint à lui dire ces mots qu’elle aurait tant voulu lui dire depuis toutes ces années.

-Je t’aime.

Elle le regardait toujours. Les yeux d’Oberyn s’embuèrent de larmes. La difficile respiration de Marie ne se faisait plus entendre. Ses yeux étaient restés ouverts. Elle venait de rendre son dernier souffle.  Oberyn constatait sa mort avec effroi, secouait son corps inanimé.

.Marie, non,  non ne me fais pas ça! MARIE! RÉVEILLE-TOI JE T’EN PRIE!

Rien ne se fit. Oberyn pleura toutes les larmes de son corps. Il criait à s'en déchirer l’intérieur. Il la regardait affolé,

-Je t’aime aussi mon amour! Je t’en prie ne me laisse pas!

Il l’embrassait de toutes ses forces, comme s’il pensait que son amour allait lui ramener la femme qu’il aimait secrètement depuis toujours.

-Mon dieu qu’est-ce que je t’ai fait! PARDONNE-MOI!

Il la serrait si fort et ne cessait de l’embrasser.
Tellement que le poison finissait par le tuer, lui aussi.