Me voilà de retour avec un one shot Celui-ci est l'extrait d'une nouvelle fic en cours. Si je poste, c'est pour avoir un avis objectif, car je ne suis pas parfaitement à l'aise avec ce lexique plus ou moins érotique. Hors, j'ai prévu d'en inclure dans mon écrit en cours. Alors n'hésitez pas à donner vos avis, je veux faire les choses bien ( Certains mots ou certaines phrases ont volontairement été retirées pour ne pas donner trop de détails concernant l'histoire. Je ne veux spoiler aucun potentiel futur lecteur de cette fic donc si y'a une impression de flou, c'est normal xD)Dans cet OS, il va s'agir d'une lecture suggestive. Pas explicite (je déteste employer des termes crus pour écrire ce genre de scènes, et même, je ne sais pas le faire je ne suis pas du tout à l'aise avec ces mots ) mais tout de même quelques allusions érotiques, il vous faut le savoir. Alors je ne l'ai pas mise dans la section traitant de sujets brulants car je ne pense vraiment pas qu'on en soit à ce stade mais je suis obligé d'informer les lecteurs tout de même, afin que ceux-ci soient avertis que certains mots peuvent faire rougir, surtout de jeunes personnes C'est parti !***
OS. Drôle d'ambiance
Il l'écoutait attentivement, buvait presque ses paroles. Chacune d'elles était un son cristallin, soufflés par des lèvres d'une infinie sensualité.
Puis les secondes défilaient et elle continuait de lui raconter sa passion pour ces livres qu'elle avait dévoré et alors, il ne l'entendait plus que comme un bruit de fond tandis qu'il détaillait chacun des traits de son visage. La texture de sa peau porcelaine semblait satinée, les faibles lueur de la lune qui filtrait à travers le petit hublot au dessus de leur têtes reflétaient sur son visage comme des millions de petits diamants.
Ses longs cils foncés, protecteurs de ces précieux émeraudes qui transperçait votre âme quand elle posait les yeux sur vous, battaient lentement au rythme de son récit.
Il avait envie de poser les lèvres sur l'angle parfaitement dessiné de sa machoire et d'en suivre la ligne jusqu'à son menton, alors sa douce haleine chatouillerait ses narines et il mordillerait doucement ses lèvres, la faisant doucement haleter d'envie contre sa bouche, ce qui assurément le rendrait fou.
Alors il la dévorerait ! Il forcerait la barrière de ses lèvres avec sa langue, trouvant la sienne pour la forcer à l'embrasser. Mais elle aimerait ça ! Il le savait.
Oh oui ! Il s'y voyait comme s'il le faisait ! Il agripperait sa taille, la surplomberait pour la dominer de toute son envie d'elle et attraperai ses cheveux pour la rapprocher encore plus près de lui et approfondir encore plus leur baiser.
Elle gémirait son nom à son oreille et fourragerait ses mains dans ses cheveux our l'attirer tout contre elle, car elle ne demanderait que ça d'en avoir plus. Elles en voulaient toujours toutes plus de lui...
Et il l'exaucerait ! Oh oui alors ! IL ne voulait que ça, la satisfaire et lui donner tout ce qu'elle voudrait de lui ! Tout le plaisir qu'une beauté comme elle méritait !
Son regard glissa sur ses frêles épaules vêtues seulement de fines bretelles, puis sur son cou, jusqu'à la naissance de sa poitrine, pudiquement cachée sous son débardeur. Il imagina sous le fin coton mauve, une fine dentelle blanche gardienne de sa convoitise.
Il inspira brusquement en imaginant quitter sa bouche pour dévorer son cou de baisers alors que ses mains s'apprêterait à faire glisser ses bretelles au bas de ses bras. Elle serait presque découverte devant lui, il imaginait sans mal ses seins dressés sous sa petite lingerie, cela le fit déglutir péniblement.
Ses doigts habiles soulageraient sa magnifique poitrine du fardeau de ce tissu et une fois de plus, sa bouche qu'il savait experte, partirait à la conquête de son paroxisme en jouant habilement de sa langue pour lui arracher quelques râles de plaisir.
Il soupira pour essayer de garder contrôle de toute manifestation de son corps, qui trahirait ses pensées. Mais quand il l'imaginait cambrée entre ses bras, la tête penchée en arrière, offerte et avide de lui, n'attendant que son corps ne faisant plus qu'un avec le sien pour être pleinement comblée, il avait peine à se maîtriser.
Et comme il aimerait lui donner ce plaisir , bon sang ! Un plaisir qu'il était persuadé pouvoir lui donner ! Elle avait un corps était parfait. Parfait pour le sien. C'était comme s'il l'appelait à corps et à cris. Il rêvait à la douceur de sa peau sous ses doigts tandis qu'il caresserait son ventre pour partir à la conquête de son short, autre barrière de sa sublime nudité. Il déferait ce fichu bouton et lui ôterait ce vêtement en hâte.
Alors il l'aurait à moitié nue entre ses mains, vulnérable et toute à sa mercie. Il voyait déjà son grand regard intimidée, complètement grogui de plaisir et impatient tandis qu'il serait à deux doigts de la posséder entièrement.
Enfin, elle poserait ses fines mains sur son torse, et il sentirait son contact chaud et doux, promesses d'autres caresses plus intimes et appuyées.
Et alors, il la découvrirait soudain avide de lui. Haletante, elle n'écouterait que son impatience et attraperait fermement les pans de sa chemise entre ses doigts, et elle la déchirerait pour découvrir ses apaules musclées, puis ses bras puissants.
Elle le débarasserait de ça et embrasserait chaque parcelle de sa poitrine. Il se rendrait compte à quel point son innexpérience n'enlevait rien à son savoir faire quand sa langue titillerait les parties de son corps les plus sensibles. Elle se jetterait sur le bouton de son jean et le dégrafferait de façon totalement impudique, c'est alors qu'il l'allongerait là, au milieu de cette pile de bouquins !
Il ferait en sorte que plus rien ne fasse obstacle entre leur deux corps nus et ne ferait plus qu'un avec elle...
C'est en imaginant son cri de plaisir au moment où il prendrait possession d'elle qu'il haleta bruyamment et fit un retour brutal dans la réalité. Il se giffla mentalement afin de cesser immédiatement de fantasmer sur la belle à ses côtés et pour tenter de dompter les réactions de son corps, notamment celles qui se manifestait sous son jean, dans lequel il se sentait plus à l'étroit que jamais.
Il se sentit subitement coupable de ces foutues divagations. Il paniqua et réalisa qu'il devait partir de là au plus vite, il le fallait ! Ils étaient seuls, il faisait sombre, l'ambiance était intime. Il ne se maitriserait pas bien longtemps si il restait, et elle, n'aurait aucun mal, en jetant un œil vers lui, à connaître la nature de ses pensées.
Hors, il ne pouvait pas vouloir ça, ni même l'imaginer, d'ailleurs.
_ Je dois partir. Pardon Ondine... mademoiselle Williams, je veux dire... je dois m'en aller, dit-il en prenant avec lui un livre au hasard qui masquerait sa gêne.
IL se leva sans plus d'explications alors que la jeune femme, parfaitement ahurie, se demandait ce qui se passait.
_ Quoi ? Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait .. ?
Elle n'eut pas le temps de terminer sa question qu'il partait déjà loin d'elle, en direction de la sortie.
_ Je dois partir, c'est tout, répondit-il avec ce ton glacial qui était le sien.
Ca avait été trop beau pour être vrai, se dit-elle alors. L'implacable Régis était de retour et ne savait décidément pas être agréable plus de quelques minutes.
Elle resta là, chagrine autant que stupéfaite par cette double face et ne chercha même pas à le retenir, comprenant que c'était peine perdue...
Le jeune homme, quand à lui, sortit de la boutique en sueurs. L'air frais de la nuit fut revigorant, il en prit une dose à plein poumons histoire d'oxygéner ses pensées. Pour un peu, il se serait réellement baffé, pour avoir ainsi oser fantasmer sur cette jeune fille. Elle, si respectable, si douce... comment pouvait-il l'entâcher de ses pensées salaces ? Si elle ne faisait que supposer, ne serait-ce qu'une seconde, les idées qui avait pu traverser sa tête, alors même qu'elle n'avait absolument rien fait pour les provoquer, alors il ne donnait pas cher de sa peau, et aussi de son boulot, d'ailleurs...
Il tituba jusqu'au trottoir d'en face et décida de rentrer chez lui à pied plutôt qu'en taxi, cela ne lui ferait pas de mal de marcher un peu et de cogiter sur son état inquiétant.
Il voulait comprendre comment, alors qu'il connaissait à peine cette jeune fille, elle pouvait le chambouler à ce point là. Quelqu'un lui avait-il déjà fait un effet pareil par le passé ? Oh que non ! Pourtant, il en avait connu, des femmes ! Aucune d'entre elles n'avait provoqué un tel chamboulement dans ses idées, ou même dans ses hormones, et surtout pas aussi vite !
Là, avec Ondine, c'était une autre histoire. Dés qu'il la vit pour la première fois, quelque chose d'inédit se passa. Un étonnement : elle avait réussi, le plus simplement du monde, à capter son attention au milieu d'une dizaine d'autres personnes dans cette salle d'entraînement.
Pourtant, il ne saurait pas dire ce qu'elle avait d'exceptionnel par rapport à ceux qui l'avait entouré ce jour-là. Ses paroles avaient été simples, touchantes de sincérité, et elle avait paru forte aussi. Dotée, si jeune, d'une expérience de vie douloureuse et pourtant, elle avait démontré une incroyable maîtrise, tant de ses émotions que de son potentiel de dresseuse.
Finalement si, se dit-il, elle se démarquait des autres. Mais... comment en arrivait-on du stade où elle se démarquait des autres, par une certaine sincérité et une évidente force, à des pensées aussi charnelles la concernant ?
Déjà après cette première rencontre il s'était surpris -et le mot n'était pas peu fort- à l'imaginer dans les vestiaires, faisant passer son tee shirt par-dessus sa tête, faisant glisser son legging le long de ses fines jambes, à degraffer sa brassière...
Il se giffla en pleine rue.
Sitôt fait, il se tourna de toute part pour vérifier s'il avait pu être vu par quelqu'un, qui aurait compris qu'il était en train de devenir fou. Heureusement, à cette heure avancée de la nuit, les passants se faisaient rares, voire inexistants.
Il devait absolument se ressaisir ! Ces pensées n'étaient pas saines. Elles n'était absolument pas appropriées. Non seulement il était responsable d'elle, son supérieur, et pas qu'en âge, mais de plus,Ondine était une romantique, s'il en jugeait par ce qu'il avait entendu d'elle ce soir. Que penserait-elle de lui, si elle connaissait le contenu de ses intentions ? Elle flipperait, c'était certain !
Tandis qu'il réfléchissait tout en marchant de façon nonchalante, une vérité effroyable le giffla de plein fouet. Bien sûr ! A cette heure avancée de la nuit, se répéta-t-il, les passants se faisaient rares, voire inexistants, c'était clair... et le peu qu'il y avait -il en était finalement l'exemple parfait- n'avaient pas des idées chastes en croisant d'innocentes jeunes filles dans la rue.
Une vision d'horreur lui apparut alors qu'il s'imaginait la jolie rousse repartir seule chez elle à cette heure-là.
Merde !
Comment n'y avait-il pas pensé ? Dans son égoïsme, et après l'avoir retenu aussi longtemps, il l'avait laissée livrée à elle-même. Non ! Même s'il était un brin dérangé -manifestement!- en ce moment, il refusait pour autant d'être un salaud responsable de la mésaventure d'une jeune femme ! Et quelle jeune femme !
Sitôt cette idée acheminée jusqu'à son cerveau, celui-ci donna l'ordre à son corps de faire demi tour en hâte, et il se mit à courir en direction opposée pour tenter de la retrouver et l'escorter jusque chez elle.
Il allait retrouver sa tentation incarnée, et il devrait doubler -même redoubler- d'efforts pour résister au désir qu'il avait d'elle, mais tant pis ! Il saurait bien se tenir, et tenir ses pensées en laisse pendant le laps de temps nécessaire pour la mettre en sécurité... il le fallait.
IL n'espérait plus qu'une chose. C'est qu'en voulant la sauver des autres, il parvienne surtout à la protéger de lui-même...