Sleeping Beauty.

Je me rappelle...

Je me rappelles de tant de choses. Les meilleures, comme les pires... Je m'en rappelle comme si c'était hier. Quand nous étions encore gamins... Quand nous parcourions les forêts, les campagnes. Nous étions animés par de l'espoir, de la joie, la joie de vivre, d'exister. Je me souviens de ce que tu m'avais dis... "Pour grandir, il faut se planter, comme une fleur."

Tu n'avais pas tord. Malgré les multiples défaites que nous avons endurés, les multiples coups que notre amour-propre avait encaissé, nous restions debout. Nous croquions la vie à pleine dents. Je ne sais pas vraiment pourquoi, quand j'y repense... Peut-être parce que nous étions unis, plus forts que jamais. Nous avions cette force invisible, comme une sorte d'aura protectrice autour de nous. Je ne sais pas si c'était la même chose pour toi, mais cette force, je la ressentais uniquement lorsque j'étais avec toi. Bien sûr, nous étions soudés comme jamais durant les périodes d'euphorie, mais nous l'étions également lorsque notre chance ne tournait pas. Et je trouvais ça si beau...

Et puis est arrivé ce jour. Ce jour où mes efforts ont payés. J'avais enfin réussit, après tant d'acharnement, j'avais atteint mon objectif ultime. J'étais si heureux... J'en oubliais même ma véritable source de bonheur. Et je le regrettes encore aujourd'hui. Je le regretterais certainement durant toute ma vie. Certes, je suis ce que j'ai toujours voulu être. Mais jamais cela ne pourra me rendre aussi heureux qu'avant.

Je me suis rapidement fais connaître. Ma popularité ne cessait de croître, jours après jours. J'étais fort, malin, heureux et légèrement vaniteux. Il fallait dire que la puberté me montait à la tête... Peut-être est-elle également montée à la tienne, mais d'une manière bien plus différente. Aujourd'hui encore, je regrettes ma réaction indifférente lorsque j'ai vu la première fois ces marques sur ton bras. Je ne pouvais pas comprendre. Tu étais toujours à mes côtés, pour me soutenir et m'encourager. J'avais tout le succès et l'attention dont j'avais rêvé, et surtout, j'étais heureux. Je me noyais dans mon propre bonheur. Et je ne suis jamais remonté à la surface.

Alors que je devenais doucement un jeune adulte, j'ai appris ce qui t'étais arrivé. Je me souviens que ce jour-là, une partie de mon monde parfait et rayonnant s'est écroulé. Pourquoi une partie seulement ? Parce que l'espoir pulsait toujours dans mes veines.

Jamais je n'avais fais autant attention à ta beauté auparavant. Alors que tu dormais sur ce lit aux draps d'un blanc immaculé, tes traits détendus et ton teint pâle me rendaient dans un état indescriptible. Un état second. Je n'étais plus heureux, et chaque jour qui passait était un jour de plus où ta beauté s'accentuait à mes yeux. Un jour de plus où tu te noyais dans autre chose que du bonheur. Les mois et les saisons défilaient, encore et toujours, indéfiniment, et j'ai cessé de les compter. Peut-être, en m'enfonçant dans un bulle d'euphorie et de vantardise, j'en oubliais certaines choses. Le fait qu'une bulle est très facile à percer, par exemple. Moi qui ne prêtait plus attention à tes périodes de bonheur ou des tristesse, moi qui te tournais le dos pour faire face à mon succès, n'ai qu'à déguster les conséquences de mes actes. Ce succès dont tu étais l'une des clés, chose que j'ai lâchement ignoré, préférant garder égoïstement mon temps libre pour ces petites choses futiles. Ces petites choses qui disparaissent en même temps que toi. La lame m'avait remplacé dans ton esprit, devenant ta meilleure amie. Et je n'ai rien vu, aveuglé par mon bonheur vicieux et mon comportement d'enfant. Tes souffrances restaient silencieuses tandis que les miennes te suppliaient à haute voix d'être soulagées, chose que tu faisais avec ce sourire trompeur affiché au visage. Ce sourire autrefois si pur et sincère.

Nous étions soudés, durant nos périodes de joies comme pendant nos périodes de douleurs... C'était une promesse silencieuse que nous nous étions faites, toi et moi, dans nos esprits. Promesse que je n'ai pas respectée...

Toi, Serena, ma Belle aux Bois Dormants, plonge dans un sommeil éternel aujourd'hui. Et ce jour-ci sera le dernier jour,

où je porterais ma casquette.

Note : Voilà voilà, après une longue période d'absence, pour me remettre dans le bain, j'écris un tout petit OS dramatique sur l'Amourshipping ! Donnez-moi vos avis !

Alors je suis tout ravi de voir de l'AS mais si c'est pour la tuer bon x) (Fais du Pokéshipping à ce compte là xD)
Nan mais franchement c'est trop triste

J'ai voulu tester un truc triste pour une fois x)

Nan mais t'as raison faut essayer des choses ^^

Puis c'était surtout pour me remettre dans le bain "Pokémon", vu que j'ai continué d'écrire mais pas sur cette license. Et aussi pour voir si mon style d'écriture plaît, évidemment, et si l'OS est bien construit même s'il est petit. :')

J'ai adoré !
Certes c'est assez sombre comme histoire mais tu l'as vraiment bien detaille, on ressent bien les sentiments de Sacha !
Au début je me suis dit "Non mais il fait quoi à Ondine la ?" Mais ça va c'est pas elle xD
Hâte de voir ce que tu nous réserve pour tes fics Smile

Merci beaucoup Kitty ! Oui, j'admet que l'histoire est assez sombre : ') et ne t'en fais pas, je n'ai rien fais à ta Ondine ! (Pas encore ;D)

Là je te retrouve frérot ! x)

Si tu savais toutes les expériences que le Dr. Slayers doit faire sur la rouquine, mon Pichu... x3

Yes ! Enfin la vendetta !