Bonjour, je poste mon concours! J'espère l'avoir mis au bon endroit. ^^ Je pense avoir respecté toutes les contraintes
En tout cas bonne lecture! En espérant que ça va vous plaire.
Thème choisi : Western
Lieux à respecter :
Une chambre d'hotel - (une action devra obligatoirement s'y passer)
Etats Unis - ( une action peut s'y passer ou ne peut être que mentionné )
Un parc - ( une action peut s'y passer ou ne peut être que mentionné, mais devra apparaître (ou être mentionné) deux fois )
Personnages à respecter :
Une petite fille aux couettes blondes - (devra être physiquement présente dans au moins une action )
Un homme masqué dont on ne voit que les yeux - (devra être présent physiquement présent dans au moins une action )
Un membre de votre famille, un de vos amis, ou vous-même - ( peut être physiquement présent, ou être seulement mentionné )
Une dame âgée avec un foulard rouge - (peut être physiquement présente, ou être seulement mentionné )
Mots à inclure impérativement :
Machine - (1 fois )
Magie - ( 2 fois )
Paillettes - ( 1 fois)
Peau de bête - (1 fois)
Cheval - (3 fois)
Robe rouge - (1 fois)
Sang - (2 fois)
Chapitre 1
Désert Délassant, 1885
Le village du désert délassant était calme et paisible. Tous les habitants s’entendaient bien entre eux et étaient prêts à s’entraider. C’était souvent une ambiance festive et de joie, jusqu’à ce jour là… Sur son cheval, un homme masqué, dont on ne voyait que les yeux, était arrivé à l’entrée du désert. Il savait qu’une communauté y vivait. Il le savait, puisqu’il en avait déjà fait partie. Maintenant, il y avait une village. Des maisons et des établissements avaient été érigés. Il serrait les poings. Une lueur de terreur pouvait se lire dans ses yeux. Un sentiment de vengeance s’empara de lui.
***Flash Back***
Dans une vieille cabane, se trouvait un groupe de gens. Ils s’étaient ainsi réunis et faisaient une énième rencontre, afin de savoir qui deviendra le nouveau maire, puisque l’aîné du village, Samuel Chen, n’avait plus la force de diriger. Deux personnes s’étaient portées volontaires. Cependant, ces deux personnes se détestaient au plus haut point. Il s’agissait de Régis Chen et de Sacha Ketchum. Ils étaient des rivaux depuis leur naissance. Régis avait le don de mettre Sacha en colère, en le rabaissant toujours devant tout le monde. Ce que Sacha ne savait pas, c’était que Régis était énormément jaloux de lui, car celui-ci attirait tout le monde avec sa sympathie et son dynamisme et était en couple avec la femme qu’il aimait. Pour cette réunion il avait essayé de mettre les bouchées doubles, pour avoir la majorité des votes et il y avait travaillé jour et nuit. Puis le professeur Chen se leva.
« Bien messieurs, c’est l’heure de votre discours. »
Régis Chen, le petit-fils de ce-dernier, se leva et regardait chacun de ses camarades, sûr de lui.
« Si vous me choisissez vous ne serez pas déçu. Nous apporterons à ce désert tout ce qu’il lui faut. Je suis certain que tous ensemble, nous arriverons à nous construire un paradis. Je vous promets de vous aider! De vous apporter les ressources dont nous avons besoin! De vous aider en cas de besoin et je vous assure que je tiendrai ma promesse! Et avec Sacha Ketchum, je peux vous assurer que vous faites une erreur. »
Les gens hésitaient quelques secondes, puis se mirent à l’applaudir. Sacha renfrogna le regard. Il finit par applaudir aussi, de force, ce n’était pas le bon moment de se bagarrer. Il se jura de se venger. Il s’était dit qu’il ferait tout pour se donner à fond et voulait à tout prix diriger le village. Le professeur constata que Sacha avait gardé son sang froid. Régis s’était rassit et le professeur Chen fit signe au deuxième candidat de commencer. Dynamique et déterminé, Sacha prit la parole.
« Pour ma part, je peux vous assurer que c’est avec moi que notre future ville aura un avenir. Je dois accorder un point à M. Chen : tous ensemble nous parviendrons à arriver à nos fins et que nous aurons un village dans lequel nous vivrons en paix et comme Régis je vais essayer d’aller chercher le plus de ressources possibles, comme par exemple demander à nos villes avoisinantes de l’aide au besoin, bien évidemment en échange de services. Creuser un trou, pour trouver de l’eau. Acheter du bétail et autres animaux. Je peux vous assurer de faire de mon mieux pour vous aider, mais l’important est aussi de s’aider les uns les autres pour pouvoir avoir une belle vie. Choisissez-moi, vous en ressortirez gagnant.»
Puis Sacha se retourna vers Régis et se mit à le pointer du doigt.
« Choisissez-lui et vous choisirez de vivre dans la peur. Tel que nous le connaissons, M.Chen a une fâcheuse réputation. Il résout souvent ses conflits à l’aide de ses poings. Qu’arrivera-t-il si l’un de nos habitants soit en désaccord avec ses décisions? Je suis désolé, mais je ne vois pas un tel homme en tête. Je crains d’avoir peur pour la communauté. »
Puis Sacha s’assit. Personne n’osa applaudir, par peur. Régis était enragé. Il trouvait que c’était un coup de poignard dans le dos. Sacha savait qu’il allait s’attirer les foudres de Régis, mais il se devait de confier ses craintes. Il en avait déjà parlé au professeur Chen auparavant, mais se disait que les habitants devaient aussi être au courant de son opinion. Régis le regardait et lui cracha au visage.
« Espèce d’ordure! »
Puis Régis se relevait.
« J’ai changé! Je vous le jure! Je ne ferai rien qui vous mettra en danger! »
Le professeur fit signe à Régis de se calmer. Il fit signe aux deux hommes de sortir de la pièce, afin de procéder au vote et leur interdisait formellement de se battre à l’extérieur, sinon leur deux candidatures seraient rejetées. Les deux hommes s’exécutèrent et sortirent de la pièce et s’en allaient chacun de leur côté, pour éviter de se sauter dessus.
Lors du vote, beaucoup de gens discutaient entre eux. Plusieurs avaient peur de voter pour Sacha puisqu’ils craignaient que Régis s’en prenne à eux. La peur régnait, puis le professeur Chen essayait de les remettre à l’ordre et de les rassurer.
« Je vous assure de ne pas voter par peur, mais avec votre cœur. Si Régis perd et qu’il s’en prend ne serait-ce qu’une seule fois à vous, il en paiera les conséquences. »
Le professeur avait réussi à les soulager. Quelques instants après, le vote fut terminé. Le professeur compta les voix puis fit entrer les deux candidats. Samuel Chen se leva et prit une grande respiration.
« Bon, et bien messieurs, le choix a été fait. La réponse a été unanime. Le dirigeant, qui a été choisit, est… Sacha Ketchum! »
Sacha soupira de soulagement. Il était content d’avoir la confiance de tous. Régis, quant-à lui bouillait de rage. Il sortit en claquant la porte. Les gens applaudirent Sacha et celui dit qu’il ferait tout pour les satisfaire. Puis les gens allaient trinquer tous ensemble.
« Vive Sacha! »
Puis une femme aux cheveux orange entra dans la taverne. Elle alla vers son amoureux. Sacha lui souriait puis celui-ci la prit dans ses bras et la fit tournoyer.
« Je suis si heureuse, mon amour! »
« Merci, chérie. Sans toi, je n’y serai jamais arrivé. »
Ils s’embrassèrent.
« Ouhouh!! »
Puis Régis se leva, à l’autre bout de la pièce et était complètement saoul.
« Oh oui les amoureux, comme c’est beau! Je n’arrive pas à croire que ce crétin a gagné! Tu m’as humilié devant tout le monde, c’est sûr que tu aurais eu le poste après ton discours! Tu m’as discrédité! Ce n’est pas loyal! »
Sacha se sépara d’Ondine et vint près de Régis.
« Je n’ai pas fait ça dans le but d’être déloyal. Et toi? Tu n’as pas eu de gêne à dire que si les gens votaient pour moi, ils feraient erreur non? De toute façon, c’est vrai que tu fais peur à tout le monde Régis! Tu as une mauvaise réputation, tu t’amuses toujours à me rabaisser devant les autres. Sacha fit une petite pause et se mit à réfléchir. En fait tu rabaisses tous ceux que tu considères inférieurs à toi et je ne crois pas que les gens veulent d’un type comme toi pour les diriger. Voilà la vérité. »
Régis allait exploser.
« Tu sais c’est quoi la vérité? C’est que je vais t’exploser le nez! »
Puis Régis se jeta sur lui avec une violence que personne ne connaissait. Sacha tentait de se débattre comme il le pouvait, en lui envoyant quelques coups de poing, mais était rué de coups la plupart du temps. Quelques hommes réussirent à séparer Régis de Sacha et Sacha était grièvement blessé. Ondine criait sur Régis et le gifla, puis alla aux côtés de son fiancé et d’autres personnes l’aidaient à se tenir debout. Sacha, en colère, leva son doigt vers lui.
« Tu es banni. Va-t’en! Je ne veux plus te voir ici, plus jamais! Tu prendras ton cheval et tu fiches le camp! »
Régis était choqué.
« Tu crois que tu as le droit de faire ça!? »
« Oh que oui. C’est moi qui dirige maintenant! »
« Tu n’attendais que ça, avoue-le »
Sacha lui lança un regard noir.
« Tu l’as bien cherché. Les mecs, sortez moi cette pourriture d’ici. Tu vas faire tes valises et je veux que demain matin tu te sois tiré. Si tu y es encore, je peux t’assurer que mes hommes se feront un plaisir pour te mettre un coup de pied au cul pour te faire sortir de la ville. »
Régis n’eut pas le temps de répliquer et fut sortit de force. Le lendemain matin, la maison de Régis était vide et son cheval n’était plus dans l’étable. Il était partit.
***fin du flash back***
L’homme masqué débarqua dans une chambre d’hôtel. Il vint à la réception et vit une jeune femme aux cheveux blonds. Il s’agissait de Marie, une nouvelle dans la ville, qui tenait l’hôtel avec l’une de ses collègues. Il arriva au comptoir. La jeune femme le vit. Il déposa l’argent sur la table.
« Une chambre. »
La jeune femme semblait nerveuse.
« Bonjour, je suis désolée, vous devez retirer votre foulard. C’est l’ordre du maire de la ville. On ne doit pas laisser… »
Régis ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase.
« Je suis blessé et je ne veux pas le montrer. »
Puis il versa quelques pièces supplémentaires. La jeune femme, apeurée, finit par accepter. Puis sans lui dire merci, il lui demanda de donner de l’eau et de la nourriture à son Galopa. Il prit les clés et monta en haut. À l’intérieur de la chambre, il enleva son foulard, alla se jeter de l’eau sur le visage et se regardait dans le miroir.
« Tiens-toi bien Sacha Ketchum, je suis de retour. »
Chapitre 2
À l’hôtel
Cela faisait plusieurs heures que ce mystérieux inconnu était arrivé. Marie, la réceptionniste, n’était pas sûre d’avoir bien fait de le laisser entrer. Cependant, lorsqu’elle l’avait vu, elle n’avait pas su lui dire non. Elle avait tellement eu peur qu’elle en tremblait encore. Alors qu’elle s’approchait de la machine accrochée au mur, dans le but de prévenir le maire, l’homme masqué descendit les marches. Celui-ci, voyant ce que la jeune femme s’apprêtait à faire, fit un bruit avec sa bouche. La jeune femme sursauta. Elle se retourna vers lui, qui s’approchait fermement vers elle et la regardait sévèrement.
« Qui comptiez-vous appeler? »
Il lui fit un regard qu’elle n’appréciait pas du tout.
« Qui, moi ? Je ne sais pas de quoi vous… »
Alors que l’homme allait ouvrir la bouche à nouveau, une petite fille aux couettes blondes vêtue d’une robe rouge suivit de la collègue de la jeune femme, entrèrent dans l’hôtel.
« Maman! »
La jeune femme, ne pouvant plus continuer à supporter le regard de l’homme se retourna et fut sauvée par la cloche. Elle prit la petite dans ses bras. Elle salua sa collègue, en lui disant que ce client avait une chambre. Sa collègue, qui était tout aussi surprise de l’allure de ce type, le trouvait bizarre. L’homme sortit dehors. Alors que Marie constatait qu’il était maintenant assez loin pour ne pas qu’il l’entende, elle s’approcha de sa collègue, Flora.
« Il faut tout de suite prévenir M. Ketchum. »
Flora fronça les sourcils.
« Pourquoi ne l’as-tu pas fait, Marie? »
Marie se mit en colère.
« Peut-être que tu aurais eu aussi peur de moi, s’il t’avait regardé ainsi! »
Flora regardait son amie et celle-ci semblait vraiment être traumatisée par la venue de cet homme. La petite qui était dans les bras de Marie, commençait à s’impatienter.
« Maman! Tu veux bien me déposer par terre? Il faut aller manger, grand-maman nous attend! »
Marie avait oublié quelques instants qu’elle tenait sa petite fille, Clem, dans ses bras. Elle s’excusa puis la déposa par terre et s’en alla avec elle, alors que Flora se dépêcha pour composer le numéro du maire.
***
Un homme prépara le diner, avec l’aide d’une femme. Il s’agissait bien de Sacha et de son épouse Ondine. Sacha avait gagné en muscle et semblait encore plus dynamique qu’il ne l’avait été. Il était devenu un excellent maire pour son village et était apprécié de tous. Ondine, sa femme, était grande, avait les cheveux plus longs et était devenue institutrice à l’école du village. Chaque professeur était spécialisé avec un type de pokémon et la spécialité d’Ondine était d’enseigner sur les pokémon eau et du double type, qui incluait, bien sûr, le type eau. Elle était l’un des professeurs les plus aimés, car elle enseignait avec passion. Plusieurs hommes la trouvaient de leur goût, mais aucun n’avait osé la courtiser, puisqu’elle était l’épouse du maire et les deux étaient aussi le couple le plus respecté. Ils avaient eu deux enfants, dont Samuel et Amélia. Sacha avait donné le nom de l’ainé du village, qui les avait quittés il y a quelques années. Ce-dernier avait été affecté par sa mort, puisqu’il le considérait comme le père qu’il n’avait jamais eu. Puis Ondine avait donné ce prénom à leur petite fille. Un de ses professeurs, Amélia, qui lui avait tout appris sur les pokémon eau lorsqu’elle était jeune. Cette femme resterait à jamais gravée dans sa mémoire et avait une petite larme à l’œil chaque fois qu’elle y pensait.
« Bon c’est prêt. » (Ondine)
Sacha regarda sa femme, l’embrassa puis s’apprêta à aller chercher les enfants. Alors qu’il s’apprêtait à aller dehors, deux boules énergiques entrèrent dans la maison et s’installèrent à la table. À la vue de ceci, Ondine ne put s’empêcher de rire. Elle savait de qui ils tenaient avec cet appétit de loup. Tout le monde s’installa. Alors qu’ils allaient commencer, le téléphone se mit à sonner. Cela ne plaisait guère au père de famille.
« Bon encore un appel lorsqu’on mange! »
Sacha avait horreur d’être dérangé à l’heure du diner, mais il tenta de garder son calme. Il se leva, alla vers le couloir et prit le combiné.
« Oui? »
« Bonjour M. le maire, désolée de vous déranger… »
Entendant le ton inhabituel de la jeune femme, Sacha s’inquiéta.
« Flora? Tu me sembles inquiète. Qui y a t-il? De grâce, tu peux me tutoyer et m’appeler par mon prénom. »
Flora tenta de se reprendre.
« D’accord Sacha. Un inconnu est dans la ville. Il vit à l’hôtel. Marie a bien eu l’idée de te le signaler, mais elle a eu très peur de lui et n’a rien pu faire et j’avoue que je l’ai trouvé étrange. »
Sacha commençait à avoir peur pour la communauté. De qui s’agissait-il ?
« Peux-tu me le décrire? »
« On ne sait pas grand-chose à vrai dire. Il est grand, il porte un manteau noir, un chapeau et un foulard au visage. Seulement ses yeux sont à découvert. Ah oui, il possède un Galopa.»
À cet instant précis Sacha eut un flash. Il pensa à cet homme qu’il avait banni il y a quelques années, Régis. Lorsqu’il était parti, son pokémon était encore un Ponyta. Il n’était pas venu lorsque son grand-père était mort, même si sa mort avait parue dans un journal. Cet homme, il le détestait au plus haut point.
« Sacha? »
Sacha se rendit compte qu’il était resté pensif pendant quelques instants. Il reprit ses esprits.
« … Je crois savoir de qui il s’agit. Merci de m’avoir prévenu. Je m’occupe de ça. »
Il raccrocha et retourna à la salle à manger. Il se rassit auprès de sa femme et de ses enfants. Ondine, voyant qu’il y avait quelque chose, posa la main sur celle de son mari.
« Sacha? Qui était-ce? Qu’est-ce qu’il y a? »
Celui-ci releva la tête vers sa femme, lui prit la main à son tour. Il sourit.
« Rien de grave, ne t’inquiète pas. Allez, mangeons, ça va refroidir. »
Son épouse le regardait, perplexe. Elle n’osa rien dire de plus. Elle s’inquiétait, mais savait que son mari, s’il y avait quelque chose, ferait tout son possible pour la régler, comme il l’avait toujours fait. Sacha avait apprécié le fait qu’Ondine n’insiste pas. Il ne voulait pas l’inquiéter, mais il se disait que cette fois ci, régler cette situation serait bien plus difficile que les problèmes qu’il avait eus jusqu’à présent.
Chapitre 3.
Marie était sur le chemin du retour à la maison avec Clem. En chemin, elles rencontrèrent une dame âgée, avec un foulard rouge. Il s’agissait de l’une de leurs voisines.
« Oh, bonjour Marie! Belle journée n’est-ce pas? »
Marie lui sourit.
« Excellente, madame, j’espère que pour vous aussi. »
« Oh, oui, c’est tranquille. Je dois aller faire mes emplettes, comme toujours! »
«Oh, vous avez besoin d’aide? »
« Oh, non, mais je te remercie. »
La vieille dame sourit et se tourna vers la petite fille qui arrivait quelques instants plus tard.
« Bonjour ma petite Clem! Tu es toute en beauté aujourd’hui! »
La petite fille regardait la vieille dame et lui rendit son sourire.
« Bonjour madame! Merci! C’est ma maman qui me l’a faite, c’est la meilleure! »
La vieille dame sourit, Marie rougissait.
« Oh, ma petite, vous n’avez pas à être gênée. Je vous remercie également du foulard que vous m’avez donné! Je dois vous laisser. Je suis contente de vous avoir croisées. »
Marie et sa fille saluèrent la dame et partirent.
« Maman, est-ce qu’après l’école je pourrai aller jouer au parc? »
Marie ne cessait de penser à l’homme de tout à l’heure. Clem leva les yeux au ciel, voyant que sa mère avait encore la tête ailleurs. Puis la petite prit la main de celle-ci et la tira, ce qui sortit automatiquement sa mère de ses pensées.
« Désolée chérie. Tu disais? »
« Si je pouvais aller jouer au parc après l’école… »
Puis elle repensait encore à cet inconnu dans la ville.
«Oui, mais je viens avec toi. »
Clem était furieuse.
« Quoi? Mais maman! Je suis assez grande! Il y aura mes amis! »
Marie se mit en colère. Elle se pencha.
« C’est ça ou c’est rien du tout. À toi de choisir! Et tu te changeras pour aller au parc, une robe à paillettes ce n’est pas un vêtement approprié pour jouer dans le sable. »
Clem fit une mine boudeuse et continua le chemin en silence. Une fois les deux arrivées dans la demeure, Marie monta à l’étage, au chevet de sa mère malade. La dame se relevait dans son lit.
« Bonjour, ma chérie. Ça été au travail? »
« Oui maman. Attention, ne vous fatiguez pas. »
« Ne t’inquiète pas pour moi, mon ange, je vais mieux. »
Marie sortit de la chambre un instant et demanda à Clem d’apporter de la soupe. Elle plaça ensuite un plateau sur le lit, pour que sa mère puisse manger. La petite fille amena le bol de soupe quelques instants plus tard, puis Marie s’assit à côté de sa mère.
« Je suis heureuse que vous vous portiez mieux mère. Clem s’est-elle bien occupé de vous en revenant de l’école? »
« Oui un vrai petit ange. »
Marie sourit.
« Elle me fait beaucoup penser à toi, et aussi à son père. »
Marie baissait les yeux en repensant à son défunt mari. Il était partit bien trop tôt. Elle se rappelait de ce terrible accident où un Tauros l’avait mortellement blessé. Elle ne cessait d’avoir cette image en tête, de le voir tout en sang. Clem était encore dans son ventre à cette époque. La pauvre jeune fille n’avait pas connu son père. Puis elle sentit la main de sa mère sur la sienne.
« Oh, ma chérie, je suis désolée. Je n’aurais pas du parler de lui. »
Marie releva la tête et tenta de rassurer sa mère.
« Oh, non, ce n’est rien. Vous pouvez en parler autant que vous le voulez. Allez mangez, ça va refroidir. »
La dame ne se laissa pas prier et continuait. Une fois qu’elle eut terminé, elle et sa fille discutèrent. À un moment elle vit que Marie ne semblait pas comme d’habitude. Elle tenta de savoir ce qu’elle avait, mais Marie disait que tout allait bien. Quelques instants après, sa mère finit par être épuisée et la jeune femme laissa sa mère dormir. Après elle descendit au sous sol. Clem était assise à la table en train de manger. Elle ne semblait plus bouder. Marie se servit à manger et vint s’installer auprès d’elle. Clem regardait sa mère.
« Grand-maman va mieux? »
Marie tourna la tête de sa fille, heureuse qu’elle ne soit plus en colère.
« Oui, mieux qu’hier. Et toi tu devrais te dépêcher de finir, l’école va recommencer bientôt. »
La petite fille hocha la tête.
« Oui. »
Puis les deux finirent de manger. Marie alla reconduire la petite à l’école, ce qui n’enchantait guère la petite Clem.
« Maman, je viens toute seule à l’école d’habitude. Pourquoi tu fais ça aujourd’hui? »
Marie tentait de trouver une excuse.
« Chérie, il n’y a rien de mal à ce que je vienne te porter! Tu es encore jeune. »
Clem savait qu’il n’y avait pas que ça.
« Oh, c’est à cause du monsieur bizarre à l’hôtel, c’est ça? »
Marie ne disait rien. Elles arrivèrent à l’école. Clem n’insista pas plus. Marie regardait la petite s’éloigner et rentra à la maison. Elle regardait partout, de peur de tomber à nouveau sur lui.
***
À l’hôtel
Suite à l’appel de Flora, Sacha était venu pour tirer les choses au clair. Malheureusement pour lui, il apprit que l’individu était sortit. Il espérait de tout son cœur qui ne s’agissait pas de celui qu’il pensait, même si cela semblait être une évidence. Après un moment, il dit à Flora de lui téléphoner lorsqu’il serait de retour. Il repartit.
Au cimetière
L’homme masqué s’était aventuré dans le village. Il avait croisé quelques personnes, qui le regardaient bizarrement, mais il s’en fichait. Il était allé à l’emplacement de sa vieille maison, qui avait été complètement détruite et remplacée. La rage bouillait en lui. Ils avaient tout balayé de son existence du revers de la main, comme si il n’avait jamais existé. Il quitta l’endroit et s’en alla au cimetière. En arrivant, il vit qu’il n’y avait personne et il en était soulagé. Il parcouru les tombes puis il finit par arriver devant la tombe de… son grand-père. Il avait entendu des rumeurs, par ci et par là, qui évoquait la mort de son grand-père. Il voulait savoir si cela était vrai. De voir le nom sur la tombe confirmait ses doutes. Il retenait ses larmes et se pencha et avait les droits rivés sur son nom. Il serra les poings en se demandant si son grand-père avait pensé à lui, lorsqu’il avait été banni et s’il avait pensé à venir le retrouver. Il se souvenait que le soir où il avait été banni, il n’avait pas eu la moindre visite de son grand-père et était en colère après lui. Il se releva. Il était temps de faire face à son ennemi juré, Sacha Ketchum. Au même moment où il s’apprêtait à partir, il tomba nez-à-nez avec une jeune femme. Celle-ci le regardait, puis fut effrayée. Voyant la réaction qu’il suscitait en elle, il renfrogna son regard et lui prit le bras. Marie, quant-à-elle, était terrorisée. Elle parvint cependant à se défaire de son étreinte en lui donnant un coup de poing sur le nez avec son autre bras. L’homme recula et était en colère qu’une femme mette la main sur lui. Il essuya le sang qui coulait de son nez. La jeune femme reculait et partit en courant. Il la regardait s’éloigner et se jura de lui faire payer. Marie quant à elle couru aussi vite qu’elle pouvait. Elle se rendit à l’école. Elle arriva, puis se mit à attendre. La petite n’arrivait pas. Elle se demandait ce qu’elle faisait. Puis elle se rappelait que sa petite fille voulait aller jouer au parc après l’école. Elle était mécontente de la désobéissance de sa fille, mais la panique prit le dessus. Elle se rendit en quatrième vitesse au parc. Elle y vit se balancer avec deux amis. Elle était enragée, mais rassurée que l’homme ne soit pas là. Elle se rendit vers sa fille en colère.
« Clem! »
La petite sursauta. Elle regardait sa mère. Elle n’eut pas le temps de dire quelque chose.
« On rentre à la maison! »
Elle leva le regard vers les deux jeunes qui étaient avec elle.
« Rentrez chez vous, vous aussi, et que ça saute! »
Clem était furieuse.
« Mais maman! »
« Plus de parc pour aujourd’hui et les prochains jours! »
La petite commençait à rouspéter et sa mère l’interrompit. Elle prit sa fille dans ses bras.
« Un inconnu dangereux se promène dans la ville, je ne mettrai pas nos vies en danger ! »
La petite ne dit pas un mot et commençait elle aussi à s’inquiéter, ce qui inquiéta également les amis de Clem, qui décidèrent enfin d’écouter la jeune femme. Marie raccompagna les deux petits garçons, qui habitaient non loin de là et entra aussitôt avec Clem à la maison. Elle verrouilla toutes les portes et fenêtres. Elle se cacha et tenta de ne pas faire de bruit. Elle monta à l’étage et s’enferma dans la chambre de sa mère avec la petite.
***
Régis entra avec fureur à l’hôtel, ce qui fit sursauter Flora au comptoir. Il ne prit pas le temps de lui parler et monta à sa chambre. Flora attendit quelques temps, pour être sûre qu’il reste dans sa chambre. Elle composa ensuite le numéro de Sacha, lui indiquant que l’individu était revenu.
Chapitre 4.
Sacha se rendit rapidement à l’hôtel. Flora lui fit signe qu’il n’était pas sortit et lui dit le numéro de la chambre. Ce-dernier monta les marches en quatrième vitesse. Il se rendit à la porte. Il était très nerveux. Il prit une grande respiration. Il cogna à la porte. Aucune réponse. Il frappa de plus belle et au final il entendit un cri.
« Déguerpissez! »
Sacha finit par parler.
« Régis, je sais que c’est toi ! »
***
Régis de son côté était choqué. Il maudissait celle qui l’avait prévenu de son arrivée. Avant qu’il ne réponde quoi que ce soit, Sacha reprit la parole.
« Viens dehors, j’ai à te parler. Je ne veux pas faire ça ici. Réglons nos problèmes une fois pour toute! »
Sacha partit, descendit les marches et se rendit à l’extérieur. Il l’attendit de pied ferme. Régis quant-à lui se regardait un instant dans un miroir. Son plan de prendre Sacha, ainsi que toute le village par surprise était tombé à l’eau. Il abattit son poing sur la table. Il se préparait, mit son manteau et son chapeau. Il était prêt. Il descendit à son tour les marches, jeta un regard assassin à Flora, puis sortit de l’hôtel. Il tomba face à face avec Sacha. Il le regardait sans dire un mot. Le maire reculait. Régis descendit les marches lentement et se mit à parler.
« Eh bien, Sacha Ketchum. Ça fait longtemps. »
Sacha le regardait droit dans les yeux. Régis n’avait pas changé. Il craignait cependant, qu’il soit bien plus violent et dangereux qu’avant. Puis tout à coup une alarme retentit, message qui annonçait aux villageois qu’il était préférable de rester chez soi. Sacha avait tout préparé. Il ne laisserait pas Régis blesser quelqu’un. Régis riait.
« Ah! Monsieur a pris des précautions! »
Sacha le fixait silencieusement. Régis commençait à s’impatienter. Il n’avait pas fait tout ce chemin pour être devant une personne muette comme une carpe.
« Alors, tu as perdu ta langue? »
Sacha regardait Régis. Il avait longuement réfléchis.
« Régis, si tu veux revenir, tu es le bienvenu. Sauf que tu devras respecter les règles et les villageois. »
Puis l’homme devant lui s’esclaffa.
« Tu crois peut-être que je suis venu ici pour me conformer aux normes!? »
Sacha le regardait d’un regard sincère.
« C’est ce que ton grand-père aurait voulu. »
Régis se mit en colère. Il sortit son arme et la pointa vers lui et la chargea.
« Je t’interdis de parler de mon grand-père! »
Sacha dégaina également son arme.
« Lâche ton arme. La violence n’est pas la solution. »
Régis lui cracha au visage.
« Cette ville est trop petite pour nos deux! »
Les deux se regardaient l’arme levée contre l’autre. Sacha avait également chargé son arme. Il n’hésiterait pas à protéger son village.
« Clem ! »
Le cri d’une femme se faisait entendre. Elle était sortit et sa mère n’avait pas pu la retenir. Elle arriva vers les deux hommes en larmes.
« Arrêtez! S’il vous plait! »
Sacha était paniqué.
« Clem, retourne chez toi, c’est trop dangereux! »
La petite comptait bien rester.
« S’il vous plait monsieur l’inconnu… Baissez votre arme. Et toi aussi Sacha! Il y a bien d’autres façons de régler ses problèmes! »
Puis Marie vint dehors et s’empara de sa fille. Régis tourna la tête vers elle. Marie le regardait aussi. Elle réalisait qu’il était assez bel homme en découvrant son visage. Elle secouait la tête quelques instants et serra sa fille contre lui. Régis s’était retourné vers Sacha et décida de ne pas lâcher son arme. Puis Marie regardait les deux hommes, les larmes aux yeux.
« S’il vous plait. Réglez ça de façon honorable. Personne n’a besoin de mourir. »
Aux mots de Marie, Sacha déposa son arme par terre. Régis regardait Sacha enragé et sa main tremblait. Puis finalement, l’arme finit par tomber par terre. Il lui cracha au visage.
« Il n’en reste que cet endroit est toujours trop petit pour nous deux. »
« Si tu veux revenir, tu devras supporter ma présence et respecter tout ce que nous avons mis en place. »
Régis n’était pas prêt de céder.
« Je refuse! »
« Alors retourne d’où tu es venu. »
Régis bouillait.
« Un match pokémon. Celui qui gagne dirigera le village. Celui qui perd… Est banni. »
Sacha était tout aussi catégorique que lui.
« Je refuse. Soit tu es avec nous, sois tu ne l’es pas. Et tu semble refuser ce que je te propose, alors repars et tu reviendras lorsque tu retrouveras la raison. »
Sacha fit signe à Marie de rentrer, ce quelle fit à la seconde. Puis peu de temps après, le shérif et ses collègues arrivèrent. Sacha regardait Régis.
« Alors, que décides-tu ? »
Régis riait et sortit une pokéball.
« Décidément, je vais utiliser la manière forte. »
Il envoya sa pokéball en l’air et un Xatu en sortit. Sacha ne voyait pas où il voulait en venir.
« Xatu, Téléport! Amène Sacha et moi! »
Avant que tout le monde ne puisse réagir, une sphère entoura les deux hommes. Des coups de feu partirent pour détruire ladite sphère, mais rien n’y fit. Ils disparurent. Puis les deux se retrouvèrent au milieu de nulle part avec du sable à perte de vue. Sacha, en regardant autour de lui, constatait qu’ils étaient à l’intérieur d’un immense… trou ?
« N’est-ce pas magnifique ? J’ai eu la chance de beaucoup voyager avec mon Xatu. »
Sacha constatait que Régis se trouvait en face de lui.
« Où sommes-nous? »
Régis fit une mine contrariée.
« N’en as-tu pas entendu parler? Quel inculte! Il s’agit du Grand Canyon ! »
Sacha ne voyait toujours pas où il voulait en venir.
« Pourquoi nous as-tu amené ici ? »
« Pour pouvoir faire notre match. Comme ça ici personne ne sera blessé et ton village non plus. »
Sacha se mettait en colère.
« Je t’ai dit que je refusais de me battre contre toi ! Jamais je ne te laisserai mon village! »
Régis lui lança un regard de défi.
« Comme tu le voudras! »
Régis rappela son Xatu et fit sortir un autre pokémon.
« Noctali, Ball’Ombre! »
Aussitôt le pokémon sorti, il fit son attaque. La boule de couleur violet se dirigea tout droit contre lui. N’ayant plus le choix, Sacha sortit aussi son pokémon.
« Pikachu, Boul Élek ! »
« Pikaaa !!! »
La petite souris électrique s’exécuta en vitesse et sortit une boule jaune de sa queue. La boule d’électricité de dirigea vers l’attaque adverse, ce qui provoqua au final une explosion. Égalité. Régis, satisfait de l’effet, rappela son Noctali. Aussitôt la fumée dissipée, Sacha déglutit.Il regardait autour de lui. Régis n’était plus là.