J'aimerais [Fullmetal Alchemist]

J’AIMERAIS

J’aimerais t’écrire de belles histoires qui te seraient une porte ouverte sur mon cœur, et ce sans que les mots ne me fassent défaut … J’aimerais te hurler mon amour débordant, me vider ce toutes ces pensées à ton égard. J’aimerais te vomir cet amour et en rire, que tout ceci me quitte enfin … cesser cette mascarade … L’amour … je ne suis même pas sensé savoir ce que c’est … Et pourtant … pourtant j’en souffre, j’en souffre tellement que je m’arracherais le cœur dans la seconde si mon esprit me le permettait …
Tu n’étais pourtant que mon amie d’enfance, ma meilleure amie, puis tu es devenue ma maison, ma raison de survivre et de revenir … Maintenant il ne se passe plus une journée sans que je pense à toi : à ton sourire, la blondeur de tes cheveux volant au vent, l’océan de tes yeux clairs … Dès que je ferme les yeux, ton visage souriant apparait et réchauffe mon cœur meurtri. Je ne comprends pas, Que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui a fait que tout change dans ma tête ? Aide-moi à comprendre, je t’en supplie …
Tu es à la fois devenue ma faiblesse et ma force … Cette force de se battre et de survivre, de revenir te voir, avoir un endroit où rentrer et être accueillit par ton sourire (même si c’est plus souvent ta clé anglaise qui me reçoit …). Et cette faiblesse face à ce nouveau sentiment qui me consume, contre lequel je ne peux rien … J’ai envie de te pleurer dans les bras, moi qui ne pleure jamais … Tu me tues …
Regarde-moi, souris-moi, touche-moi, parle-moi, plonge l’océan de tes yeux dans les miens … Ne me laisse pas comme ça …


« Je t’aime Winry … »

Il avait murmuré cette phrase comme un appel au secours.

« Tu m’as appelée Ed ? »

A quelques pas devant le Fullmetal, Winry s’était retournée, étonnée.

« Moi ? Non tu as dû rêver.
- Pourtant je suis sûre de t’avoir entendu prononcer mon nom, Ed !
- Eh non Winry, tu entends des voix ! »

Il marchait à côté d’elle en continuant à la charrier, le sourire aux lèvres.


Oserai-je un jour t’avouer tout ça ? … Qui sait ? En attendant je continuerai à t’écrire des belles lettres qui resteront enfermées dans un tiroir, jusqu’au jour où je pourrai enfin te les donner en mains propres …