~ La chambre d'à côté ~

J'adore toujours autant t'a fic.
Par contre dans le chapitre IV je crois, Reggie dit à Paul :

Citation :

« D'accord, pas de soucis. Mets-moi au courant pour Aurore. »

Mais il est pas sensé connaitre son prénom à ce moment là, non ? A moins qu'il n'ai dit ça que pour vérifier son hypothèse sur l'identité d'Aurore ?
Sinon c'est génial, Paul est un personnage dont la personnalité peut être très intéressante à utilisé dans une fic, c'est très agréable à lire.
On comprend vraiment son impatience lorsqu'il attend que Flora n'arrive, on la ressent même avec lui, de la même manière qu'on ressent sa rage.
J'ai super bien imaginer le moment ou il dit "Je vais le buter.", Paul qui perd son sang froid, c'est impressionnant.
Flora en femme de ménage, original, au moins Paul n'a plus a gérer ça tout seul.
Je me demande si on va entrer plus profondément dans le personnage de Ludovic par la suite ou si c'est juste une ordure.
Vivement la suite !

Je te réponds x): Au début Aurore s'est présenté à Reggie. Elle lui avait dit qu'elle s'appelait Aurore et qu'ensuite elle lui avait révélé qu'elle avait fréquenté les mêmes écoles/classes que Paul.  Donc théoriquement dans la conversation entre Paul et Reggie, quand ce dernier lui avait dit qu'il avait un peu parlé avec elle, j'ai songé que Paul savait que son frère savait comment elle s'appelait.

Je suis contente que tu suis toujours ma fiction LOL

Ah oui, j'avais oublier qu'elle s'était présenté au tout début, merci pour ces précisions   

et bah tu sais quoi j'adore toujours autant ta fic
j'espère que Paul ne vas pas laisser repartir Aurore :/
on ressent bien la fatigue mental de Paul
c'est bien que Flora arrive ca va etre moins dure pour Paul a gérer
peut etre que Reggie va débarquer a l'hôtel pour preter main forte a son frère ?
Sinon toujours aussi impatiente de voir la suite ^^ vivement mardi prochain   
On commence a bien voir que le coeur de Paul commence a s'ouvrir petit a petit hate de voir la tournure que ca va donner

Le mot de la fin --> LA SUIIIITTTEEE S'il te plait lol

Chapitre VII :

Devant le miroir, Aurore observa sa blessure à l’œil alors que Paul dormit encore, les yeux à points fermés sur le lit à deux places. Elle regarda dans la trousse de secours posée sur la petite étagère à côté de la baignoire s'il n'y avait pas un produit qui pouvait soulager l'atroce gonflement qui rendait sa paupière à mi-close. Elle se trouvait tellement affreuse, tellement minable. Quel genre de femme était-elle ? Elle s'était persuadée qu'elle n'était qu'une bonne à rien. Oui voilà, une bonne à rien. Combien de fois Ludovic lui avait-il répété cela ? Il avait sûrement raison sur ce point : elle n'était rien. Peut-être avait-elle eu une impression d'être quelqu'un avec lui ? Avec cet homme qui ne faisait que la rabaisser, mais comment serait-ce possible ? Elle fouilla encore tout en essayant d'effacer ses idées noires alors que  peu à peu le visage de Paul apparut dans son esprit.  Paul était le premier homme qui s'inquiétait pour elle depuis fort longtemps. À cette pensée, un sourire se faufila sur ses lèvres. C'était vraiment un garçon mystérieux pensa-t-elle. Même à ses années passées dans sa classe, il  était toujours aussi mystérieux et un peu solitaire, malgré ses quelques amis qu'elle ne connaissait guère. Elle s'arrêta dans ses recherches lorsqu'elle entendit du bruit dans la chambre voisine. Un frisson glacial parcourut la moindre parcelle de sa peau en imaginant ce que son fiancé était en train de faire dans la chambre. Il devait être très en colère à cet instant-là. Doutait-il de sa présence derrière le mur ? Peut-être savait-il qu'elle était dans la chambre de Paul. Un autre frisson propagea son corps entier à cette pensée. Une boule d'angoisse se forma au creux de son estomac en réalisant que sa  présence dans cet hôtel ne pouvait que mettre Paul en danger. Elle se dirigea rapidement vers la porte afin de l'ouvrir, lorsqu'elle se bouscula durement contre le torse du jeune homme qui venait tout juste de se réveiller, encore l'esprit dans les vapes.

« C'est toi qui fait tout ce boucan ? !»

Aurore avait bien vu qu'il était de mauvaise humeur à cause de son réveil brutal. Sans répondre à sa question elle réussit à se faufiler.

« Écoute Paul, il faut que je partes. »

Le concerné se retourna vers la jeune femme, tout en arquant un sourcil.

« Comment ça, faut que tu pars ?»

Elle tortilla ses mains, mal-à-l'aise face à lui, sans trop savoir pourquoi. Un silence régna après cette question alors que Paul connaissait déjà la réponse.

« Tu vas le rejoindre. Même après ce qu'il t'a fait. »

Aurore baissa sa tête, honteuse, puis se dirigea sans un mot vers la porte alors qu'un vertige lui prit soudainement, ce qui lui obligea à se retenir à la commode.  Ayant remarqué le petit malaise, Paul, malgré son orgueil ne put s'empêcher de s'inquiéter pour elle. Mais depuis quand il s'inquiétait pour les autres ? Il soupira grassement tout en rejoignant la chevelue bleue.

« T'as vu dans quel état tu es ?! Tu es toute maigre, c'est quand la dernière fois que tu as mangé ? »

Aurore ne répondit pas. Á vrai dire elle ne savait plus quand est-ce qu'elle avait mangé un vrai repas. Face au silence de la jeune femme, Paul lâcha un énième soupir.

« Cela ne m'étonne  pas que tu as eu un vertige. »

Les mots étaient froids. Une froideur qui aurait pu être la même que celle de Ludovic, mais ce n'était pas le cas. Ce n'était pas la même froideur, ni la même tonalité, ni le même caractère finalement. Elle se laissa guider par le jeune homme, alors que ce dernier l'emmena doucement vers le lit.  

« Je vais commander un petit déjeuné.  Tu en a bien besoin.»

Et depuis quand, il avait l'impression d'être gentil avec quelqu'un ? Depuis quand il se sentait complètement perdu face à elle ? Peut-être depuis si longtemps...
Une douleur s'empara du crâne du jeune homme tandis qu'il parlait à une réceptionniste au téléphone.  Après avoir raccroché, il se précipita vers Aurore, qui elle, était toujours sur sa décision, boita vers la sortie.

« Bon sang Paul, laisse-moi partir. »

Le concerné bloquait la route de la jeune fille en s'interposant entre elle et la porte d'entrée.

« Attends de manger un peu avant de décider quoi que ce soit. »
« Je crois que c'est mieux que je m'en vais maintenant. »

Un soupir las sortit des lèvres de Paul. Il avait l'impression de passer son temps à la retenir. En y repensant, c'était le cas. Il soupira de nouveau face à son étrange comportement. Quelques minutes passèrent sans qu'aucun des deux ne dirent un seul mot. Elle avait toujours une tête affreuse remarqua Paul silencieusement. Son compagnon ne l'avait pas du tout raté, loin de là ! Et il avait donné combien de coup pour que son œil soit aussi énorme ? Une seule fois ? Deux ? Plus ? Sûrement à ne plus y compter. En tout cas assez de  coups pour la traumatiser.

« Arrête de me dévisager s'il te plaît. C'est assez délicat comme ça. » Força-t-elle de sa peu de voix tout en inclinant un peu sa tête.

Surpris, il ne s'était pas rendu compte qu'il la fixait.

« Je ne te dévisageais pas. »

Nier à bloc c'était plus facile qu'assumer. Alors qu'Aurore allait parler de nouveau, des coups à la porte retentirent, ce qui fit réagir au quart de tour les deux jeunes gens. Les yeux écarquillés, Paul se retourna rapidement vers la porte alors qu'Aurore mit ses lunettes qu'elle avait trouvé dans son sac improvisé tout en se posant tranquillement sur le lit. Paul ouvrit la porte sur un serveur. Celui-ci était habillé d'un pantalon noir et d'une chemise verte accompagné d'un nœud papillon noir. La porte complètement ouverte, il roula le petit chariot où il y avait toutes sortes de viennoiserie ainsi que du café, du thé et du chocolat chaud accompagnés de petits carrés de confitures.

« Voici le petit déjeuné que vous avez demandé. Serait-ce tout ? »
« Euh... oui merci. »  

Alors que le serveur se dirigea vers la porte, Paul remarqua qu'Aurore bénéficia de la situation pour déguerpir.

« Oh j'y crois pas, elle ne lâche toujours pas l'affaire ! » Chuchota-t-il à la limite de l’exaspération.

La jeune femme essaya de poursuivre son chemin vers la porte en pensant être discrète, mais fut stopper subitement par une forte main accrochée à son poignet. Dans le cours de l'action, Paul la tira vers lui, en oubliant la douleur que cela pouvait provoquer à Aurore, tandis que la porte se ferma dans un petit claquement grave.

« T'es complètement folle de revenir dans ta chambre ! »

A vue de l'expression de douleur qui s'affichait sur le visage de la jeune femme, Paul retira sa prise sur son poignet, le regard ailleurs.

« Excuse-moi... »

Le silence retomba comme une foudre. Aucun des deux n’osa parler après les excuses du jeune homme. Mal-à-l'aise, ce dernier, se laissa retomber sur la première chaise venue, en sortant un soupir fatigué de sa bouche.

« Puis merde. Fais ce que tu veux, après tout ce n'est pas mes affaires. »

Aurore comprit dans ces mots que Paul avait puisés toutes ses espoirs pour la retenir. Elle mordilla sa lèvre inférieure en pensant qu'elle avait réussi à l'épuiser jusqu'au bout. Cela ne la dérangeait pas de rester ici, dans la chambre du jeune homme, mais elle avait la peur qui l'empêchait de faire ce qu'elle voulait.  Elle s'assit sur une chaise en face du chariot, qui était juste à côté du jeune homme, puis remit en place ses grosses lunettes de soleil.

« Écoute, si je décide de partir, ce n'est pas contre toi, ni quoi que ce soit. Je ne veux pas non plus le rejoindre, crois-moi. »

Malgré sa voix fragilisée, Aurore força à peine sur celle-ci, tandis que Paul l'observa tout en l'écoutant attentivement malgré son visage neutre.

« Je crois que Ludovic sait que je suis dans ta chambre. Il serait prêt à tout pour te faire du mal. Et c'est justement pour cela, que je préfère m'éloigner de toi. Je ne veux pas que tu ais des problèmes juste parce que tu as voulu me protéger de lui. »

Elle se releva de la chaise alors qu'un autre vertige lui prit. Elle se retint au mur puis  décida finalement de reprendre sa place sur la chaise. Paul commença à verser du jus de fruits dans un verre, alors que les paroles de la fiancée  résonnèrent  dans sa tête.

« Tiens.» Déclara-t-il tout en dirigeant le verre vers elle. « Je te conseille de prendre ce foutu petit déjeuné, après tu fais ce que tu veux. »

La même froideur. C'était sa façon de parler, c'était tout lui. Depuis le lycée, elle avait souvent entendu parler avec cette froideur.  Aurore laissa un petit sourire se former sur ses lèvres, alors que Paul arqua un sourcil en le remarquant.

« Qu'est-ce qui te faire sourire ? »

Non, mais c'est vrai, qu'est-ce qui pouvait la faire sourire alors que la situation était grave, limite dramatique.

« Toi. »

Quoi lui ? Il ne comprenait pas la jeune femme. En quoi il pouvait la faire sourire ?  Une incompréhension totale se lisait sur son visage, alors que le sourire de la jeune femme s'agrandissait. Elle but une gorgée du jus de fruits. Que cela faisait du bien de profiter de nouveau à un plaisir simple, tel que boire une boisson qu'on adore.

« Je suis bien avec toi. Je me sens apaisée. »

C'est la première fois qu'une personne lui disait cela ! Une pointe de chaleur vint se chauffer à ses joues, tout en détournant ses yeux vers le balcon n'osant pas rencontrer le regard de la jeune femme. Il n'était pas le genre de personne qui savait apaiser les gens. Elle est bizarre cette fille pensa-t-il. Mais, d'un côté, elle vivait un enfer au quotidien, c'était normal qu'elle se sentait apaisée avec le jeune homme. Dans un autre contexte, on aurait pu croire qu'elle avait décidé de tester une tactique de drague à moitié raté. Il rougit légèrement face à cette pensée, alors qu'il posa son regard ailleurs. Ce dernier ne prit pas vraiment compte ce qu'elle avait dit et décida de se servir alors que son estomac cria famine depuis quelques minutes déjà.

« Oh putain, qu'est-ce que c'est bon ! »

Alors que Paul croqua sa tartine de confiture, il écarquilla ses yeux tout en fixant la jeune femme. Celle-ci sentit son regard et ne pouvait s'empêcher de rougir face à cette réaction. Elle dégusta un bout de brioche tartiné de beurre et de confiture.

« Désolée, ça fait un petit moment que je n'ai pas mangé un si bon petit déjeuné. »

Qu'est-ce qu'il pouvait dire face à cela ? Paul acquiesça simplement alors qu'il croqua une nouvelle fois dans sa tartine. L'image d'une Aurore complètement en larmes revint dans son esprit. Depuis qu'il l'avait ramené dans sa chambre la veille, il ne pouvait repenser à ce que la jeune femme devait vivre depuis qu'elle était avec son fiancé. La scène où il l'avait retrouvé rempli de blessures lui faisait qu'augmenter le mépris qu'il avait envers Ludovic.  Ses pensées s'étaient maintenant dirigées vers ce dernier. Son regard posé sur la jeune femme, il essaya de comprendre ce qui poussait un homme à frapper une femme ? Sa conjointe, de surcroît.
Une tasse de café noir à ses lèvres, il dégusta alors que ses yeux se fermèrent lors de quelques secondes. Les enfoirés tel que lui ne devraient même pas exister, se disait-il. Il n'arrivait pas à s'imaginer à sa place, et de tabasser une femme pour un oui ou pour un non. Non, il n'arriverait jamais à comprendre. Il observa de ses orbes noirs, la jeune femme qu'il avait devant lui. Elle semblait découvrir les plaisirs simples. Elle se servit du thé vert tout en sentant l'odeur de cette délicate boisson. Il voyait bien qu'elle profitait de chaque seconde de ce repas matinal qui lui redonnait une illusion de liberté avant la descente aux enfers. Sa grosse tasse à ses lèvres, Aurore remarqua le regard curieux du jeune homme. Elle se demandait pourquoi il la regardait toujours avec insistance, tandis qu'elle reposa sa tasse sur le plateau, qui était sur le chariot.

« Qu'est-ce qui y a ? »

Une nouvelle fois, il prit une gorgée de son café noir avant de répondre un « rien » qui représentait bien le mystère qu'il entretenait. Aurore ne s'étonna guère de sa réponse, alors qu'un autre sourire se faufila sur ses lèvres.  Paul se retint de soupirer face à ce sourire qui semblait idiot. Il ne comprenait pas pourquoi elle souriait. Il ne comprenait pas les personnes qui souriaient tout court.  Surtout celles qui souriaient tout le temps et pour tout et n'importe quoi, et c'était le cas de la jeune femme.
Quelques coups à la porte brisèrent le silence que les deux jeunes gens appréciaient, tandis que Paul termina de boire son café tout en allant vers la porte. Il aperçut dans le judas, la jeune employée de la veille. Il ouvrit la porte, alors que Flora lui salua courtoisement, puis entra dans la chambre.

« Ah Flora ! »

Aurore se leva alors que la femme de ménage se dirigea vers elle, le sourire aux lèvres, se laissant se serrer fortement dans les bras. En un coup d’œil, Paul compris qu'elles partageaient une grande complicité. Il se questionna sur leur amitié, si cela fit longtemps qu'elles se connaissaient ou si c'était un hasard de rencontre dans l'hôtel. Il soupira discrètement tout en pestant mentalement sur sa curiosité devenue presque maladive.  Il se remit à sa place, décidant de reprendre une autre tasse de café, alors que les deux jeunes femmes discutèrent joyeusement. Comment faisaient-elles pour être heureuses dans un moment pareil ? C'est à cette pensée qu'il se rendit compte, et ce depuis longtemps, qu'il n'avait plus connu une complicité comme celle d'Aurore et Flora, avec quelqu'un, autre que son grand frère. Il sentit sa solitude se peser sur ses épaules, alors qu'il essaya d'oublier sa situation en dégustant sa boisson chaude.
Que les filles parlent beaucoup ! Cela fit à peine dix minutes que Flora était là qu'elles avaient déjà parlé de trois sujets différents : les fringues, les études et le boulot.  En dix minutes, Paul su que Flora travaillait en tant que femme de ménage dans cet hôtel afin de pouvoir payer ses études ainsi que son loyer, qu'elle aimait le style d'Aurore et qu'elle aimerait avoir des heures supplémentaires pour récolter un plus gros salaire. On en sait des choses en quelques minutes ! Alors que les sujets de conversation défilèrent, Paul entendit le nom du fiancé, ce qui lui rendit plus attentif à la discussion.

« Je ne peux pas partir comme ça. »
« Et pourquoi pas ? Qu'est-ce qui t'en empêche ? »

Un silence régna après cette interrogation, ce qui rendit à Paul et Flora une impatience grandissante, alors qu'Aurore s'assit de nouveau sur sa chaise tout en pivotant sa tête vers le jeune homme puis vers son amie.

« Ludovic a pris mes papiers. Je ne sais pas où il les a mis. »

Après cette révélation, Flora et Paul se regardèrent comme une impression d'avoir la même idée.

« Je peux peut-être les récupérer. »

En entendant ces mots sortirent de la bouche de l'employée, Aurore écarquilla les yeux, surpris et angoissée.

« Non. Hors de question. Ne prends pas le risque, imagine qu'il te retrouve en train de fouiller dans ses affaires...Non. »

Flora s'avança vers elle, puis prit ses mains comme pour la rassurer.

« Tout vas bien se passer. »

Malgré ces mots, Aurore tourna sa tête des deux côtés afin de la faire comprendre qu'elle refusait qu'elle fasse cela.

« Non Flora. Je... La semaine dernière il m'a surpris en train de chercher mes papiers et... non Flora n'y vas pas. »  Lui dit-elle effrayée.

Paul et Flora avaient compris à travers ses mots, qu'elle avait reçu des coups par cette personne immonde, qui n'était que d'autre que son fiancé.  Flora essaya de convaincre son amie, quant à Paul, il visualisa son arrivé dans l'hôtel et la dispute qu'il avait entendu entre Ludovic et Aurore. Il se rappela que Ludovic  avait crié sur sa fiancée, en lui disant qu'il ne fallait pas traîner son nez dans ses affaires. Cela remontait maintenant à une semaine, c'était peut-être à ce moment-là qu'Aurore avait décidé de retrouver ses papiers. Un soupir gras sortit de ses lèvres, ce qui fit pivoter la tête des deux femmes vers lui. Ayant capté l'attention,  il profita pour révéler ce qu'il pensait de l'idée de Flora, qui dans le fond était la même idée que lui.

« Écoute, Flora a les clés de ta chambre, elle pourra attendre le moment idéal pour entrer afin de retrouver tes papiers. »

Aurore toujours obstiné, n'était toujours pas d'accord avec eux. Paul savait que derrière ses gros lunettes se cachait un regard apeuré.  Il essaya malgré lui de la rassurer.

« Flora est ta dernière chance de pouvoir t'enfuir de ce monstre. Dès que tu as les papiers, si tu veux, je t’emmènerai dans un lieu plus sûr. »

Après ces mots, Aurore semblait pensive. Le silence régna alors que des doutes s'insinuèrent dans la tête des trois jeunes gens. Aurore retira ses lunettes de soleil, et parti comme une fusée dans la salle d'eau, la tête dans la cuvette.

« Aurore ? Qu'est-ce que tu as ? » S'inquiéta Flora tout en se dirigeant vers la porte de la salle de bain.

« Tout vas bien, je crois que j'ai trop mangé. Je n'ai sûrement pas réussit à supporter la digestion.»

La jeune femme acquiesça face à sa réponse.  Après s'être nettoyé la bouche, Aurore sortit de la salle de bain, tout en fixant son amie. Elle la prit des mains, puis la serra dans ses bras sous l’incompréhension total de Paul. Après cette étreinte, elle soupira.

« D'accord j'accepte. Mais fait attention à toi. » Dit-elle la regardant dans les yeux.

Flora acquiesça, puis tourna vers le jeune homme.

« Je peux essayer d'y aller ce soir. »  Déclara-t-elle déterminé.

Le jeune homme, sans dire un seul mot, acquiesça puis accompagna la femme de ménage à la porte.

« Il ne faut pas qu'elle sorte de ta chambre, et que si elle besoin de quoi que ce soit... »
« Flora. Ne t'inquiète pas. » L’interrompit-il.

Il voyait bien qu'elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour son amie.

« Oui... » Soupira-t-elle. « Espérons que son cauchemar se termine ce soir. »

Paul acquiesça avant de refermer la porte alors que Flora s'en alla, en se dirigeant vers l'ascenseur où était disposé son chariot à linge.

Wah trop contente je suis la première à commenter ce sublime chapitre *-*
Je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est " la suite ! " j'espère vraiment qu’ils vont réussir à récupérer les papiers d'Aurore, bien que j'ai un léger doute. J'adore la tournure que prend la relation entre Paul et Aurore. C'est un peu un " je t'aime moi non plus " qui donne envie d'en savoir plus.
Je vais prier intérieurement pour que Paul se retrouve face à Ludovic dans le prochain chapitre et qu'il lui crache ses quatre vérités

Ahah, Paul qui se lève du mauvais pied et est grognon dès le matin. x)
On voit qu'elle ne veut vraiment pas causer du tord et des problèmes à Paul malgré l'affection qu'elle lui porte.
Des barres Aurore qui essaye par tout les moyens de se barrer de la chambre. lol
J'adore quand Paul cède en lui disant de faire ce qu'elle voulait. x)
Le serveur a bien fait de venir à ce moment-là. Et Aurore n'a pas pu regretter puisqu'elle a quand même pu manger un bon petit déjeuné.
Ah, j'ai adorée la proposition de Flora pour aller récupérer les papiers d'Aurore dans sa chambre ! Mais c'est vrai que sans papiers, elle ne peut rien faire, donc quitter à prendre le risque... J'espère qu'elle ne va pas se faire cramer par Ludovic comme le craint Aurore. x) Ça va être carnage obligé, ahah ! xD

Je sais pas pourquoi, mais je pense qu'elle va se faire chopper par Ludovic...   

En tout cas, c'est toujours aussi bien !

Chapitre XIII :

« Écoute Flora, c'est de la folie ! »
« Stecy, je dois le faire. Si cela peut aider Aurore à s'enfuir loin de lui, je le ferai. »

Stecy était la réceptionniste de l’après-midi, qui avait donné la clé de la chambre à Paul à son arrivé dans l'hôtel il y a huit jours de cela.

« Comment tu t'y prendras? »

Elle ne pouvait que s'inquiéter pour sa collègue, puisqu'elle était au courant de l'histoire depuis peu. Elle ne se doutait pas que derrière cet homme élégant, ce cachait un impulsif dangereux.

« Ce soir normalement Monsieur Klimb viendra manger à sa table habituelle. Je viendrai dans sa chambre pour essayer de retrouver les papiers de mademoiselle.»

Stecy soupira.

« Flora, soit prudente. Avec ce que tu m’as dit sur cet homme, il peut te faire n'importe quoi s'il te retrouve fouiller dans ses affaires. »

Flora sourit à sa collège et amie tout en posant ses mains sur ses bras.

« Je saurai être discrète. »

Flora décida de reprendre son travail tout en remettant son tablier puis partie en direction de l'ascenseur pour descendre au sous-sol afin de terminer de laver le linge tandis que Stecy se retourna face au comptoir afin de décrocher le téléphone qui sonnait depuis quelques secondes déjà. Sans que les deux femmes ne sachent, un homme caché derrière un mur à quelques mètres d'elles, avait entendu attentivement leur conversation.


L'après-midi passa lentement. Depuis la dernière conversation avec Flora, Aurore ne pouvait que pester mentalement sur son inquiétude.

« Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter ce plan ? Elle va risquer son emploi à cause de moi !»

Depuis dix minutes déjà, elle marcha, malgré sa blessure au pied, toute la largeur de la pièce face un Paul dépité. Elle ne peut pas marcher plus vite pendant qu'elle y est ? Il soupira face à sa pensée cynique alors qu'il comprenait malgré lui l'angoisse de la jeune femme.

« Tout va bien se passer. »

Elle s'arrêta net, face à lui, les sourcils froncés.

« Qu'est-ce que tu en sais ? Il peut se passer n'importe quoi entre-temps ! Et si Ludovic rentre plus tôt ? » Elle balança ses bras en l'air afin d'exprimer sa crainte tout en continuant sur sa lancée, « Et s'il décide de ne pas sortir de sa chambre ? Ça se trouve, il a déjà prévu son coup, il va attendre que je rentre pour... »

Elle n'a pas eu le temps de finir sa phrase que Paul se leva se son lit et la secoua dans tous les sens, complètement nerveux. Elle avait le don de lui rendre à bout, ce n'est pas possible!

« Tu ne vas plus rentrer dans cette satanée chambre, tu ne vas plus subir sa violence et Flora va retrouver tes foutus papiers. OK ? »

Il soupira mal-à-l'aise; elle avait réussi à lui contaminer son stress démesuré. La jeune femme avait compris à ce seul soupir, que malgré son calme, il s'inquiétait énormément à ce qui va se passer, lui aussi. Comment pouvait-il se contrôler, garder son sang-froid durablement ? Elle acquiesça simplement tout en espérant que Paul ait raison. Le jeune homme s'assit de nouveau sur le lit alors qu'Aurore, complètement anxieuse, prit une petite place à côté de lui.

« Paul, j'ai peur. »

Le concerné pivota sa tête vers la droite, où il vit son expression terrifié.

« Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur. » Déclara-t-elle les larmes au bord des yeux.

Elle ne va pas se mettre à pleurer encore ? Pourquoi faut-il qu'il la voit toujours en pleurs ? Elle pourrait pleurer ailleurs non ? Il lâcha un petit soupir gêné. Il n'était jamais tranquille quand il s'agissait de la consoler. Bon, elle va pleurer d'une minute à l'autre...

« Oh, si ça continu, je vais pleurer. Bon sang je ne fais que ça. » Força-t-elle sur sa peu de voix.

Un sourire moqueur se forma sur le visage du jeune homme. Au moins elle se rendait compte qu'elle devenait une pleurnicheuse. Il la voyait soupirer. Il devinait qu'elle se sentait aussi inutile que lui, à rester dans cette chambre à attendre que le temps passe. Il ne savait pas quoi faire pour la faire déstresser, pour oublier un instant la situation dans laquelle elle était prisonnière. Même avec lui, il avait l'impression qu'elle était une prisonnière. Il aurait pris sur lui, et lui demander de s'aérer l'esprit, faire une balade en ville ou autre bêtise que tous les vacanciers font, mais c'était carrément impossible. Il fallait rester enfermé entre ces quatre murs afin d'éviter Ludovic. Paul pourrait quitter sa chambre et la laisser seule, s'il voulait, mais il se sentait responsable d'elle. Il devait rester avec elle, pas par obligation, mais parce qu'il voulait rester avec elle tout simplement. Paul perdu dans ses pensées, essaya de se convaincre qu'il n'avait besoin de personne pour se sentir bien, qu'on n'avait pas besoin de se sentir important pour quelqu'un, pour se sentir responsable. Son regard posé sur le réveil numérique qui affichait quinze heures, il lâcha un autre soupir alors que les minutes s'écoulèrent lentement.


Silencieusement, elle marcha d'un pas rapide vers la chambre concernée. Elle inséra le double des clés et déverrouilla la porte. Elle ferma la porte tout en tâtonnant l'interrupteur afin d'allumer la lumière. Après cela, elle guetta les environs puis guider par son instinct, commença à fouiller dans les affaires de monsieur Klimt situées dans les tiroirs de la commode. Quelques minutes plus tard, elle décida de chercher dans le tiroir de la petite table de chevet, quand soudain elle entendit la porte s'ouvrir.

« Mais qu'est-ce que vous faites?! »
« Monsieur Klimb... je... C’est-à-dire que... »
« Vous êtes en train de fouiller dans mes affaires ! »

Il était très énervé, et jamais Flora n'avait vu ce client dans cet état.

« Monsieur... »

Flora recula jusqu'à se coller contre le mur. Elle avait soudainement peur de lui. Elle voyait une rage dans ses yeux et ne put s'empêcher de penser à son amie Aurore. Comment avait-elle pu vivre dans une atmosphère pareille? Appréhender chaque minute avec la peur au ventre de recevoir un autre coup de cet homme...
Monsieur Klimb s'avança vers elle, avec une grande colère qui l'animait.

« Je ne supporte pas qu'on traîne son nez dans mes affaires! »

Flora n'osa plus dire un seul mot. La peur l'avait rendu muette alors qu'elle le vit peu à peu lever la main. Elle était sûre de recevoir un coup de cet homme violent. Elle ferma les yeux n'osant pas imaginer la suite, quand elle entendit un coup violent puis une autre voix grave.

« Tu oses la toucher, je te préviens, c'est toi qui recevra un de mes coups! »

Elle connaissait cette voix, piquée par sa curiosité elle ouvrit ses yeux.

« Drew? »

Le fameux Drew était un homme d'environ un mètre quatre-vingt, d'une silhouette assez fine avec un visage androgyne doté de deux orbes verts et d'une chevelure verte assez courte qui lui arrivait à la nuque. Flora avait à peine murmuré son prénom. Rare l'avait-elle vu dans un état colérique.

« Mais qu'est-ce que tu fais là? »

Toujours les mains qui maintenait le client contre le mur, il répondit à sa question, encore les nerfs à vifs.

« J'ai entendu ta conversation avec Stecy. »

Flora soupira grassement passant sa main sur son front, un peu gêné.

« Cette garce n'a pas le droit de fouiller dans mes affaires! »
« Ce n'est pas une raison de frapper une femme ! »

Regard hargneux contre regard écœuré, Drew avait une envie de lui en coller une. Juste parce qu'il en avait envie et que cet homme le méritait.

« Drew calme toi. On va éviter d'entamer une bagarre. Drew? Regarde-moi. »

Le concerné obéit. Il regarda dans les yeux de Flora tout en soupirant. Elle voyait bien qu'il était énervé et surtout en colère. Il se calma peu à peu mais n'enleva pas sa prise sur l'occupant de la chambre.

« Où ils sont ? »

Drew regarda de nouveau Monsieur Klimb dans un regard noir.

« De quoi est-ce que vous parlez? »
« Ses papiers, où ils sont ? »

Le client pivota sa tête vers la femme de ménage avec un regard rempli de dégoût.

« Alors, c'est donc ça que vous cherchez. Jamais je ne vous donnerai les papiers de ma fiancée. »

Drew resserra sa prise sur lui. Il avait tellement envie de le faire viré de l'hôtel, de ne plus le voir traîner dans les parages, de le faire disparaître et que plus personne subisse ses coups et ses chantages.

« Drew, ne fait pas de connerie. »
« Où ils sont ? » Répéta-t-il lentement.
« Vous croyez vraiment que vous me faites peur? »

Ludovic rigola d'un rire monstrueux.

« J'ai bien plus de pouvoir que toi et ta misérable collège. »
« En êtes-vous vraiment sûr Monsieur Klimb? »

Le regard sévère et froid en disait long sur sa question. Le client lui jeta un regard noir alors que des doutes amers sur ce serveur s'insinuèrent en lui. Qui était-il ? Ce n'était qu'un minable employé qui pouvait être renvoyé vite fait avec une poignée de pression. Il essaya de nouveau de se débattre, mais Drew le maintenait toujours aussi bien à son col. C'est que malgré ses bras un peu fin, il avait de la force, cet imbécile pensa Ludovic.

« Alors où sont les papiers de mademoiselle? »

Un sourire sardonique s'afficha sur le visage du brun. Cela rendit Drew encore plus en colère.

« Flora fouille encore. »

Celle-ci obéit à son collège et continua à chercher les papiers dans la chambre. Quelques instants plus tard, elle se rendit à l'évidence qu'il n'y avait aucune trace des papiers d'Aurore.

« Lâchez-moi maintenant! »
« Hors de question. Flora regarde dans ses poches. » Répondit-il tout en le tenant toujours aussi sévèrement.

Elle le fit de suite sous les injures du client. Ce dernier essaya de se débattre mais il fut bien maintenu par le serveur.

« Regarde bien partout. Dans ses manches, dans les poches de son pantalon. »

Elle suivit le conseil de son collège puis ouvrit la fermeture de sa veste. Une poche cachette y était.

« Ah je les ai trouvé! »

Le sourire aux lèvres, Flora montra les fameux papiers à Drew. Celui-ci acquiesça puis jeta un regard froid sur le client.

« Si je vois que vous essayez de reprendre ses papiers ou si vous faites du mal à un autre client ainsi un de mes collègues, je vous assure que vous aurez des problèmes avec moi. »
« Je n'ai pas peur de vous. »
« Il vaudrait mieux. »

Il le lâcha enfin, tandis que Flora quitta la chambre pour rentrer dans la chambre voisine, sans que Ludovic ne remarque.
Lorsque Paul ouvrit la porte de sa chambre sur la femme de ménage avec les papiers d'identités d'Aurore, il ne put s'empêcher de soupirer de soulagement.

« Entrez. Elle est toujours là.»

Flora rentra discrètement, puis se précipita vers son amie, afin de la rassurer tout en lui montrant ses papiers. Aurore soupira, soulagée de savoir que Flora n'avait rien et qu'elle avait réussi à retrouver les papiers.

« Mais où les as-tu retrouvés ? »

On entendit quelqu'un frapper à la porte, qui interrompit la conversation des deux jeunes femmes. Paul regarda dans le judas et vit un employé de l'hôtel. C'était le serveur de la terrasse qui leur avait servi à Aurore et à lui les cocktails dernièrement. Mais qu'est-ce qui voulait celui-là ? Il a dû se tromper de chambre.

« Mais je n'ai pas demandé de serveur! »
« C'est sûrement Drew. Il est courant de la situation. »

Paul ouvrit la porte au fameux serveur. Il se demandait combien de personnes étaient au courant...

« Flora? »

Le regard inquiet de Drew ne rassurait guère Paul et Aurore. Il s'était forcément passé quelque chose de grave pour qu'il à cette expression-là. Paul passa son regard du jeune homme à Flora plusieurs fois d'affilé, avant de comprendre silencieusement que le chevelu vert était intervenu lui aussi dans la chambre du fiancé violent.

« Je n'ai rien. »

Drew rentra dans la chambre toujours avec le visage inquiet.

« Oui mais ça aurait pu être pire! »

Flora soupira discrètement alors que Drew continua dans sa lancé.

« Tu aurais dû m'en parler. »
« Pourquoi faire ? Pour que tu m'empêche de les aider? »

Drew se calma doucement tout en pinçant l’arête de son nez.

« Si je n'avais pas intervenu, je n'imagine pas ce qu'il t'aurai fait. »

Aurore percuta à sa phrase. Elle partit toute angoissée vers Flora, les yeux grands ouverts, d'un air paniqué.

« Il t'a fait du mal? ! »
« Je n'ai rien Aurore, ne t'en fais pas. »
« Oh il a juste failli la frapper. » Informa Drew avec une pointe de cynisme dans sa voix.
« Quoi?! Oh mon dieu...Tu n'aurais pas dû risquer d'y aller dans sa chambre ! Je suis vraiment désolée, je... »

Flora jeta un regard noir à Drew. Il ne pouvait pas éviter de faire une crise à cette pauvre Aurore ? Elle soupira, puis se tourna vers son amie.

« Calme-toi Aurore, il ne m'a pas touché. »

La malheureuse fille était partie dans une crainte extrême alors que Flora l'emmena doucement vers le lit afin d'essayer de la calmer. Après qu'Aurore s'était assis, elle essaya de la rassurer d'une voix posée et calme.

« C'est bientôt fini Aurore, tu pourras enfin quitter l'hôtel. »

Des larmes roulèrent sur les joues d'Aurore. Cette dernière tenait fort les mains de sa nouvelle amie ainsi que ses papiers.

« Merci. »

Elle tourna la tête vers les garçons.

« Merci beaucoup. Sans vous, je serai encore dans les bras de ce détraqué. »

Des larmes roulèrent encore sur ses joues. Flora, Drew et Paul l'écoutèrent attentivement.
On voyait bien qu'Aurore était à bout de forces avec cet homme monstrueux, qu'elle avait déjà perdu tous espoirs.

« Je ne sais pas si j'aurai encore eu le courage de survivre à cet enfer. Je vous dois tant. »
« Chut. C'est fini. »

Flora la prit dans ses bras, alors qu'une envie de pleurer la prit, mais la retint ardemment. Aurore avait assez de larmes pour deux pensa-t-elle ironiquement.

« Je dois y aller, les autres employés vont s'apercevoir de mon absence. Et ne vous en fait pas, je surveille l'autre connard de près. » Intervint Drew

Flora le regarda partir, et juste avant qu'il ouvrit la porte, elle l'appela. Le concerné pivota sa tête vers la brune. Perdu dans le regard de l'autre, ils restèrent quelques secondes silencieuses. Quelques secondes de silence qui traduisaient tout un autre sentiment.

« Fait attention à toi. »

Celui-ci acquiesça puis quitta la chambre doucement, encore en colère face à Ludovic.

Daaah ~ ! J'kiff !

Mdrr, Flora a mis tout le monde au courant, on dirait ! XD
Ahah, Aurore est vraiment une flippette et ça tape sur les nerfs de Paul, j'adore ! x)
Dommage que lorsqu'elle rentre dans la chambre et fouille, quelques minutes plus tard, Ludovic lui tombe direct dessus ! C'est aussi dommage qu'elle ne prétexte pas faire du ménage ! Ça aurait fait une bonne excuse   
Heureusement que Drew est intervenu, sinon elle aurait vraiment reçu un coup ! ^^ Et c'était donc lui qui avait entendu la conversation au début du chapitre ! J'avais trop cru que c'était Ludo' ! J'me disais "Bon bah ça y est, c'est fini pour Flora..." xD
Mais on voit bien qu'il était furieux et n'allait pas obtempérer quand Drew lui a demander les papiers. x)
J'ai adorée quand Ludovic soutient qu'il a + de pouvoir qu'eux et que Drew lui rétorque s'il en est vraiment sûr ! Ça fait mystérieux, genre il a des contacts et peux avoir de l'aide malgré qu'en apparence, il soit un simple serveur. ^^
Ludovic était intelligent de cacher les papiers sur lui ! Aurore pouvait toujours chercher, hein ! Mdrr Ça prouve que même s'il peut paraitre brute, il sait être prévoyant lol
Ah, je suis contente que Drew et Flora n'ont pas été blessé, même si j'aurai aimée un peu de grabuge pour montrer que les papiers n'ont pas été simple a récupérer    xD
Mais obligé, Ludovic les entends depuis la chambre d'à côté ! Parce que si Paul pouvait les entendre, lui aussi peut entendre les fortes paroles d'angoisses d'Aurore ainsi que Flora et Drew qui rentrent et sortent ! Je suis certaine qu'il fait semblant de ne rien entendre pour mieux l’accueillir au tournant.   
On voit que tout comme Aurore, Drew était inquiet pour Flora, et c'est mignon. x)
Aurore parait soulagée que tout ça se termine enfin. Mais pourquoi combien de temps, j'ai envie de dire ?   
En fait, ce que j'ai kiffé c'est la fin, quand Drew et Flora se regarde en se disant beaucoup de choses d'un simple coup d'oeil et qu'après elle lui dit de faire attention à lui. :3