OS ( Hé Arnold) Soirée de bal

Sujet: OS ( Hé Arnold) Soirée de bal Jeu 22 Mar 2012, 20:48

C’était le grand jour pour cette jeune fille, bientôt jeune femme, qu’était Helga. La jolie blonde à la silhouette et au visage harmonieux, arborait une magnifique robe de bal pour cette soirée particulière qu’était justement le bal de fin d’études.

Elle voyait certains de ses amis défiler ce soir, au bras de leur petit( e)s ami( e)s. En les voyant arriver chacun à leur tour, eux avec qui elle n’avait pas perdu contact depuis l’école primaire, elle se dit qu’elle en avait fait du chemin depuis tout ce temps. A présent elle était une jeune femme de 16 ans qui devait commencer à prendre son avenir en main et faire des choix difficiles.
Mais fort heureusement pour elle, la maturité ayant aidé, son caractère et sa personnalité avaient évolués pour faire d’elle une jeune fille plus calme et plus posée qu’elle ne l’était avant. Certes elle gardait le tempérament d’une fille qu’elle serait toujours au fond d’elle, c’est-à-dire fonçeuse, ambitieuse et au caractère mordant, mais elle savait à présent maîtriser ces aspects de sa personnalité afin de les utiliser à bon escient, et non plus pour se moquer ou faire du mal comme elle le faisait étant enfant.

Sa vie n’était pas des plus idyllique. Certains diront que ça pourrait être pire comme situation, c’était une adolescente dont les parents ne craignaient pas le besoin et qui vivaient dans un quartier assez aisé. Hélas, si du point de vue du matériel Helga ne manquait de rien, du point de vue affectif ce n’était pas la même chanson.
Sa mère avait repris le travail depuis ses 12 ans et s’était tellement pris au jeu de la femme active qu’elle en était devenue sur-active. Quand à son père, lui aussi travaillait plus que de raisons et ne cherchait toujours que son propre intérêt.
En bref, Helga était seule à s’occuper d’elle et à se prendre en main concernant les détails de la vie quotidienne. Heureusement qu’elle avait ses amis dans la vie se disait-elle souvent.

Mais si la situation ne s’en tenait qu’à ça se serait encore passable, hors le malaise était plus profond. Ses deux parents, et ce depuis toujours, idolatraient la grande soeur d’Helga, Olga. Celle qui, comme ils le disaient si souvent, réussissait tout, avait tout pour elle et pour réussir et était la plus belle.

Etait-ce vrai ? Etait-elle vraiment si peu interessante ? Si peu débrouillarde ? Si peu jolie ? Se demanda-t-elle à cet instant, seule dans son coin. Etait-ce pour ces raisons qu’elle était seule à ce bal ce soir sans cavalier ? Peut-être aussi pour cette raison que le garçon dont elle était follement et secrètement amoureuse depuis le bac à sable ne s’était jamais interessée à elle ?

Elle avait conscience d’avoir été de nombreuses fois méchante avec lui, mais c’était en grande partie pour cacher ses sentiments. Helga n’avait eu d’autre choix dans la vie que de se forger une carapace pour se protéger de ceux et de ce dont ses parents ne pourraient pas la protéger.

Mais n’aurait-elle jamais aucune chance avec Arnold ? Si certaines personnes auraient pu considérer cela comme une simple amourette à l’école primaires ces sentiments qu’elle avait pour lui, aujourd’hui elle en était sûre, c’était de l’amour. L’amour véritable.
Elle ne pouvait le croiser à travers les couloirs de l’école, dans les rues de leur quartiers, dans un lieu public sans que ses jambes ne jouent des castagnettes et que son cœur s’emballe.
Elle ne pouvait s’endormir un seul soir sans penser à lui avant de dormir. Elle ne pouvait imaginer un futur sans lui à ses côtés ni ne pouvait envisager de vivre un jour pleinement une histoire d’amour avec qui que se soit d’autre qu’Arnold.

Les pages de son journal intimes étaient toutes noircies de mots à l’éloge de l’amour qu’elle lui portait. Les années ne faisaient rien s’estomper, ni l’amour, mais pas plus le chagrin.
Le chagrin de savoir qu’il ne s’interessait pas à elle, de savoir qu’il s’interessait à une autre qu’elle, celle avait qui il était venu au bal ce soir, Lyla.

Ne serait-elle jamais heureuse ? A quoi bon cette robe ? A quoi bon cette coiffure sophistiquée que sa sœur avait passé du temps à lui faire, elle qui revivait ses anciennes années à travers sa cadette. A quoi bon rester ici ?

La musique douce résonnait dans le grand gymnase qui leur faisait office de salle de bal, et les projecteurs faisaient danser des lumières sobres au rythme des notes de chaque mélodie.

Profitant d’une semi obscurité, elle osa poser nonchalament son front sur le revers de sa main dont le coude était affalé sur la table solitaire à laquelle elle était attablée.
Mais l’émotion à son comble et l’ambiance musicale poussant la tristesse à son summum, elle osa, ou elle n’eu plus le choix, elle craqua et pleura. Les larmes qui brillaient dans ses yeux depuis quelques secondes coulaient à présent sur ses joues, sans sanglots, sans gémissement.

N’ésperant plus rien et ne voulant pas se donner en spectacle plus longtemps, elle la seule personne seule de la soirée, elle saisit sa pochette sur la table et s’apprêta à partir quand soudain, venant de derrière elle quelqu’un s’était approché et posa une main sur son épaule et lui demanda avec une sincère démonstration d’inquiétude

_ Helga, tu vas bien ?

Surprise, elle releva la tête vers son interlocuteur. Prise de court elle n’avait pu essuyer ou masquer ses quelques larmes et elle répondit, peu convaincante et convaincue

_ Oui merci. Et toi Arnold ? Tu vas bien ?

_ Oui mais, pourquoi pleures-tu Helga ? Ne dis pas que tout va bien alors que tes yeux brillent et que des larmes innondent tes joues. Tu es triste ?

Il faisait preuve de beaucoup d’attention envers elle ce qui lui faisait très plaisir. Mais c’était du Arnold tout craché ça. Toujours à l’écoute, toujours à l’affut d’aider son prochain. Des qualités qu’elle affectionnait tout particulièrement chez lui.

_ Je, oui, on peut dire ça. D’ailleurs j’allais partir.

_ Tu pars ? Demanda-t-il le regard triste avec une voix qui se voulait déçue.

_ Oui je vais rentrer chez moi. A quoi bon rester ? A qui je manquerai en m’en allant après tout ? Répondit-elle avec une profonde tristesse.

Arnold sembla triste et baissa les yeux et la tête.

Déçue également d’une absence de réponse, elle lui offrit malgré tout un gentil sourire et s’en retourna avec un léger signe de salut de la main.

Arrivée dehors, elle soupira et frotta ses bras pour se réchauffer un peu. La température contrastait fortement par rapport à l’intérieur.
Elle commença à avancer d’un pas quand de nouveau, cette même voix provenant du jeune homme qu’elle aimait tant et qui était sorti derrière sans qu’elle l’ai vu, murmura quelques mots dans son dos de nouveau

_ A moi Helga.

Elle ne comprit pas et se retourna, interrogative

_ Pardon ?

_ Je veux dire, tu me manqueras à moi si tu pars Helga.

_ Tu es gentil de me dire ça Arnold mais j’en doute pour être honnête. Après tout tu passes une agréable soirée avec tes amis proches, et avec Lyla. De quelle façon pourrais-je te manquer ?

Il ne répondit pas et s’approcha d’un pas de plus vers elle. Il avait le regard encré dans le sien, sérieux mais doux à la fois. Il ne dit rien mais retira sa veste. Il l’enleva de ses épaules pour la poser sur celles de Helga qui frissonnait.

_ Voila, tu en as plus besoin que moi. Dit-il en gardant toujours son regard dans celui de la jolie blonde et en maintenant doucement ses mains sur ses épaules.

Il ne reculait pas d’un pouce et pour la première fois, semblait scruter ses yeux intensément. Elle de même ne disait mot et se laissa feuiileter les pages de son âme qui tranfiguraient à travers ses yeux.

_ Tu sais Helga, dit-il enfin après plusieurs secondes, Lyla est simplement une amie qui a eu la gentillesse de m’accompagner ce soir pour ne pas que je me retrouve seul.

_ Ah. ; ah bon ?

_ Je n’osai pas demander de m’accompagner la seule fille qui m’interesse vraiment et que… et que j’aime. Conclut-il le rouge aux joues et en baissant la tête.

Helga quand à elle, sentit son cœur se serrer un peu plus. Comment pouvait-il lui confier une telle chose ? Qu’il était amoureux d’une autre fille, quand elle, ne brulait que pour lui.. c’était trop injuste. Pourquoi gardait-il ses mains posées sur ses épaules et pourquoi n’osait-il pas la regarder ? La tristesse reprenait le dessus doucement, pour peu qu’elle ai disparue à un moment donné.

_ Et heum.. qui est-ce ?

Il hésita quelques longues secondes, releva la tête vers elle et lui répondit

_ Tu ne voudrais pas savoir j’en suis sûr .

Epuisée et trop triste pour protester elle répondit à son tour

_ Tu as raison peut-être pas… Pardon Arnold mais, maintenant je vais rentrer chez moi.

Résignée, elle se défit de sa délicate pression et s’en retourna de nouveau vers son chemin avec la veste du jeune homme sur les épaules.

Mais alors qu’elle marchait, marchait, et marchait encore, il la regardait s’éloigner en se souvenant soudain d’une phrase dite par son grand père il y avait peu de temps.

« Ne laisse pas passer la chance d’avouer tes sentiments. Quand il est temps il faut profiter de l’instant. Si tu le laisses passer, tu n’en retrouveras peut-être jamais »

N’écoutant alors plus que son cœur et son courage il courut à la poursuite de la jeune fille et la rattrapa par le bras en lui avouant à la vitesse de la lumière

_ C’est toi !

Il ferma les yeux et tourna la tête, honteux.

_ Pardon ? Comment ça c’est moi ?

Il souffla un grand coup pour évacuer la pression et décida de faire preuve de courage et de dignité pour lui avouer droit dans les yeux

_ Cette fille que j’aime, et que d’ailleurs j’aime depuis longtemps, c’est toi Helga.

La terre s’était tout à coup arrêté de tourner pour elle. Les anges déscendus du ciel pour la combler l’entouraient de millions de fleurs et de lunes argentés. Tout tournait autour d’elle, c’était un rêve, ou bien un paradis. Peu importe c’était une dimension confortable, magique et magnifique dans laquelle elle trouvait enfin ce qu’elle avait toujours cherché.

_ Désolée de te le dire comme ça Helga mais…

Elle lui offrit le plus beau des sourire et posa un doigt sur ses lèvres pour l’empêcher de parler.

_ Non stp ne sois pas désolée. Arnold je… est-ce que tu pourrais m’assurer, me promettre que je ne rêve pas ? Que nous sommes bien dans la réalité ?

_ Oui Helga on l’est. Pourquoi ? Tu as peur ?

De nouveau elle sourit et se mordit la lèvre

_ Non Arnold je n’ai pas peur. Du moins, je n’ai plus peur. Tu sais, tu réalises le plus beau de mes rêves avec ces quelques paroles. Arnold si tu savais, à quel point je t’Aime moi aussi, finit elle en larmes.

Il prit peur devant ses larmes et les essuya de ses mains en se rapprochant un peu plus près.

_ Oh non pourquoi tu pleures Helga ?

_ Ne t’inquiètes pas. Je pleures juste de joie. C’est un rêve qui se réalise pour moi ce soir.

Arnold sourit, soulagé, heureux.

_ Et pour moi aussi. Oh Helga tu.. es tellement tout pour moi.

Et pour confirmer ses dires il passa une main sur sa nuque et rapprocha avec douceur son visage du sien et déposa ses lèvres sur les siennes pour un baiser magique. Le premier, le vrai, et sûrement pas le dernier.

La fin de cette soirée fut magique pour nos deux jeunes amoureux qui ce soir avaient libéré leur cœur d’un lourd secret.

Sujet: Re: OS ( Hé Arnold) Soirée de bal Jeu 22 Mar 2012, 22:53

Super! J'aime beaucoup Very Happy

Bravo !!

= )

Sujet: Re: OS ( Hé Arnold) Soirée de bal Jeu 22 Mar 2012, 22:59

Gnaaaa ma coupine! Very Happy

Toi aussi tu aimes Hé Arnold!!!!! cheers

Dans mes bras!!!!! cheers

Merci pour ton com Wink

Sujet: Re: OS ( Hé Arnold) Soirée de bal Jeu 22 Mar 2012, 23:37

j'adore, moi qui m'etais souvent demandé si helga lui avait reveler ses sentiments dans le dernier episode de la serie, eh bien non, je ne sais meme pas si je les avait tous regarder, sa date aussi lol!

Sujet: Re: OS ( Hé Arnold) Soirée de bal Sam 24 Mar 2012, 01:39

héhé XD

j'adore arnold Razz

stupid football head XD

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