Vous connaissez Lovely Complex? Voila une fic pour les fans!

Koizumi Complex![u]





- Koizumi!!! Dépêche-toi!

Atsushi Ootani était de mauvaise humeur. Il attendait sa petite amie depuis maintenant une bonne vingtaine de minute. Il était dehors, et l’hivers cette année-là était particulièrement froid.

- J’arrive, je prends les clefs de l’appartement.

En effet, il l’aperçut enfin dans l’encadrement de la porte. Ses joues étaient roses à cause de la précipitation, et ses cheveux n‘étaient pas comme d‘habitude. C’était la première fois qu’il la voyait coiffée ainsi.

Elle était vraiment m…mi…migno…bref, moins moche que d’habitude, pensa furtivement le jeune homme.

- Désolée d’avoir été si longue At-chan!!

Elle s’était retourné face à son petit ami, un doigt sur la bouche et un regard qui se voulait mignon et enjôleur.

- Tu ne devrais pas faire ce genre de tête et m’appeler comme ça si tu veux que je te pardonne, ça me donne envie de vomir!

Un coup sur la tête termina la phrase d’Ootani.

- Imbécile!! Il suffit que je sois un peu en retard pour que tu sois de mauvaise humeur!!

- Un peu en retard? Il fait super froid aujourd’hui, et vingt minutes, c’est long. En plus, tu m’as affirmé que tu n’en n’avais pas pour longtemps, c’est pour ça que je ne suis pas rentré.

- Tu n’es vraiment qu’un idiot petit nain ridicule! T’avais qu’à rentrer!

Ootani ne perdit pas de temps pour laisser libre court à sa colère.

- Je n’aime pas ton appart’!! Il y a plein de photos de ces sosies de Maity à la noix, en plus, c’est tellement le désordre, qu’on ne peut plus y marcher.

- Tu es trop maniaque, et puis je veux profiter des photos que m’envoie Grand Père.

- Tu es vraiment une femme? Heureusement que tu m’as comme petit ami, parce que sinon tu ne trouverais personne. C’est de l’aide humanitaire que je fais pour toi, et…

Ootani s’arrêta soudainement. Il venait de se rendre compte de l’ampleur de ses paroles. Il regarda Koizumi qui avait tourné la tête.

- heu, Koizumi?

- Quoi?

Elle se tourna vers lui un sourire aux lèvres. Et elle continua à marcher comme si elle n’avait rien entendue. Mais ce n’était pas le cas, elle était encore une fois blessée par les paroles de son petit ami. Mais elle décida de mettre fin à cette dispute ridicule. Et puis, si Ootani était énervé, c’était à cause de son travail à la fac. C’est très dur pour lui, c’est pour ça qu’il est tout le temps énervé.

De son côté, Ootani regarda attentivement le sourire de son amie et devina facilement que cette dernière se forçait. Évidemment qu’elle avait entendu tous ce qu’il avait dit.

Il s’insulta mentalement.

- Ootani, courage pour ton travail à la fac.

Il lui prit la main tout en continuant sa marche.

- Merci.

Le couple marcha un moment sans parler. Ootani ne savait pas comment qualifier ce silence. Etait-ce une gêne? Ou simplement qu’ils n’avaient rien à se dire à ce moment précis.

Ils arrivèrent au centre ville et Koizumi s’arrêta devant une vitrine. Il y avait une magnifique paire de boucle d’oreille faite de turquoise et de Lapis Lazuli. Mais ce n’était pas à ça qu’elle s’intéressait vraiment. Elle regardait en réalité son reflet dans la vitrine. Elle ne sentit même pas Ootani lâcher sa main. Elle était perdue dans ses pensées.

Elle n’avait plus grandi cette année. Heureusement. C’était déjà un point positif. Elle s’était arrêtée à 1 mètre 72, ce qui est déjà très grand pour une japonaise.

Koizumi réfléchissait maintenant à l’image qu’elle donnait d’elle-même, à l’image que voyait Ootani.

« C’est vrai que personne ne voudrait de moi… »

Elle n’avait rien de la fille toute mignonne qu’on a envie de protéger, en plus, elle ne se trouvait pas du tout jolie. Ootani devait vraisemblablement penser comme elle, parce que qu’il ne lui faisait jamais de compliments.

- Koizumi? Tu veux entrer et voir quelque chose?

- Hein?

Ootani afficha un air blasé sur son visage.

- Tu étais encore une fois perdue dans tes pensées?

- Non, non, je regardais juste ce qu’il y avait dans la vitrine!!On y va!

Koizumi ne perdit pas espoir, elle allait changer par amour pour Ootani et devenir une femme digne de lui.














- Non!! Je souffre, vous enlevez une partie de mon être!!!Arrêtez cette torture!!

Le jeune homme ignora la remarque de la femme qui se trouvait devant lui et prit une deuxième boite dans le carton posé en face de lui.

- Celui-là, c’est une édition limitée et en très bon état, vous savez vous y prendre mademoiselle!

- Merci, j’ai fait la queue devant le magasin tôt le matin de sa sortie, pour pouvoir l’acheter, je ne suis pas peu fière de moi!

- je peux vous le prendre pour quarante euros!!

La jeune fille sembla soudain réaliser encore une fois la situation dans laquelle elle était. Une horrible grimace déforma son visage.

- Non, encore une part de moi-même qui est jetée en pâtures aux lions! Je veux être sauvé, ne me prenez pas ces choses qui me sont chères.

Le vendeur la regarda d’un air consterné. Ca faisait maintenant une demi-heure qu’elle faisait tout ce cinéma à chaque jeu qu’il prenait.

- Dites, vous allez jouer cette comédie encore longtemps? Si vous ne voulez pas les vendre, gardez-les!

Koizumi afficha un air de dégoût.

Ce changement de grimace qu’elle effectuait toutes les cinq minutes arracha un sourire au vendeur.

- Non, prenez les, ces jeux sont un poison qui polluent ma vie privé. Je dois m’en débarrasser. Je dois devenir une femme!!

- Ah bon? Vous êtes une femme? Ce n’est pas évident à voir…

- Quoi!!!!!!!!!!!!!!!!Qu’est-ce que vous racontez???

Le vendeur éclata de rire. Cette fille était facile à taquiner.

- Je plaisante, mademoiselle. Vous êtes vraiment marrante.

Koizumi afficha un air perplexe. Encore un autre qui la trouvait marrante.

- Vous savez, je ne prends plus ça comme un compliment maintenant.

- Excusez-moi, je ne voulais pas vous manquer de respect! Bon, revenons aux choses sérieuses. Je vous prends vos jeux et votre console contre 350 euros.

- Ca me va!

Le vendeur lui donna son argent en liquide. Elle le salua et sortit du magasin. Elle avait déjà une petite idée de ce qu’elle allait faire d’une partie de l’argent qu’elle avait durement, selon elle, gagné.











Ootani frappa pour la troisième fois à la porte de l’appartement de sa petite amie. Personne ne répondit. Il faisait déjà nuit et le jeune homme s’interrogea sur l’absence de Koizumi.

- Koizumi?

Il attendit en vain. Il sortit un trousseau de clef qui était en fait, les doubles de Koizumi. Depuis qu’il l’avait retrouvé évanouie dans son salon à cause d’une grosse grippe, il y a quelque mois, il lui avait fait faire des doubles, évitant ainsi de changer une seconde fois la serrure de la porte d‘entré.

Ce n’est pas par indiscrétion qu’il pénétra dans le studio de sa petite amie, mais simplement par inquiétude. La frayeur qu’il avait ressenti quand il l’avait vu allongé par terre, fiévreuse, amplifia son angoisse.

Il alluma la lumière et se demanda s’il ne s’était pas trompé d’appartement. Il était dans une pièce propre et bien rangée. Il n’y avait plus de jeux vidéos, de console ou de mangas traînant partout.

Son regard se posa sur un cadre photo qui se situait sur la commode. C’était lui en uniforme de PomPom girl. Oui, il était bien chez Koizumi.

- Ootani?

Ootani sursauta bruyamment, son cœur battait à toute vitesse. Il se retourna et aperçut Koizumi sur le seuil d’entrée.

- Koizumi, tu veux me tuer? J’ai eu la peur de ma vie!

- Et tu crois que moi je n’ai pas eu peur en voyant de la lumière dans mon studio? Tu…

Elle s’arrêta net quand elle croisa le regard en colère de Ootani.

- Quoi encore?

- Tu étais où? Demanda Ootani d’un air suspicieux. Il fait nuit!

Il la regarda plus attentivement. Elle avait les cheveux plus court que la normale, et une petite frange asymétrique cachait son front.

- tu es allée voir quelqu’un pour que tu te fasses belle?

Koizumi n’en croyait pas ses oreilles.

- Tu me trouve vraiment belle? Ce te plait?

Cette remarque mal placée amplifia la colère de Ootani.

- Ce n’est pas de ça dont je te parle!! Pour quoi tu t’es mise sur ton trente et un?

Le sourire qu’elle venait esquisser s’effaça rapidement. Elle était maintenant en colère. Très en colère, au point qu’elle prit cet idiot de nain par le col et le mit dehors sans ménagement.

Comment pouvait-il croire qu’elle le trompait? Il savait pertinemment qu’elle était folle amoureuse de lui!!

Elle ferma la porte et s’assit contre le mur. Elle laissa libre court à sa tristesse, et des sanglots se firent alors rapidement entendre.

Un moment passa puis Ootani prit la parole.

- Koizumi, je me suis peut-être emporté…

- Tu en es sûr?

- Depuis la dernière fois, je m’inquiète quand tu n’es pas chez toi et…

Koizumi ne put s’empêcher de rosir. Elle était contente à chaque fois qu’Ootani s’inquiétait pour elle. Mais ce n’était pas une raison pour la traiter de la sorte.

- Aujourd’hui, je suis allée dans un magasin de jeux vidéos.

- Et tu as trouvé le nouveau jeu que tu voulais?

- J’ai tout vendu!

- Tu as vendu quoi?

Risa perdit patience et donna un coup à la porte avec son poing, tellement la colère était forte.

- Imbécile, j’ai vendu ma console et tous mes jeux vidéos. Et avec une partie de cet argent, je suis allée chez le coiffeur. Je pensais que tu aimerais les cheveux un peu plus court…comme Kanzaki-san.

Ça est, elle l’avait dit. Sa précédente colère se transforma en gêne. Elle ne savait plus quoi dire. Mais elle n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps car elle entendit Ootani marcher et essayer d’ouvrir la porte.

- Ouvre-moi, s’il te plait.

La jeune fille eut un moment de panique. Etait-il en colère?

- Ootani, je…

- Koizumi, ouvre-moi, répéta-t’il avec douceur.

Dès qu’elle ouvrit la porte, elle sentit deux bras l’enlacer tendrement. Elle ne comprit rien mais sentit rapidement les larmes envahir son visage déjà mouillé.

Elle répondit simplement à son étreinte.

- Koizumi, ce n’est pas toi qui doit changer, c’est moi…

- Non, tu es parfait comme ça, tout est à cause de moi…

- Tu sais bien que je t’adore telle que tu es, idiote! C’est moi qui ais un mauvais caractère!! D’ailleurs, il faut vraiment que je réfléchisse à ça!! Aujourd’hui Nakao m’a frappé. C’est bien la première fois…Il m’a dit qu’il en avait marre de ma mauvaise humeur.

Koizumi écouta attentivement et aurait préféré qu’il utilise le verbe « aimer » . Mais c’est d’Ootani dont on parle maintenant, il ne faut pas trop lui en demander.

- et pourquoi tu t’es coupée les cheveux comme Kanzaki? Reprit le nain.

- Je voulais que tu aies envie de moi. Depuis les vacances à Hawai, tu ne me touches plus…

- Je ne voulais pas te brusquer, c’est toi qui étais constamment sur tes gardes…moi, j’aime te toucher…mais je ne veux pas te forcer…je me suis toujours dit que je ne voulais pas forcer la fille que j’aime à faire quelque chose qu’elle ne voulait pas.

Koizumi le regarda dans les yeux et sourit. Elle l’embrassa passionnément et Ootani répondit à son baiser sans attendre.

Elle s’assura que la porte d’entrée était fermée à clef et ils se dirigèrent tous les deux vers la chambre de la jeune fille.


FIN

Et voila une petite fic Lovely complex, comme ça! Très court, désolée...!! J’adore ce manga et il me fait penser à moi!! Je mesure 1m7O alors que j’étais amoureuse d’un garçon un peu plus petit (mais pas aussi petit qu’Ootani)!!lol!!

Bon je ne me suis pas trop cassée la tête, je voulais faire un one-shot simple

L’histoire de hawai et du Grand père de Koizumi n’est pas encore parue dans les tome de lovely complex sorti en France!! Mais ce n’est pas important pour l’histoire! A hawai, Ootani et Koizumi partageaient la même chambre et donc la jeune fille était stressée. Bref, je n’en raconte pas plus!!

Bisous!! En espérant que vous avez aimé!!

je ne connais pas, mais, je vais quand meme lire :57:

oooooooooooh, trop mignon la premiere partie

mdr avec le vendeur

oooooooooooooh, trop mignon la fin

oui, tres jolie petit fic Manu-chan
bravo, niveau sentiments, on le ressent beaucoup, et, c est tres bien ecrit plus l humour