Recueil de lettres: DERNIERE LETTRE

Flora,

Tu vas sûrement te moquer de moi, mais je ne suis pas si bien à l'aise avec les mots, qui le paraît. Pourtant je te prouve tant de fois le contraire avec mes répliques, la plupart douloureuses.
Je prends conscience que j'étais trop loin. Je suis désolé Flora.
Je ne voulais pas te faire du mal. Les mots, sont mes seuls armes dans ce monde, où tous se cherche et se déteste.
Je sais qu'avec toi, ma vie n'est plus pareil. Elle est plus sereine, plus joviale. Tu ne trouves pas, que que ces mots sonnent drôlement bizarre venant de moi ?
Et malgré tout ce que je viens de t''écrire, je ferais toujours les mêmes erreurs, parce que c'est ancré en moi. Je dirais encore ces mots, car je sais que cela viendra tout seul, et que sûrement le regret me touchera une nouvelle fois.
Il y a des moments où je me hais à un point, à cause de cela. Je ne veux plus voir ces larmes de tristesse, ces larmes de douleur roulées sur tes joues. J'espère que ces répliques amères que j'ose encore te dire disparaîtront naturellement comme elle sont venues.
Et pourtant, il y a tant de choses que tu ignores: le sens de mes gestes, de ma maladresse froideur.
Quand je croise ton regard, je lis une envie de curiosité , je sais que tu voudrais savoir ce qui se cache au fond de moi. Je voudrais tant te montrer la personne que je suis vraiment. J'aimerai tant oui, je l'avoue, t'ouvrir mon coeur, mais je n'arrive pas.
Il faudra du temps. Pourra tu me l'accorder ? Seras tu encore là quand je serais prêt à dévoilé tout mes secrets, mes haines, mes joies, mes souvenirs ?
La patience... il te faudra de la patience, pour me découvrir jusqu'aux profondeurs de mon coeur. Je suis prêt à saisir l'occasion pour te montrer les facettes que je simule sans me rendre compte.
Parce que tu es très chère à mes yeux, simplement. Je ferais des efforts pour qu'enfin la tristesse que j'ai pu te subir s'efface peu à peu, même si elle sera toujours là quelque part.
Oui, c'est vrai, que des fois, je ne pourrais pas te comprendre, et pourtant je le voudrais tant, je n'attends que cela...
Dans le fond, on est un peu pareil, sauf qu'on ne réagit pas de la même manière.
Je ne saurais quoi penser à part « un désolé », un « pardonne-moi», un « je regrette » sauf que les mots ne veulent pas sortir de ma bouche, c'est trop difficile, c'est trop lâche.
Peut-être en ai-je peur ? Peur de ces mots qui me rends faible, qui me rends trop humain...
Je ne sais plus. Peut-être que j'ai peur de tes réactions, de ta pitié, de ta gaieté éclatante.
Je t'envie. Toi, qui rit des choses simples, qui goûte à la vie si facilement, si honorablement. A coté de toi, je me sens nul, idiot. Mais j'aime cela, être idiot, et me sentir comme un enfant perdu qui découvre un trésor.
Et le trésor que j'ai trouvé, c'est toi. Je ne veux pas te perdre, à cause des stupides sous-entendus et des mots fâcheux.
Là, je t'écris une lettre, qui sans doute, ne vaux pas la peine Je m'en fiche, c'est pour toi que je la fais, juste pour toi, car tu es une personne exceptionnelle.
Je viens de me rendre compte, que je t'ai plus au moins complimenté à travers les lignes. Ces compliments je les pense réellement.
Tu vois, là, je commence un peu à me dévoilé....
Excuse-moi, j'essayerai de ne plus te juger par des choses absurdes. Je ferais plus attention.
J'espère pouvoir te voir le weekend prochain lors du concours...

Drew

Mon amour,

Parce que les mots ne me viennent pas. Il y a trop de synonymes qui te vont si bien.
Mon coeur, tu sais, nous deux, c'était mal, c'était bien.
C'était nuisible, c'était magnifique.
Il y a tant de choses qu'on ne fera jamais ensemble. Les regrets me submergent, et je les savoure parce qu'il le faut. Les remords me brûlent les lèvres.
Je n'ai pas pu, et je ne suis pas désolé. Pourtant, ce goût amer sentimental semble me tué encore...
Bon sang, nous deux sera jamais vraiment fini, parce que cela n'a jamais vraiment commencer. J'en ris, de ces utopies de l'amour que ces gens, nos amis, nos familles croient.
Ce prince charmant, cette princesse... Non, tout cela, ce n'était pas nous.
Cet amour, le notre, le sensationnel, c'était l'unique.
La violence des mots à travers nos soupirs, c'était frustrant, c'était fascinant, c'était marquant, c'était nous tout simplement...
Eux, ils ne pouvaient pas comprendre ce qui nous liaient. Ils ne savaient pas ce qui était merveilleux dans notre liaison, dans notre amour fou et dangereux.
Parce que les mots ne me viennent pas... et je le répète encore et encore, jusqu'à te donner la migraine.
Je me demande comment nous étions arrivé là. C'était interdit, c'était impensable, c'était imparfait et pourtant...
Cela est arrivé ainsi, et j'avais reçu une belle gifle sentimental digne de ton nom.
Le désir qui nous oppressait lors de la rencontre de nos regards. Le doute qui s'insinue malgré nous à chaque instant.
Tu étais mon enfer, mon paradis. J'étais ton fruit défendu que tu as croqué sans aucune déception.
Nous deux, c'était fort, c'était tellement brutal. C'était l'inconcevable.
C'était la pure indignation, une comédie désastreuse, une belle damnation.
Mon chéri, mon briseur d'ailes, mon adorable démon, tu étais mon désir, ma froideur, ma passion dévorante.
Tu étais tout pour moi, tu n'étais qu'un rien...
J'étais tout sans toi, et tu as su me rendre vulnérable. La réalité nous à craché en pleine figure. La vérité nous à méprisé. Même le mensonge nous à condamner.
On était trop pour le monde, on n'était pas assez pour eux. Nous étions si bien, nous étions si loin, nous étions si différents.
Personne te connaissais vraiment, seule moi à su te cerner, et je ne regrette rien.
Notre obstacle était notre écart d'âge... ce n'était pas le plus important.
On jouait avec le feu, avec la glace. On était hypocrites, on voulait garder notre image, notre réputation qui était soi-disant sali.
Sali, parce toi et moi et bien plus que cela.
Tu étais et sera toujours le voleur et je serai encore la policière. C'était tellement vrai.
C'est réellement vrai, et j'assume cet acte, que j'ai osé frôler ta belle bouche.
On s'est jugé, on s'est insulté, on s'est détesté, on s'est aimé.
Mon entourage me pose des questions, sur toi, sur moi, sur nous. Il était sévère avec moi, il était cruel, il était étouffant.
Veux-tu savoir ce que j'ai répondu ? Ma seule et unique réponse, était : parce que Giovanni et agent Jenny s'aiment.
S'aiment, oui, au présent, puisque mon coeur bat toujours pour toi, et je sais que le tien aussi bat pour moi.
Mais c'est fini, enfin on le croit. On essaie de se persuadé, n'est-ce pas ? C'était un chapitre, un passage insignifiant, c'était bien cela non ?
Mais tu sais, notre amour était trop fort, était destructeur, était magique.
Notre amour était interdit, et on aimait ça, ce goût du risque.
Et tant pis pour ceux qui pensent que ma vie est déjà anéanti. Ces fichu rumeurs qui essaient de camoufler cet amour rempli d'ardeur. Ces gens qui se croient tout permis, parce que j'ai osé franchir la limite...
Parce que Giovanni et agent Jenny sonnent faux à l'oreille...cela les a choqués, interloqués, brusqués. Et je m'en fiche.
Je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerai. A quoi bon dramatisé le pire, cela est arrivé. On ne peut rien y changer...
Mon amour, quand tu veux et où tu veux, un jour on se retrouvera.

Jen'