Le mariage du siècle!!! FIN

J'en étais sure que c'était quelque chose qui lui appartenait le doudou!!

J'adore, j'adore, j'adore vite vite vite la suite

génial ! Suiiiiiiteeeeee !!!

Chapitre 12 :

La jeune fille était trempée et dégoulinait.

Sacha : Mince ! Mais t’es toute mouillée !

Ondine : Non vraiment ? Merci de ton analyse j’avais pas remarqué !

Sacha : Dis donc c’est le déluge ! Attend bouge pas je t’emmène une serviette.

Il partit chercher ce dont il avait besoin dans la salle de bain et revint avec de quoi secher son amie. Il lui tendit la petite serviette puis saisit ensuite le couverture posée sur le lit et lui passa autour des épaules.

Sacha : Tu ferais mieux de te déshabiller ou tu vas chopper du mal.

Ondine : Oui tu as raison.

Elle reposa la petite couverture et se dirigea derrière la petite porte de la salle de bain puis elle se déshabilla. Mais le problème fut quand elle s’apperçut qu’elle n’avait pas son sac et ses vêtements avec elle. Ils étaient dans la chambre.

Elle n’allait pas y couper. Elle passa la serviette autour de son corps dénudé et dût se diriger ainsi dans la chambre.
Elle retenait sa respiration, comme si ce simple fait aurait pu la rendre invisible mais non. A peine eut-elle franchi la porte que le regard de Sacha se posa sur elle.
Et alors il se produisit quelque chose qu’elle n’aurait jamais cru voir chez lui. En effet, Sacha se mit à rougir.

Ses yeux se fixèrent sur cette vue quelques secondes, puis, une prise de conscience soudaine ordonna à son regard de se tourner.

Ondine voyant sa gêne se pressa de se justifier.

Ondine : Désolée. Mon sac de vêtements est ici.

Sacha : Ah heu..oui.

Elle se dépêcha de prendre son sac et de s’en retourner d’où elle venait. Une fois de retour derrière sa porte, elle souffla un grand coup.

Ondine : Et bien ! Quelle malchance !

De son côté, Sacha avait du mal à effacer cette vision de sa mémoire. Il se frotta les yeux et passa une main nerveusement dans ses cheuveux dans l’espoir que ça passe. Mais non ! Ca ne passait pas !
Il la revoyait enroulé dans sa serviette éponge mauve. Il avait pu admirer ses jambes joliement galbées et sa poitrine à peine cachée. Et sa peau bronzée qui semblait douce.

Et bam !

Il s’autogiffla pour chasser ces images et ces pensées de sa tête. Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Il s’agissait de Ondine, sa meilleure amie. Jamais il n’avait pensé à elle de cette façon.

Sacha : Aie. J’aurai du frapper moins fort.


Cinq bonnes minutes plus tard, dans la salle de bain où Ondine se trouvait toujours, il entendit un cri, puis un juron, et un manifestement distinct de colère.

Ondine : Mais quelle gourde ! C’est pas possible ! Bon sang mais c’est pas vrai !!!!

Il s’approcha de la porte prudemment et demanda derrière celle-ci.

Sacha : Ondine ? Il y a un problème ?

Ondine : Et comment !!!!

Elle semblait furax, encore une fois.

Sacha : Et qu’est-ce qui se passe ?

Ondine : Je suis vraiment trop stupide !

Sacha : Pas de nouveauté dans tes propos ! C’est de t’en être enfin rendue compte qui te rend si en colère ?

Ondine : Sacha, je te conseil de la boucler compris ??? Et en attendant heum…

Elle passa d’un ton argneux à un ton tout mielleux pour poursuivre sa phase en demandant

Ondine :.. Aurais-tu l’amabilité de me prêter quelque chose stp ?

Sacha : Heu..Quoi donc ?

Ondine : Et bien quelque chose à me mettre sur le dos. Un tee shirt, une veste, enfin quelque chose quoi.

Sacha : Pourquoi faire ? Tu n’as pas d’affaires ?

Ondin : Et bien non !!! Je me suis fait couler un bain, et alors que j’ai voulu sortir ma trousse de toilette de mon sac pour la préparer, j’ai fait tombé mon sac et donc, toutes mes affaires avec, dans la baignoire. Et tout est trempé !!!

Sacha : Mouhahahaha ! T’es vraiment cruche défois !

Ondine : Je te conseil de ne pas faire le malin !!! Soit tu me prête quelque chose à me mettre, soit je devrais dormir toute nue à côté de toi !

De nouveau, les visions de sacha de quelques minutes plus tôt lui revinrent en tête. Il secoua sa tête pour faire partir ces images de son esprit et répondit

Sacha : Oui bon ça va ! T’énerves pas ! Je t’apportes un tee shirt !

Ondine : Et pas que ça !

Sacha : Quoi ?

Ondine : Prête moi un sous vêtement !

Sacha : Pardon ???

Ondine : Mais enfin, je ne peux tout de même pas rester sans sous vêtements alors que je dors à côté de toi !

Sacha : Oui bon ça va ! Mais j’te jure, tu es vraiment une plaie comme fille ! Tu es insupportable !

Ondine : Oui tu te plaindras plus tard, dépêches toi !

Il fouilla dans ses affaires et en sortit un tee shirt et un boxer.
Il lui passa ensuite les affaires par la porte légèrement entre-ouverte.

Ondine : merci.

Sacha : De rien. Mais rend moi mon tee shirt après !

Ondine : Bah heu..oui bien sûr. Je ne vais pas le garder en souvenir !

Sacha : Sait-on jamais !

Ondine : Comment ça ?

Sacha : Rien. Je plaisantais. Allez dépêches toi ! Je voudrais profiter un peu de la salle de bain aussi !

Ondine : Tu attendras, je vais prendre une douche avant ?

Sacha : Lol. Tu abandonne l’idée du bain ?

Ondine : Oui c’est bon ça m’a refroidi !


Il rit et retourna zapper en attendant que son amie et fini, et en tentant de se concentrer sur le match pokémon diffusé à la télé, et non sur d’autres pensées qui n’avaient pas leur place dans sa tête.


Ondine sortit un petit quart d’heure plus tard de la salle de torture (mdr). Vêtue simplement d’un tee shirt bleu foncé et d’un boxer noir pour homme.

Sacha fit mine de ne pas la regarder mais la voyait du coin de l’œil. Et jamais, ô grand jamais il n’admettrai qu’il la trouvait mignonne ainsi, portant ses vêtements, les cheuveux en couette et légèrement ébourrifés.

Saccha : Tu es vraiment une fille aggacante ! Que vas-tu encore pouvoir imaginer durant notre voyage pour me rendre la vie impossible !

Ondine : Oh ça va. Je ne l’ai tout de même pas fait exprès ! Et puis dis toi qu’avec mon odeur dessus, ton tee shirt aura une chance de sentir bon.

Sacha : Ah parce qu’ils ne sentent pas bon mes vêtements ?

Ondine : Heu…bah non ! Et na !

Sacha : Alors pourquoi tu….

Il préféra ne pas finir sa phrase

Sacha : Non rien.

Ondine : Bref. On va passer une looongue apres midi ! On ne peut pas sortir, on ne peut certainement pas s’entrainer ici, on ne peut pas téléphoner. Pfff.

Sacha : Alors dors ! Pendant ce temps au moins, tu te tairas !

Ondine : Pas question, ça te ferai trop plaisir d’être tranquille. Je compte bien t’importunner de ma présence le plus possible !

Sacha : Bah si ça peut te consoler, tu as déjà presque atteint le summum !

Ondine : Oh non mon p’tit Sacha ! Tu es très loin d’imaginer à quel point je peux être casse pied !

Sacha : Oh si jimagine.

Ondine : Bon, il ne me reste plus qu’une chose à faire.

Sacha : Et laquelle ?

Ondine : Manger. J’ai faim. J’ai eu le temps d’acheter de quoi se nourrir quand même. Et dans un élan de générosité, j’ai même pensé à ton estomac. Tiens !

Elle lui tendit un plat préparé tipyquement japonnais, puis ils mangèrent.

Sacha : Merci bien. J’étais mort de faim. Bon app.

Ondine : Mais de rien.


C’est en silence (chose extra ordinaire) qu’ils mangèrent. Pikachu de même.

super ! continue !

suite!!

Chapitre 13 :


Dans l’apres midi, chaqu’un vaqua à ses occupations, Ondine à écrire,à lire, entre autre, et Sacha à regarder des match pokémon à la télé.
Finalement, la journée passa assez vite pour eux. Ils ne se parlèrent quasiment pas, juste quelques chamailleries par moment. L’heure de manger arriva, ils grignotèrent quelque chose, puis Ondine se dirigea vers la salle de bain histoire de vérifier si ses vêtements étaient secs, mais hélas pour elle ils ne l’étaient pas encore.

Ondine : Bon et bien pas de chance. Mes affaires ne sont pas encore sèche. Je vais devoir dormir avec les tiennes.

Sacha : Pas grave. On est plus à ça prêt ma foi.

Ondine. Oui certes mais bon…. AAAAH

Sacha sursauta à son cri.

Sacha : Mais enfin qu’est-ce qui te prend ? C ava pas de crier comme ça ?

Ondine : Des éclairs !!!

Et fait et dit, on entendit aussitôt un coup de tonerre.

Sacha : Ah zut il y a de l’orage. Mais bon, c’était sûr, avec le temps qu’il a fait toute la journée.

Ondine : Oui bah moi j’aime pas ça ! Et qui plus est…. Brrr.

Sacha : De quoi encore ?

Ondine : Tu ne trouve pas ça lugubre ? Imagine l’extérieur, une nuit d’orage, noire, éclairée par les seuls éclairs venant par moment zébrer la terre. Une nuit presque d’épouvante dans laquelle se ballade dans une sombre forêt pas très loin d’où nous sommes, une sorte de monstre, à l’affut d’une pauvre victime.

Sacha semblait blasé par son récit.

Sacha : C’est ça ! Mets tout ça par écrit et fait une jolie histoire. En attendant, il est 21h, je vais me coucher car demain matin, le réveil se fera de très bonne heure si on veut attraper ce train.

Ondine : Tu vas réussir à dormir dans ce contexte sordide ?

Sacha : Tu veux dire celui de t’avoir à côté de moi ? C’est vrai que c’est assez effrayant, mais je vais prendre sur moi.

Ondine : Idiot ! Je voulais pas dire ça ! je voulais dire, avec cet orage, avec ce monstre !

Sacha : Et bien oui je vais réussir à dormir ! Et tu sais pourquoi ? Parce que toute la sainte journée tu m’as épuisée avec tes bavardages incessants, alors oui je suis naze, et oui je vais rapidement trouver le sommeil !

Ondine : Tu ménerves ! Et tu es méchant ! Moi j’ai peur.

Sacha : Mais enfin tu as quel âge ?

Ondine : 19 ans ! Et oui je suis une grande fille. Mais ça ne m’empêche pas d’avoir toujours peur de certaines choses.

Sacha : Toi tu as trop lu de roman à sensations, ça t’a monté au cerveau. Alors oublie tout ça et tu sais quoi ? Dors !

Ondine : C’est bon, j’ai compris ! T’es un sans cœur !

Elle tourna les talons et s’engouffra dans la salle de bain et en ressortit quelques minutes plus tard.

Ondine : C’est bon tu peux y aller.

Sacha : C’est trop gentil, merci.

Il y alla à son tour. Pendant ce temps, Ondine boudait.

Ondine : Mais quel muffle ! Non mais j’ai jamais rencontré un garçon si exaspérant.

Un autre éclair illumina le ciel, ca qui eut pour effet de faire sursauter la jeune femme. Suivi d’un grondement de tonerre, qui finit de l’achever. Elle se précipita dans le lit sous les couvertures et se recroquevilla en position fœtale. Lol.

Quelques minutes plus tard, sacha sortit de la petite pièce et décida de se coucher. Il remarqua déjà la présence de son amie dans son lit par une bosse formée sous les couvertures.
Seule chose étrange, c’est que même la tête était enfouie, pas un seul cheuveu ne dépassait.

Il leva les yeux au ciel, sourit à son attitude enfantine et décida de se mettre au lit aussi.
Il s’allongea et de nouveau, être si proche d’elle dans ce contexte lui faisait vraiment drôle. En effet, à 18 ans, les idées ne sont pas les même qu’à 10 ans. Mais il s’efforça à ne rien laisser parraitre.

Sacha : Tu devrais sortir la tête de la dessous, tu vas finir par étouffer !

Elle sortit sa tête et répondit, toujours boudeuse

Ondine : Tiens tu soucies de moi toi maintenant ?

Sacha : Non pas tant que ça.

Ondine : T’es vraiment pas sympa.

Sacha : Je finirai par le savoir que je n’suis pas sympa.

Ils se turent et Ondine écoutait l’orage de façon craintive, prête à se cacher au premier gros coup de tonerre.
Au bout de quelques minutes de silence, Sacha finit par lui dire

Sacha : Dis, tu sais ce qui est bizarre ?

Ondine : Non. Quoi ?

Sacha : C’est que Jessie et James ne se soient pas manifestés de la journée !

Ondine : Ah. Oui tu as raison, c’est bizarre.

Sacha : Enfin bon, je ne vais pas m’en plaindre !

Ondine : C’est sûr.

Un coup de tonnerre ! Et hop, une Ondine emmitoufflée sous les couvertures !

Sacha : Vraiment ! Tu n’es qu’un bébé !

Ondine : Je suis un bébé championne d’arène et dresseuse de pokémon eau ! Toi rappel moi quel genre de gamin tu es ?

Sacha : Ouai bon ça va, on va pas se lancer là dedans !

Ondine : Bah tiens !


Ils se décidèrent enfin à se taire quand tout à coup, une lumière puissante envahi la chambre. Cela les surpris au plus haut point.

Sacha : Aie mes yeux ! Mais qu’est-ce que… AIEE !!!!... Ondine ! Tu me plantes tes ongles dans l’épaule !!!

Ondine : Oh désolée, désolée ! C’est quoi ça ?


_Mouhahahaha !
NOUS SOMMES DE RETOUR
POUR VOUS JOUER UN MAUVAIS TOUR

Sacha : Oh non pas eux ! Pfff. J’allais dormir.
Ondine : Ca faisait longtemps que j’avais pas entendu cette routine idiote.

Jessie apparut à la fenêtre de la chambre.
Jessie : Quoi ? Qu’as-tu osé dire petite peste ?

Ondine : Ca faisait longtemps tiens ! Pas changé d’un poil ! Toujours aussi laide !

Jessie : GRRR, je vais te faire voir de quel bois j’me chauffe moi !... James ! Mais ou est-ce que t’es ?

James : Heum, me voila, j’avais glissé.

Jessie : Tu es aussi bête que tes pieds !

Miaouss : Taisez vous donc ! C’est pas en discutant qu’on va passer à l’action !

Jessie : Exacte !

Miaouss : Où sont passées les pinces métalliques ? Mince, elles sont restées en bas dans la voiture hermétique.

Jessie : Quel imbécile ! Va les chercher !

James : Excusez nous une minute, ça vient…

Ondine : (Baillant) Oh allez-y prenez votre temps.

Jessie : Merci bien.. mais…Hé !!! James tu vois ce que je vois ?

James : Surement, mais, qu’est-ce que tu vois ?

Jessie : Le morveux a retouvé sa copine morveuse et ils dorment ensemble ! C’est t’y pas mignon ?

James : On l’avait bien dit qu’ils étaient amoureux !!!


Sacha, gêné, sortit d’un bond de son lit.

Sacha : Vous dites n’importe quoi !!!!

Ondine : En plus je suis fiancée ! C’est moche ce que vous dites !

James : Dans ce cas, c’est plutôt vous qui devriez avoir des problèmes de conscience !!!

Sacha : Ca suffit c’est même pas vrai d’abord !!! Y’en a marre ! Pikachu, attaque tonerre !!!

Jessie, Attendez, Miaouss n’est pas re…..

ARRRRGGGRRRRR

Miaouss qui remontait à ce moment là fut aggrippé par ses dresseurs et avec eux, s’envola encore une fois vers d’autres cieux.

(C’était juste un ptit passage commique pour la team rocket, lol. =) )

la réaction d'ondine avec l'orage était vraiment gamine! qu'elle est peur d'accord mais ce point là!

C'est plutôt entre Ondine et Sacha qu'il a un orage!

suite

Moi j'aime ce chapitre, j'ai vraiment rigolé en plus par rapport aux reactions des deux amoureux la! =)

Bon ils finissent quand par comprendre qu'ils sont fous amoureux?
SUIIIITE

Chapitre 14 :


Une fois débarrassé de la team rocket, Sacha se retourna et se recoucha, contrarié. Pikachu aussi retourna se reposer, et Ondine elle, toujours effrayée par l’orage, serrait son coussin et son doudou contre elle. Sacha le savait et était gêné. Pas mal à l’aise, mais plutôt gêné de ne pas savoir pourquoi elle affectionnait tant ce vieux chiffon.

Sacha : Qu’est-ce qu’ils sont idiots ceux là alors !

Ondine : Oui pour une fois j’suis d’accord.

Sacha : Bref, n’y pensons plus.

Ondine : Moi je crois qu’ils se voilent la face et prennent leur cas pour une généralité.

Sacha, interloqué par la remarque, se retourna vers elle.

Sacha : Quoi ? Parce que tu crois que….

Ondine : Bah oui enfin, ça parait évident, James et Jessie, ils sont fait pour être en couple et ces deux là ils finiront ensemble c’est presque sûr.

Sacha : Oh. J’avais jamais remarqué la moindre ambiguité entre eux pourtant.

Ondine : Bah ça ne m’étonne pas de toi ça !

Sacha : Pourquoi ?

Ondine : Pour rien. Bon, essayons de dormir.

Sacha : Avant toutes choses, je voudrais vérifier quelque chose.

Ondine : Quoi ?

Il souleva la manche de son tee shirt et y trouva de belles marques de griffes.

Sacha : C’est malin. J’ai plus qu’à soigner ça maintenant.

Ondine : Oups, excuse moi je ne pensais pas y être allé si fort. Attend.

Elle se leva du lit avec précautions, méfiante à l’idée d’entendre de nouveau le tonnerre, puis chercha dans sa petite trousse de toilette une sorte de crème réparatrice.

Sacha : C’est quoi ça ?

Ondine : C’est une crème géniale qui soigne tout les p’tit bobo.

Sacha : Tu l’as eu où ? Je ne connais pas ce produit.

Ondine : C’est normal. C’est une jeune dresseuse qui est passée un jour à Azuria et que j’ai aidé à faire obéir son parasect. Elle m’a dit qu’elle faisait des crèmes miracle grace à lui, et pour me remercier, elle m’en a donné quelques échantillons… Et si ça peut te rassurer, je l’ai déjà testé sur moi, et ça marche.

Sacha : Ok. Donne.

Ondine : Attend, je vais te l’appliquer si ça te dérange pas.

La chambre baignée dans la pénombre, Ondine dut allumer la petite lampe de chevet pour passer en mode infirmière.

Ondine : Enlève ton tee shirt.

Sacha : Quoi ? Pourquoi ?

Ondine : Ce que tu peux être prude ! Pour ne pas que j’en mette dessus tout simpelment.

Sacha : Hey ! Je ne suis pas prude !

Joignant le geste à ses affirmations, il retira son tee shirt et présenta son dos à Ondine.
Elle accueillit une noisette de crème au creux de ses mains et commença à l’appliquer sur l’épaule de son ami.
Au contact de sa peau, Ondine se sentit bizarre, et Sacha, dés qu’il sentit ses mains délicates se poser sur lui de façon si douce, ressentit une drôle de sensation au creux du ventre.
Cette carresse pourtant dénouée de tout sous entendu provoquait au jeune homme quelques frissons. Età son amie, qui pourtant se forçait à ne voir en Sacha qu’un vieil ami, rival par moment, se sentait très distraite.
C’est alors que son esprit se laissa aller à s’imaginer que ses mains puissent glisser dans sa nuque, puis dans son dos, sur son ventre, ses côtes, et ensuite…

Ondine : Ca suffit !

Sacha sortit lui aussi de ses pensées presques similaires aux siennes et répondit

Sacha : Qu’est-ce qu’il y’a ?

Ondine : Je.. heu..ça suffit il y a assez de crème pour soigner ton pti bobo de rien.

Sacha : « Pti bobo de rien » ? Tu t’embêtes pas quand meme.

Ondine : Oui heu…je…dormons stp, du moins essayons.

Sacha : Pourquoi « essayons » ?

Ondine : Bah parce que…l’orage. L’orage me fait peur, ça va être difficile.


Elle reposa son tube de crème et sans un mot de plus, se coucha précipitamment sous les couvertures.

Sacha fit de même après avoir remit son tee shirt sur son dos.

Chapitre 15 :


La nuit était déjà bien avancée. Il devait être 2 peut-être même 3 heures du matin. Dehors il faisait nuit noire, seules quelques éclairs de l’orage qui perdurait venait par moment éclairer cette si sombre nuit.

Sacha ouvrit les yeux et sentit un bras l’enlacer, un corps chaud collé au sien et une jambe entrelaçant les siennes.
Cette position, cette proximité, cette chaleur, c’était bien plus qu’il ne pouvait supporter. Il commença à respirer de façon irrégulière, signe clair qu’il était troublé au plus haut point, ce que constata de suite Ondine, qui finalement, ne dormait pas elle non plus.
Il la sentit bouger et relever les yeux vers lui. Alors elle ne dormait pas. Alors cette étreinte était volontaire et pas le fruit de son sommeil ?

C’en était trop pour lui. Son regard plongea dans le sien. Aucun son ne voulait sortir de sa gorge. Le regard de la jolie rousse s’accrocha aux siens et ils restèrent à se regarder quelques secondes, jusqu’à ce que le jeune homme sente la main de la jeune femme, jusque là maintenue fermement sur ses côtes, commencer à glisser sur son ventre et sous son tee shirt.
Sa main carressait son corps, son ventre d’abord, puis son torse. Il se mordait les lèvres et ferma les yeux. Sa raison lui disait de ne rien commettre d’irréparable, mais son cœur et son corps lui hurlaient le contraire.

Tous les sens en éveil, il réouvrit les yeux pour se retrouver de nouveau face au regard de la jeune femme dont le visage n’était plus qu’à quelques centimètres du sien.

Son cœur battait frénétiquement dans sa poitrine et sa respiration se faisait sacquadée. A son tour, il glissa une main sur ses hanches, puis remonta dans son dos, et jusque sa nuque pour rapprocher son visage du sien.
Puis il posa les yeux sur ses lèvres et ne résista plus à l’envie oppressante de les goûter.

Il l’embrassa avec ardeur, comme si ça vie en dépendait. Et à croire qu’elle n’attendait que ça elle aussi, elle approndit ce baiser en y mettant plus de chaleur et de passions encore.
Puis leur mains explorèrent leur corps avec des carresses sensuelles et brulantes, qui au fil des secondes, se firent plus précises.

Et c’est ainsi qu’ils se découvrirent intimement, provoquant chaqu’un l’un chez l’autre des plaisirs encore jamais connus, des sensations nouvelles et de plaisir intense.
Jamais ni l’un ni l’autre n’aurait cru pouvoir connaître ce bonheur dans leur bras mutuels.

Sacha décida après plusieurs minutes d’une torture érotique de mettre fin à ce supplice et de la posséder toute entière. Après tout il n’espérait que ça secrètement depuis des jours, et peut-être même plus.
Il la voulait, sur lui, en lui, et rien qu’à lui. Il allait lui faire connaitre un plaisir qu’aucun autre homme ne serait en mesure de lui donner, ainsi, elle resterait sienne. De cette façon, elle lui appartiendrait. C’est ce qu’il voulait, qu’elle soit à lui. Sensuellement, émotionnellement, sexuellement, et..officiellement.

Il échangea alors leur positions pour se retrouver au dessus de son corps. Et alors qu’il allait prendre possession d’elle, il chercha son accord dans ses yeux. Il y lut autant d’envie et de désir que lui, alors il fit ce que son corps lui criait.
Enfin. Il se sentait bien. Et tout luisemblait tellement comme une délivrance. C’est comme s’il n’avait vécu que pour ce jour, que pour cet instant. Là il se sentait bien.
Et elle aussi. Elle ressentait encore plus dans cet échange ô combien érotique, tout l’amour qu’elle ressentait pour lui et qu’elle avait enfoui.

Il l’aimait, c’était certain, il la voulait, et à présent il l’avait.

Et tout en continuant cet échange charnel, il murmurait au creux de son oreilles, lui prodiguant à elle de délicieux frissons

Sacha : Je t’aime. Je t’aime plus que tout.
Ondine : Moi aussi je t’aime. Depuis toujours.

…Tout à coup, il sursauta et se réveilla.

*

Son réveil assez brusque avait réveillée la jeune fille aussi.
Ouvrant les yeux et essayant de s’habituer à l’obscurité, elle le vit mi assis sur le lit, reposant sur ses coudes, haletant, cherchant apparemment à savoir où il était et ce qu’il faisait.
Il passa une main sur son visage et dans ses cheuveux.

Ondine, d’une voix délicate, pour ne pas le brusquer, lui demanda
Ondine : Tout va bien ? Tu as fait un cauchemard ?

Toujours dans la mi-torpeur, il lui répondit en retirant doucement la main qu’elle posait sur son bras.
Sacha : Non. Tout va bien.

Il se leva et alla en direction de la salle de bain. Il passa de l’eau sur son visage qui aurait peut-être pour effet de le sortir de ce rêve dont les images ne voulait pas sortir de ses pensées.
Il se regarda dans le mirroir et à lui-même se dit

Sacha : Tu es vraiment fou mon pauvre Sacha.

Il quitta la petite pièce et se recoucha, tentant au maximum de faire abstraction de la présence à ses côtés dans ce petit lit.

De nouveau, elle posa la main sur son bras, comme par réconfort et lui demanda de nouveau
Ondine : Tu es sur que ça va ? Ca n’a pas l’air.
Sacha : Oui ça va.

Il prit sa main dans la sienne, mais rien que ce contact le remit en ébulltion de la même manière que dans son rêve, dont il n’était pas totalement remis.
Alors il lacha précipitamment sa main et le retira de son bras.

Sacha : Dormons. Il ne nous reste plus que quelques heures de sommeil.

Ondine : D’accord.

*

Dix bonnes minutes plus tard, Sacha gigotait toujours.

Ondine : Tu m’empêches de dormir. Qu’est-ce que tu as ?

Sacha : C’est que j’ai froid, mon tee shirt est trempé.

Ondine : Oh. Et bien retire-le et enfiles-en un autre.

Sacha : Pas possible. C’est toi qui porte l’autre.

Ondine : Et bien enlève le quand même et dors sans tee shirt. Il ne fait pas froid.

Sacha : Oui mais heu… ça ne te dérange pas ?

Ondine : De quoi ? de te voir torse nu ? Non. Se ne sera pas la première fois.

Sacha : Oui certes mais bon.

Il n’était pas décidé. Il n’osait pas ne serait-ce que retiré son tee shirt.

Ondine : Rhoo tu m’aggaces ! Tu es vraiment trop coincé desfois !!

Elle s’agenouilla dans le lit, tira les couvertures qui le recouvraient, saisit son tee shirt et lui releva.

Sacha, tête enfouie sous le tissu, comprenait mal ce qui se passait.

Sacha : mais..qu’est-ce que tu fais ?

Ondine : Je t’aide à pas chopper la crève en gardant un tee shirt trempé toutçaparce que apparemment t’as peur de moi.

Il se laissa faire et elle le lui retira. Il se retrouva allongé avec pour seul vêtement son boxer. Elle a ses côtés, l’admira dans l’obscurité, et encore une fois, cette situation était assez ambigue.

Elle ne laissa pas parraître son trouble face à cette vue, pas des plus déplaisantes, et le recouvrit vite fait.

Ondine : Voilà. Dors tranquille.

Et à son tour, elle se rallongea.
Et ce fut à son tour d’avoir l’esprit tourmenté. Sacha très peu vêtu à côté d’elle si proche d’elle, et tellement vulnérable. Elle secoua la tête comme pour en faire sortir toute idée saugrenue et tenta de trouver le sommeil.

Se ne fut qu’une bonne demi heure plus tard que, tous deux épuisés de penser, s’endormirent dos à dos pour éviter un quelconque contact.