Porté par le vent

 -Les personnages appartiennent à l'univers Pokémon et sont empruntés pour l'écrit-


-Tous public-

Bonne lecture 

***

Je fouillais ma poche et y trouvais quelques pièces à donner au coursier en guise de remerciement pour le port du colis qu'il venait de me remettre. Il était lourd et gros !


Tenant l'énorme boîte à bout de bras, je fermai la porte d'entrée derrière moi d'une pression du talon et titubais jusqu'à la table la plus proche pour y déposer le paquet imposant.


Soupirante, j'essuyais mon front d'un revers de main.
Puis, la pénibilité de l'effort -bref mais intense- passé, je m'interrogeais sur le contenu de cette boîte. Que cela pouvait-il bien être ?


J'en fis vite le tour d'un regard, inspectant avec précision chaque contour de cet emballage bleu ciel, élégamment réhaussé d'un flot doré, et trouvais enfin ce que je cherchais, là, attaché sous le petit nœud du dessus. Une carte.
Je la décrochais de son lien et la considérait à son tour. Une adorable carte, très petite, blanche et sobre, avec de simples mots écrits. Concis mais sincères. Je reconnus cette écriture et cette façon de s'exprimer, directe mais tendre. Mes lèvres s'étirèrent en un doux sourire au souvenir de cet expéditeur.


Mordillant ma lèvre, j'étais maintenant amusée par la taille du colis. Je ne pu que constater qu'il était toujours dans l'exagération et cet état de fait le concernant fit naître en moi un sentiment nostalgique.
Pensive, je déposais la carte sur la table et attrapai le tissu de soie doré qui ornait mon présent et tirai dessus. Il glissa avec légèreté, me renvoyant à l'image de ces peintures célèbres qu'on dévoile en tombant des draps de fibres luxueuses.


Je craquai le papier enveloppeur avec un peu moin de soin, trop excitée de découvrir ce précieux souvenir qu'il renfermait. Il tomba au sol et s'étala à mes pieds sans cérémonie tandis que mon regard se figeait. Muette, je me posai d'avantages de questions encore devant l'objet verrouillé sous mes yeux. Une énorme malle ! Pas neuve, plutôt ancienne, avec un certain vécu même. Ses lanières étaient en mauvais état et ses contours écorchés de ci et là. Je posai ma main dessus, senti la rugosité de la matière vieillie, sous ma peau. Et ce simple geste évoqua à mes pensées un fulgurant retour en arrière.


Je me souvins d'une image. C'était flou. C'était loin. Une vieille dame vêtue d'un short délavé et d'un tee shirt passé de mode nous parlait sur un ton austère en nous certifiant qu'il n'y avait plus de chambre disponible dans son auberge. Mes amis en tombèrent assis par terre de découragement, épuisés par ces quatre jours de marche précédents et leur courts interludes de repos qui n'en était pas vraiment, couchés sur des sols humides et embettés par le bruit des insectes. Virevoltante, fatiguée et énervée, j'avais saisi la hanse de la valise de mon ami en guise de détermination à quitter l'établissement pour en trouver un autre à plusieurs kilomètres de là...


« C'est fou », me dis-je, que la stimulation d'un sens puisse être si fort au point de vous faire voyager si loin dans vos souvenirs.


Emue par mes mémoires, je voulu sourire mais n'y parvint pas. J'inspirai pour m'administrer cette dose de courage qui me manquait afin d'ouvrir cette grosse valise. Si ce simple conditionnement évoquait autant de choses pour moi, me faisant ainsi revivre certaines heures auxquelles je m'efforçais de ne plus trop réfléchir pour ne plus en souffrir, alors que pouvais-je attendre de son contenu ? Une myriade d'émotions c'était certain. Etais-je prête à les affronter ? Ca, ça l'était moins.


Mais la curiosité l'emporta sur mes craintes, et la petite fille qui dormait en moi prit le dessus sur la femme que j'étais devenue. J'attrapai les deux loquets de part et d'autre de l'objet, et d'un mouvement de pouce les déverrouillais.
J'entrepris d'ouvrir la malle dans une lenteur exagérée, pour faire durer le plaisir ou retarder le chagrin, je ne sus pas trop, mais je pris mon temps.


Quand les lueurs du jours perçant à travers les fenêtre vinrent baigner de lumière le fond de la valise à fait que je l'ouvrais, j'apperçus un amas de poils indisciplinés. Mon premier réflexe fut de paniquer.
Cet ahuri n'aurait quand même pas osé envoyer un animal dans cet emballage dépourvu du moindre passage d'oxygène ?!


J'eus peur de saisir la chose entre mes mains et découvrir un petit être sans vie, résultat d'un manque de reflexion intelligente de la part de mon expéditeur. Pourtant je pris le courage de poser ma main sur cet hamas poilu. Je ne senti ni le chaud d'être un être vivant, ni le froid ou la rigidité d'un être qui ne le serait plus. Non ! Avec un soulagement sans pareil je touchais quelque chose d'infiniment doux, de mou, de réconfortant.
Mes idées ne firent qu'un tour. Je saisi fermement la chose dans une poigne légère et le retournai. Je vis enfin exactement ce que c'était...
Sans forcer aucun des muscles de mon visage, un sourire le fendit complètement, balayant mes craintes de tomber dans la mélancolie des souvenirs ! Qu'importait ! Face à cela je ne souhaitais plus qu'une chose : me réaliéner aux souvenirs de cette époque, et tant pis si c'était pénible.




Je fixai les grands yeux pleins de douceur de cette innocente peluche et ils me ramenèrent à cette époque, comme si mon imagination était une réelle machine à voyager dans le temps.
Il me semblait revivre ces moments tant ma mémoire avait gravé chaque instant, chaque mot, chaque détail avec une exactitude rigoureuse.
Je me revoyais dans cette petite chambre dans laquelle nous allions passer la nuit tous les trois, comme souvent. Un petit lit étroit contre le mur qui faisait face à la fenêtre. Près de celle-ci, un petit bureau sur lequel était posé quelques magazines, quelques figurines, représentant toutes des Pokémon, les trois starters de cette région. Les murs bleus étaient parsemés ici et là de posters représentant des moments épiques de matchs Pokémon spectaculaires. Des rondoudous étaient tissés dans la matière de la couverture qui recouvrait le petit lit.
Les rideaux jaunes pâles devaient baigner la pièce d'une lueur agréable en pleine journée, donnant certainement la sensation d'une météo ensoleillée même quand il pleuvait. Leur voilage transparents permettait aussi de laisser filtrer la lueur de la lune quand il faisait nuit et de pouvoir admirer les étoiles à l'extérieur. Un sentiment de sécurité nous enveloppait naturellement quand nous nous retrouvions occasionellement dans cette pièce. C'était agréable, réconfortant pour nous qui étions si souvent loin de nos familles, de nos maisons, de nos points de repères.
Une voix maternelle nous intima de nous coucher, avant de refermer la porte derrière elle. Doucement, je me levais de la chaise du bureau, ignorant les matelas gonflés et posés au sol puis marchais vers le lit, espérant pouvoir y prendre la place, pour une fois. Une nuit dans un vrai lit, j'aurai tué pour ça ! Les couches improvisées par terre semblaient réellement confortables elles aussi, mais ce n'était pas la même chose.


_ Hey ! Où tu vas comme ça ? M'apostropha-t-il


_ Me coucher... dis-je de façon énigmatique en continuant subtilement de m'approcher de la couche confortable.


_ Je te vois venir ! Rêves ! C'est le mien. Tu ne dormiras pas dans mon lit .


_ Tu ne pourrais pas, une fois dans ta vie, être galant ?


_ Si ! Quand quelqu'un m'inspirera ce sentiment ! S'esclaffa-t-il lourdement.


_ Très drôle ! Tu n'es qu'un avare de lit ! Un égoïste du sommeil ! Voilà !


_ Bon, on peut dormir, oui ? Intervint la voix de mon autre ami qui lui, ne demandait qu'à fermer les yeux, combien même on lui aurait dit de dormir sur un caillou.


_ Oui. Parfait, je vais sur le matelas. Mais je ne suis pas satisfaite, sache le ! Grognais-je en pointant du doigt le visage de ce radin de pieu.


_ Et du coup tu vas être encore plus pénible que d'habitude je m'en doute... soupira-t-il... tant pis je prends le risque !


Puis il se coucha dans son lit. Ou plutôt, s'y vautra, et tira sur la petite chainette qui éteignit notre seule source de lumière, m'obligeant à prendre place sur ma couche à mon tour.
Tant pis pour le lit, je dormirai bien quand même. Puis je menfouissais sous la couverture moelleuse qui avait été préparée pour moi. Et puis, un matelas dans une chambre, au chaud, valait mieux que toutes les nuits dehors.
Il n'empêche, comme chaque soir, j'avais du mal à trouver ma position et gigotais pendant un bon moment avant de réussir à me trouver confortable. Ca n'arrivait que rarement cela dit. Je m'endormais bien plus souvent épuisée que parce que j'avais trouvé la position adéquate.


Tentant tant bien que mal d'invoquer un quelconque dieu du sommeil pour qu'il me hape enfin dans un monde de rêve plus agréable que l'actuel, je sentis qu'on me tapota l'apaule. J'ouvris les yeux en sursautant, pensant d'abord qu'il devait s'agir d'un de nos Pokemon qui m'interpellait. Mais dans l'obscurité, auxquels mes yeux s'habituaient difficilement, je vis la silhouette masculine de mon ami agenouillé près de moi, et que je n'avais pas entendu se lever et approcher.
Je voulus lui demander ce qui se passait mais je vis son bras bouger. Et forçant sur mes yeux je vis son index poser une barrière sur sa bouche en guise d'avertissement afin que je ne parle pas, pour ne pas réveiller notre ami et nos petits monstres de poche.


Il posa sa paume chaude sur ma main sans mot dire.


Je ne compris pas exactement ce qui se passait. Puis je vis sa silhouette noire se mouvoir pour prendre quelque chose derrière lui et me le tendre.


Même dans la nuit, je reconnus de suite l'objet qu'il posa contre moi. Je souris de toutes mes dents sans qu'il puisse s'en rendre compte et attrapai à pleines mains la peluche qu'il m'offrait et que je lui convoitais si souvent, encore plus souvent que son lit. Peluche qui était à lui et qu'il protégeaut farouchement tant il l'aimait mais qu'au premier regard j'avais adoré. Je rêvais de dormir en la serrant contre moi, peut-être autant que je voulais le faire avec son propriétaire.


Je n'expliquais pas l'amour que je ressentais pour cette boule de poil inanimée, je savais juste qu'elle symbolisait pour moi quelque chose sur lequel je ne mettais pas de mots et que je voulais justement exprimer en l'étreignant de toutes mes forces. Elle représentait beaucoup pour lui mais curieusement, alors qu'elle ne m'appartenait pas, elle représentait beaucoup pour moi aussi. Mon bonheur était d'autant plus incroyable que personne, à part lui, n'avait jamais pu poser la main dessus. Pas même sa mère, pas même Pikachu. C'était dire ! Nous savions tous son degré d'appartenance.


J'avais tellement rêvé de la serrer très fort.


Et ça se produisait enfin. Je l'avais là tout contre moi, je la serrai contre mon cœur et en reniflait le parfum. Parfum familier qui appartenait à ces lieux. Parfum naturel que lui, son propriétaire portait aussi.


_ Merci, murmurais-je envahie par l'émotion.


_ Je t'en prie... répondit-il simplement. Il s'attarda quelques secondes en me regardant sans rien dire, puis se releva et retourna se coucher.


Il me laissa dormir avec, cette nuit là. 
Au petit matin, le regard que notre ami avait porté sur moi quand il m'avait vu enlacée à ce gros nounours, avait été chargé d'une multitudes d'interrogations, auquel il n'eut jamais de réponses, bien entendu...




Revenant subitement à l'instant, présent à cause d'une voix qui m'interpellait, je quittai brutalement mes songes et les sentiments qui l'accompagnaient. 
C'était presque violent, mais ce n'était sans doute pas plus mal. Ce souvenir me faisait beaucoup trop plaisir pour mon bien.


« Chérie, je viens de coucher la petite. J'ai entendu sonner, qui était-ce ? » demanda mon mari en arrivant derrière moi et en m'enserrant affectueusement la taille.


_ C'était un coursier, répondis-je l'esprit ailleurs.


_ C'est « ça » qu'il a apporté ? Demanda-t-il effaré en désignant l'énorme colis.


_ Oui. Un cadeau de naissance avec pas mal de retard, j'imagine, dis-je volontairement énigmatique.


_ Pour être original c'est original, dit-il avec le sourire en faisant le tour de la grosse valise. Ca vient de qui ?


J'attrapai la petite carte et la lui tendit. Il la prit dans ses mains et en lu l'inscription :


«  Je n'ai jamais été doué, ni pour les mots, ni pour les cadeaux, ni pour le reste. Mais je suis certain, parce que je te connais bien, que ce cadeau te plaira. Amicalement, je suppose.  »


_ Pas de signature ? Demanda Régis en arquant un sourcil en ma direction.


Je m'en rendais seulement compte. Effectivement il n'y en avait pas. Pourtant j'avais su dés que j'avais lu ces lignes, à qui ce colis était destiné, et de qui il provenait. Moi aussi, apparemment, je le connaissais bien.


_ Pas besoin, souris-je.


_ Ah, et qui est-ce, alors ?


_ Sacha, bien sûr, souris-je encore plus.


Régis s'esclaffa en revenant me prendre dans ses bras.


_ Ah d'accord je comprends mieux ! Sacré Sacha ! Il a raison, les cadeaux c'est vrai que ce n'est pas son fort. Il a encore visé à côté, rigola-t-il. M'enfin, si on arrive un jour à savoir où le contacter on lui enverra une carte de remerciement en disant que ça nous a fait extrêmement plaisir, blagua-t-il en me lâchant et en retournant vaquer à ses occupations.


Il ne se doutait pas que je ne pouvais être d'accord avec son avis. Sacha avait vraiment visé pile, comme il le disait : parce qu'il me connaissait bien.
 Mais je ne répondis rien à Régis. Personne n'avait besoin de savoir notre complicité à Sacha et moi, que nous n'avions nous même jamais affichée. A quoi bon ?
Et puis leurs querelles n'avait jamais été vraiment oubliées, une poignée de main faussement amicale à l'occasion d'un festivale, feignant la paix sur le dos d'une maturité soi disant enfin trouvée elle aussi. Je n'en avais pas cru un mot.
Je ne saurai dire si Regis avait été sincère, lui, mais je connaissais suffisamment Sacha pour savoir que lui ne l'avait pas été, tandis qu'il nous avait croisé et avait découvert notre relation amoureuse en nous voyant nous promener, Régis et moi, main dans la main.


Il m'avait poliment salué, regardé fixement quelques secondes sans rien dire et s'était retourné pour s'en aller.
J'aurai voulu lui dire de rester, comme j'en avais si souvent eu envie à de nombreuse reprises dans nos vies, mais à quoi bon...


 Sacha n'était pas fait pour ça. Il n'était pas fait pour ''rester''. Il n'était pas né pour vouer sa vie à une personne, mais aux Pokémon. Sa destinée, c'était de voyager, sans attaches, si ce n'était à ses monstres de poche. Oui, je le connaissais suffisamment pour savoir cela aussi.


Oserais-je un jour m'avouer que j'en fus dépitée pendant de longues années et que j'en souffrirai toujours un peu dans le fond ? Sans doute pas. Mais cette certitude m'avait au moins permis de surmonter beaucoup d'autres sentiments. L'abandon, la jalousie, entre autre. J'aurai pu les ressentir et les exprimer, oui, car j'avais été victime de son abandon après tant d'années d'amitié et de complicité. J'aurai pu jalouser toutes ces filles avec qui il avait voyagé, qui l'avaient aimé comme moi je l'ai... aimé. Mais je savais que, peu importe ce qu'il ressentait, Sacha ne serait jamais à personne. Sacha ne convoiterait jamais d'autre titre que celui de ''maître Pokémon''.


''Mari'', ''Père'', ''Fils'', ''Ami'' ou ''frère'', étaient des titres insignifiants pour lui. Ils pouvaient peut-être le toucher un moment mais l'indifférait sur le long therme. Son but ultime, sa rage de vivre, c'était d'être ''Maître Pokémon'', et puis c'était tout -bien que déjà beaucoup.
 Je le savais, je l'avais compris depuis longtemps. J'en avais souffert un moment. Puis je parvins à me résigner. Les larmes, l'amertume, les regrets, le chagrin, l'attente... ne serviraient à rien. 


'' Un endroit où le contacter'' ? Avait dit Régis. Il n'y en avait pas. Cela n'existait pas.
Sacha, c'était le vent, un parfum dans l'air. Celui qui vous décoiffe, que vous respirez à plein nez et que vous n'oublierez jamais mais qui s'en va, qui ne reste pas.


Le croiser, c'était tout ce que l'on pouvait en espérer.


Mais, l'espérer, ce serait se consummer. 


Alors je n'espérais pas, je vivais, je l'avais décidé ainsi. Aurais-je été plus heureuse avec lui ? Plus vivante, oui. Mais c'était ainsi.


Des pleurs d'enfant à l'étage me ramenèrent à ma douce réalité. Elle était là la vie, la vraie. Elle était belle, puissante et enivrante. Je serai à jamais reconnaissante de ce cadeau. Que pouvais-je avoir de plus précieux, de plus symbolique à chérir ?


Un sourire nostalgique sur la bouche, je pris cette peluche entre mes mains et la serrais contre moi. Je fermais les yeux, laissant sa fragrance naturelle s'insinuer en moi une dernière fois... puis je la reposai à sa place, résignée. Je refermais cette petite valise, et je la scellais avec tous mes secrets, et décidais de la ranger plus tard au grenier.


Qui sait un jour peut-être que ma fille, en fouinant, la trouverait. Peut-être qu'elle l'ouvrirait. Peut-être qu'elle se demanderait ce que c'est, pourquoi elle était si bien rangée, presque cachée.
Peut-être que je lui expliquerai, à ma douce fragrance, pourquoi je ne voulais partager cet objet, ni ce secret,.
Et peut-être, oui peut-être que je lui expliquerai pourquoi il n'est pas facile d'être l'enfant du vent et pourquoi j'ai enfermé les ravages de sa tempête...

Ahhh, ce sentiment doux-amer à la fin est aussi touchant que poignant

J'ai adoré ! J'imaginais bien la scène de la découverte de l'ours en peluche et des souvenirs qui ont refait surface !

Ton étude du personnage de Sacha du point de vue d'Ondine à la fin était splendide. Les métaphores étaient magnifiques. Tu as très bien résumé ce qu'il représentait et pourquoi, exactement, il ne pouvait pas se poser avec quelqu'un, fonder une famille, ou tout simplement arrêter de poursuivre sa carrière de Dresseur Pokémon.
Sacha est et sera toujours fait pour bouger aux quatre coins du monde, peu importe les années qui passent. Il y a une certaine mélancolie dans ce constat et c'est dur à accepter. Ceci dit, je pense qu'au final, comme Ondine, même on ne s'en remet jamais totalement, il faut apprendre à vivre avec ce fait et avancer.

En tout cas, bravo à toi !

Merci beaucoup les filles pour vos coms ! ravie qu'il vous aie plu

Je rejoins les précèdent commentaire sur l'analyse de Sacha et franchement j'ai adoré lire ton OS on sent bien la nostalgie et je visualise bien les scènes du colis et des souvenirs qui apparaissent dans sa tête. 

Je sens que ça va être très compliqué pour le vote....xD

Merci Mel pour ton com  contente que la lecture t'aie plu.

Oui tu as raison on est dans de beaux draps pour faire un choix

Je vais peut-être (sûrement xD ) passer pour un débile mais la dernière phrase "être l'enfant du vent"
Le vrai père c'est Sacha, pas Régis ? C'est ça ? x)

Sinon voir Sacha comme un esprit presque supérieur c'est génial  
Et au delà d'Ondine, je pense que tous ses compagnons qui ont partagé son périple le voient un peu comme ça, quelqu'un d'insaisissable et de libre qui va là où il sent qu'il doit être

C'est bien visé

Tu as le nez fin, Terra

Ah yeah je suis trop fort !  

Nan en vrai désolé mais je préférais être sûr ^^'

Attends quoi, c'est Sacha le père de la gamine ?!?
Mais j'ai pas du tout compris ça comme ça, moi ! 

Quand tu disais qu'Ondine allait lui expliquer pour "l'enfant du vent", moi je croyais que c'était genre, dans le sens métaphorique où c'était Sacha l'enfant du vent, tu vois ? Bon tant pis, je blâme le film "les enfants du temps" parce que ça m'a certainement (et inconsciemment?) fait penser à ça