Salut tout le monde!
«-- ok non!
Voici une petite OS avant que je parte!
Je l'ai commencé il y a quelques semaines (peut-être deux) et je l'ai enfin finie!
Elle est pas particulièrement longue (vous me connaissez!) mais j'espère que vous allez aimer!
Bonne lecture!
Un rayon d’espoir
Il fessait un temps de chien. Le ciel était couvert de nuages gris très foncés, ce qui était signe que bientôt il commencerait à pleuvoir. Le vent glacé soufflait fortement ce qui fessait danser les branches nues des arbres et fit virevolter gracieusement les feuilles jaunies par le temps de l’automne. Toutes sortes de feuilles d’arbres. Les feuilles d’érables, de pommiers, de toutes sortes. Elles donnaient un aspect multicolore aux temps froids de l’automne, qui passerait bientôt à la neige de l’hiver.
Une jeune fille apparût entre deux maisons. Elle rejoint le trottoir du côté opposé et se mit à marcher, vers là ou ses pas l’amèneront. Elle était tellement jolie. Ses longs cheveux roux volaient au rythme du vent même s’ils étaient recouverts par le capuchon bleu de son manteau. Le vent giflait sa douce peau blanche, mais malgré tout, elle continua à avancer. Elle était déjà grande, mais les talons hauts de ses bottes préférées la grandissaient encore plus. Ses yeux émeraude brillaient par les larmes qui coulaient sur ses joues.
Des gouttes de pluie commencèrent à tomber, doucement au début mais de plus en plus fort par la suite. Les gouttes tombèrent et tombèrent pour enfin rejoindre l’eau sur les yeux de la jeune fille et aussi celle des flaques d’eau par terre. Elle pleurait tellement que bientôt on ne put différencier les larmes et les gouttes de pluie. La pluie tomba encore plus fort. Tellement qu’elle vint fouetter le visage de la jeune fille, mais comme tantôt, elle continua à avancer.
Temps après, elle s’arrêta net sur une affiche qu’elle avait déjà vue au paravent, quelques jours plus tôt. Celle-ci annonçait que les cours de piano qui auraient dû commencer le mois de décembre sont annulés par cause de mort du professeur. Elle connaissait ce professeur, ou devrais-je dire Cette professeure. Elle reprit sa route.
Elle arriva dans un parc. Elle s’assit sur un banc et resta là, à penser. Ses larmes étaient sèches et ne coulaient plus, ainsi la rage et la haine vint remplacer sa tristesse. Elle sera fortement les mains et ferma ses yeux dès qu’elle ressentit les larmes remonter, cette fois de colère. Un jeune garçon arrive au près d’elle. Il a des cheveux noirs en désordre et de doux yeux noisette. Il va s’asseoir avec elle, sans même regarder son visage, il savait qui elle était.
Ils n’échangèrent aucun regard pendant longtemps, même pas un mot.
-Elle lui manque beaucoup?
-Énormément.
Un autre long silence s’installa. Comme si elle attendait quelque chose, LA question.
-Et à toi?
-…Même plus qu’à lui, je pence.
Elle savait parfaitement de qui il parlait. La mort de sa mère était leur seul sujet de conversation. Quel autre avaient-t-ils? Aucun. Pas un seul depuis leur rupture.
-Écoute Ondine, il faut que tu saches que même si on n’est plus ensemble, je serais toujours là pour te soutenir. Dans n’importe quelle situation. Tu peux compter sur moi.
-…J’ai vraiment besoin de toi en ce moment!
Elle se blottit contre son torse et pleura. Ses larmes coulèrent le long de de ses joues et vinrent rejoindre le manteau du jeune homme. Ce dernier caressa les cheveux doux de la jeune fille. Le ciel noir s’effaça et la pluie avec lui, s’étalant un grand soleil éclatant et un beau ciel bleu sur la ville de Boston (yeah!). Ondine leva son visage vers le ciel, tout comme le jeune garçon.
-Merci Sacha…
Il la regarda dans les yeux, ses grands beaux yeux émeraude qu’il aimait tant. Ils n’avaient jamais autant brillé, surement de reconnaissance, ou des larmes qui remontaient, qui sait.
-…Je peux rester chez toi?
-Bien sûr, tout le temps que t’en aies besoin… Allez, on y va…
Les jeunes se levèrent et partirent en direction de l’appartement du jeune homme. Ils marchèrent en silence jusqu’à arriver devant un grand immeuble jaunâtre pâle. Ils entrèrent et montèrent les escaliers jusqu’au quatrième étage. Les jeunes traversèrent le couloir pour atteindre la troisième porte à gauche, l’appartement numéro trente-cinq. Ils pénétrèrent dans ce dernier et Sacha prit le manteau de son ancienne partenaire, pour le ranger ensuite avec le sien. La jeune fille le regarda faire, elle l’attendait en se frottant le bras. Sacha la rejoint et lui proposa de s’asseoir sur le canapé. Son appartement était assez petit, c’était un 3 et demi. Ils avaient déjà habité ensemble ici. Seulement, après une grosse chicane, Ondine à décider de partir chez ses parents.
Un silence malaisant envahit la pièce. Les deux jeunes n’osèrent se regarder laissant place à un silence interminable. Le cœur d’Ondine s’accéléra, cela lui arrivait toujours en présence du jeune garçon. Seulement, elle croyait que jamais plus ça lui arriverait, elle s’était trompée, elle l’aime toujours comme dès le tout premier jour. Enfin, Sacha brisa le silence.
-Je…
Ondine le regarda, il regardait le vide et elle attendait ces mots. Ces mots qu’elle commençait à être tannée d’attendre. Ces mots qu’elle aimerait être capable de dire et d’en finir une fois pour toutes. Pour qu’un, juste un seul rayon d’espoir vienne illuminer son monde détruit. Juste quatre mots, une seule phrase qui servirait à lui redonner le sourire.
-…Je t’aime encore…
C’était exactement les quatre mots qu’elle attendait entendre de la bouche du jeune homme. Un sourire se dessina sur le visage de la rouquine. Elle replaça ses cheveux la tête base et le jeune homme l’aida dans son action. Elle releva la tête et le jeune garda encore quelques instants sa main sur le visage de la jeune fille. Son sourire s’effaça mais pas ses sentiments avec. C’est maintenant tout à fait clair. Il l’aime. Elle l’aime. Il ne reste pas grand-chose à faire.
-Moi aussi, je t’aime encore Sacha…
Le jeune sourit et approcha son visage de celui de son ancienne partenaire, pour finalement déposer un baiser sur ses lèvres rouges. Elle répondit aussitôt. Les deux avaient en fait autant envie de ce baiser. Ce baiser tant attendu, tout comme ces quatre mots. Seulement il ne pourrait exister qu’après ces derniers furent prononcés. Maintenant leurs vœux sont exaucés.
Sacha s’approcha de plus en plus de la jeune fille et prit son visage dans ses mains. Ondine répondit avec beaucoup plus d’ardeur qu’au début ce qui donna un baiser remplit de passion. Elle enleva son chandail suivie par le jeune homme qui exécuta la même action. Ondine s’assit sur ses jambes pour après donner un baiser passionné, encore plus que le dernier. La jeune fille finit par être couchée sur le jeune homme, sur le divan, maintenant le baisser ardu.
♥♥♥
Un rayon de lumière entra dès la fenêtre pour venir percuter les paupières d’Ondine. Cette dernière était dans la même position que la nuit précédente, soit couchée sur le divan avec Sacha. Elle était à moitié couchée sur lui et avait une main ainsi que son visage sur son torse nu. Elle ouvrit les yeux et vit où elle était. Elle se rappelait parfaitement de ce qui c’était la nuit précédente. Un sourire illumina son visage lorsqu’elle vit Sacha encore endormit.
«Il est trop beau!» Pensa-t-elle
C’est vrai qu’il était particulièrement mignon. C’est pas tant rare les filles qui ne tombaient pas amoureuses de lui, mais beaucoup plus celles qu’il choisissait. Il n’y en avait qu’une. Et cette dernière c’était Ondine.
FINBref, à plus!