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 [Fan Fic Football]Rendez-moi mes rêves ... (Chapitre deux)

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*Kaiminus*

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MessageSujet: [Fan Fic Football]Rendez-moi mes rêves ... (Chapitre deux)   [Fan Fic Football]Rendez-moi mes rêves ... (Chapitre deux) Icon_minitimeSam 06 Juin 2009, 04:45

Chapitre un : L'ambition de toute une vie

Les premiers rayons du soleil se montraient à peine que les incessantes sonneries de mon reveil me tirèrent des bras de Morphée, dans lesquels je serais volontiers resté un long moment encore. En m'emparant de l'appareil pour voir l'heure, je me rendis compte qu'il avait sonné trop tôt, foutue technologie, je me serais bien contenté de mon portable s'il n'avait pas rendu l'âme la veille. Bah, au point où j'en étais, un soucis de plus ou de moins dans ma vie ne changerait pas grand chose. C'est la tête dans le brouillard le plus épais que je parvint miraculeusement à sortir de mon lit pour me dirigé, les yeux encore mi-clos, vers la salle de bain afin de me reveiller pour entamer cette énième journée. Le contact de l'eau gelée avec mon visage eut l'effet escompté et me tira de la phase post-eveil dans laquelle j'étais plongé, et pourtant j'éprouvais toujours le désir de m'enrouler sous les draps et ne pas sortir de la journée. Il fallait dire aussi qu'il ne m'arrivait que des tuiles ces derniers temps, enfin pas que ces derniers temps, je pourrais écrire un livre sur toutes les merdes me tombant sur la gueule, mais cela n'aurait probablement aucun interêt. Une fois dans la cuisine, enfin reveillé et habillé, je m'appretais à déjeuner quand l'ouverture du réfrigirateur me ramena à la dure réalité, il était aussi vide que l'était mon compte en banque, décidement mes draps me manquaient déjà. Fort heureusement, la soirée allait me mettre un peu de baume au coeur puisqu'avec quelques amis, nous avions prévu de nous rendre au stade afin de voir le Paris Saint-Germain recevoir le grand rival Marseillais. Résidant à Paris mais supporter Phocéen dans l'âme, je n'allais pas prendre le risque de me mêler aux quelques deux cent milles sudistes qui feront le déplacement, les débordements sont légions et je ne tiens pas à risquer ma vie bêtement, ce sera donc dans le kop Parisien que je me tiendrais supportant le club de mon coeur intérieurement. Cela était l'idéal pour me tirer enfin de ce quotidien éreitant métro, boulot, dodo, qui me sortait par les yeux tant j'aspirais à mieux, et j'aurais pu y arriver sans ce triste coup du sort. C'est sûrement de là que me vient toute cette amertume et ce dégout de ma vie, du fait que j'avais tout, ou presque, pour réussir et que j'ai vu tous mes rêves s'effondrer comme un vulgaire chateau de cartes ...

Le regard fixé sur ma tasse de café, seul maigre déjeuner jusqu'à ce que je puisse faire quelques courses, je repassais de nouveau ce passage cruel de mon existence, celui qui me fit passer de vie à trépas moralement. J'ai toujours vécu dans la capitale, depuis ma plus tendre enfance, j'y ai rencontré des gens formidables, d'autres qu'il fallait éviter mais surtout, j'avais fait connaissance avec un sport qui allait vite devenir ma passion avant de prendre le pas sur tout et d'en devenir ma raison de vivre. Pourtant, mes premiers pas avec un ballon de foot étaient tout sauf glorieux, je faisais n'importe quoi avec, l'envoyait n'importe où dés que quelqu'un s'approchait de moi, en résumé j'étais celui qu'on choisissait toujours en dernier, j'avais sept ans. Mais l'envie de jouer était plus forte que tout, et malgré mes carences, je continuait de m'appliquer et à prendre du plaisir en jouant, cela entraîna des progrés visibles avec le temps. Mais si j'ai continué, c'était en partie grace à ma mère. Elle, qui du m'élever seule suite au décès de mon père lorsque j'avais deux ans, voyait en moi une sorte de projection de lui. Il avait très longtemps pratiquer le football, et à un niveau professionel en tant que joueur pour Clermont et il avait même fait un an au FC Nantes Atlantique. Sur l'armoire du salon, au beau milieu de diverses photos et souvenirs, trônait une médaille marquée d'une phrase "Finaliste de la coupe de France". Il avait réussi de belles choses, et en voyant le regard de ma mère quand je jouais, je me trouvais habité d'une grande détermination, je voulais à mon tour passer professionel et la rendre fier, ainsi que lui qui me regardait probablement de là-haut. Le processus s'enclancha lorsque je me suis retrouvé inscrit au centre de formation du PSG, très bon contexte incluant pression dés le plus jeune âge et forgeant le caractère de ses éléments. Si les classes débutants, poussins et benjamins se sont magnifiquement déroulées, les choses se corsèrent grandement lorsque j'eu atteint la catégorie des moins de seize ans. Car contrairement à la majorité de l'effectif, si j'étais particulièrement doué techniquement et doté d'une belle vision de jeu, j'étais beaucoup trop frêle, petit et par conséquent inapte à évoluer en attaque selon tous les coachs que j'ai connu lors de cette période. Malgré tout ce qu'ils pouvaient dire, je continuais de travailler encore et encore, je me débrouillais pas mal mais j'éprouvais toujours des difficultés à me montrer à mon avantage lors des matchs face à des défenseurs un tant soit peu athlétiques. Bien entendu, on ne me garda pas au delà du délai de formation, aucun contrat ne me fut proposé et je du me résoudre à quitter le centre de formation par la petite porte.

On pourrait croire que c'est ici que ce sont arretés mes espoirs mais je n'étais pas le genre de personne qui se laissait dicter sa conduite et qui écouter aveuglément quand on lui disait qu'il ne pouvait pas faire quelque chose. C'est donc animé d'une grande détermination et d'une envie de prouver ce que je valais que je me suis lançé à la recherche d'un club qui compterait sur ma technique pour faire mon trou. Après tout, divers petits gabarits avaient passés avec brio le test des pros et étaient devenus des légendes, nottament Alain Giresse qui fut surnommé "Little Big Man" et qui joua aux Girondins de Bordeaux. Et avec bonheur je reçu, à ma grande surprise, quelques reponses favorables de clubs souhaitant me faire passer un test afin de jauger mes qualités. Mais la joie fut toujours de courte durée, l'issue de chaque examen était le même, un trop faible physique pour évoluer au plus haut niveau malgré un jeu de passes assez impressionant. Rien n'y faisait, que ce soit la musculation ou l'athlétisme, mon corps se refusait à toute évolution et restait aussi petit et peu physique que je l'ai toujours été. Et pourtant un jour, alors que je venais de fêter mon dix-septieme anniversaire quelques semaines auparavant, je reçu une nouvelle demande d'un club, amateur, qui désirait me tester. L'assurance que j'avais un an auparavant avait laissé la place au doute et à l'interrogation, c'était normal après avoir essuyé tant et tant d'echecs. Pourtant, la dureté de l'épreuve fut nettement moins grande qu'aux échelons supérieurs, la solution était là, débuter en tant qu'amateur et viser plus haut si le talent suivait. Et quelques jours après, je signais mon premier contrat officiel me liant à un club, je venais de m'engager avec mon tout premier club. Et un an plus tard, une année bien remplie sur le plan personnel avec trois buts mais surtout treize passes, j'avais endossé le costume de meneur de jeu. J'eu la chance de tombé sur un excellent homme, un entraîneur qui fit bien plus attention à mes qualités qu'à mon gabarit qui entraîna bien des désillusions, et il su me faire jouer à la perfection en s'appuyant sur mes dribbles, ma vitesse et mon jeu de passe. Après trois ans au sein de cette équipe, c'est le coeur gros que je partais, après avoir vécu tant de bons moments, pour rejoindre les rangs du monde des professionels. Alertés par mes bonnes performances, je fus surpris de voir qu'une équipe de Ligue 2 s'était interessée à moi, et pas n'importe quelle équipe puisqu'il s'agissait du Clermont Foot, le club où était passé mon père. Je ne mis pas longtemps à accepter le bail de trois ans qui m'était proposé, j'étais âgé de vingt ans et je me sentais invincible. Bien que l'entraînement se révéla bien plus rude qu'aux échelons inférieurs, je tenais la cadence, à ma grande surprise, et je ne tombais plus au moindre coup d'épaule. Mais le niveau était bien plus élevé lui aussi, et je devais me mettre dans la tête que je n'étais plus le dépositaire du jeu et l'organisateur principal de l'équipe, mais un simple espoir qui devait confirmer les perfomances réalisées à un niveau plus important.

Et une fois les matchs aller passés, je n'avais toujours pas joué la moindre minute, pas la moindre entrée en jeu. Je prenais mon mal en patience mais je commençais à douter de la réelle confiance des dirigeants à mon égard car on m'avait recruté dans le but de prouver que je pouvais apporter quelque chose mais si on ne me laissait pas l'occasion de me montrer je n'y parviendrais jamais. C'est donc à l'issue d'un entraînement que je me dirigeais vers le coach afin de prendre un peu de son temps afin de lui expliquer la situation dans laquelle je me trouvais. Je m'attendais bien entendu à essuyer un refus mais il réagis de manière positive à ma grande surprise, il me proposa même de démarré en tant que titulaire lors du match de coupe de la Ligue, compétition durant laquelle il permettait aux titulaires habituels de souffler. Un grand sourire s'étira alors sur mon visage, le tirage nous avait offert Chateauroux, un club de Ligue 2 lui aussi, je pourrais donc jouer contre une équipe de niveau équivalent à celle qu'affront Clermont chaque vendredi. Je prenais chaque entraînement encore plus à coeur, je tenais à être totalement prêt lorsque le coach m'enverra avec les dix autres coéquipiers sur la pelouse afin de jouer mon tout premier match. Quand j'y repense, ce jour arriva plus vite que je ne l'avais imaginé, je n'avais pas sentis les quinze jours nous séparant de cet confrontation défiler. Le jour J arriva donc et j'allais enfin montrer à tous ce que je valais et faire un beau pied-de-nez à ceux qui juraient que je parviendrait à rien, j'allais jouer dans la position que je preferais, meneur de jeu derrière deux attaquants. La pression m'envahit totalement lorsque je fis mon entrée sur la pelouse avec un maillot floqué du numéro dix sur le dos, le maillot d'une équipe dans laquelle était passé celui qui me donna indirectement le goût du football. J'osais penser qu'il était fier de moi en ce moment précis et qu'il me regardait, je devais tout faire pour me montrer aussi digne que lui. Et lorsque le coup d'envoi fut donné, j'héritais du ballon et m'en aller défier le premier milieu de terrain Castelroussain afin de tomber lourdement sur le coup d'épaule qu'il me donna. Ces gens-là ne rigolaient pas et j'allais devoir faire attention si je ne voulais pas prendre un mauvais coup, déjà que mon corps à tendance à être assez fragile de nature. Le temps avançaient et je ne parvenais toujours pas à tirer mon épingle du jeu, j'étais incapable de passer les défenseurs et obligé de jouer trop souvent en arrière pour être efficace, ajoutez à cela un but prit très vite et vous obtiendrez un début de match catastrophique. Je reçevais quand même le soutient de mes coéquipiers qui faisaient tout pour qu eje ne me laisse pas aller, je devais leur rendre cette confiance par des actes sur la pelouse et je réussis enfin, petit à petit, à rentrer dans le match. Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.

Un premier tacle assez leger me fit tomber lourdement sur le genou et j'ai ressentis à ce moment là un sacré choc mais la douleur était supportable, alors je me suis relevé de suite, de peur d'être remplacé. Mon jeu n'en n'avait pas souffert et je parvenais à réussir de bonnes passes vers l'avant, mal exploitées par les attaquants, mais je réussissais mon rôle de constructeur. Je me souviens encore de ce coup que j'ai reçu, un coup volontaire donné par derrière par l'un des défenseurs de Chateauroux, je me suis relevé très vite pour le regarder, bien qu'il fasse deux têtes de plus que moi. Je lui avais grogné qu'il n'avait pas à faire ça, que ça n'était du foot et pour toute réponse, il me jura que je ne finirais pas le match debout. Des paroles en l'air, on en dit tous sur le coup de la colère, du stress, de l'émotion mais j'étais loin de pensé qu'il mettrait sa menace à execution. Car une dizaine de minutes après cette échauffourée, j'héritais d'un bon ballon et je m'apprétais à frapper quand une semelle crantée vint se planter contre mon genou, déjà douloureux. Je me souviens encore de cette sensation étrange le temps de ma chute, de ce temps qui semblait défiler lentement avec pour seul signe de reveil, le contact de mon corps avec la pelouse. J'étais par terre, je ne sentais rien, j'avais l'impression de ne pas avoir mal mais j'étais également pris de tremblement et surtout, je vis pas mal de monde, inquiet, s'attrouper autour de moi. On me deplaça sur une civière, je demandais à rester sur le terrain, je voulais finir ce match et pour toute réponse de mon coach, présent aux côtés de la civière, je l'entendis me dire qu'il était désolé. Je venais seulement de comprendre que ma blessure était plus grave que je ne voulais le croire, que je n'allais pas être soigné sur le bord de la touche mais conduit directement à l'hôpital. Je ne le savais pas encore, mais ce tacle assassin et volontaire venait d'enterer mes derniers espoirs qui gisaient sur la pelouse de Clermont, pelouse que je ne refoulerais plus jamais, aucune autre non plus d'ailleurs ...


Dernière édition par Kaiminus le Mer 10 Juin 2009, 06:43, édité 1 fois
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*Kaiminus*

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MessageSujet: Re: [Fan Fic Football]Rendez-moi mes rêves ... (Chapitre deux)   [Fan Fic Football]Rendez-moi mes rêves ... (Chapitre deux) Icon_minitimeMer 10 Juin 2009, 06:43

Chapitre deux : Une journée de plus

Depuis cette phrase, cette excuse de la part de cet homme qui m'avait enfin donné ma chance, je ne me souviens plus de rien si ce n'est des lumières rouges et bleues ainsi que la violente sirène de l'ambulance. Puis c'est le trou noir jusqu'à ce que je me reveille dans cette chambre blanche, l'odeur me tire petit à petit de mon sommeil, ça sent l'hôpital, une odeur que je ne connais que trop pour avoir rendu diverses visites à ma chère grand-mère, la pauvre était en phase terminale et passait ses derniers jours alitée. Et quand j'ouvris enfin les yeux, je vis ma mère qui me tenait la main, pleurant à chaude larmes, ainsi que l'entraîneur, il était là lui aussi. Je n'ai pas oublié la première phrase que je lui avais posé, malgré l'identification du lieu, j'étais loin de savoir ce qu'il m'était arrivé concrétement et je lui avais demandé si on avait gagné. Sa réponse fut un simple oui, presque etouffé mais assez audible pour que je l'entende, ma joie fut grande à cet instant là et j'ai eu le malheur de tenté de m'assoir, grave erreur. Je parvins très difficilement à me mouvoir et quand j'eu finalement réussis, une enorme douleur à la jambe m'arracha un cri de souffrance tel qu'on aurait pu croire que je venais de me faire poignarder. On m'expliqua alors toute l'histoire, le tacle, la sanction, le transport en ambulance, l'opération et surtout le verdict, je ne retrouverais jamais de ma vie la mobilité totale de mon genou, jamais. En appuyant la main sur mon épaule, cet homme que j'étais aller voir pour lui faire part de mes envies de jouer, en qui je nourrissais beaucoup d'espoir pour faire de moi un grand joueur, c'est de la bouche de cette personne qu'allaient sortir les mots qui me feraient definitivement comprendre la gravité de la situation. Je ne pourrais plus jamais exercer le football, ma jambe n'était plus apte à endurer pareille épreuve au quotidien et la moindre blessure entraînerait une paralysie totale, mon rêve venait de s'eteindre à l'instant. Le poing serré sur les draps blancs du lit, les larmes commençant à couler le long de mes joues, je souhaitais de tout mon coeur et de tout mon être que tout ceci n'était qu'un cauchemar, que je me reveillerais chez moi et que rien de toute cette mésaventure n'avait eut lieu. Je refusais de croire que le geste d'humeur d'une seule personne pouvait couper court à tout ce que je croyais, pourquoi moi, pourquoi maintenant, pourquoi quand j'avais enfin l'occasion de faire quelque chose de grand ? C'en était trop d'un coup, je me souviens encore avoir pleuré de très longues minutes, ma mère pleurant à mes côtés tentait vainement de me calmer, mais rien n'y faisait, j'étais anéanti. Tout était fini, le chapitre était clos, j'étais comme ma jambe, totalement brisé.

C'est de là que me vient ce j'm'enfoutisme, après tout quand on est à deux doigts de tutoyer un métier qu'on rêve de faire depuis qu'on est tout petit, qu'on y a passé toute sa jeunesse pour réussir pour au final tout voir s'effondrer. C'était il y a sept ans, sept ans déjà depuis ce jour que je ne cesse de maudir, la date où une seule personne est parvenue à m'anéantir d'un seul geste, malgré tout, et je ne parviens à expliquer comment, je ne garde aucune rancune à l'égard de cet homme. Il m'avait prévenu qu'il ferait ça, il a mis sa menace à exécution, tout était donc volontaire mais le fait de le voir venir les larmes aux yeux, quelques heures après le match, dans ma chambre pour s'excusé à fait que je ne pouvais garder aucune animosité envers lui. Décidement, cette histoire ne me quittera jamais, malgré tous les regrets que je peux nourrir, cela ne me ramenera rien, il serait temps que je passe à autre chose. A qui vais-je faire croire ça, si cela fait sept années que ça dure, ce n'est pas demain que ça s'arretera, à moins que j'y mette grandement du mien. J'y penserais plus tard, je me suis tellement perdu dans mes songes que j'en ai oublié que je devais partir travailler, déjà que le patron ne m'aime pas beaucoup, si j'arrive en retard, ça sera la porte assurée. J'avale mon café en troisième vitesse, cours vers l'entrée afin de mettre mes chaussures, j'attrape mon sac et ouvre la porte pour voir qu'il pleut. Putain de vie de merde, un permis mais pas de voiture, un portable hors-service, je n'ai plus qu'à marcher sous la pluie jusqu'à l'arrêt de bus. Bien que la motivation ne soit pas au rendez-vous, j'arrive à attraper le dernier bus me permettant d'arriver à l'heure, et comme un crétin, j'oublie de prendre un titre de transport et sur qui je tombe ? Mes grands amis les controleurs, et une prune dans la tronche, voilà qui va ensoleiller ma journée ! J'arrive enfin au boulot, rien de bien folichon, une petite entreprise de vente de sommier et de literie, autrement dit pas des masses de gens et plus de temps à m'ennuyer derrière un comptoir qu'autre chose. Et les rares fois où un client entre, c'est pour me demander je ne sais quel produit non-présenté que je galère à lui trouver pour au final me dire qu'il n'en veut finalement pas, j'leur ferait bouffer leur commande un de ces jours. Et voilà que le patron s'approche, il ne m'arrive, encore une fois que des tuiles, il ne venait donc sûrement pas m'annoncer que mon augmentation avait été acceptée ...


"Mon cher monsieur Latorre, je viens vous annoncer une bien triste nouvelle. J'ai fait mes comptes et je vais devoir me séparer d'un de mes employés lors du prochain mois, autrement dit à la fin de ce mois-ci. Je suis désolé."

"Dites-moi que vous plaisantez ... Vous venez m'annoncer que je suis viré ?"

"Oui, je suis désolé."

"C'est pas ça qui remplira mon frigo le mois prochain."


Sans un mot de plus, il se contenta de soupirer et retourna dans son bureau dans lequel il faisait ses fameux comptes, bien que je sache qu'en réalité, il glande tout autemps que moi. Sauf que moi, je continuerais à le faire mais sans être payé. Incroyable, voilà que je me surprends à rire de ma situation, tellement pitoyable que ç'en est risible, vivement ce soir que je m'évade pendant quelques instants loin de ce terrible quotidien. La journée passa calmement, comme à son accoutumée, une personne est entrée mais pour me demander le nom d'une rue et un autre pour savoir si j'avais des lits façon "Louis XVI". Une bonne journée, ça pourrait être pire après tout, je suis toujours en vie et tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Il faudra que je songe à lire les petites annonces d'ailleurs, va falloir que je trouve un job si je ne veux pas retourner chez ma chère mère. Elle a toujours été présente pour moi, et continue de l'être surtout depuis ma blessure, mais je ne veux pas être une gène pour elle, après tout elle ne touche qu'un seul salaire. Elle fait tant pour moi, je souhaiterais tant la rendre fière, l'aider un tant soi peu, mais quand on a aucune motivation, on ne peut rien faire. Il faudrait qu'un jour, je prenne le temps necessaire mais que j'essaye de faire de ma vie quelque chose d'interessant, qui me donnerait envie de me lever le matin. Bah, j'y penserais plus tard après tout, là il est dix-neuf heures, j'ai fini ma journée et je vais enfin pouvoir aller au match. Je sens que je vais bien regretter d'avoir mis une belle partie du peu d'argent qu'il me restait dans ce billet, mais le divertissement qui me sera offert sera, je l'espere, à la hauteur. Et lorsque j'arrive devant le Parc des Princes, je retrouve mes deux amis, vétus de la tête aux pieds aux couleurs rouge et bleu du PSG, tandis que moi, c'est intérieurement que je suis Ciel et Blanc. J'ose esperer que l'OM s'imposera, sinon ça va être moi soirée niveau railleries et boutades, et j'ai vraiment pas besoin de ça en plus, je suis déjà assez dégouté comme ça.

"Bande d'enfoirés, j'maudis vos couleurs !"

"Pleure pas, tu les verras tes bouffeurs de boullabaise ! Bon on rentre, j'compte gueuler comme jamais ce soir, si on gagne, on s'empare de la première place !"

"Ouais, mais si on gagne, on vous dépasse et on vous prend la troisième place, alors fais pas ton malin en avance."


Ca le fait un bien fou de sourire et rire, pour une bonne raison cette fois-çi, et une fois dans le stade, j'observais les quelques supporters Marseillais ayant fait le déplacement. Comme j'aurais aimé me mêler à eux, hurler dans le stade mon attachement à cette équipe, à ces couleurs, à cette histoire. On deconne tellement que le temps passe à une allure folle et le coup d'envoi s'apprete à être donné, les Parisiens le donne et c'est enfin parti. Pendant une demi-heure, je suis confiant, je vois mes favoris jouer habilement et mettre en danger l'arrière garde locale mais sans concrétiser. Et à dominer sans marquer, on prend pas mal de risque et sur leur première occasion, les joueurs du PSG marquent sur un contre laissant la défense Marseillaise à deux contre quatre, une bien belle erreur. Et quand la mi-temps fut enfin sifflée, j'en pris pour mon grade, mais je n'étais pas abbatu pour autant, il restait quarante-cinq minutes et je m'imaginais dans le vestiaire en train d'expliquer à mes joueurs ce qui n'allait pas. La défense déjà, les latéraux participaient trop aux offensives et laissaient des boulevards à l'arrière tandis que les ailiers repiquaient beaucoup trop dans l'axe et ne centraient pas assez. Je m'amusais à croire que cela était la clé pour revenir, mais je ne suis qu'un supporter et je savais pertinament que le soucis était tout autre. Au retour des vestiaires, aucun changement ne fut effectué et les vingt-deux mêmes joueurs prirent place sur le terrain pour la seconde pèriode. Et lors du premier quart d'heure, je pu voir que la défense Marseillais s'était stabilisée avec nottament les deux latéraux plus présents défensivement, cette situation m'amusa assez, j'avais eu bon sur un détail au moins. Et à la dix-septième minute, je voulais laisser éclater ma joie lors de l'égalisation sur un centre venu de la droite et bien repris par Brandao, l'équipe revenait dans le match et plus encore car cinq minutes plus tard, ce fut le doublé du Brésilien. Une défense imperméable, un milieu qui tient bien le ballon et étouffe dans l'oeuf les rares occasions Parisienne, l'OM gère, à mon plus grand bonheur, magnifiquement cette fin de match et vient s'imposer deux buts à un. Un concert de sifflet s'envola des tribunes, destiné aux résidents ayant perdu la chance de passer leader et pire encore, ayant laissé passer leur rival historique devant eux. Une fois de retour chez moi, non sans avoir bien charrier mes deux compères, je repassais cette séquence dans ma tête, le fameux "coaching mental" que j'avais fais. A ma grande surprise, je me suis rendu compte que j'avais eu bon sur ce qui n'allais pas et une fois ce soucis réglé, l'équipe à pu reprendre sa marche en avant. Que j'aurais aimé être sur le banc lors de ce match, réalisé ces arrangements et être le héros de la rencontre, mais il ne servait à rien de rêver, qu'elles étaient les chances qu'un inconnu sans dîplomes d'entraîneurs puisse coacher une équipe un jour ? Quasi nulles ...

"Et si ..."
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MessageSujet: Re: [Fan Fic Football]Rendez-moi mes rêves ... (Chapitre deux)   [Fan Fic Football]Rendez-moi mes rêves ... (Chapitre deux) Icon_minitimeVen 12 Juin 2009, 08:54

mdr lol!


ih ih, jolie fic sur le foot :2010:
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